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norbert gabriel

norbert gabriel

Un amateur un peu touche à tout, vaguement plumitif, un peu photographe, musicien imaginaire....
Ex gone de Pierre-Bénite, auvergnat adolescent, forézien durant 30 ans, parisien d'occasion, mi-rital mi-espingouin... tendance anar-écolo... sur un air de nuages...

Tableau de bord

  • Premier article le 15/07/2008
  • Modérateur depuis le 08/10/2009
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Derniers commentaires



  • norbert gabriel norbert gabriel 29 juin 11:09

    Souvenir de Guy Béart

    Il aura été un des derniers chanteurs « à texte » (avec Claude Nougaro) à réussir à s’imposer, « passer les mailles du filet » dira-t-il, au moment où la vague des « yéyé » envahissait le paysage de la chanson française en emportant pratiquement tout sur son passage, y compris Serge Gainsbourg*, de la même génération et la même école (le cabaret de la Rive gauche).

    Guy Béart fut un peu oublié, mais pourtant son œuvre est très intéressante et devrait tôt ou tard trouver sa juste place dans l’histoire du répertoire. Du moins on peut l’espérer.

    L’originalité de Guy Béart, formidable mélodiste, aura été de ramener la « chanson à texte  » vers les racines de la chanson traditionnelle ou folklorique, comme on disait à l’époque. Il a systématisé ce qui était déjà à l’œuvre chez Georges Brassens dont les chansons renferment des références explicites (dans la forme et dans le fond) à la chanson traditionnelle et à la poésie (aussi bien celle du Moyen-âge que celle du XVIIIe ou du XIXe siècle).

    L’écriture de Guy Béart est peut-être moins littéraire que celle de Brassens, mais elle est plus directe, plus simple, plus « moderne ». S’appuyant sur les formes de la chanson traditionnelle, Guy Béart aura cependant traité des sujets contemporains, moins « intemporels » que ceux de Brassens. Béart a parlé de son époque et la langue de son époque en traitant musicalement ses chansons comme des chansons folkloriques dans lesquelles on entend parler de téléphones, de voitures, de télé, de bombe à neutrons etc.

    Près de quarante ans plus tard, on constate à leur écoute que nombre d’évocations restent actuelles (au hasard : Le dopage dans le Tour de France ( !) dans « La Vérité », les médias et le sensationnel dans « Tournez rotatives », etc.) De nombreuses chansons de son répertoire sont des témoignages de leur époque, traitées avec des formes de chansons « traditionnelles » héritées d’un passé indéfini.

    Au début des années soixante-dix il a d’ailleurs consacré deux albums aux chansons du patrimoine français anonyme. C’est vrai que la période était propice au «  folk » qui était alors à la mode, mais il s’agissait surtout du « folklore » américain. Guy Béart a eu le mérite de nous rappeler que nous avions aussi de belles « Très vieilles chansons de France ».

    C’est peut-être, entre autres, cet aspect folklorique de ses chansons qui lui aura valu le statut de ringard qui fut longtemps le sien, sans doute aussi à cause des « comiques » de télévison, comme Les Nuls, qui en avaient fait une de leur cible favorite.

    Loin des textes alambiqués et poétiques chantés sur des musiques peu dansantes par les « successeurs » de la Rive gauche, et loin du rock’n roll pour les kids , il a tracé un chemin très original en écrivant des chansons populaires, dans le sens le plus noble et le plus ancien du terme. Ce fut un apport considérable au répertoire dont avec un peu de recul nous devrions finir par mieux apprécier l’importance. Toutefois, comme n’importe quelle œuvre, celle de Guy Béart reste maintenant en ce qui concerne sa postérité à «  l’épreuve du futur ».

    Pierre Delorme




  • norbert gabriel norbert gabriel 27 novembre 2023 18:18

    L’affaire est terminée le service juridique d’Ouest-France à informé l’auteure qu’elle sera indemnisée selon les règles en vigueur.



  • norbert gabriel norbert gabriel 27 novembre 2023 16:29

    @Mozart Ici il est question de photos signées par un journal qui n’est pas l’auteur, et qui sera bien incapable de renseigner sur la date et le lieu, avec en plus une date erronée de 10 ans sur la photo qu’il signe Ouest-France.. La probabilité qu’il existe une prise de vue identique par un autre photographe est très proche de zéro .. Sinon pour un cliché de la tour Eiffel ou de la pleine lune, le droit à l’image est moins évident .... Sauf à voir la tour Eiffel avec un nez rouge ... smiley



  • norbert gabriel norbert gabriel 25 novembre 2023 19:00

    Errata : la photo exposée dans l’expo Leprest de Martine Gatineau aux Francofolies de 1997 est la première, celle à la cigarette... L’autre est de 1999...



  • norbert gabriel norbert gabriel 25 novembre 2023 18:57

    @pemile Mais c’est fait depuis longtemps, j’ai déblayé le terrain et elle prend la main pour la suite ...C’est une amie de 30 ans (!) au sens propre, et nous sommes régulièrement en contact .. Réel ...

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