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Accueil du site > Tribune Libre > Le Gouvernement cédera-t-il pour revenir sur l’âge de départ à (...)

Le Gouvernement cédera-t-il pour revenir sur l’âge de départ à retraite à 62 ans ? 

Réforme des retraites avec manifestations syndicales à plus ou moins fortes participations, menace de bloquer le pays dès le 7 mars, débats chaotiques à l’assemblée nationale, avec parfois des propos indignes de la démocratie. Mais cela sera-t-il de nature à faire annuler la décision de porter l’âge de départ à 64 ans ? Cette réforme portant sur l’âge de départ était-elle indispensable ?

Quelques rappels concernant les règles du système des retraites qui prévalent en France et en Europe

Les droits à la retraite sont différents d'un pays européen à un autre. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, on trouve en Europe deux systèmes ou modèles de retraite. Il y a le système dit « bismarckien » et le système « beveridgien ». Le premier, né en Allemagne, s'organise selon un principe de « contributivité », c’est à dire que chaque retraité touche une pension en fonction de ce que lui et son employeur ont cotisé au cours de sa carrière. Les pensions sont généralement gérées par les partenaires sociaux (syndicats de salariés et organisations patronales).

Le second modèle est né en Angleterre, du nom de l’économiste William Beveridge (1879-1963) qui fut chargé en 1942 par le gouvernement britannique de rédiger un rapport sur le système d’assurance maladie. Ce système s'organise selon le principe de « re-distributivité », lequel repose sur une couverture universelle organisée par l'État et financée par les impôts. A lire : https://www.vie-publique.fr/fiches/24113-systemes-bismarckien-et-beveridgien-detat-providence

Depuis, on constate l'hybridation des systèmes. Par exemple, en France on observe à la fois la présence des retraites contributives et des minima vieillesse financés par l'État pour les plus vulnérables, de la contribution de l'État aux régimes de retraites spéciaux, ainsi que des retraites pouvant résulter de l'épargne privée (fonds de pension, assurance vie, etc.).

Départ de l’age à la retraite, porté de 60 à 62 ans en 2011 et proposé à 64 ans en 2023

S’inscrivant dans la logique d’autres pays de l’OCDE, en 2011 le gouvernement Valls (Emmanuel Macron était ministre) avait relevé l’age de départ à la retraite par un report de 60 à 62 ans pour l’âge minimal de départ et de 65 à 67 ans pour l’âge du taux plein automatique (sans décote). Cette règle s’appliquait désormais pareillement aux salariés, aux indépendants et aux fonctionnaires. S’agissant de la retraite complémentaire des salariés (Agirc-Arrco), il faut même travailler un an de plus que prévu depuis 2019 pour éviter 10% de pénalité durant 3 ans

Le 10 janvier 2023, le gouvernement d’Elisabeth Borne a annoncé vouloir décaler l'âge légal de départ à la retraite de 62 ans à à 64 ans en 2030. Le président de la république qui impose ce report de départ de l’âge à 64 ans s’inscrit ainsi dans la logique d’autres pays de l’OCDE, ce qui soulève les oppositions que l’on sait....

L’un des arguments du gouvernement pour justifier sa réforme s’appuie sur le fait que la population européenne est vieillissante. Par rapport à la population totale, en 2020, 20,6 % de la population de l’UE avait 65 ans et plus, une hausse de trois points sur 10 ans. Un chiffre qui traduit une tendance au vieillissement général, mais il est toutefois variable selon les années (par exemple à la suite de la surmortalité liée au Covid-19) et au sein de l'UE où certains pays de l'Est ont une population moins âgée que les autres pays d'Europe. Ce pourcentage varie également entre les pays. En 2020, il est de 20,4% en France, de 21,8 en Allemagne et de 18,2% en Pologne. Les personnes âgées de 65 ans et plus sont, relativement à la population du pays, les plus nombreuses en Italie 23,2%, en Grèce 22,3%, en Finlande 22,3% et au Portugal 22,1 %.

Quelques autres rappels concernant le système des retraites français et son morcellement

En France, l’essentiel des régimes de retraite repose aujourd’hui sur un mécanisme de solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle qui est basé sur la répartition, c’est-à-dire que les cotisations versées par les actifs sont destinées à financer la pension versée aux retraités. Les cotisations se traduisent par une partie des retenues sur les revenus bruts (salaire ou bénéfice selon le régime).

La France se distingue aussi par un système complexe avec 42 régimes différents. Un salarié cotise obligatoirement au régime de base et à un régime complémentaire (sauf certains fonctionnaires ou salariés des régimes spéciaux qui ne versent qu’à un seul organisme). Au total, il existe 42 régimes différents dotés de règles de fonctionnement propres.

Parmi les caisses de retraite les plus connue, il y a la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) qui s’occupe de la retraite de base, l’Agirc-Arrco pour la retraite complémentaire des cadres et des salariés ou encore la Sécurité Sociale des Indépendants (ex-RSI) pour les chefs d’entreprise ou les autoentrepreneurs. Mais plusieurs autres structures de retraites viennent compléter ce descriptif, notamment, quelques régimes de base spécifiques, tel celui des agriculteurs, et de nombreux régimes obligatoires complémentaires.

Parmi ces régimes de retraites obligatoires, certains sont destinés aux fonctionnaires, comme la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) qui est complémentaire à la retraite de base de la caisse des pensions civiles et militaires pour les fonctionnaire d’État. La RAFP se présente comme le seul fonds de pension en France avec un système par capitalisation. Autres régimes de retraite obligatoires avec la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL), qui est le régime spécial de Sécurité sociale chargé de l’assurance vieillesse des fonctionnaires de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière.

D’autres régimes de retraites obligatoires sont liés à des professions particulières, comme, par exemple, la caisse de retraite des médecins, celle des notaires, des pharmaciens, mais aussi il s’y ajoute les régimes spéciaux comme pour ceux des agents de la RATP, de la SNCF ou encore des mineurs.

Avec ce morcellement du système des retraites, il existe de gros écarts entre les différentes structures. Ainsi, on peut déplorer, par exemple, que sur le plan administratif, une personne qui part à la retraite devra généralement attendre plusieurs mois pour percevoir sa première pension concernant ses droits issus des régimes de base. En revanche, il ne lui faudra que quelques semaines pour l’obtenir s’il est affilié à un régime complémentaire professionnel.

Un schéma complexe, dont le fonctionnement s’érode à cause de la problématique démographique

Avec un système complexe de 42 régimes différents, basé sur un mécanisme de solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle par répartition, s’il a très bien fonctionné lorsque le nombre d’actifs était largement supérieur à celui des retraités, mais depuis quelques années, il s’enraye à chaque crise économique et montée du chômage. Ce n’est pas quelques embellies passagères en « dent de scie » qui vont inverser cette tendance générale.

D’après le Conseil d’orientation des retraites (COR), Il montre aussi ses limites, compte tenu du vieillissement de la population. Les chiffres ne sont d’ailleurs guère rassurants. Pour le COR, entre la croissance démographique (en 2002 la France comptait 62 millions d’habitants alors qu’aujourd’hui il y en a 68 millions), soit une progression de 6 millions en une vingtaine d’années et cela va continuer d’augmenter. et l’augmentation du nombre de retraités avec la baisse du nombre d’actifs qui va progresser inévitablement à cause de l’évolution de la révolution numérique, les perspectives ne sont guère réjouissantes. Selon l’INSEE, à la fin de 2021, la France comptait 16,7 millions de retraités pour 29,7 millions d’actifs. Dans sa version la plus optimiste, elle devrait compter 18,9 millions de retraités pour 30,1 millions d’actifs en 2030. Mais ce ratio devrait fortement se dégrader à l’horizon de 2040. https://cleerly.fr/retraite/nombre-retraites

La survie financière du système actuel des retraites est-elle pour autant vraiment en péril ?

Imposé par le Président Emmanuel Macron, le gouvernement justifie sa réforme des retraites par la nécessité de sauver le système par répartition de solidarité intergénérationnelle qui est en vigueur en France depuis 1946. Il faut bien avoir à l’esprit que désormais, et pour les années à venir ce système souffre et souffrira inévitablement du déséquilibre entre le nombre de retraités et celui des cotisants. Dans la plupart des pays de l’OCDE, la dégradation de ce ratio s’est traduite par un relèvement de l’âge de départ à la retraite. Ce qui avait conduit la France à passer de 60 à 62 ans.

L’argument de l'équilibre du système financier des retraites est constamment mis en avant par le gouvernement et la première ministre Elisabeth Borne pour justifier cette réforme des retraite portant le report de l’age de départ à 64 ans , car il y aurait urgence à réduire le déficit.

Dans son dernier rapport de Septembre 2022 le Conseil d’orientation des retraites (COR) indiquait que « Le système des retraites était déficitaire de 13 milliards d’euros en 2020. Mais en 2021, retour au vert, le système a été excédentaire de près de 900 Millions d’euros et cette situation s’est prolongée en 2022, avec un excédent de 3,2 milliards d’euros.Pour la branche vieillesse des régimes obligatoires de base de la sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse, l'exécutif prévoit toutefois un déficit de 2,6 milliards d'euros en 2023.

Mais, à court terme, les prévisions sont plus pessimistes. Quel que soit le scénario retenu, le COR table sur un déficit allant de 0,5 point de PIB à 0,8 point dès 2023 et pour dix ans. Résultat, en 2032, le trou sera de 20 milliards d’euros. Globalement, « sur les 25 prochaines années, le système de retraite serait en moyenne déficitaire. 

Est-ce pour autant le bon moment pour engager une réforme des retraites avec un report de départ à 64 ans et n’y avait-il pas d’autres solutions pour alléger le déficit des retraites.

Il convient tout d’abord d’observer que selon le Haut Conseil des finances publiques, la réforme, telle qu’envisagée aujourd’hui par le gouvernement, la réforme des retraites creuserait de 400 millions d’euros le déficit de la sécurité sociale, ce qui le placerait alors à 7,5 milliards d’euros. Une estimation gouvernementale jugée « réaliste » avec un « impact très faible », par le Haut Conseil présidé par Pierre Moscovici, par ailleurs premier président de la Cour des comptes. A lire : https://www.vie-publique.fr/loi/287916-reforme-des-retraites-2023-projet-de-loi-plfss-rectificatif# : :text=Pour%20la%20branche%20vieillesse%20des,milliards%20d'euros%20en%202023.

Bien que dispersé en 42 régimes, il existait une « cagnotte » de 127 milliards d’euros pour financer les retraites

Malgré sa forte dispersion des systèmes de retraites français, un économiste ( Gilles Raveaud ) affirmait en 2019 qu’il existait bien des réserves financières considérables dans le système des retraites français cette année là, dont le montant, selon lui s’élevait à 150 milliards d’euros. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) le confirmait également dans son rapport publié le 21 Novembre 2019 en indiquant : « si l’on compte l’ensemble des réserves et dettes existantes dans les différents régimes ainsi que dans le fonds de réserve des retraites (FRR), il y a globalement 127,4 milliards d’euros de réserves nettes dans le système (déficits déduits). Soit peu ou prou l’équivalent des 150 milliards d’euros évoqués par l’économiste ».

La question de l'utilisation du Fonds de réserve pour les retraites s’est posée posé. Créé en 1999 pour anticiper l'évolution de la pyramide des âges et ses incidences sur l'équilibre du régime général d'assurance vieillesse, celui-ci a finalement été dédié au remboursement de la dette née des déficits de la branche vieillesse du régime général à compter de 2011 A lire : https://www.senat.fr/rap/r20-747/r20-747_mono.html. La crise sanitaire du Covid étant passée par là s’y est ajoutée. La question aujourd’hui porte aussi sur la nécessité de refaire cette réserve...

Bien qu’il faut s’efforcer de ne pas aggraver le déficit des retraites, la question qui se pose, n’est-elle pas : fallait-il engager maintenant cette réforme ?

Notre pays, comme d’ailleurs ses voisins, doit faire face à une forte ’inflation (environ 6 % en un an) qui risque fort de progresser encore. Liée en partie à la guerre en Ukraine, dont les risques de conflit nucléaire ne peuvent être exclus, mais aussi au dérèglement climatique qui va perdurer, faute d’un difficile changement radical de politique économique et de maîtrise la plus juste et équitable possible de la croissance démographique mondiale…

Ne fallait-il pas plutôt rechercher des solutions de financement externes à l’Etat pour alléger son déficit ?

- Je rappelle une fois encore que par l’usage du numérique qui doit concourir à simplifier les procédures et permettre des économies de gestion par la mutualisation, il faudrait réduire le nombre de régimes de retraite en procédant par des regroupements, mais aussi intégrer les régimes particuliers en déficit chronique, qui est comblé par l’État, dans le régime général ? Ce qui un temps fut d’ailleurs envisagé.

- Pour des recettes nouvelles, je rappelle qu’il serait indispensable de taxer les super profits des entreprises qui, directement ou indirectement par divers travers de spéculation, profitent de la guerre de la Russie à l’Ukraine. Ce qui est totalement immoral quand des centaines de milliers de victimes, avec des destructions, tombent sous les bombes. Selon plusieurs organisations, il est estimé que la taxation de ces super profits se situerait entre 5 et 10 milliards d’euros, voire plus.

- Je rappelle également qu’en en lieu et place de l’actuel impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui ne « touche » pas forcément les plus riches, il conviendrait de créer une contribution solidarité sur la richesse (CSR) pour les très riches ( au-delà de 7 millions d’euros en y intégrant les biens immobiliers, les yachts, jets privés, berlines somptueuses au delà de 70 000 euros...) Ce type de contribution pourrait rapporter un peu plus de 3 milliards d’euros. Cette disposition s’appliquerait à tous les citoyens Français, que les gains de leur richesse se fasse en France ou à l’étranger (Dirigeants d’entreprises du CAC40, divers sportifs, dont des footballeurs, des comédiens, animateurs télé…). Un accord international dans ce sens doit être trouvé lors des réunions du G20…

Les deux mesures suggérées concernant les recettes, ainsi que les économies de gestion par le transfert des régimes particuliers au régime général permettraient de réaliser incontestablement entre 8 et 12 milliards d’euros de recette pour le budget de l’État, voire beaucoup plus, dont une partie servirait à réduire le déficit du régime général des retraites.

Pour conclure

Il est semble bien qu’un retour à l’équilibre budgétaire des régimes de retraite qui dépendrait du niveau de productivité futur, c’est à dire qu’il y aurait un équilibre retrouvé entre actifs cotisants et retraités, avec le maintien par l’État de sa contribution publique qui serait faible, ce n’est pas pour demain. Dès lors, soit on reporte toujours plus loin l’âge de départ à la retraites et la durée des cotisations, soit, tout en faisant des économies de gestion par la mutualisation en réduisant le nombre de systèmes de retraites, on trouve des sources de financement extérieures au budget de l’État.


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23 réactions à cet article    


  • Seth 20 février 2023 09:12

    Les syndicats seraient bien inspirés d’exiger le retour aux 60 ans, voire moins encore.


    • L'apostilleur L’apostilleur 20 février 2023 09:48

      @Seth
      « ...Les syndicats seraient bien inspirés d’exiger le retour aux 60 ans,... »
      Pas très solidaire pour nos 7 millions de migrants qui n’auront pas une retraite complète, et qu’il faudra bien aider. Comme ensuite, les ehpad pour les accueillir, leur financement public nécessitera des ressources qu’il faut provisionner.
      C’est le rôle de L’Etat de prévoir. Pas facile à expliquer, c’est sûr. 


    • charlyposte charlyposte 20 février 2023 09:59

      @L’apostilleur
      C’est en effet un sujet qu’il faut prendre en compte dans un pays qui a plus de 3000 milliards de dettes et 500 mille migrants clandestins en plus à chaque quinquennat  smiley vive la RANCE et vive la RIPOUXBLIQUE  smiley


    • Joséphine Joséphine 20 février 2023 10:29

      @charlyposte

      5.000 migrants par quinquennat ? Tu as du oublier quelques zéros Charly !
      Quant à la dette colossale, il faut savoir qu’en France les impôts des paysans français que nous sommes ne servent qu’à payer les intérêts de cette dette.... Autant dire que c’est le tonneau des Danaïdes. Et dire qui détient la dette française nous rappellerait les zeureléplusombres. On peut pas, on a pas le droit ! 


    • Joséphine Joséphine 20 février 2023 10:38

      @L’apostilleur

      Mais non voyons ! Puisqu’on vous dit que ce sont les migrants qui vont payer les retraites ! Je me demande encore comment ils ont osé inventer ce baratin. Ils osent tout. 


    • sirocco sirocco 20 février 2023 11:07

      @L’apostilleur
      « ...pour nos 7 millions de migrants... »

      7 millions de migrants en France ??!!...  smiley Pourquoi vous nous sortez des chiffres du siècle dernier ?...


    • amiaplacidus amiaplacidus 20 février 2023 15:52

      @Seth
      Retour à la retraite à 60 ans ?
      La réforme macroniste consiste simplement à transformer de jeunes retraités en chômeurs âgés.


    • L'apostilleur L’apostilleur 20 février 2023 19:55

      @sirocco
      Vous semblez contester les 7 millions, n’hésitez pas à contredire avec vos sources qui intéresseront 


    • L'apostilleur L’apostilleur 20 février 2023 09:37

      « le Gouvernement cédera-t-il pour revenir sur l’âge de départ à retraite à 62 ans ? »

      Vous entendez les sarcasmes de Poutine si Macron cédait ? La France deviendrait inaudible qu’il ait raison ou pas sur les retraites. Macron n’a plus le choix.

      Et ce n’est pas Mélenchon l’exrémiste aigri comme un vieux mauvais perdant, pétri de vengeance par tous moyens avec sa horde de bailleurs lamentables et ses dissidents, qui voudra arranger la situation.

      Le spectacle de rue pour sa déchéance, plutôt que les salons qu’il convoitait.

      Triste sire.


      • jacqcroquant 20 février 2023 09:41

        @L’apostilleur
        Un autre triste sire qui s’embourgeoise et joue la veuve éplorée en prononçant des mots que même les intellos n’emploient plus. Toujours en retard ! 



      • L'apostilleur L’apostilleur 20 février 2023 19:58

        @jacqcroquant
         smiley smiley


      • troletbuse troletbuse 20 février 2023 09:57

        Quelle importance ?

        Cette réforme n’est qu’un leurre qui masque d’autres problèmes beaucoup plus importants.

        Qui atteindra 64 ans dans ce nouveau monde ?

        L’espérance de vie va diminuer grâce aux waxxins et la paupérisation du peuple.

        Combien d’entreprises fermeront et le chômage va exploser.

        Et le système de santé qui est détruit

        Si le gvt renonce, les syndicats bien dociles vont chanter victoire, les mougeons seront fin heureux et la destruction du pays pourra continuer.

        Et si le gvt applique sa réforme, je doute fort du blocage du pays.

        N’oublions pas que la NUPES est un bon allié du pouvoir.


        • charlyposte charlyposte 20 février 2023 10:04

          @troletbuse
          MERLUCHON me souffle à l’oreille qu’il veut mourir sur scène ! hum smiley


        • troletbuse troletbuse 20 février 2023 10:25

          @charlyposte
          Il est pour le blocage tout en espérant cette réforme. Mais les LFI’S ne voient pas son numéro d’équilibriste  smiley


        • Octave Lebel Octave Lebel 20 février 2023 12:50

          @troletbuse

          Vous avez raison, ce serait terrible si nos concitoyens regardaient d’un peu près ce que fait l’extrême-droite dès qu’elle peut- :)

          « N’oublions pas que la NUPES est un bon allié du pouvoir. » 

          - Rappelons d’abord que si le parlement est encore ce qu’il est, c’est avant tout grâce à ceux qui ont semé la confusion et la division dans tous les scrutins électoraux, bien mis en lumière par les médias de nos milliardaires, au bénéfice direct du système en place depuis au moins deux mandatures. Merci à E Zemmour, à MLP, à Bolloré et à la clique qui tient les médias de nous avoir si habilement conduit dans l’impasse où  certains ont même eu droit à une petite récompense.

          - Plus de 50 mandats de députés servis sur un plateau au RN par LREM et LR aux législatives pour contrer le danger de rassemblement de toutes les couches sociales autour des aspirations à plus de démocratie et justice sociale.

          - Les votes de connivence dans la foulée ensemble lorsqu’il s’agit ici ou au parlement européen de minorer, en douce croient-ils, tout ce qui a une portée sociale en protégeant les nantis de chez les nantis.

          - Et maintenant le lâchage sur la retraite par MLP en pleine lutte unitaire. Quelques perles. MLP : « La retraite à 67 ans c’est déjà mieux que ce qui existe actuellement » « Car Emmanuel Macron a fait exploser la dette, à 600 milliards d’euros ! »  « Les syndicats défendent leurs intérêts, pas ceux des français » (repris fidèlement par Bardella). Etc..

           

          (Si vous voulez des sources documentées, ce sera un plaisir)

           


        • Octave Lebel Octave Lebel 20 février 2023 12:54

          @Octave Lebel @troletbuse

          Vous devriez faire comme vos autres collègues commentateurs, quand on est embarrassé et en panne, on sort les 50 nuances d’immigration du placard et boum avec un peu de chance on peut déclencher un petit rodéo smiley

           


        • sylvain sylvain 20 février 2023 11:17

          avec je ne sais combien de millions de chomeur, je vois pas tellement l’intérêt de faire travailler les gens plus longtemps. Surtout que les entreprises semblent ne plus vouloir des vieux !


          • Octave Lebel Octave Lebel 20 février 2023 13:00

            On peut continuer encore longtemps de tourner en rond dans la machine à laver libérale et se faire essorer. Pendant que d’autres récupèrent toujours plus de linge bien lavé et repassé dans leurs placards qui débordent. Ce qui est la preuve incontestable et transcendante de leurs mérites et efficacité.

            On peut aussi simplement changer la donne en responsabilisant tout le monde par des processus démocratiques fonctionnels et la reprise en main par le politique de l’arbitrage économique.


            • Octave Lebel Octave Lebel 20 février 2023 13:19

              Dédicace à ceux qui ont envie de s’envoyer en l’air dans l’espace.

              La reproduction en continu d’un partage des richesses produites au détriment de l’investissement, un déficit énorme de démocratie quant à l’orientation de ces investissements où au mieux l’offre et la publicité remplacent la consultation des citoyens, un déficit d’équité quant à la reconnaissance des compétences et engagements du travail du plus grands nombre, déficit de l’emploi qui est considéré comme une charge en opposition avec la satisfaction sans limites de vos besoins, un déficit d’équité quant à la satisfaction des besoins permise par notre niveau scientifique, technologique et de productivité, déficit de la protection de nos intérêts culturels et nationaux car cela contrarie le type de calculs de compétitivité qui soutiennent l’ensemble de ce qu’il faut bien appeler les privilèges qui se concentrent dans les mains d’ une minorité.

              Incroyable, nous considérons l’accumulation de richesses qui finit par produire des milliardaires qui ont envie de s’envoyer en l’air dans l’espace comme une économie de privilèges et un dérèglement de l’économie. Je crois que c’est assez facile à comprendre.

               


              • I.A. 20 février 2023 15:39

                Traiter le nombre (de retraités) par le nombre (d’années travaillées), c’est d’un fruste... Quand la quantité est trop importante, vous la traitez par la qualité de votre gestion, point.

                Sinon, quels propos ne devraient pas être prononcés, justement, monsieur, dans une prétendue démocratie ??

                Enfin, vous oubliez de préciser que le budget prévisionnel fournit par Bercy au COR ne correspond pas à celui founit à la Commission Européenne : pour plomber les calculs du COR, Bercy a quasiment amputé les salaires prévisionnels de ses fonctionnaires...


                • Com une outre 21 février 2023 07:34

                  Un article qui commence très mal, avec une comparaison avec les autres pays. Mais moi je m’en fous de la retraite des allemands ou des norvégiens, c’est celle des français qui m’intéresse. Et qui ne finit pas mieux. Les déficits des caisses relèvent plus de choix et volontés politiques que de contraintes économiques internes qui n’en sont qu’un résultat. Ce n’est pas les conditions de retraites qui sont à réformer mais les politiques économiques et sociales menées, qui conduisent à la situation actuelle. Attaquons le fond, pas la forme.


                  • chantecler chantecler 21 février 2023 08:13

                    @Com une outre
                    D’autant que la retraite des Allemands en RFA a été basée longtemps sur une sorte de capitalisation .
                    Pas directement sur des fonds de pension mais sur l’immobilier stimulé par la reconstruction de l’après guerre ...
                    Et effectivement l’Allemagne d’ aujourd’hui qui a été performante sur le plan industriel , commercial et financier , n’est en rien un modèle .

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