Jean Keim

@L’apostilleur

Effectivement deux personnes ne peuvent pas intelligemment ‘’dialoguer’’ et ‘’communiquer’’ en argumentant à partir de leurs savoirs issus de leur culture respective ; c’est l’ingérence de notre mode de penser que nous devons percevoir, pour y cela il faut du temps et une ouverture... pour arriver à la compréhension.

L’être humain d’un hypothétique monde nouveau n’adhérera à aucune idéologie, en fait il n’en éprouvera pas le besoin.

@L’apostilleur

« Si quelqu’un te frappe sur la joue, tend l’autre joue », cette célèbre parabole qui ne doit pas être prise à la lettre est difficile à comprendre.

Nous avons chacun exprimé ce que notre mode de penser nous a dicté, cependant généralement nous pensons que la loi doit régenter le monde, or dans cette perspective il se trouvera toujours des gens qui se sentiront lésés et qui réagiront en conséquence.

Nous ne sortirons de cette impasse qu’uniquement en percevant le rôle que joue dans notre existence notre manière de penser, ensuite nous considèrerons l’autre comme un autre soi-même, peut importe ce qu’il peut penser, ce n’est que du vent, si l’acte suit la pensée, ce qui est quasiment ce qui se produit tout le temps, alors nous serons toujours dans la ré-action, c’est la pensée qui mène la danse, la guerre est inévitable si nous nous rencontrons en tant que Palestinien ou Israélien, ou encore en tant que Russe ou Ukrainien.

Dans notre monde actuel, la loi et son organisation sont la chose la plus importante au monde, plus que le respect de la vie, je n’exprime pas une vision anarchique, l’anarchie est une organisation comme une autre.

Il faut commencer modestement, si je me SOUCIE de mon voisin qui lui-même se souciera de son propre voisin, de proche en proche le monde changera ; il me semble avoir lu un jour* que si je connais 6 personnes différentes qui elles-mêmes connaissent également 6 personnes différentes, alors la terre entière devient un village.

[(*) Les six degrés de séparation (aussi appelée théorie des six poignées de main) est une théorie établie par le Hongrois Frigyes Karinthy en 1929 qui évoque la possibilité que toute personne sur le globe peut être reliée à n’importe quelle autre, au travers d’une chaîne de relations individuelles comprenant au plus six maillons.]

La pratique de la torture est apatride, elle est l’apanage de personne, elle prend naissance dans un mode de penser dévoyé, tout le reste est du verbiage.

Que voulons-nous, que recherchons-nous ? Une religion parmi tant d’autres qui invente Dieu et monopolise les esprits, ou des esprits libres ouverts à l’altérité.

Maintenant que nous avons dépassé les 8 milliards d’âmes, la société humaine ne peut se développer harmonieusement sans une organisation et donc une discipline (étymologiquement apprendre) ; nous ne pouvons plus chacun faire ce qu’il nous plait dans notre pré carré sans tenir compte des autres, l’autre commence à notre voisin, chaque être humain doit se sentir en sécurité et ne pas avoir le sentiment que le monde lui est hostile ; seulement le ‘’vivre ensemble’’ ne peut et ne doit s’appliquer qu’aux aspects concrets de l’existence.

Une organisation idéologique – religieuse ou autre, n’a pas sa place dans une démarche objective, ainsi la spiritualité est une affaire strictement personnelle.

@Hamed

<< Qui nous a trompé ? Est-ce nous ? Ou notre pensée ? Et surtout pourquoi ? >>

Nous sommes d’instant en instant ce que nous pensons, c’est d’ailleurs la définition de la personnalité ou encore ego.

La réponse est simple si on perçoit que la pensée exprime des choses connues qui peuvent être vraies, fausses ou non connues mais inventées en faisant appel encore à des savoirs.