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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 8 janvier 21:11

    Pour le vote à venir, s’agissant d’élire un parlement chambre d’enregistrement, pour moi, la seule réponse est l’abstention.

    Plusieurs raisons à cela :

    -Le parlement européen n’a aucun ppuvoir. Il vote des réglements issus de la Commission, dirigée par une héritère de nazis, parfaitement corrompue, la hyène. La refus d’un réglement par le parlement nécessite au moins 50 % des inscrits. L’acceptation, 50 % des présents.

    -Les partis pseudo-anti européens qui se présentent aux élections européennes et qui rassemblent un grand nombre de voix auront de nombreux députés, donc un financement conséquent, ce qui les amènera à abandonner leurs idées anti-européennes à l’aune de leur taux de financement. Plus ils réussiront, moins ils seront aptes à critiquer l’UE.

    Les vrais partis anti-européens, s’ils sont cohérents, ne devraient donc pas se présenter. Les seules vraies voix discordantes seront donc absentes du scrutin,

    Quant à s’engager, hélas, ce n’est pas si simple. Les partis et les syndicats, même de gauche, sont eux-mêmes traversés par les inégalités de classe. Il y a plus de proximité entre un dirigeant de gauche et de droite de partis opposés qu’entre les dirigeants et les militants et je dirais que de même, il y a plus d’intérêts communs entre des membres de base de partis opposés, car ils vivent grosso modo les mêmes galères et sont victimes du même système, même s’ils n’en n’ont pas conscience.

    Ce sont les gens du bas qui veulent changer les choses, et à gauche, se débarasser du capitalisme, mais en haut, finalement, le système actuel leur sied. Et aucun parti ni syndicat n’est démocratique réellement.

    Donc tout est coincé. Mais de la crise que nous vivons rien ne dit que n’émergera pas un mouvement inattendu de la population hors de contrôle et en colère.

    La première chose à faire, en tant que citoyen, est de rester le plus lucide possible. pour cela, d’abord, etteindre la télé et renoncer aux journeaux officiels.

    PS : pour rigoler, sur orange info, d’habitude il y a toujours la tête à Macron. Là il y avait trois articles avec sa tête...



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 31 décembre 2023 14:17

    A une autre époque, Polansky était accueilli à l’académie des Beaux Arts.

    Dans un entretien, un des membres de la dite académie avait déclaré, pour le soutenir : « nous on a l’esprit de corps », y compris je suppose pour s’emparer de celui des femmes !

    C’est bien cet esprit de corps qui est calamiteux, comme si ces corps constitués étaient au dessus des lois quel que soit le comportement de ses membres. Et ceci jusqu’au crime.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 24 décembre 2023 17:53

    L’IA n’est pas le début, mais la fin d’un processus qui date des années quatre-vingt du vingtième siècle.

    C’est Bill Gates, avec Microsoft, qui a lancé ce processus.

    Il a pu faire payer un produit essentiellement immatériel au prix de sa conception. La production était celle d’une disquette payée beaucoup plus cher. La plus-value ne se réalisait plus à partir de la production matérielle à travers le temps de travail, mais à partir de la conception via la qualité d’information (au sens général).

    Cela s’est ensuite étendu dans d’autres sphères (internet, les vaccins, les chaussures (on achète la plus-value de la marque), les véhicules électriques, etc.). Ce que je nomme le turbo-capitalisme, qui est basé sur l’immatériel et sa reproduction infinie (téléchargement) ou un écart conséquent entre le prix d’achat et les coûts de fabrication, l’écart étant justifié par un brevet, un logiciel, une invention, etc.

    Ce système n’a alors plus besoin de producteurs, mais également de consommateurs. Il a besoin de consommateurs de biens immatériels, mais au contraire, il doit baisser drastiquement la consommation d’objets matériels. D’où l’arrêt des véhicules thermiques, des produits classiques de consommation, et y compris de la monnaie matérielle.

    L’IA est à cet égard la suite logique, car elle permet d’instaurer l’immatériel dans la production matérielle. Mais cela bénéficie surtout au créateur de l’IA, pas forcément à l’industriel qui l’utilise (qui a besoin de matière première et d’énergie avec un coût incompressible). Comme les concepteurs d’IA sont forts et puissants, il persuadent les industriels classique de l’utiliser, sans se soucier des conséquences pour ceux-ci et le reste de la société.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 décembre 2023 19:34

    Les relations internationales, le discrédit des USA, leur perte progressive de leur capacité de nuisance est telle qu’à mon avis, les seuls pays capables de stopper le conflit israélo-palestinien ne sont plus les USA brinquebalants adossés à une UE délirante, mais la Russie et la Chine.

    Le jour où ils diront « stop », le conflit s’arrêtera. Ils attendent que les USA et Israël s’enfoncent jusqu’au bout de leur nuit, jusqu’au bout de l’absurde, jusqu’au bout des mensonges, jusqu’au bout de l’horreur qu’ils provoquent auprés des populations mondiales sidérées.

    Ce jour-là, c’en sera définitivement fini de l’hégémonie occidentale.

    Quant à l’Ukraine, elle est tout simplement en phase de délitement.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 décembre 2023 13:54

    @Octave Lebel

    Merci pour le lien.

    Elle est trés bien cette entrevue. Il est très lucide, et c’est ce qu’on lui reproche.

    Il est à deux doigs d’analyser le système comme turbo-capitaliste, c’est-à-dire la création de la plus-value immatérielle qui permet de s’affanchir des êtres humains comme producteurs de biens matériels.

    Mais il a bien compris que la financiarisation à outrance de l’économie nous amenait vers le chaos et la destruction :

    " Cela a donné des folies : c’était le « modèle Nike », où l’on rêvait de se débarrasser de la production de chaussures, des usines, des machines, des travailleurs, au motif de posséder le brevet des produits finis. Ce passage correspond à la mutation transnationale et financière du capitalisme, qui a facilité d’une manière extraordinaire la mondialisation et rendu possible la globalisation numérique. "

    Il est dangereux pour le système car il tient là une des clefs qui ouvre vers la dystopie actuelle.

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