Pale Rider

@Eric F
Merci pour ces intéressantes remarques, auxquelles je souscris presque totalement.
Sur Dieu aux abonnés absents, ma réponse est depuis quelques années celle-ci : Genèse 9.8-17.

@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
C’est très gentil d’augmenter mes statistiques de Réactions, mais vous êtes (volontairement) hors-sujet.

@Eric F
Sur la pertinence théologique de Marcion, il y a de gros doutes à émettre.
Quant aux textes très gênants de la Bible, vous avez raison ! Comment s’accommoder du livre de Josué (le même nom que Jésus, en hébreu !) ? Heureusement, l’extermination totale des Cananéens n’a pas fonctionné, comme la suite le démontre ; mais qu’elle soit prônée, et par l’Eternel, ça pose question !
2e remarque : hormis la conquête de la terre promise, les Juifs n’ont pas été un peuple guerrier et conquérant, plutôt conquis...
Evidemment, ce qui se passe aujourd’hui en Israël-Palestine est totalement révoltant et, malheureusement, s’appuie sur la notion de terre promise dont, d’ailleurs, la délimitation n’a jamais été claire et dont la conquête, même dans l’Antiquité, a toujours été partielle.
Je signale qu’il y a des Juifs orthodoxes antisionistes : c’est intéressant...

@Gollum & cevennevive
Et vous ne pensez pas qu’on peut être croyant et questionner les textes qu’on tient pour sacrés ? Vous observerez que, depuis des siècles, les Juifs le font. C’est ce qui les distingue de l’islam qui récite beaucoup en réfléchissant peu sur la « Parole incréée » de Dieu qui est intouchable.
Personnellement, je m’autorise à questionner la Bible.

@Radix et Docdory : Certes, la colère de Dieu est moins apparente dans le NT, mais elle existe, et ô combien ! Il suffit de lire les Evangiles, les épîtres et... l’Apocalypse pour voir, notamment, que lorsque Dieu, par le Christ, viendra régler les comptes, il vaudra mieux avoir fait la paix avec lui.
Pour compliquer l’affaire, la miséricorde divine est déjà très présente dans l’AT. Ce qui revient à dire que Dieu change (relativement) d’attitude avec le déroulement de l’histoire humaine, mais pas de nature, ainsi qu’une lecture attentive de la Bible le laisse apparaître. Ce qui change peut-être le plus, c’est l’évolution du collectif vers l’individuel (voir Ezéchiel 18).