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Commentaire de jcl17

sur Lettre ouverte d'un jéhoviste à un franc-maçon s'inquiétant de la montée de l'islam


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jcl17 28 janvier 2012 15:17

@nina888

Vous écrivez : "La religion des témoin de Jéhovah explique que les animeau n’ont pas d’âme alors que certain animeau ont plus de libre arbitre et de gentillesse que nous alors je ne croie pas que cette religion dit la totale véritée« .

Chère Madame,

Vous avez mal compris le message des Témoins de Jéhovah, dans la mesure où la Parole de Dieu nous enseigne que les êtres humains, ainsi que les animaux, sont des âmes vivantes lorsqu’ils naissent et que ces âmes meurent lorsque ces êtres vivants meurent (l’âme n’est donc pas »immortelle" comme cela est enseigné dans les religions traditionnelles, l’immortalité de l’âme ayant une origine très lointaine, issue du paganisme).

Les termes originaux (héb. : nèphèsh [שׁ] ; gr. : psukhê [ψυχή]) employés dans les Écritures montrent qu’une “ âme ” est une personne, un animal, ou la vie dont jouit une personne ou un animal.

En opposition directe avec l’enseignement grec selon lequel la psukhê (“ âme ”) est immatérielle, intangible, invisible et immortelle, les Écritures montrent que psukhê comme nèphèsh, utilisés à propos des créatures terrestres, désignent ce qui est matériel, tangible, visible et mortel.

Quelques passages de la Bible cités par les Témoins de Jéhovah pour justifier ce que je viens de vous écrire ?

Lév. 24:17, 18 : “Si un homme frappe mortellement une âme [hébreu nèphèsh] humaine, quelle qu’elle soit, il devra être mis à mort sans faute. Et celui qui frappe mortellement une âme [hébreu nèphèsh] d’animal domestique devra en donner la compensation : âme pour âme.” (Notez que le même terme hébreu pour âme est appliqué aussi bien aux humains qu’aux animaux.)

Rév. 16:3 : “Elle est devenue du sang comme celui d’un mort, et toute âme* vivante est morte, oui, les choses qui étaient dans la mer.” (Les Écritures grecques chrétiennes montrent donc elles aussi que les animaux sont des âmes.) (*Dans le grec, c’est le mot psukhê qui apparaît ici. Plusieurs versions anglaises le traduisent par “âme” [“soul”, KJ, AS et Dy]. En français, quelques traducteurs l’ont rendu par “être[s]” ou “animaux”.)

Certains exégètes, qui ne partagent pas les convictions des Témoins de Jéhovah, reconnaissent-ils néanmoins que c’est ce qu’enseigne la Bible à propos de l’âme :

“Il n’y a pas de dichotomie [division] du corps et de l’âme dans l’A[ncien] T[estament]. L’Israélite voyait les choses concrètement, dans leur totalité, et il considérait donc l’individu en tant que personne, et non comme un être composite. Le terme nepeš [nèphèsh], bien que rendu par notre mot âme, ne signifie jamais âme distincte du corps ou de la personne elle-même. (...) Le vocable [psukhê] est le mot du N[ouveau] T[estament] qui correspond à nepeš. Il peut désigner le principe de vie, la vie elle-même ou l’être vivant.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIII, pp. 449, 450.

Le terme hébreu pour ‘âme’ (nèfèsh, ‘ce qui respire’) fut utilisé par Moïse (...) ; il signifiait ‘être animé’ et pouvait également s’appliquer à d’autres créatures que les humains. (...) Le Nouveau Testament utilise psuchê (‘âme’) dans le même sens que nèfèsh.” — The New Encyclopædia Britannica (1976), Macropaedia, tome XV, p. 152.

La croyance selon laquelle l’âme continue d’exister après la dissolution du corps est matière à spéculations philosophiques ou théologiques plutôt que simple article de foi ; d’ailleurs, nulle part les Saintes Écritures n’enseignent expressément cette croyance.” — The Jewish Encyclopedia (1910), tome VI, p. 564.

Cordialement


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