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Commentaire de ffi

sur Les origines celtes de notre identité nationale


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ffi ffi 7 mars 2010 18:07

Ma foi échange est un bien grand mot. Ecrire de longs monologues est désobligeant pour l’interlocuteur car cela l’oblige à en écrire tout autant s’il veut répondre de manière exhaustives. Sur un forum, l’exhaustivité de la discussion est plutôt atteignable sur l’ensemble des messages que dans un seul. La meilleur cadence étant une ou deux idées par intervention.

Si j’utilise le mot « racialiste », ce n’est certes pas que j’accuse badugru de racisme, non, je ne connais pas Badrugu, loin de moi cette idée. J’utilise le mot « race » du point de vue de son étymologie ratio = « catégorie ». Les sources historiques nous apportent beaucoup de mots, qui sont des catégories abstraites. Certains estiment qu’un catalogue de catégories suffit à faire de l’histoire, je ne le crois pas. C’est au niveau de la manière d’articuler entre elles les sources qu’il y a une réflexion à mener, au niveau des principes d’organisation de la connaissance (le paradigme). Mr Mourey interroge le paradigme, Mr Badrugu rappelle l’orthodoxie.

La confusion essentielle, de mon point de vue, c’est de confondre les entités politiques connues par les sources avec des peuples. En temps normal, les peuples bougent peu, mais certaines juntes établissent leur domination politique. Les sources citent plutôt les juntes qui sont détentrice du pouvoir auxquelles sont confrontées des érudits des juntes étrangères.

Evidemment, lorsqu’une junte prend possession d’une contrée, elle a tendance à vouloir faire table rase de la culture précédente pour affermir sa domination. C’est le principe de l’impérialisme culturel. Les exemples sont nombreux, y compris aux temps contemporains.

Je peux citer :

Par Rome :
La disparition de la culture Gauloise en imposant le latin, la destruction de Carthage / Certi (Constantine), la destruction du Temple de Yave à Jerusalem
Par l’église : - la reconversion des temples païens en église

C’est donc une constante historique : les nouvelles dominations politiques tendent à vouloir effacer toutes les traces de la culture précédente (si elle peut, ou sinon elle adopte cette culture pour se faire accepter comme Clovis). Cela influence directement les sources (pourquoi tel empereur disait-il que les vainqueurs écrivent l’histoire ?).

Un autre exemple de cet impérialisme culturel, est exprimé dans l’ancien testament : Il s’agit pour l’oligarchie hébreux d’expulser, d’abord culturellement, puis physiquement, le peuple cannanéen du pays de Cannan. Voir http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/4/2/module_4548.php
Parfois, cette destruction n’est pas complète (http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeologie/2006/arc_060915 .htm)

La question bien évidemment se pose : où se sont donc réfugiés les « cannanéens » ? Face à une domination politique qui les exclue, et les dépossèdent de leurs terres à l’intérieur de la Palestine, où émigrent-ils ? On retrouve ces populations en Afrique du Nord, quelques siècles après (Carthage). Est-il envisageable que certains se soient réfugiés en Gaule, qu’ils se soient intégrés parmi les populations existantes, tout en participant à la fondation de l’entité politique « Gauloise » ?

Oui, c’est possible.


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