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Commentaire de JC_Lavau

sur Les ravages du postulat anti-relativiste sur l'enseignement de la quantique


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JC_Lavau JC_Lavau 10 mars 2016 20:31

Je suggère qu’on close là l’éloge funèbre des éditions Mir : c’est entendu, à l’unanimité, les quatre personnes ici présentes regrettent leur disparition.

Sur le coeur du sujet : ici fut repris, au titre près, le premier d’une série de quatre articles qui furent refusés. Le but de ce chapitre est de recadrer la physique quantique dans son cadre naturel, soit le cadre relativiste. Or depuis octante-huit ans, le clergé vainqueur au congrès Solvay en septembre 1927, s’est dispensé du cadre relativiste, et se cramponne depuis lors au temps de Newton. D’où pléthore de contradictions, jusque dans le formalisme.

Parmi les conséquences inévitables, il faut enfin tenir compte du fait que le photon est à temps propre nul - mais pas à durée nulle, sinon sa longueur serait nulle, et il n’y aurait plus jamais de figures d’interférences. S’il est à temps nul, pour lui, arrivée et départ sont simultanés ==> émetteur et absorbeur sont également causaux, à parts égales. John Cramer en était là en 1986, il ne semble pas qu’il ait progressé sur ce point depuis ; il est du reste devenu très discret et ne répond pas aux courriels, ni sa fille non plus, qui pourtant a repris en partie la diffusion. En 1997, quand j’ignorais l’existence de Cramer, je ne faisais pas mieux : juste une transaction à deux partenaires, l’émetteur et l’absorbeur. Défaut majeur : cela dénie le rôle de l’espace intermédiaire, et le cas princeps traité par Max Planck en 1900 - le corps noir et la densité de photons dans la cavité - rue dans les brancards, échappe à ce stade primitif de la théorisation.

Ce ne fut qu’au cours des dernières années que j’ai conceptualisé, encore de façon assez brute, qu’un photon est une transaction réussie entre trois partenaires : l’émetteur, l’absorbeur, et l’espace ainsi que tous les dispositifs optiques intermédiaires, tels que polariseur, rotateur de plan de phase, lame quart d’onde, optique focalisatrice, interactions bosoniques avec les autres photons (réels ou virtuels), etc. La formalisation est encore à faire, notamment rien n’est encore fait pour évaluer les impédances optiques de divers dispositifs de ce genre, y compris un désaccord en polarisations entre absorbeur et émetteur.

Or l’absorbeur potentiel ne voit l’émetteur potentiel qu’à travers ces impédances optiques, et inversement. C’est bien cette double carte bidimensionnelle d’impédances qui prédétermine les probabilités à travers lesquelles le bruit de fond Schrödinger-de-Broglie va faire fulgurer telle transaction plutôt que toutes les autres envisageables.

Dix-huit ans ! Il m’a fallu dix-huit ans pour achever une conceptualisation indispensable, pratiquement seul contre tous. Chaverondier excepté comme on l’a vu plus haut, mais depuis longtemps il ne fréquente plus Usenet.

Ici, ce qu’on peut faire, c’est tester la lisibilité de l’exposé, qui a l’obligation d’être pédagogique et vulgarisateur.

Parmi les bénéfices attendus : un énorme allègement des calculs, en comparaison de la méthode des intégrales de chemin qui valut à Feynman son Nobel en 1965. Méthode monstrueuse, très inutilement coûteuse en temps de calcul.


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