Expert international en ressources humaines, spécialiste de l’Afrique et
des migrations, Jean-Paul Gourévitch vient d’actualiser sa monographie
sur le coût de l’immigration en France, étude consultable en ligne sur
le site de contribuables associés, que les internautes particulièrement
intéressés par cette question se feront un devoir de consulter dans son
entier. Au-delà de son impact, non chiffrable, sur la culture,
l’identité, les mœurs, le modèle civilisationnel qui est le nôtre, M.
Gourevitch parvient à la conclusion d’un déficit dépenses/recettes de
30,4 milliards d’euros pour l’immigration et de 7,9 milliards d’euros
pour l’émigration, soit près de 2 points de PIB à la charge des
contribuables. Et ce, « au moment où le pays s’interroge sur les
moyens de sortir de la crise et de réduire sa dette » commente
contribuables associés.
Le travail fourni par M. Gourevitch a également l’avantage d’avancer
des pistes quant au nombre d’immigrés présents sur notre territoire
qu’il estime à environ 7, 7 millions de personnes –très loin des
approximations officielles….- issues du continent africain pour les
trois quarts de l’ensemble. Outre la population originaire de l’Union
européenne -entre 700 000 et 1 1000 000 personnes- il comptabilise
notamment 3,4 millions de maghrébins –dont 2 millions d’Algériens-,
2,4 millions d’immigrés « subsahariens », 300 000 à 500 000 turcs et «
balkaniques », 300 000 à 600 000 asiatiques….
Il relève ainsi des « tendances lourdes » : « l’importance de la
communauté d’origine maghrébine dont le nombre s’est toutefois stabilisé
du fait de la décrue des flux migratoires et de la diminution de la
natalité (…) ; l’augmentation très importante de la population
originaire d’Afrique subsaharienne du fait de la persistance des flux
migratoires et d’une natalité exponentielle ; l’’importance des
communautés turques et asiatiques, cette dernière étant difficile à
chiffrer du fait qu’elle vit en circuit quasi fermé ; le reflux massif
des migrations originaires de l’Union européenne ».
Au lendemain de l’affaire Zemmour, il n’est pas inutile de citer ici le
rappel de M Gourevitch concernant les statistiques d’étrangers impliqués
dans la délinquance : « En Suisse, où les statistiques ethniques sont
autorisées et où une personne sur 4 est étrangère, l’Office de police a
révélé que 80% des détenus sont des immigrés, responsables de 85,5% des
viols, et de plus de 50% des assassinats et crimes violents. Au
Danemark, selon la police, 70% des crimes et délits seraient commis par
des musulmans ».
Jean-Paul Gourévitch récapitule également pourquoi notre pays reste
très attractif pour les immigrés : « On vient en France pour y
poursuivre ses études », « parce qu’elle est un carrefour d’échanges
intellectuel ». Mais aussi pour « l’excellence de son système de santé
et parce que le migrant bénéficie d’une protection efficace grâce à la
Couverture médicale universelle (CMU) pour ceux qui sont en situation
légale et à l’Aide médicale d’État (AME) pour ceux qui sont en situation
irrégulière ». « On vient en France parce que son offre est une des
plus attractives en matière de prestations sociales et de rapprochement
familial (…).Cette offre s’étend au secteur des prestations santé,
vieillesse et maternité-famille quasiment identiques pour les
autochtones et pour les immigrés, à celui d’allocations chômage
conséquentes ainsi qu’aux prestations logement- pauvreté-exclusion :
allocations logement, RMI-RSA, aides des associations, des organismes
humanitaires et des collectivités locales ».
« On vient en France parce que ce pays autorise l’acquisition de la
nationalité française par mariage avec un résident français et pour les
enfants nés sur le sol français (…). On vient en France quand on est
demandeur d’asile parce que la France reste pour beaucoup le pays des
droits de l’homme et que, en cas de rejet de la demande, on peut espérer
au bout d’un certain temps être régularisé. On vient en France parce
que les reconduites, notamment en Afrique, ont peu de chance d’être
effectuées (…). On vient en France parce qu’on peut bénéficier dans
certaines conditions de retours aidés et parfois revenir ensuite
clandestinement dans la métropole (…). »
Autant de pompes aspirantes de l’immigration dénoncées depuis toujours
par le FN, mais sur lesquelles ce gouvernement refuse véritablement
d’agir, alors qu’une récente étude des Nations Unies, citée ici, indique
que 18 millions d’Africains sont candidats à un départ pour l’Europe.