Bonjour alinea,
si l’on parlait d’autre chose...
« La non demande en mariage »
de notre ami Georges,
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche,
Tant d’amoureux l’ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
J’ai l’honneur de
Ne pas te demander ta main,
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin...
La poésie à des années lumières de la réalité finissante.
Réalité qui semble nous inviter à penser que le monde
va connaitre une métamorphose, au mieux, dans cette
chronologie naturelle,
La métamorphose donne le sentiment d’un saut qualitatif,
au pire, une mutation monstrueuse, une destruction irréversible.
la dilution de la métamorphose, une conjonction contre nature,
Cette destruction est engagée, le combat d’Eros, bien illustré par Georges,
contre celui de Thanatos, que vous soulignez sans fard,
Le monde va à vau-l’eau ; tout va de travers, le peuple est
étranglé, le sol est mort, les océans pollués, irradiés, vidés de leurs
vies, pourris de plastiques, l’eau douce est pesticidée, les espèces
sauvages sont éradiquées, les forêts abattues, l’air pollué, le
nucléaire explose en toute impunité.
De sourdes guerres menacent d’éclater- combats de coq autour d’un
grain- les religions ne sont plus que des dogmes mortifères, guerrières,
comme au bon vieux temps ! Le mensonge fait flores, l’individu
s’exhibe, chatoie, se pousse du col, se rebiffe, s’offusque...
C’est un combat millénaire de l’ombre contre la lumière,
De l’amour contre l’argent ou la mort, c’est la même chose.
alea jacta est.
Merci pour votre article