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Nick Corey

Je propose un cycle de réflexions sur ce l'on appelle le "wokisme", autrement dit, le postmodernisme.
1- Définition et homogénéité de la notion
2- Le postmodernisme dans l'Histoire :
  60/70 , 80/90 et 2000/2010.
En cours : La question de l'universalisme (au moins 2 textes)

Tableau de bord

  • Premier article le 19/03/2018
  • Modérateur depuis le 02/06/2018
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Nick Corey 1er mars 2020 11:38

    @Julot_Fr

    Cet article ne parle pas du dernier livre de Todd... Mais pas grave

    la France s’appauvrit mais la source (destruction de l’industrie) est connue depuis un moment, difficile donc de comprendre pourquoi il s’extasie sur cette decouverte

    Todd en parle depuis les années 90. C’est pour ça d’ailleurs qu’il ne veut plus donner beaucoup de détails quand on lui parle de ça. Il a refusé, en conférence, d’expliquer pourquoi l’euro ne marchait pas parce qu’il en avait marre de répéter toujours la même chose.

    Bon... Soral, ou plutôt Bonnet de son vrai nom, et comme il déteste être appelé (il assume même pas son nom de famille, et il a pris le pseudo de sa sœur pour se faire connaître...). Il fallait bien que, un jour, quelqu’un en parle sur un de mes textes (sinon Agoravox aurait été décevant...)

    Non mais sérieux ? Vous parlez de ce machin ? Je croyais que c’était fini la période Soral, et que tout le monde avait fini par voir l’imposture.

    Pour lui, la France est dirigée par le CRIF... On peut difficilement parler d’analyse instructive quand on est idiot à ce point. On peut chier sur le CRIF. De là à dire qu’ils dirigent le monde, c’est chaud. Franchement entre celui qui parle de l’aristocratie statofinancière et celui qui parle du crif, c’est pas long d’estimer celui qui nous fait perdre du temps.

    Et puis Soral est un mythomane clinique. Il est obligé de ranger ses livres en roman pour ne pas se prendre des procès en diffamation, vu tous les mensonges qu’il y profère à propos de lui d’abord, et puis à propos des autres. Avoir autant besoin de raconter des fables à propos d’un tel ou d’une telle, c’est très symptomatique de maladies psychologiques avancées.

    Vous dîtes que Todd vit dans une caverne... Soral vit sur un divan, rouge par ailleurs. Sa première intervention tv, c’était chez Mireille Dumas, il est capable de parler plus de dix minutes sans avoir fait une seule phrase, il est très facile à énerver, son psy lui dit de se défouler dans le sport. Il est l’incarnat médiatique du psychotique. À ce titre d’ailleurs, il me serait presque sympathique.

    Je suis sûr qu’il a de gros problèmes d’érection



  • Nick Corey 1er mars 2020 02:51

    @Kapimo
    Je pense personnellement tout le contraire, et je rejoins l’auteur de l’article lorsqu’il écrit que « si les problèmes économiques demeurent, ce n’est pas parce que ces solutions économiques étaient mauvaises, mais plutôt parce qu’elles ne sont plus, voire n’ont jamais été appliquées »

    En fait, c’est de Todd, c’est au tout début de Où en sommes-nous ?

    Mais vous touchez un problème fondamental.
    Quelle part de « structurel », de « fond culturel » et quelle part d’actions décisives font l’Histoire ?
    En réalité, Todd n’est pas clair.
    Dans l’émission de Pivot en 90, il dit une chose nette : les néolibéraux ont gagné la guerre parce qu’ils se sont organisés stratégiquement. Lui pensait, à l’époque de la Chute Finale, que le système s’effondrerait, mais quand le système soviétique est tombé, alors que tout le monde parlait d’effondrement, il parlait de la stratégie des néolibéraux.
    Il dit aujourd’hui qu’il croit au libre-arbitre.
    Quand il invoque à l’organisation, il laisse à croire qu’on peut agir sur les variables, finalement.
    Alors que je rejoins votre position sur le fait qu’il semble nier qu’il y ait eut des forces d’organisation délibérées dans le mouvement de l’Histoire.

    Sans vouloir faire mon marxiste primaire, je pense que la solution est dans Marx. Todd en a parlé lui-même dans une interview où quelqu’un lui demandait s’il n’était pas un peu complotiste.
    La règle anthropologique marxiste est que chacun va à son intérêt de classe. En ces termes, on sort de toute forme de complotisme, mais on doit reconnaître que au sein des classes, les gens sont portés par les forces structurelles de l’Histoire. Ainsi, si une classe s’organise dans l’ombre, ment et triche pour dépouiller le peuple, c’est parce que c’est tout ce qu’elle sait faire, qu’elle est conditionnée par ça.
    Todd minimise peut-être l’influence des réseaux, mais son but est d’insister sur un autre point, au moins aussi réel que ces réseaux, c’est le manque crucial d’intelligence de ces gens. Certes ils s’organisent pour maintenir leurs privilèges, mais ils partaient bien déjà, et puis c’est pas un signe d’intelligence. Surtout quand on tape pour faire accepter le truc.

    Mais Todd n’est pas très habile dans la manipulation de ce point de Marx. Il est anthropologue, et non philosophe. Et je pense réellement qu’il a des blocages. Ses obsessions sur la distinction inintéressante du stato-financier, ou sur le fait que le néolibéralisme en France n’est pas très néolibéral (son fils David a fait un bouquin très sérieux sur l’identité économique de la France), révèlent un rapport émotif à certaines questions. Je suis d’ailleurs surpris que personne n’ait pensé à lui demander ce qu’il pense de la dictature de Pinochet, modèle néolibéral stato-financier typique.



  • Nick Corey 29 février 2020 14:48

    @rita
    Si je ne peux nier que j’apprécie le type d’invective que vous lancez, toute la raison de la longueur de ce texte est justement d’atténuer la charge...
    Macron est vraiment un inculte. Il a bossé avec Paul Ricœur et il ne sait même pas ce que c’est que l’herméneutique, c’est grave. Et le pire c’est qu’il « fait genre », comme on dit. C’est un mec super malsain en fait.
    Todd est un gars plein d’émotions. Il est sincère. Tout le but de l’article c’est de montrer que ses erreurs sont dues à un blocage affectif personnel.
    Bien sûr, son orgueil peut avoir quelque chose de très irritant. Tout particulièrement quand il a tort.



  • Nick Corey 29 février 2020 14:01

    Merci pour ces informations fascinantes.

    J’ai lu « 1984 » il y a bien longtemps, et je n’avais rien creusé. Si vous ne m’aviez pas envoyé votre petite vanne sur mon article (à lire en période de confinement (je sais, j’écris des pavés...(( Mais c ça qui est pas mal avec Agoravox, y a tout et nawak))), je n’aurai pas appris ces choses qui excitent mon esprit.

    La lecture de votre article et de celui de bouffon(s) du roi est stimulante et donne envie de creuser. Peut-être est-ce la seule critique qu’on peut vous faire (une orthographe impeccable, rare de nos jours) : si on n’a pas 1984 en tête, des choses nous échappent. 

    Mais bien joué. Moi qui voulais vous faire une vanne en retour, j’ai rien à dire...



  • Nick Corey 9 février 2020 19:13

    @Eric F
    mais il comporte un aspect condescendant, presque infantilisant, vis à vis d’une grande partie des classes populaires.

    Vous avez très certainement raison, et je pense que je ne suis pas bien placé pour m’en rendre compte, puisque j’ai appris ce terme par un chauffeur routier... Et que je l’ai surtout étudié dans un texte psychanalytique (de Gabel donc) presque illisible (et ennuyeux à lire) tant il regorge de termes techniques, qui atténue très certainement la charge condescendante.
    Après, je le défend justement comme un terme technique à tendance psychanalytique, en me réduisant aux termes stricts : une conscience dont le contenu se trompe sur la réalité, qui dit le faux.
    Aussi, je me demande quel mot, pour désigner une telle chose, n’aurait pas une connotation un peu péjorative et donc condescendante.
    Conscience trompée, peut-être ? Mais en même temps ça déresponsabilise complètement.

    Par ailleurs, il serait inapproprié d’appliquer cette notion aux enseignants qui désertent le « camp de gauche » (si j’ai bien compris c’est ce que fait Todd)

    Oui, mais justement...
    L’originalité de Todd est de dire qu’il y a moins de fausse conscience dans les classes « inférieures » que dans les supérieures. Pour Todd,
    -Les hauts bourges, les 1% comme on dit, se croient libéraux et libres, mais ils sont étatiques et soumis à l’Allemagne.
    -la classe CPIS exprime une fausse conscience qui se croit en démocratie, ne se rend pas compte de la baisse du niveau de vie, croit que le pays se divise entre Marine et McRon, la partie et les patrons, etc.
    -Tandis que la « majorité atomisé », 50% (d’ouvriers et employés qualifiés, petits cadres artisans, petits commerçants, etc... qui ont constitué les GJ), sort de sa fausse conscience puisqu’elle a su désigner à peu près les responsables.
    -Pour les ouvriers, 30%, il est plus difficile de déterminer la fausse conscience : l’abstention ne signifie pas une absence de conscience (là Todd est capable de le reconnaître, c’est étrange), et le vote Lepen peut, dans une mesure un peu sale certes, exprimer des formes de lucidité.
    Voilà globalement le schéma de Todd.

    Un autre aspect plus cynique est que les salariés du public et parapublic (dont les enseignants) sont souvent proches d’une gauche assez radicale car celle-ci défend leurs avantages catégoriels, c’est alors de l’ordre du clientélisme.

    Vous n’êtes pas tendre avec les fonctionnaires. Je suis en partie d’accord avec vous, et je goûte votre style claquant.
    Mais il me semble qu’en prenant le problème avec plus de recul, on s’aperçoit que cela n’est pas le problème des salariés publics et para, mais le problème de la gauche (autant pour moi ?).
    On revient à ce dont nous parlions plus haut.
    Le problème de la gauche, c’est qu’elle n’a plus de modèle. Alors elle ne parvient pas à trouver un équilibre entre son « avant-garde » utopiste (les zadistes, les mouvements de libération individualistes, etc...) qui ne peut pas servir de guide pour tout le monde, et son pragmatisme qui ne peut plus se réduire qu’à la conservation des acquis, donc un conservatisme, sans trop de projection d’avenir (la gauche est devenue punk : no futur)
    Ce n’est pas le fait d’être dans le public de vouloir ça.
    La plupart des fonctionnaires de droite défendent des programmes très libéraux : réduction des effectifs, paie au mérite, possibilité de licencier, autonomie des établissements (scolaires, médicaux, etc.), partenariat public-privé, voire investissements privés, etc. C’est juste qu’il y a peut-être moins de fonctionnaires de droite.
    Tandis que les salariés du privé de gauche défendent le statut des cheminots, les avantages catégoriels, même quand ce n’est pas pour eux. Ils se disent solidaires.

    Il y a une tendance aujourd’hui à croire que les fonctionnaires pensent tous comme des syndicats, et que les salariés du privé pensent tous comme des gens de droite. Mais c’est faux, et le rejet massif de la réforme des retraites en est un symptôme.

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