Les stats ne veulent rien dire. On entre dans le calcul les industriels de la culture (blé, maïs, betterave en majorité mais pas que) et des paysans qui font de la polyculture, sans parler des élevages industriels de poulets, vaches ou cochons. Alors c’est vrai, la france peut être dans le top 5 des exportations agricoles sans pour cela être autosuffisante d’un point de vue alimentaire. Ce que l’UE mettra dans la tronche des syndicats paysans français en termes de subventions. On passe aussi sous silence les importations de produits « lointains » pour ne pas dire exotiques (viande légumes et fruits), l’origine de ce que vous mangez dans votre sandwich Da.na, (origine de la farine du pain, des 7 g de poulet, de la part d’oeuf de la mayo et du demi quart de moitié de feuille de salade qui l’agrémente. La rondelle de tomate vient de Chine. Pour les pizzas, c’est la même chose. Les industriels alimentaires sont du même tonneau. On ne peut plus avoir confiance sur le moindre produit un tant soit peu transformé. La moindre opération, hors produit carné, autorise le marquage « fabriqué en france » avec un beau drapeau tricolore. Après la langue française, dans sa richesse, hélas, permet toutes les arnaques. Exemple : huile d’olive : origine UE moui, bon d’accord, et non UE ! cad le monde entier. Et au-delà de la qualité organoleptique de l’huile, quid du prix des composants ? Peut-on se fier aux producteurs dont les normes environnementales sont sûrement différentes. Nos économies, tous secteurs marchands confondus, sont nos impôts.
Ah bon ? C’est plus la Russie, le Grand Méchant ? Ah, ces USA, sont toujours à la recherche d’un autre ennemi pour remplacer celui par lequel ils ne peuvent rien obtenir ou par qui ils se sont faits cramer !