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Commentaire de Philippe D

sur Petite histoire du droit d'auteur : le pognon, le public et l'art


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Philippe D Philippe D 16 avril 2009 14:08

« La protection des droits d’auteur n’a jamais servi les intérêts des vrais talents. Les droits d’auteurs ne servent qu’à ceux qui recherchent le profit : artistes bidons, maisons de disques, éditeurs, commerçants. Les droits d’auteurs nourrissent les parasites de la création artistique, jamais les vrais artistes. »


Affirmation totalement ridicule et ultra-simpliste. 
- La notion de « vrai talent » étant fort subjective vous ne pouvez évidemment pas classer les artistes comme vous le faites. 
- Les droits d’auteur servent tout autant à protéger qu’à rémunérer. Cette protection est même de mon point de vue l’élément essentiel des droits d’auteurs.
Que le système actuel soit mal adapté, qu’il ait besoin de réformes, qu’il soit confronté à des difficultés d’adaptation aux nouvelles technologies, tout cela est vrai et très complexe à régler. 

Petit exemple et questions :
Une société d’édition d’art édite des artistes peintres (contrat d’édition dûment signé) auxquels elle reverse une partie sous forme de royalties sur les ventes. 
- Cela vous semble-t-il un mauvais système ?
Une autre société (chinoise par exemple) édite des copies sans n’avoir aucun droit (droits qu’elle n’aurait d’ailleurs jamais obtenu quelque soit le montant, à cause de la piètre qualité de ses produits et de toute absence de contrôle sur sa diffusion). Cette société fait du profit sans rémunérer l’auteur, sans son accord sur une telle exploitation. Elle fait de plus concurrence illégale à la première société qui elle s’acquitte des droits et devoirs prévus par le contrat.
- Un auteur peut-il garder la main sur l’exploitation de son oeuvre ? 
- Est-ce normal ou non ?
- L’artiste et la première société sont-ils en droit de réclamer un remboursement du préjudice ?
Des internautes chargent et diffusent illégalement les oeuvres de l’artiste, certains sans but lucratif d’autres en font un véritable business.
- L’artiste a-t-il oui ou non raison de s’en offusquer ?
- Que peut-il, ou devrait-il faire pour faire respecter ses droits ?
 

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