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Nick Corey

Je propose un cycle de réflexions sur ce l'on appelle le "wokisme", autrement dit, le postmodernisme.
1- Définition et homogénéité de la notion
2- Le postmodernisme dans l'Histoire :
  60/70 , 80/90 et 2000/2010.
En cours : La question de l'universalisme (au moins 2 textes)

Tableau de bord

  • Premier article le 19/03/2018
  • Modérateur depuis le 02/06/2018
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Nick Corey 22 octobre 2022 14:51

    @Francis, agnotologue
    une chair

    Pardonnez moi, je veux aller trop vite. Je voulais dire chair exposée aux charognards. J’ai interrompu ma phrase et quand j’y suis revenu, ça donne un truc mélangé ridicule, genre « ils se sont serrés les coudes comme dans une boîte à sardines » ou « il l’a balayé d’un revers de la médaille »...



  • Nick Corey 22 octobre 2022 13:40

    @Clark Kent
    Au risque moi-même de passer pour pinailleur, c’est Corneille qui est dans la logique du Carpe Diem. Brassens, se mettant dans la peau de Marquise, ne prône rien, et ne fait que répondre : « Peut-être que je serai vieille[...], je t’emmerde en attendant ». On le prend généralement comme « je vais m’amuser, mais pas avec toi » (j’aime la b... mais pas la tienne, comme on dit aujourd’hui), mais textuellement, ça ne dit pas ça. Ça le sous-entend à la rigueur, mais ça veut surtout dire « lâche-moi les bottes, vieux cochon » sans plus. C’est un exercice de style surtout. Une partoche pas trop compliquée, mais subtile  avec une reprise de 4 accords de Je suis un voyou, j’ai toujours trouvé ça étrange... Les boucles solennelles, c’est bien vu.

    On voit souvent Brassens comme un épicurien, mais, même si je sais que vous faîtes la différence avec les hédonistes (sur les commentaires de mon article), il ne l’est même pas vraiment. Comme il dit tout le temps : « Les gens s’imaginent que le père Brassens, il fait bonne chair, qu’il aime le bon vin. Non, moi, je mange un sandwich comme tout le monde » (sa dernière inter, par P. Nemo). Ventura disait que quand il t’invitait à bouffer, fallait ramener les casseroles parce que y avait rien chez lui (Le Grand Échiquier). Bon, c’est vrai qu’il était un peu taré avec le sauciflar (Devos parle de camions)...
    Y a bien un truc au niveau des plaisirs, tout ça, mais c’est comparativement à une société plutôt sclérosée. C’est une mise en scène des plaisirs pour provoquer les hypocrites et les coincés plus qu’une philosophie des plaisirs équilibrés. Ce qu’il est lui, en fait, c’est artiste. Il cherche la volupté de l’art plutôt que celle de la vie ou de l’existence. Et les amis, mais ça c’est plutôt aristotélicien.
    Enfin, c’est mon avis modeste.



  • Nick Corey 22 octobre 2022 13:02

    @Fred59
    Merci de votre retour, positif qui plus est !

    L’âme désarmée est un best-seller. J’ai lu ça y a longtemps, quand j’étais aussi sur Guénon, mais j’avoue que j’ai été un peu écoeuré avant la fin... Il est pertinent, mais il est libéral, et finalement, il joue un rôle dans le pm. Il a été copain avec Aron. Comme Manent, par ailleurs. Ce qui me pose problème avec ces personnes, c’est qu’ils se satisfont de Smith (pour parler en gros), et qu’ils croient que c’est possible de revenir à un capitalisme décent, inspiré de l’esprit des débuts, mais avec les conditions modernes. Si on met de côté son folklore de clown réac (et escroc aussi), c’est le pb de Finky. Je préfère Michéa parce qu’il est anti libéral.

    Je m’interroge sur la place que vous attribuez à Adorno/Horkeimer dans le déroulement et l’échiquier de la philo. Dans un article que j’ai abandonné (l’épisode 0 de celui-ci), je m’intéressais aux auteurs qui précèdent et participent à la genèse du pm. A et H ont une place importante dans ce basculement  c’est logique : la démarche du pm est une critique des Lumières, c’est le titre de leur ouvrage phare.
    Je suis d’accord quand vous dîtes que leur travail était nécessaire et désagréable  et leur position personnelle de juifs intellectuels allemands a un sens important. Mais en même temps, c’est super chelou que vous ayez utilisé ces exemples dans le cadre d’une critique du pm. Aussi, lorsque vous dîtes :

    « Le post-modernisme naît pour donner au progrès une raison d’être encore le phare de l’humanité après le choc éthique causé par la seconde guerre mondial »

    et que vous vous référez alors à la Critique de l’Aufklärung, je ne suis pas certain de comprendre. Intuitivement, y a un truc, mais je ne suis pas sûr.
    Déjà, A&H écrivent en 42/47. Le pm n’a pas encore commencé. L’équivalent à l’époque c’est l’empirisme radical qui existe depuis le 19e s, et les nietzschéens. A&H viennent de l’école hüsserlienne, scientiste, même s’ils sont critiques. Donc ce ne doit pas être le sens de ce que vous dîtes. Pour autant, A&H posent une question qui va amener à cette réponse : après l’apogée apocalyptique de la montée en puissance de la science et de la rationalité (édition de 42), qui ont fini par se perdre dans les abîmes de la pensée magique (édition de 47, c’est important de montrer l’évolution), que va-t-on pouvoir faire ? La réponse est le pm, mais ce ne sont pas A&H qui la donnent. Simplement, elle sera donnée en partie à partir de A&H.

    Enfin, la question de la Contre-Culture (je mets la majuscule pour vous).
    Ce n’est pas moi qui définis ainsi la cc, c’est le terme en vigueur pour parler des hippies et cie — j’ai commencé à l’utiliser à cause d’Ellroy... « La contre-culture, c’est vulgaire. » Brown’s Requiem (je cite de tête, la phrase résonne encore à mon esprit, j’écoutais beaucoup Hendrix à l’époque).
    Par ailleurs, si la cc a été sans cesse récupérée, il n’en demeure pas moins qu’elle prend sa source dans le peuple. Le problème n’est pas que trois ou quatre gamins dans un garage se défoulent sur des guitares en essayant de développer leur esprit critique, mais le fric, leur starisation, l’utilisation spectaculaire de leur parcours pour rendre fous les autres gosses, etc... Et à terme, la révolution partira de 3/4 gamins dans un garage, mais qui développeront leur esprit critique avant de se défouler sur des guitares (mais sans les guitares, ils n’y arriveront pas) pour éviter de se faire récup.
    Peut-être alors mettrons-nous des majuscules à Contre-Culture.

    Je ne suis pas fétichiste des mots, plutôt anti-fétichiste, notamment parce que le pm est fétichiste des mots (À force de ne pas prononcer les mots tabous, considérés comme connotés racistes, misos... , on ne dit plus « licenciement », mais « sauvegarde d’emploi », et un jour on dira « un rapport non platonique »...). C’est pourquoi je bourrine sur le mot « wokisme » alors que ma famille politique déteste ce mot. Pareil pour « bobo », etc...
    Aussi, mon hypothèse est que le pm est une phase de transition comparable à l’Humanisme. À la période H, les penseurs se cherchent. La scolastique est déjà à terre, mais on l’utilisera encore jusqu’à Descartes. On veut revenir aux Anciens qui apparaissent très logiquement dans leurs raisonnements, mais on sent bien que leur façon de concevoir le monde est encore trop figurative. Du coup, y a pas de doctrine de l’Humanisme  alors qu’il y a une théorie moderne.
    Aujourd’hui, on vit quelque chose de semblable : tous nos protocoles restent modernes (droit de l’homme, la gentille science qui aide au développement de l’économie, la démocratie, la séparation des pouvoirs), alors qu’on sait bien que ça ne marche pu trop. Le pm a beaucoup voulu s’inspirer des Anciens aussi au début, et de l’Orient aussi. Il critique, mais il ne produit pas de théorie.
    C’est Luther qui a débloqué la situation (je hais ce gars, mais...). Il faudra au moins deux Marx (dont au moins une femme...) pour débloquer la nôtre. Ou alors une catastrophe.



  • Nick Corey 22 octobre 2022 11:29

    @Francis, agnotologue
    1 
    « Vous dites n’importe quoi : un capitalisme d’État c’est impossible dans un pays qui ne possède même plus sa propre monnaie !!! »
    Doucement, voyons...
    Je répondais à Sylvain qui désignait le régime de l’URSS comme un capitalisme d’état autoritaire. Je ne parlais pas de la France. La France est une chair ouverte aux pillards, ça n’a rien à voir... L’URSS possédait sa propre monnaie

    2 Pour ce qui concerne le capitalisme de connivence. Dans la mesure où l’expression a été, sinon inventée, du moins popularisée par les libertariens et Ayn Rand, j’ai du mal à l’utiliser. J’ai tendance à penser que le capitalisme est connivent par nature et qu’il ne peut se développer sans l’assistance de l’État (à l’époque médiévale, Venise est bien plus un État que la France, et la Hanse a une structure en partie étatisée, tout en étant soutenue par les couronnes). Il y a bien une différence entre le libertarien dit de gauche, un peu humaniste, qui refuse d’être remboursé par la sécu, et Bolloré, c’est vrai. Mais le lib de gauche est surtout l’idiot utile de Bolloré.



  • Nick Corey 22 octobre 2022 08:48

    @Mélusine ou la Robe de Saphir.
    Michel Onfray s’inspirait surtout d’Epicure (Carpe Diem).

    Je crois plutôt qu’il s’est inspiré Paul-Loup Sulitzer... Ou de Zavatta...

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