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Accueil du site > Tribune Libre > La « clé de l’évolution » dans la boîte à gants ?

La « clé de l’évolution » dans la boîte à gants ?

Manifestement, l’espèce humaine a développé des capacités sans équivalent dans le reste du monde animal. Sa « dynamique évolutive » lui a permis de coloniser pratiquement tous les habitats terrestres, des plaines et des forêts tropicales à la toundra et la haute montagne. Jusqu'au ciel qu'elle pollue de satellites... Si elle apparaît comme le produit de ses gènes et de son évolution biologique, cette dynamique-là relève aussi de "sa propre action sur son environnement". Elle lui a assuré une expansion sans précédent sur la planète. Pour quoi faire, au juste, jusqu’où et jusqu'à quand ?

Pourquoi d’autres singes, « nos plus proches parents, ceux qui nous ressemblent génétiquement », n’ont-ils pas inventé la roue, construit des monuments ou des palais, des fusées et des stations spatiales, composé des symphonies, des ballets ou des théories économiques ?

Pourquoi d’autres espèces du règne animal comme les aigles, les corbeaux, les dauphins ou les tortues, dont l’intelligence est constamment réévaluée à la hausse au fil des études, n’ont-elles pas inventé le moteur à explosion voire « électrique » ou la bombe atomique ? Pourquoi l’ouistiti à pinceau n’a-t-il jamais peint La Joconde ou L’Atelier du Peintre ? Pourquoi le tapir, le raton laveur ou l’urubu n’ont-ils jamais écrit Les Misérables, édifié des cathédrales et des bunkers ou spéculé sur des... « cryptomonnaies » c’est-à-dire sur... moins que rien ?

Professeur de biologie évolutive et du comportement à l’université St Andrews en Ecosse, Kevin Laland reprend le flambeau de Charles Darwin (1809-1882) pour développer une nouvelle théorie de l’évolution cognitive humaine : notre espèce a créé elle-même les conditions de son développement exceptionnel ainsi qu’un environnement favorable à l’accumulation et la transmission de connaissances. Qu'on en juge par la "culture" : « Les réalisations de notre espèce peuvent être attribuées à notre aptitude particulièrement puissante à la culture c’est-à-dire l’accumulation extensive de connaissances partagées et acquises  ».

 

« Les humains sont des créatures de leur propre fabrication »

La culture aurait-elle « transformé le processus évolutif » jusqu’à ce point de non retour d’une « civilisation » arrivée en phase terminale d’exploitation des ressources terrestres et au bout de son confort thermo-industriel ? L’hypothèse d’un « darwinisme culturel » explique-t-elle cette « dévorante expansion multimensionnelle » d’une espèce dont le patrimoine génétique était quasi similaire à celui de quantité d’autres ?

Pour Kevin Laland, l’évolution biologique a cédé la place à la coévolution gènes-culture : « L’évolution culturelle a ensuite pris les rênes de l’adaptation humaine, et la cadence des changements que les membres de notre lignée évolutive ont connu s’est encore accélérée. La culture a fourni à nos ancêtres des moyens astucieux de se procurer de la nourriture et de survivre, et, à chaque nouvelle invention, les populations ont pu exploiter plus efficacement leur environnement. Cela a non seulement alimenté l’expansion du cerveau, mais aussi la croissance démographique.  » Pour le biologiste, « seuls les humains possèdent une capacité culturelle cumulative », propice à la « propagation de pratiques coopératives ». Le biologiste définit bel et bien la culture, qui interagit avec l’évolution purement biologique de notre espèce, comme cette capacité à accumuler des connaissances et des compétences transmises, donc apprises socialement, puis à les mettre en pratique par l’outillage et l’appareillage appropriés. L’évolution de la cognition humaine, « dépassant de loin celle des primates non humains les plus intelligents », mène à une complexité technologique accrue depuis l’avènement de l’agriculture jusqu’à notre monde hyperindustrialisé où chaque aspect de l’existence « dépend entièrement de milliers d’interactions coopératives avec des millions d’individus dans des centaines de pays ».

Il a fallu, au fil des générations, des « niveaux élevés de connaissances, de compétences, de coordinations et de force » pour exploiter les ressources disponibles. Si toutes les espèces partagent la capacité de copier ses congénères, l’humain imite avec plus de précision que d’autres animaux, sur un mode « haute fidélité » - et innove davantage, un avantage déterminant dans la sélection naturelle. La « transmission haute-fidélité d’informations » est assurée par l’enseignement, « rare dans la nature mais universel dans les sociétés humaines ». Ainsi, Homo Pédagogicus ?

L’imitation brute ne permet pas une propagation optimale du savoir-faire. Il a donc fallu attendre l’apparition du langage comme outil de transmission facilitant l’enseignement, à mesure que les connaissances et les techniques à transmettre devenaient de plus en plus complexes : « La syntaxe du langage humain contemporain n’est possible qu’en raison d’une longue histoire, couvrant peut-être deux millions d’années, de manipulations symboliques à partir d’un protolangage, qui a créé des pressions de sélection qui, à leur tour, ont entraîné des changements significatifs dans le cerveau hominine.  »

Les animaux ne manifestent pas encore, à ce jour, la capacité à combiner des symboles pour créer des messages sophistiqués comme ceux des humains ni de tendance à innover... La culture et le langage ont renforcé les capacités adaptatives des humains leur permettant de ne pas rester piégés par leur héritage biologique : « Nous survivons dans des circonstances difficiles parce que précisément notre culture nous confère généralement une plasticité adaptative plutôt qu’une inflexibilité. Cette plasticité s’appuie sur une énorme base de connaissances culturelles qui conserve sur de longues périodes les bonnes idées et les solutions qui se sont montré efficaces. »

 

La roue de l’évolution tourne...

Au commencement de cette histoire, il y eut sans doute la roue, mère de toutes les inventions, apparue à Uruk, haut lieu de la civilisation sumérienne, vers 3150 avant notre ère, voire aussi en Europe centrale : « La roue, que les Grecs ont intégrée à leurs charrues, fut initialement conçue pour tirer de lourdes charges sur une structure en forme de traîneau, ce qui a produit le tour du potier et la charrette en Mésopotamie, le char en Grèce, des instruments pour moudre le blé  », etc... Ainsi, sans roue, pas de brouette, ni de locomotion terrestre telle que nous l’envisageons, de la bicyclette au train à très grande vitesse. Ni de « civilisation » du « toujours plus vite, toujours plus loin »...

Le biologiste invite à mesurer le chemin parcouru depuis le paléolithique puis la révolution néolithique marquée par la domestication des plantes et des animaux et l’invention de l’agriculture : « Avant l’avènement de l’agriculture, chaque population possédait tout au plus quelques centaines de types d’artefacts, alors que, aujourd’hui, les habitants de New York ont le choix entre cent milliards de produits ornés de codes-barres différents. »

L’art du moteur viendrait-il du contrôle moteur permettant aux humains de « produire spontanément des oeuvres et des performances artistiques » qu’aucun animal ne pourrait partager avec eux ? Kevin Laland fonde sa démonstration sur la danse : celle-ci est possible parce que « sa performance exploite les circuits neuronaux employés dans l’imitation ». Mais pas seulement... Certes, l’on a cru voir des primates « danser » autour d’un arbre... Mais « pour danser, l’interprète doit faire correspondre ses actions à la musique ou battre la mesure pour que ses mouvements s’adaptent au rythme, qui peut parfois être interne, comme les pulsations cardiaques  ». Voilà qui exige de « mettre en correspondance les signaux auditifs que le danseur entend et les actions motrices qu’il produit  ». Imagine-t-on un bonobo réagir à L’Apothéose de la danse de Beethoven en entrechats exaltés ou se lancer dans les subtils enchaînements d’une danse dite « de société » ? Et puis d’abord, ressentent-ils le besoin de danser pour s’accoupler ?

Précisément, « pour maîtriser une danse de couple ou de groupe, il faut que les individus coordonnent leurs actions et, ce faisant, qu’ils ajustent, inversent ou complètent leurs mouvements  ». Voilà qui nécessite aussi une « correspondance entre les entrées visuelles et les sorties motrices ». Ce qui témoigne d’un appareil neuronal hérité de « la sélection d’une faculté poussée d’imitation ». La danse n’est pas seulement une « question de maîtrise du corps, de grâce et d’énergie » : elle exige, outre la capacité à imiter, un « type d’intelligence spécifique ».

Plus on imite, plus on crée d’interactions coopératives. Ainsi, une « dynamique coévolutive gènes-culture » bien sinueuse, entamée voilà au moins 2,5 millions d’années et poursuivie en un progrès techno-culturel continu, a assuré jusqu’alors les conditions nécessaires de la domination planétaire d’une espèce ainsi que, par conséquent, l’enrichissement de nos vies. Du moins jusqu’au déchaînement d’une irrépressible pulsion de destruction et à la propagation du rien qui détruit le réel, faute d’un « système immunitaire spirituel » (Bergson).

Pendant des millénaires, l’humain a demeuré dans un monde qui dure, y côtoyant gouffres et merveilles – jusqu’à arriver au seuil de destruction de ses moyens de subsistance. Aurait-il crée les conditions de sa domination en même temps que celles de sa perte ?

Désormais, le voilà à un nouveau point d’inflexion de sa longue histoire, confronté à l’inhabitable qui l’exproprie de sa biosphère. La suite dépend de sa capacité à s’arracher à sa fascination du gouffre et à la course au désastre pour réinventer une autre forme de rapport à l’univers. Il y faudra une intelligence de la vie, un désir de bien-vivre voire simplement un sens commun et un instinct de survie qui semblent justement des « biens communs » en voie de disparition, engloutis par le rien cybernétique où se perd le réel.

Kevin Laland, La Symphonie inachevée de Darwin, La Découverte, collection « Sciences sociales du vivant », 450 pages, 28 euros.


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25 réactions à cet article    


  • chapoutier 7 février 2023 08:42

    L’évolution expliquée par la culture ! Cela reste à démonter.

    Tout être vivant consacre la plus grande partie de son temps à trouver les moyens de se nourrir.

    L’utilisation de silex tranchant a été le point de départ de l’évolution humaine en lui permettant de se nourrir d’avantage. C’est le début du travail social, et c’est ce qui a différencié les premiers hominidés de la lignée humaine d’avec toutes autres lignées telle le chimpanzé.

    Le travail du silex à été la première grande avancée qui a rendu possible tout le reste.

    Vous ne reprenez pas le flambeau de Charles Darwin avec ce texte mais bien au contraire, c’est une forme d’obscurantisme.


    • lephénix lephénix 7 février 2023 10:04

      @chapoutier
      il s’agit bien de ça, d’un bipède muni d’un tube digestif pourvu de dents et d’appendices pour se procurer de la nourriture et s’incorporer d’autres organismes passant à sa portée... le silex a été la première prothèse de ces appendices avant bien d’autres et a permis à cet organisme de s’illimiter (« les yeux plus gros que le ventre »...) et de prospérer sur un champ de cadavres et bientôt de ruines... tout ça pour ça ? la planète et l’univers s’en remettront...
      reprendre le flambeau de Darwin ? K. Laland a peut-être juste tenté d’ajouter son toucher d’âme à une symphonie demeurée inachevée jusqu’à la prévisible extinction des feux...


    • chapoutier 7 février 2023 10:50

      @lephénix

      Laland a peut-être juste tenté d’ajouter son toucher d’âme


      je l’avais compris ainsi et je suis intervenu de manière provocatrice sous votre article uniquement pour le plaisir de la discussion .parce que je crois que penser que notre lignée s’est «  auto-forgée culturellement » est d’après moi, une autre déclinaison du dessein intelligent.

      promis je vous embête plus, sinon certains se feraient un plaisir de venir troller votre article .


    • lephénix lephénix 7 février 2023 15:08

      @chapoutier
      merci pour votre visite...
      vertigineux où se nicherait« le plaisir » de certains, d’enfumage en « trollage »... on dirait bien qu’une marche a été loupée, entre hominisation et humanisation... et comme s’il ne se suffisait pas de se retrouver à court d’humanité, on n’en finit pas de redescendre et dégringoler des marches encore de l’impensé à l’impensable... vos articles relèvent le niveau, les lucioles ne s’éteignent pas entièrement sur fond d’écran...faute d’avoir assisté au spectacle de nos « origines »..


    • PascalDemoriane 7 février 2023 10:47

      Intéressant, Merci !

      Car la restitution par cette fiche de lecture du livre de Laland a l’intérêt, … ou l’inconvénient !, d’inciter à en éviter la consultation inutile qui apparaît ici comme une vulgarisation grand public, méditative plutôt régressive pour un texte récent de 2022, sans signes ni déclaration de rigueur méthodique scientifique. Je ne vois pas ce qu’il apporte de nouveau ni de complément décisif en l’état restitué.

      Caricaturons : Tel que restitué ici, j’y lirais entre les lignes l’auto-narration inconsciente d’un anglo-saxon qui se penserait furtivement, et faussement naïvement, comme l’aboutissement téléologique de l’évolution cosmique, biologique, paléo-anthropologique, sociologique. A la limite d’un ethnocentrisme colonial implicite, voire d’un néo-impérialisme culturel.
      Un peu une histoire genre « comment l’évolution a accouché de l’anglo-américain universitaire moyen accompli et de son aristocratie élitaire progressiste ».
      Je force le trait, évidement... mais y a de çà.

      « Je me demande si la biologie de l’évolution peut expliquer l’existence de cheminées, de voitures et d’électricité d’une façon aussi convaincante qu’elle explique le monde naturel. » écrit Laland en introduction, première page. Question naïve, réthorique de séduction.
      Et dans l’article « Pourquoi d’autres espèces du règne animal n’ont-elles pas inventé le moteur à explosion voire « électrique » ou la bombe atomique ? » n’est qu’une accroche publicitaire de divertissement, pas un thème de recherche sérieuse.

      Or la dite « biologie de l’évolution » c’est aussi « l’évolution de la biologie » comme représentation du vivant (humain) par lui-même. Comme le suggère l’article qui souligne à raison «  Les humains sont des créatures de leur propre fabrication ». çà, Marx l’a posé depuis longtemps !
      Oui, donc des créatures créatrices de leur propre narration génésique, des producteurs de mythes des origines, cosmogoniques, ontogénésiques, exercice que Laland reproduirait ici irrépressiblement lui-même sans le dire.

      Il manque donc le traitement déclaratif méthodique de ce paradoxe subjectiviste irrépressible si on veut bâtir des idées cohérentes et communes, sans anachronismes et sans égocentrismes culturels sur les phénomènes hypercomplexes des évolutions anciennes anthropologiques et techno-sociales.
      En ces matières, la méthode me semble primer sur les thèses et les hypothèses...


      • lephénix lephénix 7 février 2023 14:46

        @PascalDemoriane
        tout essai de présumé « sachant » ou « expert » ne peut que s’en remettre à des tâtonnements empiriques pour la simple raison que personne ne pourrait se targuer d’avoir été témoin des « origines » supposées, méthode ou pas... il est vrai que le titre était tentant, la « symphonie » demeure en son inachèvement et on ne peut qu’à s’en remettre aux fulgurances du poète, de Dante en l’occurence : « ici la haute fantaisie perdit sa puissance/mais déjà il tournait mon désir et vouloir/tout comme roue également poussée/l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles »..


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 février 2023 11:19

        Je me souviens avoir vu une vidéo qui expliquait pourquoi la civilisation selon le calendrier Maya devait finir en 2012. Le tableau montrait les dates et sauts de chaque évolution. On perçoit qu’au début cela se calcule en milliard d’année jusqu’à diminuer de plus en plus. L’humain actuel se résumant en quelques centaines d’années (entrecoupées par la fin de l’Atlantide). De la régression de l’époque héllenistique au passage par l’époque médiévale.... comme une ligne qui se retrécit plus elle avance. Jusqu’ former.... un point final. Un saut quantitatif.... Mais lequel ???? Article toujurs ecellent. Jouons sur les mots DARD WIN. Le scorpion n’a-t-il pas cette particularité de pouvoir se suicider ????


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 février 2023 11:26

          Je me souviens avoir vu une vidéo qui expliquait pourquoi la civilisation selon le calendrier Maya devait finir en 2012. Le tableau montrait les dates et sauts de chaque évolution. On perçoit qu’au début cela se calcule en milliards d’années jusqu’à diminuer de plus en plus. L’humain actuel se résumant en quelques centaines d’années (entrecoupées par la fin de l’Atlantide). De la régression de l’époque héllenistique au passage par l’époque médiévale.... comme une ligne qui se retrécit plus elle avance. Jusqu’ à former.... un point final. Un saut quantitatif.... Un trou noir ? Mais lequel ???? Article toujours excellent. Jouons sur les mots DARD WIN. Le scorpion n’a-t-il pas cette particularité de pouvoir se suicider ????


          • lephénix lephénix 7 février 2023 14:50

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.
            est-ce sa « nature », au scorpion ? celui qui se présume « winner » en jouant son sempiternel sale coup d’avance sur ses congénères présumés « loosers » ne fait que jouer à la roulette russe, on ne peut ni congédier ni abolir « le réel »...


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 février 2023 12:01

            Ce qui m’interroge beaucoup c’est que normalement l’humain est poussé hors de la matrice maternelle et c’est son destin. Des grottes, les hommes devinrent chasseurs et imaginèrent le feu..... Alors que l’’évolution" actuelle tend au contraire à le ramener à la matrice maternelle. Je fais bien sûr référence au film : Matrix. le bien nommé. Tout est fait non pour renforcer l’individu, l’aguerrir face aux danger extérieur. Mais au contraire le pousse à retourner dans le ventre de maman. Exemple : matrice artificielle. Dans l’avenir, il suffira d’appuyer sur le bouton de la porte pour que la télévision, la vidéo, le four , le radiateur se mettent en marche. L’humain étant ce qu’il est comme les les dieux du temps de Zeus qui demandèrent à Prométhée (parce qu’ils s’ennuyaient au paradis) d’imaginer la femme pour mettre du piment (Pandora), inévitablement comblera ce retour vers la matrice en se trouvant d’autres défis. Et le pire, mais inévitable à craindre : sera : LA GUERRE... 


            • lephénix lephénix 7 février 2023 14:56

              @Mélusine ou la Robe de Saphir.
              régression, on dirait que la boucle de l’aventure « consciente » (? ??) se boucle, comme le serpent se mord la queue... à mesure que s’épuisent subterfuges et autres tours de pass pass faire croie que seul le « virtuel » donne droit à l’existence, bonne chance à ceux qui devront faire la preuve de leur réalité palpable palpitante et pensante face à la machination ourdie d’industrialisme en « numérisation »...


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 février 2023 18:01

              @lephénix l"ourobouros. Car oui, dans ce plaisir sans fin, il y a un OS. et un fameux...


            • lephénix lephénix 7 février 2023 21:49

              @Mélusine ou la Robe de Saphir.
              on dirait bien qu’on arrive à l’os ou à la racine des choses, certains joueurs n’ont plus rien à se mettre sous la dent... alors que les appuis se retirent et plus rien ne les « supporte » ni ne les « soutient »...alors que s’achève l’exploitation terminale qui précipite la fin...


            • Gollum Gollum 8 février 2023 19:24

              @CYRUS

              Je le pique au vif car le gars est d’une mauvaise foi absolue. Malhonnête extrême.

              Je suis beaucoup plus calme avec Laconique qui est moins bigot... et plus cultivé aussi. Mais le Pascal il me sort par les trous de nez... smiley

              Sinon Furtif oui c’est un fanatique c’est clair. Une sacrée tête de con. Qu’il aille au diable ! smiley

              Bon c’est pas tout mais c’est la quille...

              A+


            • chapoutier 8 février 2023 19:48

              @Gollum

              « Oui mais un hasard qui fait bien les choses »


              holà malheureux smiley voilà comment on tombe insidieusement dans le dessin intelligent et on en arrive à la téléonomie.


              je suis un proletaire prosaique ( elle est bonne on la garde) et je ne crois que ce je vois et encore pas toujours

              le hasard ne fait rien de bien en réalité et c’est fondamentale comme conception

              la vie se contente de faire pleins d’essais au hasard des mutations, tous les essais possibles et imaginables, et seuls les plus viables, les plus adaptés gagneront la compétitions.

              Donc nous trouvons que le hasard à bien travaillé, on ne voit pas les milliers d’essais qui ont foiré.


              Et la vie , pour se perpétuer, est soumis à une contrainte, celle de l’économie d’énergie , donc la forme la plus simplifié possible dans la plus grande complexité possible, comme une équation mathématique de plusieurs pages simplifiées à quelques lignes.


              Et bien sur intervient notre ethno-ego- centrisme qui nous pousse à croire que tout l’univers à ’’comploté’’ pour aboutir aux merveilleux êtres que nous pensons être.

              Nous sommes que le résultat du hasard , et nous trouvons qu’il est heureux ou qu’il fait bien les choses parce que nous en sommes les seuls bénéficiaires ( sur notre monde en tout cas) !


              Oui, je suis un peu intégriste sur la question de l’évolution smiley


            • Gollum Gollum 9 février 2023 10:05

              @chapoutier

              Mouais bon on pourrait discutailler des heures là-dessus... Je signale juste que Spinoza était déiste sans pour autant adhérer aux causes finales...

              Et je pense que malgré tout il devait penser que le hasard faisait bien les choses..

              Sinon loin de moi de penser que l’homme est le sommet de l’évolution comme le font les biblistes...  smiley


            • Gollum Gollum 7 février 2023 20:51

              Su !te au post de hamia ci-dessus sur l’évolution, fable moderne, je tiens à signaler l’existence de logiciels qui simulent en accéléré l’évolution d’entités virtuelles auxquelles on a attribué certaines caractéristiques : se nourrir, se dupliquer, etc… bref, les fondements de base d’un organisme.. eh bien au bout d’un certain temps on voit se créer des entités avec des pattes qui se déplacent, avec une queue… et pour les organismes se déplaçant dans une eau virtuelle simulée ce qui ressemble à des créatures marines… Bref, ces logiciels sont de sacrés indices, sinon quasi preuves, de la réalité et validité de l’évolutionnisme n’en déplaise aux bigots, chrétiens, musulmans ou juifs… désolé pour eux.

              On peut consulter l’excellente chaine Passe science sur Youtube. C’est ici : https://youtu.be/nIRbI8peRgM


              On peut consulter toute la vidéo ou bien pour ceux qui veulent voir les créations de ce logiciel bluffant aller direct au chapitre 4….


              Attention, ça décoiffe ! smiley


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 février 2023 21:29

                @Gollum
                Y’a pas l’évolution ultime de celui qui hume le fion de son prédécesseur dans le rang le vendredi. Et ça dérange Hamia .


              • Jonas Jonas 8 février 2023 23:51

                @Gollum « bref, ces logiciels sont de sacrés indices, sinon quasi preuves, de la réalité et validité de l’évolutionnisme n’en déplaise aux bigots, chrétiens, musulmans ou juifs… désolé pour eux. »

                On peut pondre des centaines de simulations numériques différentes, parfaitement cohérentes et logiques décrivant l’apparition de la vie (bien que votre logiciel ne décrit pas comment apparaissent des plumes, des pattes ou des ailes), mais elles restent évidemment non scientifiques, puisqu’elles ne décrivent pas le réel, ce qui est le minimum requis pour en faire une théorie scientifique !
                Ça reste donc de pures spéculations.

                Par ailleurs, la simulation numérique proposée dans votre lien décrit la sélection des espèces à partir de l’ADN de cellules vivantes déjà existantes (ce qui se fait couramment maintenant sur les plantes en particulier).
                Mais votre simulation numérique n’explique nulle part comment est apparue la vie.


              • Gollum Gollum 11 février 2023 10:22

                @Jonas

                Merci de votre réponse. Mais je pense que vous n’avez rien compris de ce qu’il s’agit. Il ne s’agit pas de spéculation.

                J’ai la sensation que vous pensez que cette simulation a été programmée pour aboutir à...

                Or rien n’est plus faux.

                On a juste donné les principes de base de la sélection naturelle de Darwin au logiciel et c’est tout !

                Le reste suit, création ne vous en déplaise d’entités virtuelles pourvues de pattes et de queues et capables de se déplacer sans que la programmation n’y soit pour rien en elle-même.

                Bref, pas besoin de principe spirituel créateur, les choses se font toutes seules.. smiley

                Et on n’en est qu’au début de ces simulations. Il est probable que les choses vont s’affiner au fur et à mesure.

                Bref, le créationnisme est mort. Mais bien évidemment les bigots resteront car ils ne veulent pas voir la réalité en face. Mais ça on le savait déjà. smiley


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 février 2023 08:38

                Hamia oublie de préciser que Dieu tellement déçu de sa création envoya les archontes pour la détruire..... Les Archontes sont, dans le Gnosticisme et les religions étroitement liées à lui, les constructeurs de l’univers physique. Parmi les ArchontieOphitesSéthiens et dans les écrits de Bibliothèque de Nag Hammadi, les archontes sont des dirigeants, chacun étant lié à l’une des sept planètes ; ils empêchent les âmes de quitter le royaume matériel. La connotation politique de leur nom reflète le rejet du système gouvernemental, comme imparfait sans chance de véritable salut1. Dans Manichéisme, les Archontes sont les dirigeants d’un royaume au sein du « Royaume des Ténèbres », qui forment ensemble le Prince des Ténèbres.


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 février 2023 08:43

                  Pour ceux qui aimeraient connaîtres quel archontes et lié à quelle planète : Voici : http://www.dramatic.fr/archontes-p893.html. Mais la plus « vicieuse » est pluton. Un bon coup de patte (le nom de Pluton fut inspiré par le chien PLUTO dans Walt Disney)et tout valse dans la densité cosmique..... Poutine est plutonien (astrothème). Qui l’eut cru ????? L’archonte exterminator. L’arme à guidon... 


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 février 2023 08:48

                    Dans l’article, Saturne (mal) remplace pluton (vicieux). Mais leurs rôles sont assez semblables : la grande lessive.... Frédérique Harlay explique parfaitement le passage prochain de Pluton en verseau. Gare à vos fesses... https://www.youtube.com/watch?v=TvCDlT1pyE4


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 février 2023 08:59

                      Le Prince des Ténèbres est bien Hadès (Pluton). Saturne est associé aux juifs. Samedi jour de saturne et de Shabbat.... Il y a les saturniennes et les trans-saturniennes : Uranus, Neptune, Pluton. Ce qui nous fait 10 planètes. Comme dans l’arbre séphirotique.... ils ont eu tellement peur du pouvoir sournois de pluton (le Sida apparu quand pluton transitait son signe : le scorpion) qu’ils ont tenté de la rétrograder en planète naine.... Mais pluton c’est l’inconscient. Et donc, il est normal qu’il ou elle soit invisible (dans l’HADES). Pluton était fils de Saturne, uranus père de saturne, et Neptune-Poséidon, frère d’Hadès.... 


                      • L'apostilleur L’apostilleur 8 février 2023 09:43

                        « ... la dynamique coévolutive gènes-culture ... »

                         On peut ajouter le commentaire d’Aristote qui caractérisait les hommes en fonction des climats à l’est et à l’ouest, et justifiait la supériorité de la race grecque par sa situation géographique.

                        Cette observation empirique s’est longtemps vérifiée jusqu’à l’emballement des communications entre les hommes, d’abord par la mer.

                        Les grecs étaient sous le même « climat » que les égyptiens.

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