• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de philouie

sur Entretien exclusif avec Jean Soler : De quoi Dieu est-il le nom ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

philouie 29 décembre 2012 19:45

Quand je parle de perversion , ça veut dire le bien se change en mal, l’amour se change en haine, la paix se change en violence.

Je ne dis pas que tous les chrétiens sont pris par la maladie, mais lorsqu’elle se manifeste sous forme d’hystérie collective comme se fut le cas lors de l’inquisition et du nazisme, ça peut fait de gros dégâts.

Le mécanisme est simple : soit un Dieu infiniment Bon, soit un homme, son fils, manifestant son infinie bonté. Soit l’ordre donné de devenir cet homme parfait, d’être à l’image du christ.
Il y a une idéalisation de l’homme, et le chrétien va chercher à coïncider à cet idéal.

Mais pour y arriver il est obligé de refouler la part obscure qu’il porte en lui.
C’est à dire qu’il se crée un masque de bonté aussi bien pour les autres que pour lui-même qu’il lui permet de croire et de faire croire qu’il est cet homme bon que les évangiles lui commande d’être mais qu’en réalité il n’est pas.

Cette part d’ombre qu’il refoule ne reste pas tapie au fond de la personne, elle est projeté sur l’autre. cet à dire que notre gars accuse autrui du mal qu’il porte en lui et qu’il refoule. c’est la diabolisation.

Idéalisation d’un coté, diabolisation compensatoire de l’autre.

l’hyper-violence du monde chrétien s’explique par sa théologie du Bien.

C’est l’apparition de l’antéchrist. ça se manifeste dans l’antisémitisme, dans l’islamophobie, dans la chasse aux sorcières.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès