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Commentaire de Emile Mourey

sur Arguments en faveur de l'historicité des évangiles


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Emile Mourey Emile Mourey 21 juillet 2007 20:18

@ Paradisial

Très intéressante et pertinente remarque. Contrairement à ce que j’ai écrit en pensant, avec un point d’interrogation, que le concubin aurait pu être la Judée, il s’avèrerait que celui avec lequel vit la Samaritaine (Samarie) serait Babylone, un dieu importé ou plutôt un dieu encore juif mais métissé de croyances babyloniennes, je cite : « Ainsi ces nations révéraient Yahvé et servaient aussi leurs idoles. Leurs fils aussi, et les fils de leurs fils font jusqu’à ce jour comme avaient fait leurs pères. (2 Rs 17,41). »

Et c’est l’Ecclésiastique, document beaucoup plus récent (vers 190 av. J.C.) qui nous confirme la dissension qui existait encore entre le judaïsme de Jérusalem et le judaïsme considéré comme altéré donc impur des Samaritains, je cite : « Il y a deux nations dont mon âme s’irrite et la troisième n’est pas une nation : ceux qui demeurent dans la montagne de Seir (note de l’auteur : les descendants d’Esaü à Petra, cf mon article du 1/02/07, les Philistins de la bande de Gaza) et le peuple sot qui habite à Sichem (capitale de la Samarie). »

Enfin, c’est l’évangile de Jean qui nous confirme qu’à cette époque, le shisme existait toujours, je cite : « Les Juifs (note auteur : de Jérusalem) n’ont pas de relations avec les Samaritains (Jn 4,9). Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous dites, vous, que c’est à Jérusalem qu’est le lieu où il faut adorer (Jn 4, 20) (note de l’auteur : ...qu’il faut maintenant aller payer l’impôt à Jérusalem) ». Et Jésus modifie la loi et la coutume à la grande satisfaction des Samaritains et Jésus, le Juif de Galilée, leur promet une eau qui apaise définitivement la soif (Jn 4, 14)... et donc une alliance.


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