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Commentaire de Antoine Christian LABEL NGONGO

sur L'Etat Palestine écrasé par Israël qui s'évertue à ne rien céder


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Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 14 octobre 2011 00:30
Création de la Commission spéciale des Nations Unies sur la Palestine

A sa session extraordinaire, l’Assemblée a créé la Commission spéciale des Nations Unies sur la Palestine, composée de 11 États Membres, et l’a chargée d’enquêter sur toutes les questions touchant le problème de la Palestine et de recommander des solutions que l’Assemblée examinerait à sa session ordinaire en septembre 1947. Au cours de son enquête, qui a duré trois mois, la Commission spéciale s’est rendue en Palestine, au Liban, en Syrie et en Transjordanie et a fait une tournée des camps de personnes déplacées en Allemagne et en Autriche, pays qui avaient connu les ravages de la seconde guerre mondiale et la tragédie des Juifs européens sous le nazisme.

Si les organisations juives ont coopéré aux délibérations de la Commission spéciale, les dirigeants palestiniens de la Commission suprême arabe ont décidé, eux, de ne pas y prendre part, faisant valoir que l’ONU avait refusé d’examiner la question de l’indépendance et n’avait pas dissocié le problème des réfugiés juifs d’Europe de la question de Palestine. Selon la Commission suprême, les droits naturels des Arabes palestiniens étaient évidents, devaient être reconnus et ne pouvaient pas continuer à faire l’objet d’une enquête.

Les dirigeants juifs, pour leur part, ont soutenu devant la Commission spéciale que les questions liées à la création d’un État juif en Palestine et à une immigration sans restriction étaient liées de manière indissociables. Les Arabes, désormais représentés par la Ligue arabe, plutôt que par la Commission suprême arabe, ont demandé la création immédiate d’une Palestine indépendante à l’ouest du Jourdain.

La Commission spéciale a achevé ses travaux le 31 août 1947, ses membres s’étant entendus sur la question de la fin du mandat, sur le principe de l’indépendance et sur le rôle des Nations Unies. Toutefois, il n’y avait pas d’accord quant à un règlement de la question de Palestine. La majorité des membres de la Commission a recommandé que la Palestine soit partagée en un État arabe et un État juif, la ville de Jérusalem devant recevoir un statut international spécial sous l’autorité administrative de l’Organisation des Nations Unies. Les trois entités devaient être liées dans le cadre d’une union économique. Le plan de la minorité prévoyait une structure fédérale indépendante comprenant un État arabe et un État juif et ayant Jérusalem pour capitale. L’Australie s’est abstenue de se prononcer pour l’un ou l’autre plan, car, selon elle, les recommandations dépassaient le mandat de la Commission.


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