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Commentaire de Luc

sur Assombrissement global


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Luc Luc 4 mars 2006 10:03

Le but de cet article, est de donner, dans un format condensé, une information importante qui ne sera développée dans les médias que dans quelques mois, voire quelques années. Vous remarquerez que je prends soin à chaque fois de donner les liens vers des articles fort détaillés qui rentrent beaucoup plus en profondeur sur les études mentionnées dans cet article. Mais, comme très souvent, les articles de référence sont en anglais.

A l’attention de ceux qui ne lisent pas l’anglais, j’apporte donc les précisions suivantes (détaillées enntres autres dans Scientific American) : L’énergie dont on parle est l’énergie solaire mesurée au sol. Elle s’exprime en watts par mètre carré. Et, bien évidemment, la plage de fréquence des rayonnements concernés est celle qui passe au travers de l’atmosphère à l’endroit de la mesure. Parler de trou de la couche d’ozone au dessus des USA, de la Russie et des Iles Britanniques, c’est méconnaître la l’emplacement du trou en question (au dessus du continent Antarctique, dans l’hémisphère sud).

Pour information, sur les zones citées, l’atmosphère ne laisse passer que le visible, bloquant tous les autres rayons cosmiques. pour être encore plus précis, la fenêtre en question s’étend de 3900 angströms à 7600 angströms.

Les mesures effectuées par Atsumu Ohmura et par Gerry Stanhill ont démontré une baisse très significative de l’énergie solaire disponible au sol dans un certain nombre de régions du globe. Ce phénomène s’appelle le « Global dimming » et a déjà des conséquences perceptibles. A titre d’exemple, et pour donner quelques chiffres, sur une énergie solaire au sol de 200 W/m2, Beate Liepert de la Columbia University a observé une baisse de 1,8 W/m2 par an en moyenne sur la période de 1961 à 1990. En Israël, Gerald Stanhill a observé une baisse de 0,5 W/m2 par an sur la période de 1958 à 1992. Ceci représente un tiers du réchauffement dû à l’augmentation du Co2 dans l’atmosphère.

En ce qui concerne la conjecture développées par les journalistes de la BBC sur une augmentation de la température de 10°C d’ici 2100, leur argumentaire est le suivant. Le Global Dimming est dû vraisemblablements aux particules libérées dans l’atmosphère par l’activité humaine (voir photo de la Chine illustrant l’article). Si ces particules s’éliminent progressivement dans les prochaines décades, et que donc le rayonnement solaire arrivant au sol revient à la normale, le réchauffement global tisque d’être beaucoup plus élevé que prévu, puisque actuellement cette énergie est bloquée par la pollution atmosphérique. Selon eux, il faut donc revoir à la hausse les previsions du réchauffement climatique, d’où leurs prévisions plutôt alarmistes.

J’espère que ces explications complémentaires satisferont ceux qui se posent des questions. Et je recommande aux lecteurs qui parlent anglais et qui s’intéressent à cet important sujet de lire les articles que je donne en lien.


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