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Pascal L

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  • Pascal L 12 février 18:36

    Un Dieu qui met toute sa puissance dans l’amour est un scandale pour l’humanité et pourtant, c’est ainsi qu’il se révèle à ceux qui le cherchent. Qui dit amour dit liberté et qui dit liberté dit responsabilité. Personne ne veut être responsable de ses actes les plus vils. Alors on le remplace par un Dieu puissant qui dicte nos actes (islam...), une humanité qui se fait dieu (gnosticisme), voire pas de dieu du tout. Ainsi, nous sommes libre de faire le mal. Mais si nous sommes libre de faire le mal c’est à cause de l’amour de Dieu qui ne peut nous forcer à faire le bien. De même, si vous ne souhaitez ne jamais le rencontrer, il ne vous forcera pas et vous aurez l’impression qu’il n’existe pas. N’empêche que les seuls témoignages de rencontre que nous avons vont dans le sens d’un Dieu amour est ce n’est pas parce que nous imaginons des dieux selon notre volonté qu’ils existent. Ce Dieu amour ne nous parle de la vie présente que pour annoncer son salut qui sera dans son amour. Chacun sera libre d’accepter ou pas. Ceux qui ont déjà rencontré Dieu savent à quoi s’attendre et pour les autres c’est l’inconnu. St Augustin disait que l’enfer est le paradis des orgueilleux car les orgueilleux ne pourront pas accepter que l’on dévoile leur responsabilité dans le mal du monde et ne peuvent demander pardon pour cela. Alors l’enfer a été fait pour eux car c’est un lieu sans amour dans lequel ils pourront continuer la guerre avec des personnes qui leur ressemble.



  • Pascal L 4 février 01:18

    @Antenor
    Nazareth était certainement mal-aimée car fondée au retour de l’exil par des personnes qui se prétendaient descendant de David. Mais l’archéologie a retrouvé de nombreuses traces d’une ville du premier siècle, dont les traces d’une synagogue, ce qui est significatif d’une certaine importance. L’architecture des maisons était typiquement judaïque avec des maisons telle de celle de Capharnaüm où le toit pouvait être démonté pour faire descendre un paralytique. Nous ne sommes pas à Sepphoris, la ville grecque située non loin de là.
    C’est parce que Jésus venait de Nazareth qu’il était identifié comme le descendant de David des prophéties d’Isaïe. L’expression « Nazaréen » inscrite sur le titulus de la croix signifie bien « fils de David » et pouvait être considéré comme une injure de Pilate envers les Juifs et ceux-ci ont cherché à modifier l’inscription. Cette appellation de Nazaréen ne pouvait être portée que par Jésus et sa famille et pas par ses disciples. Pourtant cette expression sera reprise quelques siècles plus tard par un groupe sectaire et hérétique, décrit pas Eusèbe de Salamine, et qui seront les initiateurs de l’islam.



  • Pascal L 30 janvier 16:16

    @Antenor
    Et pourquoi pas la ville moderne de Nazareth. On y a retrouvé les ruines d’une synagogue qui date du premier siècle et le mont du précipice, à deux kilomètres du centre, peut être le lieu où l’on a voulu jeter Jésus dans le vide. Cela était impossible à Sepphoris, ville fortement hellénisée et donc évitée par les juifs.



  • Pascal L 24 janvier 13:37

    @Karugido
    Le pouvoir du peuple, c’est quand il n’y a plus de peuple... Cela ne peut fonctionner qu’avec une décentralisation poussée à l’extrême parce que le débat est alors nécessaire pour que chacun en comprenne les enjeux. Mais si nous allons jusque là, les autres groupes sont ignorés et chacun défend sa marmite. Il est toujours possible d’ignorer le monde, jusqu’à ce que le monde nous tombe dessus. Comment alors faire face aux ambitions démesurées de nos voisins ? Comment faire face à un Poutine ? Les républiques grecques ont été dissoutes par la guerre. En Suisse, les problèmes locaux peuvent être résolus par des votations, mais les domaines comme la guerre ou la monnaie ne peuvent être traités qu’au niveau fédéral et l’avis du citoyen de base ne compte pas. En Suisse les frontières linguistiques sont de vraies frontières et il faut entendre les Schwytzophones parler des francophones (et réciproquement)... En habitant un pays plus grand, l’éventail des possibilités est plus grand (études, travail...) mais au prix de quelques compromis. EN France, la difficulté est que la classe dirigeante est séparée du peuple et ne tient plus compte que de son seul intérêt. Cela ne peut aboutir que sur une crise profonde et rien ne dit que la classe dirigeante sera remplacée par une équipe meilleure.
    J’ai tendence à dire que nous ne devons pas voter pour des personnes mais pour des projets. Ceux qui seront chargés de mettre en œuvre les projets devront être choisis par un appel d’offre.



  • Pascal L 24 janvier 11:18

    @rogal
    Ou plutôt : à chacun les croyances qui l’arrangent et pour beaucoup, ce sont des croyances qui effacent la responsabilité. Si Dieu existe, il ne peut être ce que les hommes veulent qu’il soit. 
    Dans le christianisme, il est possible de rencontrer Dieu et se faire son propre avis. Malheureusement, ce qu’il nous dit ne répond pas à nos désirs profonds aussi les croyances les plus invraisemblables ont encore de beaux jours devant elles.

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