Octave Lebel

Bouffée d’oxygène au milieu de tous ces discours anxiogènes.

« Dans ce contexte, et face à une inévitable récession économique, le bon sens voudrait que les Conseils d’Administration suspendent la mise en paiement des dividendes à leurs actionnaires en cette année. »

Je crois que si cela se faisait, soyons fou, spontanément sans consigne, j’ouvrirai ma fenêtre pour applaudir.

Je vous remercie pour cette bouffée d’oxygène apportée par votre article. Au milieu de tous ces discours anxiogènes qui nous mettent en condition pour faire supporter le maximum des efforts par les salariés, artisans, indépendants et petits patrons. La chasse est ouverte.

Pour se sentir bien dans notre peau de citoyens, et on peut penser que tout sera fait pour l’éviter puisque c’est toujours comme cela que les choses se sont passées, nous aurions besoin d’un bilan complet, sobre des événements et des responsabilités de chacun des acteurs.

Bientôt, certains feront de l’argent avec des publications et des conférences, du sensationnel aux règlements de compte en passant par les procès à charge ou à décharge, en prolongement des bouillonnements actuels. Dans un an ou deux une série ?

Bien plus tard, nous finirons par avoir des travaux plus sérieux, nous informant plus en profondeur et plus honnêtement. Les médias les diffuseront se rengorgeant de contribuer à la vie démocratique .Nous serons quand même contents d’y voir plus clair avec malgré tout une pointe d’amertume d’être toujours des citoyens de seconde zone correctement informés lorsque les enjeux sont dévitalisés et les responsables sortis de l’histoire.

Dans toutes les religions, il y a une part d’authenticité et de vérité humaine et d’espoir aussi puisque ce sont les êtres humains qui les ont crées.

Là où ces dimensions sont le moins présentes, ce sont dans les partis politiques qui s’en réclament.

Pourquoi en rajoutez et alimentez ce brouillage continu qu’est l’écume médiatique dont on tente de nous faire croire depuis si longtemps que c’est la trame indépassable de notre réflexion et de notre liberté de citoyen ?

Jean-François Ruffin est incontestablement un citoyen, un militant et un homme politique intéressant, courageux et conséquent. Et il ya en a d’autres. Toutes les compétences ,les qualités, les expériences sont intéressantes.

Par ailleurs, personnellement, j’en ai assez de la comédie continue de nos journalistes, pseudo-vedettes éphémères et figurant qui encombrent les têtes de gondoles des médias. Qui nous mènent par le bout du nez avec leurs petites phrases extraites d’une longue explication escamotée, qui grossissent ou minimisent un fait, un événement, une opinion en choisissant le contexte qui leur convient. Qui organisent des débats de boxeurs dont les perdants sont l’information et la réflexion. Qui commentent les sondages qui nous disent que nous avons raison de penser comme le journaliste dit que nous pensons… Actions, réactions, diversions. Saturation.

L’enjeu, c’est un projet social et politique qui dit ses fins et ses moyens, qui prévoit institutionnellement de rendre aux citoyens la capacité de se faire entendre et respectés. Et non pas de s’en remettre à des hommes ou femmes exceptionnelles dont tous les systèmes viennent à bout en les convertissant ou en les éliminant.

Alors pourquoi en rajoutez et alimentez ce brouillage continu qu’est l’écume médiatique dont on tente de nous faire croire depuis si longtemps que c’est la trame indépassable de notre réflexion et de notre liberté de citoyen.

Je préfère une analyse qui expose son raisonnement et s’expose à une controverse argumentée. Meilleures salutations.

Tout cela parce que le prince n’a pas osé dire :

 « Sur ce corona- virus, j’avoue, je donne ma langue au chat »

Par ailleurs, je ne comprends pas que parmi cet aréopage d’élites, personne n’a pensé à faire une teinture au chien jaune dont la couleur dérangeait.

 Il est vrai que notre chambre des lords d’un nouveau genre avait projeté de supprimer diplômes et qualifications afin que chacun puisse s’improviser barbiers et autres petits métiers manuels d’improvisation.