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Accueil du site > Tribune Libre > L’UIT-QI apporte son aide aux cheminots de Zaporiyia

L’UIT-QI apporte son aide aux cheminots de Zaporiyia

Une délégation de l'UIT-QI est arrivée en Ukraine avec une aide pour la gauche et les secteurs syndicaux combatifs. Une première délégation avait été reçue au mois de mai. Cette nouvelle délégation comprenait M. Esther del Alcazar de Lucha Internacionalista, section espagnole, Sedat Durel, secrétaire général du Syndicat de télécommunication et du Call Centre et leader du Parti pour la Démocratie Ouvrière, section turque, et l'auteur de ce rapport.

Ci-dessus photo de la première délégation.

La délégation est arrivée à Kiev, la capitale de l'Ukraine, le 19 novembre où nous avons été de nouveau reçus par Sergei Movchan, porte-parole du réseau volontaire des combattants ukrainiens.

Nous avons apporté de l'aide aux mineurs et aux cheminots de Kyvy Ryh.

La délégation s'est rendue de Kiev, la capitale, au sud-est de l'Ukraine en train de nuit pour rejoindre Kyvy Ryh, une ville minière et métallurgique, l'une des plus importantes d'Ukraine. Là, nous avons remis au syndicat des mineurs indépendants, l'aide matérielle avec des radios et des vêtements thermiques d'hiver qu'ils voulaient envoyer à leurs camarades au front. La mine compte 6 000 mineurs, dont 1 000 sont en première ligne sur le front. Ils nous ont dit que, quelques jours aupravant, deux mineurs étaient morts sur la ligne de front. Maintenant, il y a 42 mineurs morts sur la ligne de front. Simultanément, le syndicat a du travail dans la grande usine d'acier de la même ville et ils ont également des camarades au front. 

Ils nous ont fait comprendre que leur lutte mettait la défaite russe au premier plan, mais qu'elle ne faisait pas oublier qu'ils étaient toujours confrontés à une oligarchie propriétaire des mines et au gouvernement de Zelensky, qui appliquait des lois restreignant les droits syndicaux en raison de la guerre. Ils ont souligné cette double lutte, « le centre est au front, mais nous n'oublions pas, nous n'abandonnons pas la lutte ». Ils ont également dénoncé le fait que le gouvernement ne fournissait pas assez de fournitures d'hiver aux soldats du front. Ainsi, il était donc très nécessaire de s'approvisionner, car il faisait vraiment très froid et la situation était compliquée aux portes de l'hiver.

La deuxième livraison a également été effectuée au Syndicat libre des cheminots de Kryvy Rih, où l'on nous a expliqué l'importance du poids des cheminots, puisqu'ils sont 200 000 en Ukraine. C'est une entreprise d'État et probablement la plus grande entreprise publique d'Europe. De plus, ils nous ont dit que simultanément, ils essayaient d'empêcher les projets du gouvernement de privatiser les chemins de fer. Parce qu'il y a une partie qui est actuellement très rentable, qui est toute la partie transport de marchandises, qu'ils veulent commencer à privatiser. Puis, ils nous ont montré les ateliers où ils réparent les locomotives.

A 40 km de le ligne de front

Ensuite, nous avons voyagé quelques heures en bus jusqu'à la ville de Zaporiyia, qui est la ville aux mains des Ukrainiens. À Zaporiyia, nous étions dans l'endroit le plus proche de la ligne de front. La ville est située sur la rivière Dnipro. Au sud, à 40 km, se trouve la ligne de front et la fameuse centrale nucléaire occupée par les Russes de l'autre côté de la rivière.

Nous y avons rencontré le syndicat local des chemins de fer. Nous avons contribué à l'aide alimentaire au « Fonds de résistance » dont dispose le syndicat. Il y avait 79 familles qui étaient dans le besoin à qui nous allions fournir de l'aide, que nous avons achetée dans un centre d'approvisionnement en gros de la ville. Nous nous sommes conformés à la liste des produits demandés par le syndicat. Nous avons donc fait 79 lots avec, dans chacun d’eux, de la farine, de l'huile, du sucre, des boîtes de viande, puis nous avons mis des pâtes, des lentilles et pour les familles qui avaient des enfants, des concentrés de lait. Ceci a été acheté avec l'argent que nous avions apporté des sections de l'UIT-QI. 

Tout cela a été immédiatement transporté par camion jusqu'aux bureaux du syndicat à l'intérieur du dépôt de locomotives, où se trouve le terminal ferroviaire de Zaporiyia. Immédiatement, les camarades qui étaient sur une liste sont arrivés et chacun a signé la réception de la livraison. Tout le monde a reçu la même quantité, la seule différence étant que nous avions mis des produits laitiers pour les familles avec de jeunes enfants. Mais, tout le monde a reçu le même montant et un reçu a été signé. L'urgence de la nourriture est évidente et la situation est, de ce point de vue, difficile. 

Au début de la distribution, des batteries anti-aériennes ont intercepté un missile russe juste à l’endroit où nous étions. Il y a eu des applaudissements quand le missile russe est tombé. C'était un moment de grande émotion. Puis, en guise de remerciement pour l'aide apportée, on nous a donné des morceaux d'un missile russe tombé à proximité quelques jours auparavant, et des morceaux de fer ont été découpés dans le missile. Tout cela fait partie des vagues de missiles criminels qui ont frappé principalement la partie orientale du pays. Le soir, nous avons pris le train pour rentrer à Kiev. Tout au long de ce voyage, nous avons été accompagnés par notre collègue Sergei, qui nous a servi de guide et nous a aidés pour traduire.

Outre ces livraisons de matériel, l'ensemble du voyage a servi à approfondir les relations avec la gauche ukrainienne et les syndicats indépendants et militants. Apprendre à connaître plus profondément les secteurs de la jeunesse qui sont autour de la campagne de solidarité avec laquelle nous travaillons depuis la première livraison en mai, apprendre à connaître leurs expériences et le travail qu'ils font. C'est un collectif qui se dit anti-autoritaire, où il y a des secteurs anarchistes et antifascistes et qui participe également avec des camarades du front militaire. Simultanément, cela nous a également permis d'approfondir la discussion avec le Mouvement social, qui a récemment organisé son premier événement national. C'est un mouvement qui veut se construire comme un parti de gauche, de travailleurs et pour le socialisme. Il a commencé à définir son programme, non seulement pour soutenir la lutte contre l'invasion russe, mais également la future reconstruction du pays. Parce que cette question de la reconstruction est à l’ordre du jour. Quel genre de reconstruction va avoir l'Ukraine ? Est-ce que ce sera une reconstruction qui remettra les mêmes oligarques aux postes de contrôle dans du pays ? Ou bien est-ce que ce seront les travailleurs qui ont souffert et se sont trouvés en première ligne qui verront leurs besoins satisfaits quand viendra le temps de la reconstruction ? Ce dilemme est fondamental, il ne s'agit donc pas seulement de la question de la guerre maintenant, mais aussi de la reconstruction et cela fait partie de l'échange que nous avons avec les camarades du Mouvement social.

Josep Lluís del Alcázar

Membre de la direction de Lucha Internacionalista de l'État espagnol et de l'UIT-QI.

 


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18 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 30 novembre 2022 09:49

    "Puis, en guise de remerciement pour l’aide apportée, on nous a donné des morceaux d’un missile russe tombé à proximité quelques jours auparavant, et des morceaux de fer ont été découpés dans le missile"

      smiley


    • SilentArrow 30 novembre 2022 12:29

      @Jean Dugenêt

      Si la France et l’Allemagne avaient respecté leurs engagements et poussé l’Ukraine à respecter les accords de Minsk qu’elle avait signés, on aurait peut-être pu éviter cette tuerie.

      Au lieu de cela, vous avez attisé le feu en fournissant des armes à l’Ukraine sur le dos des contribuables et en imposant à la Russie des sanctions absurdes qui vont couler votre économie.

      Pour vous donner bonne conscience, il ne vous reste plus maintenant qu’à apporter très charitablement leur ration de topinambours aux ouvriers ukrainiens.

      N’oubliez pas de ramener le reçu et de le montrer à tout le monde !


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 30 novembre 2022 14:08

        @SilentArrow

        "Si la France et l’Allemagne avaient respecté leurs engagements et poussé l’Ukraine à respecter les accords de Minsk qu’elle avait signés, on aurait peut-être pu éviter cette tuerie."

        C’est une énorme blague inventée et répétée mille fois par les poutinolâtres pour justifier ni plus ni moins que Poutine ait renié ses engagements du Mémorandum de Budapest et de la déclaration commune le 4 décembre 2009

        signée par les Etats-Unis et la Russie (Poutine était alors au pouvoir). Le mémorandum de Budapest avait été élaboré, pour l’essentiel, les 5 et 6 décembre 1994 lors d’un sommet de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) à Budapest. Cet accord garantissait que l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine dans ses frontières actuelles sera respectée. Ces engagements furent confirmés le 4 décembre 2009.

        Pour justifier une forfaiture aussi flagrante, les poutinolâtres inventent un non-respect des accords de Minsk.

        Ces accords de Minsk, signés le 12 février 2015 comprenaient une série d’engagement, dont un cessez-le-feu immédiat au Donbass, un retrait des armes lourdes et une rétractation de l’Ukraine de toutes les formations armées étrangères. (le premier protocole avait été signé le 5 septembre 2014). A ce moment, Poutine prétendait qu’il n’y avait plus de forces russes au Donbass puisque le groupe Wagner, qui y menait ses exactions habituelles, ne faisait pas partie de l’armée russe.

        C’est avec tous ces truandages que les poutinolâtres veulent accuser les adversaires de Poutine de ne pas avoir respecté des accords alors qu’à l’évidence c’est Poutine qui a renié tous ses engagements.

        Ajoutons que les ukrainiens n’ont nullement œuvré contre les accords de Minsk. Il faut en effet déjà savoir en quoi consistait ces accords. Il ne s’agissait ni d’un armistice ni d’un accord de paix mais plutôt d’un cessez-le-feu. Voir les treize mesures de l’accord sur la Wikipédia. Qui a fait partir le premier pétard, rompant ainsi l’accord ? Sans doute le groupe Wagner qui n’est dans aucune armée ! Voir aussi ce que dit la Wikipédia au chapitre : « Efficacité ». En fait, le jour même de la mise en application de l’accord les combats continuaient... Autant dire que l’accord n’a jamais été appliqué. Le plus optimise était le ministre des Affaires étrangères russe, qui estimait que le cessez-le-feu était  « globalement respecté » mais avec tout de même une exception : « le chaudron de Debaltseve ».

        Tous ces discours oiseux sur les accords de Minsk ne masqueront jamais la forfaiture de Poutine qui n’a pas respecté ses engagements et qui est donc le seul responsable de tous les morts : les militaires des deux camps et tous les civils.


      • Gégène Gégène 30 novembre 2022 14:24

        @Jean Dugenêt

        assurément « poutinolâtres », mais pas au point d’aller pieusement recueillir et se partager les vestiges des « dons » de Poutine . . .
        ces conneries, ça me rappelle l’excellent film
        « Les dieux sont tombés sur la tête »


      • SilentArrow 1er décembre 2022 01:18

        @Jean Dugenêt
         

        C’est une énorme blague inventée et répétée mille fois par les poutinolâtres

        J’ai arrêté ma lecture au mot « poutinolâtre ». Inutile d’aller plus loin.

        Au fait, vos pauvres, leur avez-vous tricoté des pulls couleur caca d’oie pour qu’on ne risque pas de les confondre avec les pauvres de n’importe qui ?


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 1er décembre 2022 13:22

        @SilentArrow

        « J’ai arrêté ma lecture au mot « poutinolâtre » ».

        J’ai pourtant donné une définition très précise de ce terme dans un article.
        Je la rappelle ci-dessous :

        ==========================================

        Les poutinolâtres sont les admirateurs sans limite d’un tyran. Ils boivent ses paroles comme si elles venaient d’un Dieu. Ils n’émettront jamais aucune critique contre lui. Ils n’ont plus aucun discernement personnel et répandent la divine propagande sans compter. Ils lui sont entièrement soumis et préoccupés de satisfaire ses désirs : prédominance de la culture slave, récupération des territoires perdus, domination de la Russie... Ils reprennent la théorie nazie en remplaçant seulement les aryens par les slaves tout en parlant – comble de contradiction – de « dénazification ».

        Les défenseurs de Poutine ne se contentent pas, en général, de justifier et d’approuver sa politique. Ils le vénèrent et le glorifient. Ils se plient en quatre pour répéter et justifier les énormes mensonges de Poutine : « C’est Lénine qui a inventé l’Ukraine », « Les américains avaient promis que l’OTAN ne s’étendrait pas à l’Est » … Ils n’hésitent pas à se rouler dans la fange pour inventer les pires sornettes qui pourraient justifier ces mensonges (Voir notamment à ce sujet mon article « Les poutinolâtres en remettent une couche »). La fin justifie les pires moyens s’il s’agit de confirmer les propos de leur Dieu. Ils sont prêts à mentir et à falsifier à leur tour en déployant pour cela des records de fourberies en tout genre. Chez eux, perfidie, ruse, trahison et tromperie deviennent des qualités quand il s’agit de servir Poutine. Staline n’est-il pas l’un des grands hommes qui ont façonné l’histoire de la Russie ? C’est assurément l’avis de Poutine et tous les poutinolâtres lui emboitent le pas. Ils marchent à la même cadence et jouent la même partition. Hitler et les américains sont assurément de grands massacreurs mais Staline est l’ange purificateur qui les a combattus. Tout est à l’avenant. Aucune nuance critique ne trouve place dans leurs discours sur leur héros.

        Le ciment des poutinolâtres de tout poil est leur totale adhésion à la politique de Poutine. Celui-ci représente dans leur imaginaire collectif une stature peu commune, le modèle du leader fort, déterminé à combattre. Il devient le symbole de toute l’extrême-droite d’occident qui veut une internationale nationaliste autoritaire. Il défend les valeurs de « l’occident chrétien » en s’opposant à la « dégradation des mœurs » des « pays décadents ».

        Il s’agit d’abord d’une fascination pour la violence, pour cette puissance que Poutine veut abattre sur ceux qu’il a décidé de punir sans craindre les jugements du monde. Les poutinolâtres répètent à l’envi leur métaphore de l’ours, animal puissant et gentil, qui devient redoutable contre ceux qui l’ont énervé. Poutine est donc toujours pour eux en état de légitimité. S’il agresse c’est parce qu’il a été provoqué. Il peut raser des villes entières comme Grosny, Alep ou Marioupol. Ses « opérations meurtrières spéciales » sont pleinement justifiées pour punir les populations qui lui résistent. Son ultra-nationalisme de Grand-Russe et sa soif de reconquête du grand Empire des tsars est un exemple pour tous les nostalgiques des guerres d’expansions coloniales ou impérialistes. Poutine est désormais le prototype de l’excellent chef d’état nationaliste et anticommuniste. Nostalgique d’un ordre antérieur où personne ne défiait l’autorité russe, il veut éliminer tous les obstacles à sa soif de reconquête. Il agit au nom d’une « dénazification » qui prolongerait celle qu’il attribue à la dictature stalinienne. Ce sont, en réalité, les peuples de l’URSS (ukrainiens, géorgiens, tchétchènes, ouzbeks, biélorusses, tatars…) tous tyrannisés par Staline, qui se sont sacrifiés pour gagner cette guerre contre le nazisme. C’est maintenant contre ces mêmes peuples que Poutine se retourne et tous les poutinolâtres se joignent à lui pour calomnier à l’envi ces peuples.

        Les poutinolâtres comme tous les idéologues ne perçoivent jamais de nuances. Dans leur catéchisme, il n’est question que du bien et du mal. Ils raisonnent uniquement en binaire sans jamais manier la dialectique. Dans un tableau, ils ne voient que deux couleurs. Ils ne comprennent pas la différence entre soutien militaire et soutien politique. Certes, pour les militants de l’AGIMO et de l’UIT-QI, il n’est pas question d’être neutre sur la ligne de front au risque de recevoir des balles venant des deux côtés. Nous avons choisi le camp des agressés qui se défendent contre les envahisseurs. Il n’est cependant pas question pour les révolutionnaires d’apporter un soutien politique à Zélensky pas plus qu’à l’OTAN. Nous l’avons expliqué maintes fois.

        Nous n’avons décidément pas le même mode de pensée.

        =========================


      • SilentArrow 2 décembre 2022 12:34

        @Jean Dugenêt
         

        J’ai pourtant donné une définition très précise de ce terme dans un article.

        Vous avez donné votre définition de ce néologisme qui vous permet des effets de manche.
        Je vous la laisse ruminer ; elle ne me concerne pas.

      • SilentArrow 2 décembre 2022 12:44

        @Jean Dugenêt

        Notez que je n’ai rien contre à ce que vous alliez jouer à Mère Theresa en Ukraine. Béachel vous a précédé en allant y apporter la bonne parole démocratique.
        Vous êtes en bonne compagnie.


      • Lynwec 2 décembre 2022 13:14

        @Jean Dugenêt

        On peut comprendre que quelqu’un fasse le choix d’ignorer un article au début duquel il voit ce terme employé .

        La tentative de justification de l’emploi du joker « poutinolâtre » n’est finalement pas plus que ça : une justification (qui plus est ici fondée sur des contre-vérités, approximations et amalgames historiques) .
        La preuve en est que ce mot est employé systématiquement dès lors qu’un intervenant remet en question le discours officiel des pays de l’OTAN, quand bien même son raisonnement serait fondé, et cela sans aucun besoin ressenti d’une quelconque argumentation de la part de son utilisateur .

        L’intervenant visé a tort par défaut, car il a subi l’opprobre ultime : c’est un poutinolâtre...
        En d’autres occasions, certains ont recours à « antisémite » pour tenter de clore un débat qu’ils peinent à maîtriser, on les comprend, mais la ficelle est trop usée pour fonctionner encore .


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 2 décembre 2022 19:16

        @Lynwec
        "La preuve en est que ce mot est employé systématiquement dès lors qu’un intervenant remet en question le discours officiel des pays de l’OTAN, quand bien même son raisonnement serait fondé"

        Vous affirmez que cela se produit dès lors que... Vous avez donc de multiples exemples à fournir. Pourriez vous nous en donner quelques-uns ? Nous pourrons peut être alors considérer que c’est une preuve.
        En attendant, vous n’avez rien prouvé.


      • SilentArrow 3 décembre 2022 01:56

        @Jean Dugenêt
         

        Vous affirmez que cela se produit dès lors que... Vous avez donc de multiples exemples à fournir. Pourriez vous nous en donner quelques-uns ? Nous pourrons peut être alors considérer que c’est une preuve.

        En attendant, vous n’avez rien prouvé.

        Vous l’aurez bien cherché. Regardez, j’ai bêtement tapé « dugenêt poutinolâtre » dans la barre de recherche située en haut de la page AV.

        Je vous laisse parcourir les résultats intitulés « Commentaire de Jean Dugenêt... »
        Y en a-t-il assez pour constituer une preuve ? Si vous trouvez que non, remarquez qu’il y a au bas de la page une liste de chiffres en gris à peine visibles et qui permettent de naviguer parmi les huit pages de résultats.


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 3 décembre 2022 10:42

        @SilentArrow

        Vous répondez complètement à côté de la question. Oui ! Je passe énormément de temps sur AgoraVox à démonter toutes les inepties des poutinolâtres. Est-ce une grande découverte ?

        Seulement ce n’est pas cela que vous aviez affirmé. Voilà votre affirmation :

        "La preuve en est que ce mot est employé systématiquement dès lors qu’un intervenant remet en question le discours officiel des pays de l’OTAN"

        Ce n’est certainement pas quand quelqu’un remet en question le discours officiel de l’OTAN que je parle de poutinolâtres car sinon je serais le premier poutinolâtre. C’est plutôt quand quelqu’un encense les discours de Poutine avec tous ses mensonges.

        A ce niveau là ce n’est même plus du sophisme...


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 3 décembre 2022 10:59

        @Lynwec

        Je n’avais retenu qu’un seul point dans votre commentaire. Tout est du même acabit.

        « On peut comprendre que quelqu’un fasse le choix d’ignorer un article au début duquel il voit ce terme employé »

        Que de baratin inutile ! On peut comprendre que quelqu’un fasse le choix d’ignorer un discours s’il en a envie quelles que soient ses raisons. Dans ce cas le plus simple est de passer son chemin... Les motivations de celui qui éprouve le besoin de dire pourquoi il ne lit pas sont plus obscures.

        « (qui plus est ici fondée sur des contre-vérités, approximations et amalgames historiques) »

        Je rappelle que des jugements de valeur négatifs non argumentés sont des insultes. Citez les passages, dans ce que j’ai écrit, où il y a des « contre-vérités, approximations et amalgames historiques ».

        « sans aucun besoin ressenti d’une quelconque argumentation »
        Une telle affirmation sans démonstration est encore du domaine de l’insulte. Précisez où j’ai affirmé « sans aucun besoin ressenti d’une quelconque argumentation »

        « En d’autres occasions, certains ont recours à « antisémite » pour tenter de clore un débat »
        En quoi cela me concerne-t-il ?

        Je suis saturé de faire l’effort de répondre à vos commentaires dans lesquels je ne trouve pas le moindre semblant de réelle argumentation. Vous avez seulement le besoin d’avoir l’air, de faire semblant de contester mais vous n’avez en fait rien de sérieux à m’objecter.

        Si cela vous dérange que je parle de poutinolâtres expliquez moi donc à quel moment les intervenants que je vise ont-ils émis une critique à propos de Poutine. Pensez vous qu’aucune critique à son sujet ne puisse être tolérée ?


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 3 décembre 2022 11:03

        @SilentArrow

        « Je vous la laisse ruminer ; elle ne me concerne pas. »

        Celle là elle est dans le style que vous affectionnez. Je ne lis pas mais je dis pourquoi. Cela ne me concerne pas mais j’en parle tout de même. Soyez donc cohérent ne parlez pas de ce qui ne vous concerne pas ! Passez votre chemin lorsque ce qui se passe en un lieu ne vous intéresse pas !


      • SilentArrow 3 décembre 2022 12:47

        @Jean Dugenêt

        Cela ne me concerne pas veut tout simplement dire que je ne me reconnais pas dans votre définition, pas je ne m’y intéresse pas.


      • SilentArrow 3 décembre 2022 12:57

        @Jean Dugenêt

        Toujours est-il que votre emploi du mot « poutinolâtre » ressemble très fort à un réflexe. Tout de même, 8 pages de résultats !

        Il s’agit d’un collage d’étiquettes, un procédé qui ne devrait pas être nécessaire à un expert en « dialectique ».

        Vous savez, la logique vise à convaincre, la publicité à persuader. Le collage d’étiquettes relève de la seconde démarche.


      • SilentArrow 3 décembre 2022 13:45

        @Jean Dugenêt

        Ce serait plus simple si vous donniez une liste de ceux que vous considérez « poutinolâtres » sur ce site.


      • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 3 décembre 2022 16:28

        @SilentArrow

        « Il s’agit d’un collage d’étiquette »

        J’emploie des mots pour m’exprimer. Je ne vois pas comment faire autrement. Ils ont un sens précis. J’ai donné ma définition du mot poutinolâtre. Il y a effectivement sur AgoraVox une poignée de poutinolâtres qui se manifestent fréquemment dans des commentaires. Ils sont moins nombreux à écrire des articles. J’essaie souvent de répondre à leurs commentaires avec le sentiment de perdre mon temps. Ceux qui n’ont aucun reproche, aucune critique à formuler contre Poutine me passassent être ... des poutinolâtres. Si je devais employer un autre terme, je risquerais d’être désobligeant. Il n’y a pas une seule personnes sur laquelle je n’ai aucune critique à formuler pas même Marx, Lénine, Trotsky... Mais sur ce milliardaire, menteur, truand, assassin... il faut faire fort pour ne faire que des éloges.

        Ne vous en déplaise vous êtes un poutinolâtre à moins qu’un jour je lise sous votre plume qu’il a un tout petit défaut, qu’il aurait pu commettre une toute petite maladresse.

        Effectivement, vous n’avez pas besoin de la dialectique. Aucune nuance n’est nécessaire dans vos raisonnements, nul n’est besoin pour vous de chercher des contradictions dans l’évolution du parcours de Poutine, dans sa personnalité, sa politique...

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