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Commentaire de Davidian

sur Alain Soral, nouvelle tête pensante du FN et persona non grata à Sciences Po


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Davidian (---.---.205.132) 4 décembre 2006 16:27

La France de 2006 ressemble étrangement à la France d’avant guerre.

Dieudonné, Soral, Le Pen le 21/11/2006 00:05:13, Bernardo G a écrit :

A propos de Soral, sur son site :

Elle court, elle court la rumeur... (20-11-2006)

Source : Libération (20 novembre 2006)

[...]Moulin de Valmy. Autour de Dieudonné, les passerelles vers le FN ne manquent pas. A commencer par Alain Soral, écrivain pamphlétaire qui s’est fait remarquer par ses prises de positions anticommunautaristes et antisionistes. Il était du voyage au Liban. Alain Soral a été reçu à deux reprises par Le Pen lui-même. Il a même été l’inspirateur d’une partie du discours tenu par le Président du Front national au pied du moulin de Valmy le 20 septembre. Marine Le Pen en a discuté « une demi-douzaine de fois avec lui. On a confronté nos idées et on est tombé d’accord sur la même ligne ». Une autre photo, toujours sur le site Allain Jules Meynié, montre Dieudonné, donnant l’accolade à Jean-Emile Néaumet, alias Nicolas Gauthier, journaliste au mensuel le Choc du mois, qui l’a interviewé pour le compte de ce magazine. Dieudonné y déclarait entre autres : « Dorénavant, un antisémite est quelqu’un que le Crif (Conseil représentatif des institutions juives) n’aime pas », se posant ainsi, lui aussi, en victime diabolisée. « Sa présence ne doit rien au hasard, croyez-le bien », affirme un cadre du parti d’extrême droite qui soupçonne, sourire aux lèvres, Le Pen lui-même, d’avoir négocié en direct cette visite avec Dieudonné.[...]

Source : Le Canard enchaîné (15 novembre 2006)

[...]Bleus, Blancs, Blacks et Juifs

L’« humoriste » Dieudonné ne s’est pas invité à la fête du Front National , samedi 11 novembre, comme des radios et télévisions l’ont dit et répété. Il y a bel et bien été invité. Cette bonne manière n’est que le dernier épisode d’un long processus de rapprochement entre Dieudonné et une partie de l’état-major du Front. Les premières lignes de ce sketch ont été écrites dès mars 2005, lorsque l’intéressé a apporté son soutien à Bruno Gollnisch, alors suspendu de son poste d’enseignant à l’universite Lyon-III pour avoir tenu des propos douteux sur l’existence des chambres à gaz*. Le comédien stigmatisait alors « ce lobby qui se croit tout permis ». C’était une bonne base d’entente et bientôt il recontrait Gollnisch et Le Pen.

Les contacts officieux se sont poursuivis par la suite. Dieudonné est devenu un proche de Fahrid Smahi, ex-conseiller régional FN d’Ile de France. Et il s’est lié d’amitié avec un autre pilier de la Lepénie, l’écrivain et ancien militant communiste Alain Soral, qui a intégré la petite équipe chargée de préparer le programme du candidat du Front National. Le dernier parrain de Dieudonné dans ces mêmes eaux n’est autre que Frédéric Chatillon, ancien secrétaire général du GUD, une organisation étudiante d’extrême droite.

C’est au retour d’une expédition des « nationaux » au Liban, en août dernier, que Chatillon et Soral ont convaincu le directeur du cabinet du chef, Olivier Martinelli, de monter l’opération Dieudonné à la fête du Bourget. C’est ainsi que Dieudonné a pu participer à la fiesta des Bleus-Balancs-Rouges, et visiter les stands au moment précis où Le Pen y effectuait sa tournée des popotes. Cette coïncidence a permis une rencontre devant des caméras qui donnait toutes les apparences de la spontanéité. Dès le lendemain, sur LCI, l’« humoriste » affirmait d’ailleurs qu’il fallait « cesser de dire que cet homme là est le diable. Il y a une rumeur qui ne correspond pas à la vérité ». Il est loin le temps où, en 1989, à Dreux, Dieudonné se présentait, au nom de l’antiracisme, contre Marie-France Stirbois.[...]


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