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Commentaire de PASDUPE

sur Lettre adressée à Mme Pauline Marois, Première Ministre du Québec, au sujet de la loi FIORASO


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PASDUPE 14 mars 2013 22:15

Tout d’abord et en vrac :

La langue française ne concerne pas que les Français et François Asselineau est clair dans les explications qu’il donne qui justifie sa démarche.

Le bilinguisme des Québécois est à replacer dans un contexte géographique, de population (8% environ d’Anglo sur le territoire) et économiques (les plus proches partenaires étant anglos) tout à fait différent du notre. Il n’en est pas moins vrai qu’il n’est pas forcément bien vécu et qu’il pose bien des problèmes contrairement à ce que vous laisser entendre.

Il est de plus en plus vécu comme l’étape avant l’assimilation. L’office québécois de la langue française entre autre, souhaiterait que le Québec mette un terme par exemple au bilinguisme institutionnel qui relègue le français trop souvent au second plan avec les allophones. Grave problème lorsque l’on sait que la politique d’immigration au Québec accueille beaucoup d’immigrants.

Il est question d’une loi « 14 » pour renforcer et combler les lacunes de la loi 101 de la charte de la langue française. Exemple : supprimer le statut bilingue de communes n’ayant pas assez de locuteurs anglos sur leur territoire. Ce qui veut dire la fin des services d’état, administratifs, institutionnel... en anglais. Autre exemple : l’obligation d’employer la langue française dans les entreprises... C’est un combat incessant que de maintenir le français. Pas un problème ? bien sûr que si. Mais ils le mènent avec constance et détermination.

Le français au XVIIIe et XIXe siècle ne concernait que l’aristocratie et la haute bourgeoisie. Il n’était pas omniprésent comme l’anglais aujourd’hui qui envahit notre quotidien : affichage, puplicité, enseignes, magasins, produits dans les magasins, emballages, ettiquetage, loisirs, sport, mode, marques, entreprises, SNCF, EDF, Orange, les fournisseurs d’accès... j’arrête.

Je termine sur Erasmus, ce programme à angliciser l’Europe. Pas de multilinguisme avec Erasmus, non, l’anglais. L’UE a failli supprimer le nom d’Erasmus pour le remplacer par : Yes Europe. J’invente rien. C’est dommage, projet abandonné. Fausse bonne idée. Ca devenait peut-être trop ostentatoire ? Révélant le véritable objectif de ce dispositif.

Eau-du-Robinet à raison. Lire son commentaire ci-dessous.

 

 


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