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Commentaire de eric

sur Enseignants : « Nous n'en pouvons plus ! »


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eric 9 mai 2013 10:04

Des crédits des postes. Voila comment se conclue ce constat d’échec.

Or
Les crédits par enfant en termes réels ont double en trente ans
Les effectifs par classe on considérablement diminues
La formation des profs et en particulier des instits a fait l’objet d’un effort considérable.
Le niveau des parents est beaucoup plus élevé : aujourd’hui, les enfants scolarises ont massivement des parents de la génération bac 80%
Le nombre de primo migrants, dont les enfants pouvaient avoir besoin d’une mise a niveau compte tenu du fait qu’il n’avait pas le français comme langue maternelle par exemple, a diminue. (voir les années 60-70 par exemple). Le niveau scolaire dans les pays d’origine a également monté très considérablement.

Tout devrait contribuer a une amélioration générale.

Reste un facteur externe sans doute important. Toutes les reformes « sociétales »ont encourage les detricotages familiaux. Quand le divorce est plus facile, voir encouragé par la fiscalité comme ce fut le cas, quand des formes familiales « souples » façon PACS facilitent les ruptures a la moindre petite dissension au sein du couple, quand on peu briser sa famille avec facilite et certitude que le contribuable abondera le budget de la famille redecomposée, les cas se multiplient évidemment.

On le savait par avance, parce que l’on avait l’exemple du système social américain, qui en finançant spécifiquement les femmes noires isolées avec enfants avait favorisé l’effondrement des familles. Au debut on divorce fiscalement. Face ou contrôles pour voir si les gens vivent ensemble pour éviter les abus, on de-cohabite, et a la fin il y a souvent une vraie séparation de fait.
Ce système peut être très agréable pour des adultes a l’aise, souples, adaptées a la vie postmoderne qui voient ainsi la société financer leur mode de vie.
Mais même pour leurs gosses a eux, ce n’est pas génial. Le nouvel Obs passe sont temps a publier des dossiers sur les difficultés de ses lecteurs avec leurs gosses. « Nos enfants ces tyrans ». Les profs savent désormais que les enfants a problèmes ne sont pas exclusivement des cas sociaux, et que les parents qui s’indignent si on dit quelque chose au petit cheri ne sont exclusivement, loin s’en faut, des prolétaires.
Le divorce et le PACS aujourd’hui, c’est bien souvent une polygamie masculine étalée dans le temps. ( voir les chiffres sur le remariage).
L’expérience historique, c’est que la polygamie, quelle que soit sa forme, est un sport de riche.
Cela ne marche avec les gosses que quand elle est réelle, c’est a dire quand famille il y a. Moins avec la garde partagée.
Cette instabilité familiale est donc encore beaucoup plus grave pour les gens qui n’en ont pas les moyens. Les pauvres. La, et en particulier pour les gosses, on cumule les problèmes.

L’INED nous dit qu’il y aurait 25% des français qui seraient sans familles « traditionnelle » c’est a dire en réalité sans famille tout court.
Les nouveaux pauvres sont des femmes avec enfants qui ont « librement »choisit la séparation, et « obtenu » la garde des enfants dans l’essentiel des cas. Grandes victoires féministes qui permettent a leurs ex « encore jeunes » de se recaser dans la plupart des cas et avec une plus jeune en moyenne et sans trop de souci pour les pensions et les gardes.
A coup de subventions et de fiscalité, on a encourage ce modèle. Il est typé politiquement.
Du reste ces catégories qui ne survivent que grâce a l’aide de l’État qui a délibérément encouragé ce qui est au final et le plus souvent l’irresponsabilité des pères le savent bien.
Les femmes « parent isolée » votent plus qu’a peut prêt toutes les autres catégories pour les partis qui promettent d’augmenter les aides, en particulier PS. Et on les comprend. C’est une question de survie. On peut se demander si elles ont le recul nécessaire pour se rendre compte qu’elles ont affaire a des pompiers pyromanes.
Le Monde, dont on connait le lectorat, se demande si les 20 minute de plus par jour que les enseignants consacrent a pousser scolairement leurs enfants par rapport aux cadres sup, pourrait expliquer leurs résultats de l’ordre de quelques pour-cents supérieurs. ( ils on l’air de ne pas savoir que c’est surtout lié au fait que les enfants de profs bénéficient de beaucoup plus de dispense a la carte scolaire pour être dans les bons établissements.). Il ne se demande pas si la « fille mère » trois enfants, deux emplois, dont un de caissière en supermarché a vraiment le temps d’apprendre l’effort et l’autorité a ses gosses, notamment en l’absence de père.

De ce point de vue, l’EN a effectivement affaire a des difficultés nouvelles. Mais sa propre responsabilité est engagée.
D’un point de vue politique, les prof ne sont pas les dernier a avoir approuvé ces réformes sociétale. Il suffit de voir avec quelle jubilation leurs organes se précipitent sur la théorie des genres et le mariage pour tous qui ne sont que de nouveaux épisode de cette tendance.

Beaucoup pus grave, la réponse pédagogique. Pour faire bref, une réponse « maternante » a un problème « d’absence de père ».

Ici, je demanderai aux enseignantes féministes de gauche de bien, bien réfléchir a ce terme avant de moinsser impulsivement.
On a affaire, en particulier pour les petits a un personnel excessivement féminisé. Quand des Segolenes parlent de mettre la police dans les écoles, l’armée dans les banlieues il s’agit bien d’y faire entrer des hommes, presque au sens caricatural du terme.
« Donner plus » credits, postes, etc... est aussi une réponse maternante.

Bref, la profession a aussi a se poser des question, et cet article n’en prend pas le chemin.


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