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Boogie_Five

Boogie_Five

Conseiller dans un établissement public, formé aux sciences sociales. Habitant en région parisienne. 

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  • Premier article le 15/11/2014
  • Modérateur depuis le 06/03/2015
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Derniers commentaires



  • Boogie_Five Boogie_Five 16 septembre 2015 14:29

    @Rascar-Capac

    Dis moi Rascar, à quoi te sert ta boule de cristal ? Tu es prête à la jeter, comme ton petit avatar ? 

    C’est vrai, la guéguerre entre ethnologues et historiens est toujours là, mais les historiens continuent à avoir votre peau, les anarcho-tribalistes ! 

    Trêve de plaisanteries. Il y a un certain nombre d’individus, et même parmi des gens très cultivés, qui ne connaissent pas les ressorts intimes de ce que tu appelles « propagande » multiséculaire. Ils se doutent des choses et peuvent même l’exprimer, mais ils ne disposent pas des moyens ni pratiques ni intellectuels de s’en sortir, ballotés entre les ficelles du marionettiste. 

    Autre choses, quand tu te bases sur la sociologie, justement c’est ce que j’essaye de faire en intégrant le « postmodernisme » dans la périodisation historique. Le postmodernisme est l’éclatement des grands récits et des grandes idéologies, et le fait qu’il n’y ait pas de centralité n’empêche pas les êtres humains (la majeure partie en tout cas) d’être entraînés et captés par l’organisation plurielle du système économique « moderne », et de ce progrès dont tu accuses Hegel d’en être responsable dans les sciences historiques. Le problème est qu’il n’y a pas eu que Hegel, mais aussi largement Darwin, Marx, le monothéisme en général, et ce n’est qu’un début ! 




  • Boogie_Five Boogie_Five 16 septembre 2015 11:59

    Merci d’avoir pris la peine de lire mon article, au moins un lecteur ! 


    La définition de la modernité est alambiquée parce qu’elle est beaucoup débattue, et finalement je ne fais que reprendre le sens commun, en le confrontant à ce qu’on appelle l’époque moderne en histoire. 

    Par exemple tu dis que le moderne est la suprématie de la raison dans la société, c’est-à-dire la suprématie des sciences sur la religion et les croyances ? C’est possible, mais les sciences historiques le considèrent autrement puisque l’histoire « moderne » débute en 1492, bien avant la sécularisation de la société. Ce qui est admis en philosophie ne l’est pas forcément en histoire. 

    Et sur la modernité qui correspond au niveau de développement, est-ce à dire qu’Adam Smith, ou alors les économistes physiocrates seraient les premiers à théoriser la modernité ? Grosso modo, modernité et libéralisme (ou capitalisme) seraient pratiquement synonymes ? Peut-être, mais pourquoi existe t-il deux termes différents ? Nous dirions, au lieu de dire que nous sommes dans la modernité, que nous sommes dans le libéralisme. La modernité est différente du libéralisme puisque tu conclus en disant que la modernité n’existe pas, que seul le libéralisme existe. Mais du coup, que faire de la modernité ? 

    Et c’est assez drôle en fait, parce que j’avais pensé à dire la même chose, en donnant à mon article le titre : « Nous n’avons jamais été modernes ». Sauf que, la modernité est quand une notion épaisse, qui a rempli des bouquins entiers. Et je dis au passage que la modernité est affaire de perception avant tout. Mais effectivement, je pense, contrairement à toi, que le concept de modernité offre une grille de lecture intéressante pour comprendre les sociétés actuelles. 

    Quant au Grecs, oui d’accord, ils ont tout crée dans la civilisation occidentale. Mais attention, les sources de la pensée occidentale relèvent autant des penseurs à la fin de l’empire romain, du christianisme antique , et des théologiens du moyen-âge. Les penseurs grecs de l’antiquité ne théorisaient pas la religion, ils débattaient sur les formes, l’être, l’Un, le beau, le vrai, la justice etc. La modernité mêle autant des aspects scientifiques et théologiques, c’est peut-être cela son originalité. 

    Et pour la raison, elle a toujours existé et existera toujours, mais là encore, c’est une notion qui a été largement débattu. Lévi-Strauss considérait déjà que la raison varie selon les sociétés, qu’il n’y a pas une seule raison. C’est un peu la modernité, la raison ne serait que le produit de l’esprit créateur des êtres humains. 


  • Boogie_Five Boogie_Five 7 septembre 2015 09:59

    @Rascar-Capac

    Surtout quand c’est la même pâtisserie qui nous est servie depuis des années, ce n’est plus pour des raisons de santé que je m’inquiète, mais parce que j’en suis écoeuré et ça commence à me gaver. 


  • Boogie_Five Boogie_Five 3 septembre 2015 18:42

    Dans cet article est décrit le fonctionnement d’un empire totalitaire qui n’existe pas en réalité, et en observant une seule chose nous pouvons voir que c’est faux : y’a t-il un chef charismatique à la tête de ce merveilleux empire ? Et ben non. 


    Empire provient du mot « imperator », c’est-à-dire un chef militaire à qui donne le droit de célébrer le triomphe suite à la victoire. L’impérialisme est un terme qui a ensuite été utilisé par les anglais aux XIXème siècle pour désigner le Commonwealth. Mais là aussi, même si il n’y a pas de chef militaire, il s’agit d’une nation souveraine avec une tête couronnée. Et dans le cas de la France, la politique coloniale prolongeait la politique d’expansion des monarchies du 19ème siècle. 

    En ce qui concerne le fascisme, avec lequel est fait un parallèle, n’est pas synonyme d’Empire. Un régime fasciste est bien différent d’un empire en raison de sa relation avec le monde : les deux se prétendent universels mais le premier est une forme exacerbée de nationalisme qui s’oppose au monde tandis que le deuxième souhaite juste le diriger à ses marges, sans forcément imposer une idéologie particulière. 

    Après, il y a le totalitarisme, qui, d’après les recherches de Hanneh Arendt, qui fait table rase de toutes les valeurs anciennes et créer un nouvel homme, et employer tous les moyens politiques nécessaires pour réaliser cette utopie (eugéniste dans le cas du nazisme ou socialiste dans le cas de l’URSS stalinienne).

    Pour ce qui est des nations ayant adopté le capitalisme libéral, il est difficile de parler d’empire à moins de désigner directement les USA et leur politique extérieure. Mais l’OTAN ne forme pas un empire ni un état avec un dictateur à sa tête, ce n’est qu’un accord militaire qui peut être dénoncé à tout moment. L’occident capitaliste et libéral n’est donc pas non plus un régime fasciste, qui organise une répression systématique et implacable de tous les dissidents. Et évidemment c’est encore moins un régime totalitaire, même si en fait c’est avec le totalitarisme que le capitalisme libéral partage le plus d’affinités, en raison de sa capacité immanente et universelle à agir dans la transformation de la vie individuelle et des sociétés. 

    En fait, cela rassure de donner une identité « autre » à la figure d’un ennemi résolu à nous nuire, mais cette analyse qui valait encore pendant la guerre froide, n’est pas aussi pertinente dans un monde multipolaire où se font face plusieurs grandes puissances régionales industrialisées. Ce qui fait justement la force irrésistible du capitalisme libéral, dans lequel la Chine et la Russie se sont en grande partie converties, est qu’il est dépourvu d’autorité et d’identité. En ce sens, le capitalisme contemporain est bien plus effroyable encore que n’importe quelle oppression politique particulière, attachée à une culture qualifiée d’occidentale. C’est l’empire de l’argent qu’il faut combattre, où qu’il se trouve et peu importe l’identité et le niveau social de ceux qui en abusent.


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