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Commentaire de François de Closets

sur Pour quoi voter ?


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François de Closets (---.---.238.183) 18 juillet 2006 13:31

139 réactions. Diffgiile de répondre à tous. Je tente une synthèse. Tout d’abord les réactions hostiles à mon intervention, disons-le, à ma personne. J’ai noté qu’elles sont minoritaires mais je les considère comme significative. Tout de suite une première observation : pourquoi n’avoir pas publié sous pseudo ? Excellente question. La réponse est simple : parce que je n’y ai pas pensé. Mais je pense que c’eut été plus judicieux.Cela aurait évité de polluer le débat par des considérations liées à ma personne alors qu’il ne devrait porter que sur mon texte. Quand ce sera à refaire, je choisirai l’annonymat, cela évitera de perdre du temps. Mais puisque l’erreur est faite, il faut l’assumer. C’est un fait, j’ai la possibilité de m’exprimer par d’autres canaux, livres, presse, radio etc. Je n’ai strictement rien à gagner en m’exprimant sur Agoravox. Mais, quand on me l’a proposé, cela m’a paru stimulant. J’ai donné un point de vue de citoyen sans prétendre en rien me couvrir d’une autorité à laquelle je ne prétends pas. Je ne suis qu’un intervenant parmi d’autres. Le fait d’être connu et de ne l’avoir pas caché m’interdit-il une telle présence. Je constate que cela fait débat. Puisque j’ai parlé à visage découvert, que j’ai suscité ces réactions, il faut m’en expliquer. Ce qui me gêne dans les réactions suscitées, c’est qu’elles me semblent parfois traduire une sorte de hargne contre toute personne possédant une certaine notoriété. Je ne peux être qu’un porte parole de la pensée unique, être à la solde des lobbies financiers, réciter la cathécisme de Sciences po etc. Il n’est de choix qu’entre l’annonymat ou l’asservissement. Je ne sache pas que mes ouvrages, mes prises de positions aient toujours été considérées comme l’écho de la pensée dominante. Quand j’ai pris position sur le droitn à choisir sa mort, contre des programmes comme le Concorde ou, aujourd’hui, contre nos oligarques du CAC 40, je n’avais pas le sentiment d’être « dans la ligne ». Mais il suffit d’être connu pour se voir taxer de conformisme. C’est réducteur et désolant. Autre chose je suis journaliste scientifique et pas chercheur. Ca n’a rien à voir. Cela implique simplement que lorsque je vulgarise la science- exemple une biographie d’Albert Einstein- je fais tout contrôler par des scientifiques. Voilà ! On ne fait le reproche de n’avoir pas parlé de tout dans mon article. deux réponses. Premièrement, je l’ai bien précisé il s’agit d’un début de liste qu’il appartient à chacun de compléter. deuxièmement je n’ai pas d’avis autorisé sur tout ? Je ne parle que de ce que j’ai un peu étudié. Voilà ! Je constate que certains intervenants sont toujours prisonniers des repères de droite et de gauche. Comprenez que pour mopi, ils n’existent pas. Pourquoi ? Il est vrai que nous avons répartis nos valeurs entre droite et gauche.Ici l’ordre, la morale, la famille, la patrie là la justice, la solidarité, l’égalité, la laïcité etc..Je tiens à ces valeurs qu’elles soient de droite ou de gauche. Mais je crois qu’elles sont instrumentalisées par les partis. Dans les faits, il n’est pas du tout évident que le progrès de ces valeurs soit lié au gouvernement des partis qui s’en réclament. Je me moque donc des références partisanes. On peut me situer à droite au centre au plafond ou au plancher, peu m’importe ! Je ne suis lié à aucun parti, à aucun lobby, à aucune fraternité, à aucun réseau. Croyez-le ou ne le croyez pas. Je vois revenir l’accusation de m’en tenir à l’approche comptable. Comme il est plus beau de se lancer dans de grandes fresques idéologiques. Mais j’écris en situation d’urgence. La France se trouve à quelques années de la cessation de paiement dont les conséquences seront infiniment plus désastreuses pour les pauvres que pour les possédants. ëtre de gauche aujourd’hui, si cela voulait dire quelque chose, cela signifierait éviter absolument une déroute financière dont le peuple ferait les frais. L’orthodoxie budgétaire n’impose aucune politique, mais, au contraire, les permets toutes. c’est parce qu’ils ont redressé leurs finances que les pays scandinaves peuvent préserver leurs idéaux sociaux démocrates. S’ils ne l’avaient pas fait, ils auraient été laminés par la vague libérale. Imposer l’équilibre à l’assurance maladie n’implique pas que l’on fasse une médecine libérale. Je suis pour une dépense publique très élevée, mais à condition qu’on la paye. Nous et pas nos enfants. Est-ce clair ? Tout faire pour éviter une telle catastrophe qui détruirait notre société, ce n’est en rien un choix idéologique. Que le capitalisme libéral, financier et mondialisé soit un système pervers j’en fais la démonstration dans mon livre. Que nous ne puissions vivre qu’en économie de marché, c’est une autre évidence. A nous de la domestiquer afin que le social vienne équilibrer l’économique. c’est précisément cela l’enjeu politique. Qu’aucun condidat ne réponde parfaitement aux conditions que je mets. c’est une évidence. Je vais voter pour un homme ou une femme pas pour un archange. Mais je veux savoir en fonction de quoi je ferai un choix qui sera toujours évidemment empreint de résignation.

Bref, mais je ne l’ai pas été, ceci n’est jamais qu’une contribution. Ayez la bonté de la considérer comme anonyme et de n’y voir qu’un très bref exposé. Je comprends que vous souhaitiez en connaître les prolongements. En ce cas il faut vous reporter à mes livres, qu’on trouve en bibliothèque je pense, et ne pas en imaginer des prolongements qui ne correspondent pas à ma pensée.


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