« Partout en Europe, et plus particulièrement en Espagne et en
Grèce, qui sont dans l’œil du cyclone, c’est la classe ouvrière qui
souffre le plus, alors que la démocratie part en lambeaux et que l’UE et
la Banque centrale demandent des coupes en matière d’emplois, de
salaires et de retraites, ainsi que la privatisation systématique des
biens publics.
« Le RMT ne restera pas passif et ne laissera pas le UKIP et l’aile
droite du Parti conservateur dominer ce débat. Si des ministres comme
Michael Gove soulèvent seulement maintenant la question de la sortie de
l’UE, c’est par pur opportunisme politique. Celui-ci se moque éperdument
du taux de chômage chez les jeunes en Europe ; la seule préoccupation
de ces « tories » [ conservateurs ] opposants de la dernière heure est de
sauver leur carrière politique.
« Le RMT va continuer à défendre une position de gauche, du côté des
travailleurs, en vue d’une sortie de l’Angleterre de l’UE qui mettra en
avant l’emploi, le niveau de vie, la démocratie et les services
publics. La vérité est que l’on ne peut pas être à la fois pro-européen
et anti-austérité, lorsque l’ensemble de la structure du projet européen
est dominé par les intérêts des banquiers et du monde des affaires, qui
sont les forces agissantes derrière l’imposition des mesures
d’austérité dans tout le Continent. »
- Déclaration du secrétaire général du mouvement ouvrier anglais RMT -