Eric F

@Eric F
je suppose que ce sont les macronistes qui attribuent les étoiles aux commentaires ?

@Fifi Brind_acier
Vous exposez la position que défend Asselineau, mais cela ne correspond absolument pas à ce qu’a été la CEE au début. Regardons ce qui s’est passé dans les années 60 et début 70 : l’Europe économique a permis à l’époque une synergie bénéfique à TOUS les pays fondateurs, à tel point que les pays non-membres ont voulu peu à peu y adhérer.
Pourquoi DE GAULLE n’a-t-il jamais envisagé de quitter la CEE ? c’est qu’elle était alors bénéfique, mais il a perçu les risques de dégradation.
Le problème provient avant tout des élargissements inconsidérés : trop grande hétérogénéité, ingouvernabilité lié aux intérêts divergents, et la concurrence sauvage a remplacé la synergie. Et ensuite dans des transferts de souveraineté sans contrôle. Le PE a été une erreur, il aurait fallu en rester à une assemblée issue des parlements nationaux, donc responsables devant les peuples.

@Trelawney
« Ce qui permet d’avoir des crédits à pas cher pour relancer et soutenir l’économie ». C’est le but, mais comme l’a mentionné votre interlocuteur, en fait c’est surtout injecté dans le circuit boursier qui achète et vend des actions sans que cela soit de l’investissement productif. Ce sont surtout les très grosses fortunes qui en profitent, d’où la fameuse « courbe de l’éléphant » : baisse de pouvoir d’achat des classes intermédiaires, et explosion de richesse tout en haut de l’échelle.
En fait, si on prend la zone euro globalement, cela a très peu profité à l’emploi.

@lermontov
Une mise entre parenthèses était plus complexe encore qu’une sortie. Je pense que si cela ne s’est pas fait, c’est à cause du jeu de la barbichette : la Grèce dépend de la BCE pour boucler ses fins de mois, ses revenus propres étant insuffisants. Et le système financier savait que si la Grèce sort de l’euro, peu d’espoir de recouvrer les intérêts de la dette. Par ailleurs, la sortie de la Grèce aurait « donné le mauvais exemple ».
Mais techniquement, il était possible de modifier le traité.

@Serge ULESKI
« Opportunité d’une crise majeure », vous prônez alors la politique du pire en escomptant que cela peut provoquer un sursaut. Ce n’est absolument pas certain, regardez les gouvernements xénophobes de certains pays d’Europe de l’Est, cela n"a pas provoqué de crise institutionnelle ni de rejet vigoureux par la population. Par ailleurs, Marine n’est pas Jean-Marie [qui, du reste, ne souhaitait pas gouverner], une partie de la droite classique peut s’y rallier.

A part ça, certes Macron est le plan B du système euro-libéral. Mais Fillon était son plan A, car les quelques velléités d’indépendance géopolitique auraient été diluées par le parti, la haute administration, les lobbies qui l’ont financé.