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Accueil du site > Tribune Libre > Le plan de paix de la Chine : un premier pas vers un règlement politique (...)

Le plan de paix de la Chine : un premier pas vers un règlement politique ?

Le plan de paix pour l'Ukraine proposé par la Chine a mis la puce à l'oreille du monde entier, mais il est clair pour la plupart qu'il sera impossible d'ignorer Pékin. 

Le ministère chinois de la Défense a annoncé samedi matin l'envoi d'une délégation en Hongrie, en Allemagne, en UE et à l'Otan pour des "consultations et dialogues institutionnels" sur la sécurité régionale et internationale afin de "renforcer l'entente et la confiance mutuelle". Une attention particulière a été accordée au développement des relations bilatérales en matière de défense. 

Plan de paix de Pékin 

Wang Yi, chef de la chancellerie de la commission des Affaires étrangères du Comité central du Parti communiste chinois, membre du Bureau politique, s'est rendu du 14 au 22 février en France, en Italie, en Hongrie et en Russie. Il a également participé à la Conférence de Munich sur la sécurité. Une initiative de la Chine concernant un règlement politique du conflit ukrainien était attendue à l'issue de cette visite. 

Le document composé de 12 points a été officiellement publié sur le site du ministère des Affaires étrangères. La Chine y qualifie les négociations comme étant l'unique solution pour régler la crise et a appelé toutes les parties à soutenir Moscou et Kiev dans leur avancement l'un vers l'autre ainsi qu'à rétablir au plus vite un dialogue direct. 

De plus, le plan chinois stipule que la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de tous les pays doivent être garanties. Pékin appelle à "renoncer à la mentalité de la guerre froide", à empêcher une confrontation de bloc et à prendre en compte les "intérêts raisonnables et les préoccupations en matière de sécurité" de tous les pays. Il est souligné que la sécurité d'un pays ne peut pas être garantie au détriment de la sécurité d'autres pays. Le plan évoque à part le règlement de la crise humanitaire, la mise en œuvre de l'accord céréalier, la reconstruction de l'Ukraine et la garantie de la sécurité des centrales nucléaires. 

Après cela, Pékin a appelé Moscou et Kiev à relancer les négociations sans conditions préalables, notant que la communauté internationale devait y contribuer. "Ce ne sera pas une tâche facile de faire assoir les belligérants à la table des négociations, mais c'est un premier pas vers un règlement politique", a déclaré l'ambassadeur adjoint de la Chine à l'ONU Dai Bing. "La ligne rouge ne doit jamais être franchie. Une guerre nucléaire ne doit pas être menée", a-t-il souligné. 

La réponse de la Russie et de l'Ukraine 

La Russie apprécie la volonté sincère des Chinois d'apporter leur contribution au règlement du conflit en Ukraine par des moyens pacifiques, comme l'indique un commentaire de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova. Notant que Moscou "partage les réflexions de Pékin", la diplomate a ajouté que ces réflexions avaient précisément servi de base aux propositions russes avancées encore fin 2021 sur la signature d'un accord russo-américain sur les garanties de la sécurité ainsi que d'un accord sur les garanties de la sécurité entre la Russie et l'Otan. "Nous regrettons que nos propositions constructives aient été rejetées par les pays occidentaux", a déclaré Maria Zakharova. 

Tout en précisant que la Russie est ouverte pour atteindre les objectifs de l'opération militaire spéciale par des moyens politico-diplomatiques. Selon la diplomate, cela implique la cessation de l'envoi d'armes et de mercenaires occidentaux en Ukraine, la fin des hostilités, le retour de l'Ukraine au statut neutre de non-alignement, la reconnaissance des nouvelles réalités territoriales suite à l'application du droit des peuples à l'autodétermination, la démilitarisation et la dénazification de l'Ukraine ainsi que l'élimination de toutes les menaces émanant de son territoire. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré lors d'une conférence de presse à Kiev que le plan de paix chinois pourrait partiellement servir de base pour évoquer le règlement de la situation. "Je comprends certains points. Mais il y a des idées avec lesquelles je ne suis pas d'accord, et je pense que le monde entier n'est pas d'accord. Néanmoins, c'est déjà quelque chose", a-t-il dit. 

Le dirigeant ukrainien a noté qu'il était possible de travailler sur certains points : "Je trouve que si certaines idées, qui coïncident d'une manière ou d'une autre avec le respect du droit international, de l'intégrité territoriale et d'autres choses concernant la sécurité, je pense que nous devons l'utiliser, dans le bon sens du terme, et travailler sur ce point avec la Chine, pourquoi pas ?" 

Volodymyr Zelensky pense que les propositions de Pékin ne sont pas un plan de paix mais sa position exprimée au sujet de la situation en Ukraine. Il a noté que ce plan de paix mentionnait le respect de l'intégrité territoriale, ce qui, d'après lui, se rapporte à l'Ukraine. Et d'ajouter que le point concernant la sécurité nucléaire coïncidait avec les intérêts du monde entier et de Kiev. 

Réaction mondiale à l'initiative chinoise 

Les États-Unis estiment que les propositions de règlement pacifique du conflit en Ukraine doivent avant tout tenir compte du point de vue des autorités de Kiev. Cette position a été exprimée par John Kirby, coordinateur des communications stratégiques au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. "Je n'ai pas l'intention de le caractériser [le plan]. Nous l'avons lu et nous pensons que franchement il était possible de s'arrêter après les deux premières lignes." De son côté, le président américain Joe Biden a indiqué que le document proposé par Pékin n'était avantageux que pour la Russie. 

L'Otan ne fait pas confiance à la Chine car elle n'a pas condamné l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, a déclaré le secrétaire de l'Otan Jens Stoltenberg. De plus, selon lui, l'Otan aperçoit des signes que la Chine étudie la possibilité d'apporter à la Russie une aide militaire. 

L'UE ne considère pas les propositions de Pékin comme un plan de paix. Selon le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell, c'est un "document de position". Par ailleurs, il a reconnu que tous les pays européens n'avaient pas la même position par rapport à ce conflit, ajoutant que l'UE ne soutient pas du tout Kiev pour perpétrer des changements politiques en Russie. "Honnêtement, nous ne voulons pas la destruction de la Russie", a-t-il déclaré. Pour sa part, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé que Bruxelles examinerait le document chinois. "Nous verrons les principes proposés par la Chine, mais dans le contexte de son amitié avec la Russie", a-t-elle précisé. 

Le Royaume-Uni voit ce plan comme une "déclaration claire" de la Chine qu'elle souhaite que le conflit en Ukraine se termine au plus vite. C'est ce qu'a déclaré le ministre britannique de la Défense Ben Wallace. 

L'Allemagne a appelé la Chine à négocier non seulement avec la Russie, mais également avec l'Ukraine. Une déclaration en ce sens a été faite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier. "Nous nous réjouissons de chaque proposition constructive qui nous rapprochera d'une paix juste. Reste encore à savoir si la Chine, puissance mondiale, souhaite jouer ce rôle constructif", a-t-il noté. Et d'ajouter : "Seul le retrait des forces russes ouvrira la voie aux négociations, comme l'exige une résolution de l'ONU adoptée la veille." 

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a critiqué le plan chinois disant que la Chine assume une responsabilité particulière en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. "Celui qui parle de la paix ne doit pas sous-entendre la soumission. Celui qui met au pied d'égalité l'agresseur et la victime ne crée pas la paix mais encourage la violence", a déclaré la chef de la diplomatie allemande. 

L'ONU considère le plan de paix proposé par la Chine comme une contribution importante au règlement du conflit. La communauté internationale est collectivement responsable pour parvenir à une paix juste, a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l'ONU Stéphane Dujarric. "Je pense que le plan proposé par le gouvernement chinois est une contribution importante. L'appel à la nécessité d'éviter l'utilisation de l'arme nucléaire est particulièrement important", a-t-il souligné. 

Réponse de Pékin à la critique 

Le ministère des Affaires étrangères de Chine juge infondée et diffamatoire la critique du document chinois sur le règlement de la crise en Ukraine. C'est ce qu'a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise Wang Wenbin. 

Alexandre Lemoine

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs

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Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=4680


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24 réactions à cet article    


  • Attila Attila 2 mars 2023 19:11

    J’ai lu sous la plume de plusieurs analystes que le document chinois proposant la paix servait surtout à mettre les occidentaux au pied du mur pour démontrer qu’ils ne voulaient pas la paix.

    Effectivement, cette proposition a été rejetée.

    CQFD

    .


    • Attila Attila 2 mars 2023 19:13

      Et quand on lit le nouveau document officiel chinois, plus aucun doute :

      « Tandis qu’une cause juste gagne son appui large de champion, une cause injuste condamne son poursuivant à être un paria. Les pratiques hégémoniques, dominantes et d’intimidation consistant à utiliser la force pour intimider les faibles, à prendre aux autres par la force et le subterfuge, et à jouer à des jeux à somme nulle, causent de graves préjudices. Les tendances historiques de la paix, du développement, de la coopération et du bénéfice mutuel sont irrésistibles. Les États-Unis ont outrepassé la vérité par leur pouvoir et piétiné la justice pour servir leurs propres intérêts. Ces pratiques hégémoniques unilatérales, égoïstes et régressives ont suscité des critiques et des oppositions croissantes et intenses de la part de la communauté internationale.
      Les pays doivent se respecter mutuellement et se traiter d’égal à égal. Les grands pays devraient se comporter d’une manière qui corresponde à leur statut et prendre les devants dans la poursuite d’un nouveau modèle de relations d’État à État comportant le dialogue et le partenariat, et non la confrontation ou l’alliance. La Chine s’oppose à toute forme d’hégémonisme et de politique de pouvoir, et rejette l’ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Les États-Unis doivent faire un sérieux examen de conscience. Il doit examiner de façon critique ce qu’il a fait, abandonner son arrogance et ses préjugés, et cesser ses pratiques hégémoniques, dominantes et d’intimidation. »

      US Hegemony and Its Perils

      .


    • Attila Attila 2 mars 2023 19:25

      Plus aucun doute :
      « La Chine et la Russie ont refusé de signer la résolution du G20 exigeant le retrait des troupes russes du territoire de l’Ukraine , »
      Intel Slava

      .


    • Matlemat Matlemat 2 mars 2023 19:44

       Selon Biden si cela plaît à Poutine c’est que c’est forcement mauvais, au voit la débilité s’afficher au plus haut niveau.


      • sylvain sylvain 2 mars 2023 19:54

        c’est a priori une initiative louable, mais ça ne dit pas grand chose des problèmes que soulèvent un plan de paix. En premier lieu la question de l’annexion des territoires ukrainiens. Le document évoque la souveraineté des nations, cela laisse supposer que l’annexion des régions ukrainiennes serait remise en cause, mais la russie ne veut a priori pas en entendre parler...

        C’est d’ailleurs visible dans la réponse russe, qui parle des « nouvelles réalités territoriales ». A priori la chine ne peut accepter cela, sinon qu’en serait il de hong kong, qui a été réintégré a la chine sans le consentement de ses habitants, ou de taiwan, qui a priori ne veut pas redevenir chinoise.


        • 0:19
          SUR LE FRONT NORD

          Les systèmes HIMARS de déplacant en permanence, utilisent pour réaliser leurs tirs rapides des zones civiles très fréquentés comme ici l’autoroute de Slaviansk, à partir de laquelle ils bombardent les villes de la République Populaire de Lougansk.

          Ainsi, si jamais ils essuient quand même une riposte russe, Kiev pourra toujours exploiter les victimes collatérales comme celles d’un crime de guerre poutinien.

          Erwan


          • 0:29

            ZELENSKY N’A RIEN COMPRIS

            (suite)

            "Est-ce vrai ? Zelensky a déclaré que les Américains enverraient leurs fils et leurs filles se battre pour l’Ukraine et éventuellement mourir. Oh merde non !« 

             »Zelensky n’a aucune idée de ce qu’il vient de faire. Prendre nos impôts est une chose. Nous ne sommes déjà pas habitués à en tirer quoi que ce soit. Mais maintenant, il parle de la mort d’enfants américains pour sa guerre ? S’il y a un ours qu’il ne faut pas taquiner, c’est le parent américain."

            L’ancienne secrétaire adjointe au Trésor Monica Crowley : "Zelensky nous menace directement et dit que les fils et filles américains devront se battre et mourir pour l’Ukraine. Jamais !"

            Les occidentaux commenceraient-ils à ouvrir les yeux ? La dynamique croissante des manifestations en Europe porte à le croire.

            Quant à Zelensky, ce clown sanguinaire il n’a toujours rien compris à la stratégie mondialiste :

            La guerre jusqu’au dernier ukrainien : YESSSSS !

            La guerre jusqu’au premier soldat étasunien : NO !

            Erwan


            • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

              ZELENSKY NA RIEN COMPRIS !

              En conférence de presse, le président ukrainien, qui visiblement n’avait pas prisé du tabac a déclaré :

              "Les États-Unis devront envoyer leurs fils et leurs filles de la même manière que nous envoyons des fils et des filles à la guerre, et ils devront se battre... et ils mourront« 

              Oups !

              Réactions aux USA :

               »Ceux qui ont le drapeau ukrainien dans leur profil devraient passer en premier.« 

               »Zelensky est un sociopathe total. Au diable Zelensky. Au diable l’Ukraine. Après ces commentaires, je soutiens officiellement Poutine.« 

               »Zelensky dit sans détour que si l’OTAN refuse d’envoyer plus d’armes à l’Ukraine, nous devrons envoyer nos fils dans une guerre beaucoup plus vaste contre la Russie. Leur seule issue est une troisième guerre mondiale. Et il fera tout ce qu’il peut pour la provoquer.« 

               »Je voulais rester neutre. Mais Zelensky ne pouvait pas se taire. Cet homme est dangereux. Je soutiens officiellement la Russie dans cette guerre. L’Ukraine est un pays terroriste"

              (à suivre)



            • La Russie a pris en compte que les pays Européens ont accepté le statut que cobelligérance dans la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie ....

              A partir de ce nouveau niveau de déclaration les pays européens sont rentrés dés aujourd’hui dans la zone des combats et seront soumis à des frappes Russes .

              Personne n’en parle , le silence est total, la compromission des élites et de l’ensemble des politiciens est catastrophique .
              Macron c’est sauvé en Afrique pour distraire les merdias ....

              • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                La Russie a pris en compte que les pays Européens ont accepté le statut de cobelligérance dans la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie ....

                A partir de ce nouveau niveau de déclaration les pays européens sont rentrés dés aujourd’hui dans la zone des combats et seront soumis à des frappes Russes .

                Personne n’en parle , le silence est total, la compromission des élites et de l’ensemble des politiciens est catastrophique .
                Macron c’est sauvé en Afrique pour distraire les merdias ....


              • Le meilleur slogan, jamais écrit .


                Un jour la Chine va envahir la Corée du Nord pour fonder la Chicorée..... !


                • Massada Massada 3 mars 2023 11:15

                  Ce n’est pas un plan, ni même une feuille de route, juste un cadre conceptuel pour apporter un règlement politique à n’importe quel conflit. 

                  Ce cadre conceptuel pourrait donc être utilisé pour d’autres conflits, comme le montre très clairement la première proposition sur le respect de la souveraineté des pays. Nous pourrions ainsi tout à fait imaginer que ce cadre présenté par les autorités chinoises puisse s’appliquer au conflit entre la Chine et Taïwan.


                  • microf 3 mars 2023 13:15

                    @Massada

                    On dirait que vous n´avez pas bien lu ce que dit la Chine, je vous prierai de bien relire les propositions de la Chine, en relisant plusieurs, fois vous allez bien comprendre.
                    En dehors du problème en Ukraine, la Chine veut que ses propositions servent á règler d´autres problèmes de Sécurités dans le monde.

                    Votre monde le camp du « BIEN » veut contrôler le monde, c´est ce qui causent les problèmes.
                    La majorité des pays ne le veulent pas. En s´asseyant sur la table de négociations, tous les problèmes de Sécurités du monde seront mit sur la table pour être discuté.
                    Chacun apportera son point de vue qui sera discuté, des compromis se feront pour assurer que chaque pays puisse vivre en Paix sans crainte de l´autre comme c´est le cas á présent oú, un pays quitte son continent pour aller détruire un autre pays dans un autre continent, pays qui ne lui a fait aucun mal, et faut éviter cela dans l´avenir d´oú ces propositions chinoises.
                    Ceci ne pourra se faire que si les pays se retrouvent autour de la table pour parler entre eux, c´est ce que dit et veut la Chine á travers ses propositions de Paix.

                    Que vient faire Taiwan ici dans ce contexte ? La Chine n´occupe pas Taiwan, mais qu´á cela ne tienne, comme cela vous tient á coeur, il faudra faire des propositions pour ce point lá et les envoyer lá oú il y aura des discussions ou bien á votre pays.

                    Je vous l´ai expliqué de manière aussi simple pour que vous puissiez comprendre.
                    Il faut que vous souhaitiez la Paix, car si ce plan de propositions de Paix échoue, ce sera la guerre qui, ne pourra jamais être gagner par votre camp, votre camp du « BIEN ».


                  • microf 3 mars 2023 14:45

                    @Massada

                    USA :
                    Waged 201 wars proxi wars included
                    only 16 years of its 240+years of history saw no warfare.

                    CHINA :
                    Initiated 0 Conflit :
                    For 70 + years since the foundig
                    of the PRC, not even a proxi war.


                  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 3 mars 2023 13:38

                    Du cinoche ..ça va trainer jusqu’ à la prochaine pandémie ^^


                    • L’Otan n’est qu’un armée de Mexicain .

                      Les américains veulent rapidement transformer cet état de fait et faire de l’Otan une tête de pont de l’armée américaine en ayant des supplétifs Européens qui n’auraient pas de droit , ni de pouvoir que des devoirs .

                      Les généraux français vont bouffer leur képi et descendre de plusieurs marches jusqu’au niveau du terrain , des tranchées , du ramassage des restes ...

                      https://reseauinternational.net/ukraine-engagement-ou-enlisement-de-la-france/

                      Ukraine, engagement ou enlisement de la France

                      par Général (2S) Jean-Marie Faugère

                      L’engagement de la France, puissance nucléaire, dans le conflit ukrainien pose plusieurs braves questions : comment accepter que notre pays soit entraîné dans une probable guerre sans qu’à aucun moment la chose ait été réellement examinée, discutée et débattue  ? Et pour quels objectifs  ? Et avec quelle puissance militaire croyons-nous pouvoir mener ce combat  ?

                      Après onze mois de combats souvent furieux depuis l’agression russe, le conflit – qui reste une vraie guerre – semble s’enliser alors qu’aucune tentative de négociation n’apparaît dans l’horizon diplomatique. Le président Poutine s’obstine et ce qu’il est convenu d’appeler le camp occidental – conduit par les États-Unis – continue de souffler sur les braises. Les arrière-pensées sont sans doute différentes selon les pays, du moins pour ceux – aussi rares soient-ils – qui ont une véritable pensée stratégique qui ne soit pas le suivi irréfléchi d’une politique américaine dont l’objet reste sans nul doute d’abattre le président russe et de faire éclater la Fédération de Russie – mais pour quel bénéfice  ?

                      Dans un tel contexte, incompréhensible pour les esprits nourris de réflexion stratégique et d’intérêts bien compris, la France dont il est dit que son aide à l’Ukraine reste modeste, donne le sentiment de suivre sans aucune originalité ni indépendance d’esprit le discours américain alors même que celui-ci reste vague sur les intentions de son président. Les discours guerriers des exécutifs européens et de leurs chancelleries font craindre le pire par leur inconséquence au regard de leurs capacités militaires lilliputiennes. Leur faiblesse opérationnelle, face à la nature et à la dimension militaire de ce conflit, même à 27 États membres réunis, accentue le caractère déraisonnable de leur posture si celle-ci devait déboucher sur un conflit généralisé sur le sol européen, tant il est hasardeux de tenir des discours sans avoir la capacité militaire de les assumer.

                      La menace de l’emploi de l’arme nucléaire

                      Concernant la France, sa position de puissance nucléaire rend encore plus dangereuse son attitude belliqueuse qu’elle nourrit par un saupoudrage de matériels de guerre vers l’Ukraine, dont il faut avoir le courage et la lucidité de dire qu’il ne changera pas le cours de la guerre, alors qu’a contrario il désosse nos maigres régiments en même temps qu’il épuise nos modestes stocks de munitions. Le quart de l’artillerie française à déjà disparu (18 canons de 155 mm Caesar sur 77, et un LRU (*) – quel effort  ! – sur les 13 que possède notre unique unité de lance-roquettes). Précisons, pour la bonne compréhension du lecteur, que le camp russe compte pour sa part plus de 2000 pièces d’artillerie… Et ce ne sont pas les quelques engins blindés de reconnaissance AMX10RC, conçus davantage pour courir les théâtres africains que les plaines verglacées ou boueuses du légendaire hiver russe, ou même quelques chars lourds Leclerc qui feront pencher la balance en faveur de l’Ukraine. Il semblerait que nos dirigeants méconnaissent les leçons des tentatives napoléonienne ou hitlérienne ou qu’elles n’aient pas été retenues et encore moins comprises… Car j’ose espérer que le commandement aura su avertir de l’incongruité opérationnelle, pour ne pas dire de la vanité, de la cure d’austérité imposée à nos unités à leur détriment pour un but politique dont on peut craindre qu’il fasse davantage sourire «  l’adversaire » que de l’amener à résipiscence.


                      • SUR LE FRONT D’ARTEMOVSK

                        (Stupka)

                        Dans leurs progressions les groupes Wagner tombent toujours sur le même spectacle morbide : des positions, des caves et des champs jonchés de cadavres de soldats dont certains ont été abandonnés depuis plusieurs semaines.

                        Ici dans le village de Sutpka en périphérie d’Artemovsk, quelques uns des cadavres abandonnés par l’ennemi.

                        Erwan


                        • Voici un extrait de l’interview de John MacIntyre, un mercenaire américain qui était entré en mars de l’an dernier dans les rangs de la « Légion étrangère » ukrainienne et est passé en février de cette année du côté de la Russie

                          🔸Il relate les représailles sur les prisonniers : comment l’on leur coupait la tête, leur arrachait les entrailles, les émasculait. A cela, tant les gens d’Azov que les mercenaires occidentaux prenaient part.

                          🔸Il raconte aussi comment l’on plaçait des civils délibérément à l’emplacement des combattants, pour, en cas de bombardement, obtenir du même coup une « image utile » pour les « bons médias ».

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                          • « Immédiatement » : des troupes ukrainiennes reçoivent l’ordre de fuir Bakhmout

                            « Dans la nuit du 2 mars, mon unité Les Oiseaux de Magyar a reçu l’ordre de combat de quitter immédiatement Bakhmout, a annoncé le commandant ukrainien « Magyar ».

                            « Quelles en sont les raisons à un moment critique pour Bakhmout, alors que nous avons passé 110 jours à combattre ici ? », s’interroge-t-il, un peu amer.

                            « Tout d’abord, je suis un militaire, donc je ne commenterai pas les ordres du commandement. Nous obéissons aux ordres »

                            Le régime de Kiev envoie des signaux contradictoires concernant Bakmout :

                            Selon Sergueï Rakhmanine, membre du Parlement de Kiev, la situation à Artemovsk est critique, et d’un point de vue militaire, cela n’a aucun sens de défendre la ville à tout prix.

                            Mais le principal problème, selon lui, est que les unités russes ont coupé toutes les lignes d’approvisionnement des soldats ukrainiens.

                            Et en même temps, la vice-ministre ukrainienne de la Défense a annoncé la décision de transférer des unités supplémentaires dans le « hachoir à viande ».

                            @kompromatmedia


                            • La gamine la plus violente du monde politique actuel

                              C’est une déclaration de cobelligérance contre la Russie qui engage l’Europe vers la GUERRE TOTALE 

                              Tous ensemble vers le chaos : « Nous sommes en guerre contre la Russie », officialise Berlin

                              « Oui, nous devons faire plus aussi pour les chars », a déclaré la chef de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, lors d’un « débat » à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

                              « Mais il faut que nous soyons soudés, il ne faut pas se chamailler », a exhorté la ministre, écologiste de gauche compatible avec la guerre.

                              Le gouvernement allemand, infiltré par Washington, a semblé agité par quelques dernières hésitations avant d’entraîner toute l’Europe dans un conflit toujours plus frontal avec la Russie.

                              Le chancelier Scholz, moins va-t’en guerre -en apparence– que Baerbock avait ainsi fait valoir que le conflit ne pouvait pas s’étendre au-delà de l’Ukraine, non-membre de l’OTAN.

                              Mais la feuille de route de l’Empire paraît fixée depuis longtemps : une guerre totale, par Europe bruxelloise interposée.

                              La Pologne se prépare à une guerre contre la Russie « dans les 3 à 10 ans à venir »

                              @kompromatmedia


                              • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                Les infectes petits ESCROCS d’AGV ,
                                les tartuffes de l’Anastasie ,
                                les Bullshits de la crasse merdiatiques vous pouvez vous contorsionner en vous astiquant la plume ,
                                N’oubliez pas de vous lécher le q , il n’y aura pas suffisamment de papier pour tout le monde .

                                Cela va taper dure sur la tête de l’armée française composé de troupes de femmes et d’hommes qui sont globalement vos enfants.....
                                Sales criminels .


                              • L’HÉMORRAGIE UKRAINIENNE

                                Ce n’est pas la voix du Kremlin qui le dit mais celle de Washington ! :

                                CNN, citant ses sources au sein de l’état-major ukrainien, rapporte qu’au 28 février 2023, les pertes des Forces armées ukrainiennes s’élevaient à :

                                ▪️ 259 085 personnes tuées, mortes de blessures, de maladies ;

                                ▪️246 904 blessés handicapés,

                                ▪️83 952 déserteurs, ainsi que portés disparus,

                                ▪️ 28 393 capturés.

                                Allô BFMTV, LCI ?

                                Qu’est ce que vous foutez ? C’est pourtant la voix de votre maître !

                                Erwan

                                https://t.me/ErwanKastel/5236


                                • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                  https://reseauinternational.net/la-seule-lecon/

                                  Par La Chute

                                  ar Patrick Reymond

                                  La seule leçon de l’histoire, c’est qu’on n’apprend rien de l’histoire, sauf pendant une courte durée appelée vie humaine.

                                  Une fois cette vie humaine passée, la génération suivante a des échos, et celle d’après, est totalement ignare. 
                                  L’intervention US en Ukraine est de celle-là. Les différentes magouilles anglo-saxonnes dans la politique européenne sont des guerres picrocholines, aux buts grandioses, et aux effets contreversés.

                                  On rêve de reconstituer l’empire universel, et on échoue devant un mur entourant un champ, loin de toute conquête. 

                                  Donc, les Américains et les Godons, ont monté une guerre contre la Russie, du mieux qu’ils pouvaient, reformant une armée ukrainienne, certes, à l’économie, mais en la dotant du mieux qu’ils savaient le faire. Comme en 1939 où l’on se leurrait complétement sur les potentiels des armées. Et on méconnaissait gravement les réalités politiques du continent, chose qu’on peut voir aussi aujourd’hui. 

                                  Le problème avec des armées du temps de paix, c’est qu’elles ne savent pas faire la guerre, et les cadres expérimentés qui les dirigent sont entrainés à la guerre précédente, qui ne sera pas celle-là. 

                                  Les plans sont obsolètes dès le premier coup de feu tiré. 

                                  En Ukraine, le jeu occidental était clair. L’armée ukrainienne, tenant des zones fortifiées devaient tenir quelques semaines, le temps que les sanctions de l’ouest collectif abattent l’économie russe, entrainant une révolution, comme celle de 1917, mais pour le rétablissement du pillage de la Russie par les grandes compagnies. On ne se faisait donc, pas beaucoup d’illusions sur la capacité de l’armée ukrainienne, mais tenir des zones intensément fortifiées n’est pas compliqué.

                                  Mais le plan n’a pas fonctionné. L’économie russe, dans les faits, a mieux tenu que celles de l’ouest collectif. Il faut dire que sa base, minière et industrielle, est dans les faits, irremplaçable pour l’économie mondiale. L’économie de l’occident, c’est du pipeau. 

                                  L’armée russe, était comme toute les armées en début de conflit, à roder. 


                                • https://reseauinternational.net/lula-flirte-avec-moctezuma/

                                  par Pepe Escobar

                                  L’attitude de Lula à l’égard des États-Unis semble relever de la collaboration. Sa condamnation de l’opération militaire spéciale de la Russie frappe une note de discorde dans l’alliance multipolaire.

                                  Moctezuma a été le dernier empereur de facto des Aztèques. On sait que sous son règne, l’empire aztèque a atteint son apogée en termes d’activité expansionniste, de réformes politiques et de construction d’infrastructures. D’autre part, selon la version la plus populaire, Moctezuma s’est rendu sans résistance aux nouveaux arrivants espagnols, trahissant son peuple, et a ensuite aidé les colonisateurs européens à régner jusqu’à sa mort.

                                  La biographie de Moctezuma fait l’objet d’une intense controverse parmi les historiens sérieux, et une grande partie de ce qui est connu et enseigné dans les cours d’histoire est basée sur des documents écrits par les colonisateurs eux-mêmes. Quoi qu’il en soit, c’est précisément l’image de Moctezuma telle que décrite par ses conquistadors qui nous intéresse dans cette analyse.

                                  Lors de son deuxième voyage officiel, le président Lula s’est rendu aux États-Unis. L’ambassadeur brésilien à Washington, un Olavo-bolsonariste notoire qui continue inexplicablement à occuper son poste, a pris des vacances pendant le voyage présidentiel et n’a pas reçu Lula à l’aéroport. Caprice bolsonariste ou veto de la Maison Blanche ? Nous ne le saurons jamais avec certitude. En revanche, même s’il a été snobé par son propre peuple, Lula a été reçu en grande pompe par l’administration Biden. Le langage corporel de Lula et de son entourage, en général, montrait une jubilation rarement vue chez les hommes d’État qui commandent des puissances économiques du calibre du Groupe du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud (BRICS).

                                  Les détails de ce qui a été réellement discuté commencent à être connus, mais les déclarations de Lula lors de sa conférence de presse avec Biden ont certainement fait sourciller. Lula a condamné l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, réaffirmant les critiques qu’il avait déjà formulées aux côtés de Alberto Fernandez lors de sa visite en Argentine en janvier, montrant ainsi qu’il ne maîtrisait pas vraiment le sujet. Voici l’extrait de la déclaration conjointe :

                                  « Les deux dirigeants ont également examiné un large éventail de questions mondiales et régionales d’intérêt commun. Les deux présidents ont déploré la violation par la Russie de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et l’annexion de certaines parties de son territoire, qui constituent des violations flagrantes du droit international, et ont appelé à une paix juste et durable. Les dirigeants se sont dits préoccupés par les effets globaux du conflit sur la sécurité énergétique et alimentaire, en particulier dans les régions les plus pauvres de la planète, et ont exprimé leur soutien au fonctionnement intégral de l’Initiative céréalière de la mer Noire. Les présidents Lula et Biden ont l’intention de renforcer la coopération au sein des institutions multilatérales, notamment dans le cadre de la prochaine présidence brésilienne du G20. Les deux dirigeants ont exprimé leur intention de travailler ensemble à une réforme significative du Conseil de sécurité des Nations Unies, par exemple en élargissant cet organe pour y inclure des sièges permanents pour les pays d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes, afin de le rendre plus représentatif des membres des Nations Unies et d’améliorer sa capacité à répondre plus efficacement aux questions les plus urgentes liées à la paix et à la sécurité mondiales. »

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Patrice Bravo

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