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Commentaire de armand

sur Alain Soral, nouvelle tête pensante du FN et persona non grata à Sciences Po


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armand (---.---.130.57) 4 décembre 2006 13:43

Analyse percutante et juste... mais incomplète à mon sens. La masse des prolétaires de nos jours s’est élargie jusqu’à comprendre des strates entières des classes moyennes, voire classes aisées, pour peu que celles-ci se définissent uniquement en fonction de leur salaire. Mais l’anésthésie vient de la pléthore de biens de consommation produits par une main d’oeuvre quasi-esclave, et au prix de la destruction d’emplois dans les pays les moins pauvres. Tant que le prolétaire (celui qui vit de son travail exclusivement) même chômeur, pourra acheter à bas-prix toute la camelote qu’il est conditionné à considérer comme indispensable, le système tiendra.

Certes, la révolution n’est jamais tendre, et elle dévore ses propres enfants, ou plutôt, enfante des monstres : Robespierre, Staline, Hitler en sont des exemples. Le plus révolutionnaire en ce moment serait de demander aux femmes et hommes politiques, les yeux dadns les yeux, s’ils entendent placer la politique (c’est à dire l’expression de la collectivité) au-dessus de l’économique (c’est à dire la stratégie mondialisée des fonds d’investissement et des banques centrales). Et s’ils répondent que non, ou plutôt, qu’ils n’en ont pas le pouvoir, alors leur demander à quoi ils servent.

Mais en cela il faut croire encore à la nation, car il s’agit de la seule structure existante bénéficiant en plus (et cela vous avez l’air de le minimiser) d’un solide attachement populaire.


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