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Taïké Eilée

Taïké Eilée

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  • Premier article le 29/11/2006
  • Modérateur depuis le 22/01/2007
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Derniers commentaires



  • Taïké Eilée Taïké Eilée 22 décembre 2013 19:26

    @ Hervé Hum

    Je crois qu’il y a un malentendu. Vous dites : « Le sacrifice implique de perdre soi même quelque chose, car si vous ne perdez rien mais ne faites que gagner où est le sacrifice ? » Ce n’est pas de ce genre de sacrifice dont il est question ici. Le mot « sacrifice » n’est pas univoque, et ne désigne pas forcément le seul sacrifice de soi, mais aussi celui des autres (afin, supposément, de sauver la communauté). Chez les Mayas par exemple, ce n’est pas le roi lui-même qui s’offrait en sacrifice pour convenir aux dieux et apaiser leur courroux, mais le plus souvent des prisonniers de guerre de haut rang.

    Mon article demande de faire un effort pour se mettre à la place des dirigeants que j’évoque (sinon on s’indigne seulement). Je ne juge pas les conceptions de De Gaulle, de Richelieu, ou des autres, je demande si, avec les conceptions qu’ils avaient, avec leurs lunettes idéologiques, ils pouvaient éviter l’inhumanité.

    Quant au dilemme du tramway, je rappelle que ce n’est pas choisir entre sauver une personne ou en sauver cinq, mais plutôt choisir de ne rien faire (ne pas se salir les mains), auquel cas cinq personnes meurent, ou agir et donner soi-même la mort, et alors une seule personne meurt. Dans un cas, on reste dans l’inaction, dans le second on doit assumer une action meurtrière.

    Si on se place dans la perspective (fictive ici) du complot américain dans le 11/9, si on considère que les rédacteurs du PNAC étaient réellement convaincus de ce qu’ils écrivaient (je ne suis pas dans leur tête pour savoir s’ils le pensaient vraiment ou non), ils étaient persuadés qu’en ne faisant rien, l’Amérique allait à la catastrophe (c’est l’hypothèse où, face au tramway fou, vous ne faites rien et laissez mourir cinq personnes), mais qu’en agissant (par la stratégie du coup de théâtre), ils pourraient changer le cours de l’Histoire et œuvrer pour le bien de leur pays et du monde (et ne tuer qu’une seule personne dans l’exemple du tramway). La comparaison entre les deux situations me semble assez pertinente.



  • Taïké Eilée Taïké Eilée 22 décembre 2013 18:47

    @ diogene

    « Parfois, et même le plus souvent ce bien commun déclaré n’est qu’une fable destinée à convaincre les masses que mon intérêt personnel ou de caste c’est le bien de tous. »

    Nous sommes d’accord. Mais il existe aussi des cas où l’intérêt personnel rejoint un intérêt que l’on peut concevoir comme supérieur ; mais vous me direz que cela peut encore relever d’un processus de « rationalisation » : on se convainc de l’existence d’un intérêt supérieur pour anoblir illusoirement ce qui n’est en réalité que son petit intérêt personnel. C’est bien possible.



  • Taïké Eilée Taïké Eilée 19 décembre 2013 03:02

    @ Luc-Laurent Salvador

    « Pour ma part, je pense que le souci d’éviter à celui que je reconnais comme chercheur et porteur sincère de vérité de voir sa voix étouffée doit nous pousser à le soutenir autant que possible. »

    En dénonçant le montage très réducteur de BFM TV, c’est ce que j’ai eu l’impression de faire. J’ai dit qu’il valait le coup d’être écouté dans la longueur.

    « Il sera toujours temps de devenir critique dès qu’il aura la moindre parcelle de pouvoir, ce qui n’est pas le cas actuellement je pense, ni pour lui, ni pour Dieudonné. »

    Ils n’ont certes pas le pouvoir, mais de l’influence sur des centaines de milliers (voire millions) de personnes.

    « Cette attitude n’est clairement pas journalistique, elle n’est pas neutre, elle est militante ».

    Je ne prétends pas à la neutralité d’une dépêche AFP (qui ne m’intéresse pas trop). J’essaie seulement d’être équilibré (militant de l’équilibre ?), de ne pas cacher les informations dérangeantes pour le camp majoritaire (ici les pro-Soral sont plutôt majoritaires, ailleurs ce serait autrement). Sans une once de critique, on aurait pu (à bon droit) m’accuser de militantisme pro-Soral. J’essaie de ne pas faire comme la plupart des journalistes, qui, lorsqu’ils traitent d’un ennemi politique, perdent tout sens de la mesure dans leurs attaques, et inversement lorsqu’ils traitent d’un ami politique. J’ai déjà évoqué ça : sur un site comme AgoraVox, soit on fait de la contre-information, on prend le contre-pied des médias traditionnels, avec les mêmes travers partisans, soit on initie une autre attitude, plus équilibrée, en donnant au lecteur tous les éléments pour juger par lui-même.

    « Je pense que nous sommes en guerre. Mais la guerre se fait par les idées. Donc, au contraire, il faut débattre, échanger, aider au changement des représentations. Ce que nous faisons chacun à sa place. »

    Je pense que donner de l’information équilibrée (pas forcément exempte d’un certain regard, d’une orientation, mais donnant des éléments contradictoires) peut aider à s’émanciper intellectuellement. Je ne pense pas qu’à une propagande il faille opposer une contre-propagande, mais de l’anti-propagande (des informations sourcées susceptibles de favoriser le doute et la réflexion personnelle).

    « Oui, je comprends. Mais comme vous le faites d’une manière qui s’abstient de conclure, vous invitez les gens en somme à tourner en rond dans les marais de l’information au lieu de leur livrer votre conviction ».

    J’invite plutôt les gens à penser par eux-mêmes, pas à s’aligner sur moi, si je leur livrais la « solution » au problème. Je crois être plus utile si je mets en mouvement la propre pensée des autres, que si je les rallie à ma propre conviction (si tant est que j’en ai une). En fait, je ne cesse de livrer ma conviction : il ne faut pas s’enfermer dans une conviction, il ne faut pas s’arrêter de penser.

    « L’éclaireur n’est pas hors de l’action, dans une « neutralité » hors sol. »

    L’éclaireur ouvre une piste, y jette un peu de lumière, mais ne traîne pas de force l’autre sur toute la longueur de la piste.

    "Mais cela suppose que vous puissiez dire ce que vous vous voyez, cad, ce que vous vous croyez".

    Je ne suis pas sûr que la croyance ou la conviction soit plus haute qu’un regard incertain et ouvert ; parfois, j’aurais tendance à penser que la conviction n’est qu’une étape vers le doute (ou une conscience plus souple du monde), et pas l’inverse. Autrement dit, la conviction ne me semble pas être l’étape ultime... mais une illusion qu’il faut dépasser, pour trouver notre juste rapport à la vérité.

    Cela dit, il ne faut pas être rigide sur la position que je viens de décrire, et je ne m’interdis donc pas de livrer en d’autres occasions, et avec moins de pincettes, certaines fortes convictions...



  • Taïké Eilée Taïké Eilée 19 décembre 2013 01:32

    @ vesjem

    Il ne faut pas être plus royaliste que le roi. Si Soral avait lu mon article, il n’en aurait pas été blessé. D’ailleurs E&R l’a relayé, et apparemment on l’a plutôt apprécié. J’ai, exemple à l’appui (et j’en cite un autre en commentaire), fait remarquer une ambiguïté. Et j’ai fait remarquer que la critique qu’il adresse au judaïsme pourrait aussi être adressée (comme certains le font) à l’islam, alors qu’il charge le premier et décharge le second. Cela ne s’appelle pas un réquisitoire. C’est du bon sens. Et de la discussion (rien de bien grave).

    Vous avez été habitué (comme nous tous) à ce que l’on prenne position sur tout sujet, ou sur toute personne, soit en étant pour, soit en étant contre (« tu es avec moi ou contre moi », George W. Bush aimait bien partager ainsi le monde en deux, les amis et les ennemis). Ce n’est pas ma manière d’être. Je vous renvoie, si jamais vous ne connaissez pas déjà, à la Note sur la suppression générale des partis politiques de Simone Weil ; quelques dizaines de pages qui résument tout cela : l’influence néfaste des partis sur notre manière de penser (ou de ne pas penser plutôt). L’attitude que vous me demandez d’avoir est celle de la soumission aveugle du militant à la ligne de son parti. Je ne suis pas encarté, et Soral non plus d’ailleurs.



  • Taïké Eilée Taïké Eilée 16 décembre 2013 20:47

    @ Luc-Laurent Salvador

    1°) D’abord, je me répète, mais 1/ le sujet de l’article (comme annoncé dès le début) n’est pas principalement le personnage de Soral (il ne fait qu’illustrer un phénomène plus général), et 2/ ce que j’aurais eu à dire sur lui, si j’avais dû le « juger », aurait été trop long, et aurait mérité bien des nuances, compte tenu de la complexité du personnage et de son caractère polémique. Pour faire bref, je ne suis ni un soutien ni un adversaire de Soral. Il a un courage évident, je ne doute pas qu’il veuille la paix, il dit avec « punch » des choses qui donnent à réfléchir (et qui justifient que j’y prête l’oreille), mais parfois aussi il déraille (comme lorsqu’il présuppose des attentats sous faux drapeaux de manière systématique sans aucun indice valable : Breivik, Merah, Londres, Boston...). Il applique alors un schéma général (qui fait sens) à des situations qu’il n’a pas analysées sérieusement.

    Ensuite, vous dites que je laisse « planer le doute sur la pensée soralienne simplement parce qu’à certains moments de sa communication, il pourrait, serait-ce via les citations d’autres auteurs, mettre le supposé « peuple juif » à l’index sans distinguo particulier entre une certaine élite comploteuse et son bon peuple ». Je précise que, lorsqu’il parle d’un problème avec le « peuple » juif, ce n’est pas une citation d’un autre, c’est sa propre parole.

    Si vous voulez un autre exemple de ce qui me gêne, voyez cet extrait, lorsqu’il évoque des propos peu amènes de Richard Nixon à l’égard des Juifs. Il va émettre l’hypothèse selon laquelle, si Woodward et Bernstein (les journalistes du Washington Post) l’ont fait tomber dans l’affaire du Watergate, c’était peut-être bien par « solidarité tribale ». Sans aucun début d’indice évidemment. Supposition gratuite. Woodward d’ailleurs est-il juif ? A mes yeux, ces journalistes auraient dû être rangés dans les « Juifs du quotidien », ils n’appartiennent pas, que je sache, à une organisation communautaire, ni aux élites financières. Et pourtant, Soral les soupçonne d’avoir agi par « solidarité tribale ». Cela me pose problème.

    Cela dit, contrairement à ce que vous dites, je n’ai jamais « murmuré avec les loups » contre Soral. Seulement, je ne suis pas son disciple, ce que vous semblez exiger. Je suis libre. Et même, si j’étais son ami, je lui ferais encore plus de critiques constructives, et bien plus rudes (certes en privé), car un ami sert à cela (pas à lécher les bottes et à dire amen à tout).

    Vous dites que Soral et Dieudonné servent de bouc-émissaires (pour certains). C’est vrai. Mais eux-mêmes n’ont-ils pas leurs propres boucs-émissaires ? La « réconciliation » prônée par eux ne se fait-elle pas contre d’autres (qui s’avèrent, on l’a vu, difficile à bien identifier) ? Vous me direz que c’est peut-être inévitable... il faut toujours un bouc-émissaire quelque part pour s’unir.

    2°) Je ne m’intéresse pas qu’au traitement médiatique des choses, même si ça revient souvent, et en particulier dans cet article. Je peux m’intéresser aux événements eux-mêmes. Mais l’expert qui prétend « révéler la vérité » sur le 11/9 (puisque c’est votre exemple) me semble être un charlatan (je précise que j’ai sans doute une conception assez exigeante de la vérité, qui doit être très claire). Honnêtement, j’ai lu peu de gens (sur le web) qui en connaissaient bien plus que moi sur ce sujet, et pourtant je ne saurais vous « révéler la vérité », alors que certains, qui rapportent pourtant bien des erreurs, ne s’en privent guère. Et ils le font d’autant plus facilement qu’ils ignorent des pans entiers de l’affaire. On se forge son intime conviction (dont on devient prisonnier), et on effectue ensuite un tri sélectif entre les informations qui nous arrangent et celles qui nous dérangent. Je n’ai encore jamais lu qui que ce soit qui ait tout pris en considération (la masse des éléments à disposition, dans leur diversité), et qui ait proposé un scénario crédible. Mais sans de l’investigation de haut vol (hors du web), c’est peine perdue.

    Alors oui, je comprends que c’est frustrant, mais la réalité est parfois frustrante (le principe de plaisir doit se soumettre au principe de réalité). Si on ne l’accepte pas, en effet, il reste toutes les croyances possibles, et je n’en suis pas vendeur. Je me suis parfois avancé un peu sur le fond de cette histoire, mais avec la prudence nécessaire pour ne pas tromper les autres. J’aurais sans doute eu les moyens de me faire passer pour un être omniscient (connaissant bien le sujet), mais je ne l’ai pas fait.

    Il faudrait, dites-vous, que je « guide » le public « vers une représentation crédible de la situation analysée ». En fait, prendre conscience du (pseudo)-dysfonctionnement chronique des médias (qui, en fait, répond à une logique sous-jacente) est révélateur de certaines choses très profondes qui touchent à l’homme et à certains invariants dans l’organisation de la vie en société ; mais je n’ai fait que lancer une piste en citant Debray à la fin... cela m’aurait entraîné trop loin.

    3°) Enfin, vous dites quelque chose de très important à la fin de votre propos, et qui permet de comprendre notre différence du moment :

    "Dans les affaires humaines vient toujours le moment où la libre discussion doit cesser pour mener à l’action. Libre, la discussion peut l’être autant qu’on voudra... avant que vienne le moment de la décision. (...) on peut, je crois, s’accommoder de la voie du milieu telle que vous la prônez quand on se trouve en temps de paix, dans une « vraie » démocratie où la parole est libre. Mais lorsque le danger totalitaire guette, lorsque la guerre est à nos portes, lorsque la bascule dans un ordre mondial du mensonge dont 9/11 constituerait le prélude peut intervenir à tout moment, la voie du milieu est aussi inadaptée que l’idée d’une assemblée générale sur le pont du Titanic pour discuter des modalités d’évacuation."

    On se rejoint totalement dans cette analyse, à ceci près que j’ai encore l’idée (peut-être erronée) que nous sommes en temps de paix. J’ai une attitude qui vaut effectivement en temps de paix, et je n’ai pas envie de précipiter le moment de la guerre. Je crois que nous avons encore un peu de temps avant « l’apocalypse » qui, pour vous, est déjà là. C’est ainsi que je comprends (ce n’est qu’un exemple) l’attitude d’un Chauprade qui, subitement, décide de quitter son rôle d’universitaire et de s’engager en politique, dans un parti diabolisé, car il pense que demain, si on n’agit pas immédiatement, tout sera trop tard. Je n’ai pas encore le même ressenti, mais je comprends ceux qui l’ont. Et donc je vous comprends.

    Mais si tout le monde se comporte comme si c’était déjà la guerre, il n’est plus besoin de débattre, d’échanger, il faut former des bataillons et partir s’entretuer. Ce n’est pas mon projet dans l’immédiat. J’espère encore une solution plus apaisée et intelligente. C’est mon pari.

    Et n’oubliez pas que ce qui apparaît évident à vos yeux (le 11/9, les bienfaits de l’action de Soral, etc.) ne l’est absolument pas à d’autres, soit parce qu’ils n’ont pas vos connaissances (et vivent dans un autre univers mental), soit parce qu’ils ont un autre point de vue d’où ils perçoivent les choses. J’essaie, pour ma part, de m’adresser à tout le monde, pas seulement à d’éventuels « initiés ». C’est prendre encore la « voie du milieu » pour faire monter un peu le niveau général d’esprit critique, tout en n’excluant personne en clivant trop le propos. Où l’on rejoint l’intérêt de l’information « contradictoire », équilibrée et non partisane.

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