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Commentaire de Son Ôguste Insanité BADGURU Ier

sur Les origines celtes de notre identité nationale


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@Ffi :

 

Je ne m’attarderai pas sur ta petite pique ironique, et passerai donc directement à l’essentiel.

 

« Il me semble que la reconstruction des ces langues antiques, fut effectivement un travail phénoménal, et certainement dans sa plus grande partie très bien faite, mais il peut y avoir aussi quelques erreurs qui se soient glissées. Donc cela devrait nous pousser à au moins garder une certaine faculté de s’interroger et à ne pas tout prendre au pied de la lettre. »

 

Je ne conteste aucunement la nécessité de ne pas tomber dans la certitude et faire des données linguistiques une fin en soi : d’ailleurs je n’en use jamais sans renvoyer aussi à des données archéologiques, historiques, culturelles, ou autres…Et dans mes réponses à tes commentaires ou à ceux de M. Moureux sur les questions d’étymologie : je n’ai jamais imposé une étymologie mais toujours proposé plusieurs racines et usé des termes probable et possible  : donc rien de figé, toujours suggéré comme hypothèse et non comme vérité : là est un premier point de divergence avec M. Mourey.

 

« Cette cohésion au sujet de la racine *bi *burg, ... dans les différentes langues (sémitiques, indo-européen) ne m’étonne pas.

Il se trouve que lorsqu’une nouvelle invention apparaît, elle est d’abord désignée dans la langue de celui qui la met au point. Il n’est guère étonnant que les peuples voisins qui reprennent cette invention, la désigne eux-même du nom qu’en a donné l’inventeur.

Pour des exemples proches, le marketing, invention anglo-saxonne, est repris et désigné de même en français. »

 

De cette racine en *b( ?) : nous ne pouvons que supposer une racine très ancienne datant des débuts de la sédentarisation ou des premières tentatives, racine qui aurait été alors transmise aux différentes familles linguistiques apparentées : mais encore là nous entrons dans la catégorie superfamilles linguistiques et remontons très loin en arrière.

 

« Il me semble logique d’estimer que l’origine du mot vient du peuple qui a inventé le premier les forteresses et les places fortes, les autres civilisations, ayant probablement introduit l’invention dans leur vie quotidienne en même temps qu’introduit le mot pour la désigner dans leur langue . » 

 

La construction de places fortes ayant une répartition autant géographique que chronologique très étendue, bien en peine serait celui qui délivrerait un brevet d’invention à telle ou tel groupe humain : il ne s’agit pas là d’une invention à proprement dit comme a pu l’être la route mais de l’évolution de diverses formes d’habitat vers des modèles défensif : or cette situation se retrouve sur tous les continents et apparaît sans qu’aucun lien ne puisse être établi entre ces évolutions : l’apparition de forteresses amérindiennes ne peut être connectée à celle de forteresses en Anatolie ou Chine ou bien encore en Afrique. 

La racine *b( ?) ne renvoie qu’à l’idée de lieu délimité soit artificiel et donc construit ou clos par l’action de l’Homme : cela peut s’interpréter de bien des manières : une hutte, un bastion, une maison, un enclos, etc… 

donc la réponse à la question : « Quel est donc le premier peuple a avoir construit des places fortes ?  » n’apportera rien de pertinent puisque comme je l’ai déjà dit : de nombreux groupes humains se sont vus contraints de bâtir des places fortes sans pour cela être liés d’aucune manière que ce soit…


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