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François Lenglet défend les agriculteurs méprisés par Radio France

Comme on pouvait le craindre, les mesurettes annoncées en début d’année n’ont pas vraiment changé la vie de ceux qui nous nourrissent, et qui ne gagnent pas justement leur vie. Alors qu’une nouvelle révolte grandit sur fond de négociation d’un accord de libre-échange avec le Mercosur, le traitement des deux informations par les éditorialistes de RTL et de Radio France diverge sérieusement.

 

Humaniste pragmatique contre oligarques butés et méprisants

Le contraste est saisissant. D’une part, François Lenglet intitule sa chronique « Mercosur : pourquoi l’Europe a intérêt à devenir protectionniste », soulignant que nous sommes les dindons de la farce, et que cet accord est un traité d’un autre siècle. Il évoque une vague de protectionnisme mondial qui se lève et dit que l’Europe doit changer de logiciel, le temps du libre-échange étant passé. Il soutient que nous devons nous défendre, tant d’un point de vue industriel qu’agricole, d’autant plus que les normes ne sont pas les mêmes. Le discours est tout autre sur le prétendu service public. N’écoutant plus que quelques podcasts pour suivre leur pensée, je n’ai pas écouté de journaux. Néanmoins, la tonalité des éditoriaux que j’ai écoutés sur France Inter et France Info est en opposition complète avec celui de François Lenglet.

D’abord, le très détestable édito éco de Dominique Seux dans la matinale de France Inter. Passons sur le choix d’un tel journaliste pour être la voix de l’économie sur la première radio de France, qui en dit long sur la soumission mentale complète de France Inter à l’oligarchisme le plus obtus. Pour lui, « l’accord Mercosur (est) un coupable idéal  ». Il parle d’une « coagulation de raisons diverses pour avoir envie de dire non : ceux qui n’ont jamais aimé le commerce international, ceux qui craignent que notre agriculture y perde, ceux qui n’aiment pas la viande et ceux qui s’inquiètent des pesticides  » et parle de bouc-émissaire. Il minore l’impact qu’aurait cet accord en feignant d’oublier que quelques volumes de plus ou de moins peuvent lourdement peser sur les prix, et aboutir à une double peine pour nos éleveurs : perte de volume et baisse des prix. Et vouloir faire croire que notre réindustrialisation passe par le Mercosur est ridicule : toutes les exportations vers l’Amérique hors USA pèse 18 milliards, 0,6% de notre PIB.

Deux jours plus tard, Renaud Dély dans son édito politique sur France Info se demande « pourquoi tous les politiques caressent les agriculteurs dans le sens de la colère  ». Les agriculteurs seraient « la seule corporation à jouir d’un tel soutien, dans l’opinion comme chez les politiques (…) Même les accès de violence sont pardonnés ». Et pour lui, « le souci du traitement de faveur accordé aux paysans, c’est qu’il les entretient dans l’illusion d’un monde disparu (…) sans concurrence internationale ». Il conclut en évoquant le « déclin d’une profession en voie de disparition  ». Et le lendemain sur France Inter, Patrick Cohen poursuit par une chronique « Colères paysannes, bienveillance générale  » et affirme que « quel que soit le gouvernement, le seuil de tolérance aux violences paysannes reste étonnamment élevé ». Au moins, il rappelle les différentiels de normes en pointant les pertes de nos producteurs de noisette, quand la France importe 95% de ses besoins à des pays comme la Turquie, qui utilise 200 pesticides

Mais ce faisant, ces trois éditorialistes payés par les Français oublient tous de mentionner la souffrance d’une profession précarisée et paupérisée par l’ouverture excessive de notre marché. Un mot sur les revenus très insuffisants très agriculteurs (un tiers gagnant moins de 350 euros par mois) n’aurait pas été de trop. Ils auraient pu parler du succès des produits C’est qui le patron ?, qui garantissent une juste rémunération des agriculteurs. En outre, il est profondément mensonger de présenter l’ouverture des marchés comme un mouvement inéluctable. Bien des pays asiatiques ont réussi à s’ouvrir au monde tout en préservant une protection féroce de leurs marchés agricoles, suivant l’exemple du Japon, qui, plutôt que de se nourrir à bas coût à l’étranger préfère taxer à 300% le riz étranger pour garantir un prix rémunérateur à ses riziculteurs, modèle suivi par bien d’autres pays, de la Corée du Sud à la Chine. Ce n’est pas un monde disparu, c’est une protection qui a disparu de l’UE, et qui peut revenir, hors de l’UE.

Mais ce qui est effarant ici, c’est le traitement méprisant de ce prétendu service public dont les éditorialistes font quasiment l’oraison funèbre de nos agriculteurs, présentés comme des délinquants passéistes. Radio France est une honte qui en vient à me faire douter de l’utilité d’un service public de l’information. Merci à François Lenglet de relever le niveau. Vous donnez envie de revenir sur RTL.

 


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31 réactions à cet article    


  • leypanou 30 novembre 2024 13:33

    revenus très insuffisants très agriculteurs (un tiers gagnant moins de 350 euros par mois)  : à 350 euros par mois, ils doivent avoir un repas par semaine alors non ? smiley



    • Seth 30 novembre 2024 14:22

      Cet article est illisible : bien trop de liens, ça prend trop de temps.

      Ceci dit quand j’aurais 2 minutes, je pleurnicherais sur le sort épouvantable des péquenauds FNSEA, JA et autres du même genre, du coût de l’entretien de leurs tracteurs climatisés à 200 000 euros et de leur 4X4 ainsi que du peu de rapport des subventions et de la PAC. Ça a eu payé...

      Sisi, je vous assure... :/-(


      • juan 30 novembre 2024 17:39

        Pour faire changer l’attitude de cette ’grosse commission’ de Bruxelles, nous avons le frexit, menace suprême, car si la France se retire, il n’y a plus d’Europe. Depuis la création de ce patchwork insipide et amnésique de la culture des peuples qui la composent ; ce fut une création dont le seul but est de faire disparaitre la France et sa culture. Alors, tant que la classe au pouvoir n’en sera pas convaincue, la France finira par sombrer définitivement.


        • Eric F Eric F 30 novembre 2024 18:28

          Le Mercosur n’est pas encore en application, alors que la situation des agriculteurs est déjà désastreuse, .

          D’une part, on importe dores et déjà hors de l’UE, et d’autre part, même au sein de l’Europe (je veux dire ’’surtout’’ au sein de l’Europe) il y a une concurrence déloyale d’énormes exploitations et de passe-droits sur les règlement contraignants de l’UE. C’est vrai de certains produits de Pologne par exemple, mais aussi ...d’Ukraine qui a un statut favorable, des méthodes incompatibles avec nos règlements, et des couts très bas (liés notamment au parités monétaires).

          Il y a donc des mesures à prendre indépendamment du refus du Mercosur, notamment alléger les contraintes et réduire les marges des intermédiaires.

          Rappelons aussi que la France était largement exportatrice de denrées agricoles vers la Russie et l’Afrique, mais les sanctions de 2014,ont conduit la Russie à développer spectaculairement sa propre agriculture, se suffire à elle-même, et exporter vers l’Afrique (dont on se fait virer).


          • LeMerou 1er décembre 2024 04:23

            @Eric F

            Bonjour, 

            « et des couts très bas (liés notamment au parités monétaires) »,

            Oui tout à fait, mais c’est que les libéraux appellent la concurrence et il est à noter que rien qu’en Europe, cette dernière est « déloyale ». Le grand mensonge Européen, que nos gouvernements successifs inféodés aux « industriels » et autres lobbyistes de tout bord essaie de dissimuler.

            L’Europe des règlements, cette Europe joyeuse avec sa monnaie unique, nous permettant de voyager sans avoir de change à faire, sans avoir de formulaire à remplir, Agriculteur Français, Hollandais, Allemands, Espagnols, Portugais, etc.. formant une confrérie joyeuse et fraternelle, nous permettant d’inonder le monde de nos produits, ensuite nos « frères » Hollandais pouvait manger des tomates d’Espagne en hiver, tandis nos « frères » Allemands, étaient ravis de pouvoir se gaver de foie gras. Puis l’hiver toujours, nos vaches, pouvaient manger à leur satiété du fourrage Polonais.
            L’avenir radieux était tracé, ceux qui n’y ont pas cru, ont été forcé de toute façon. 

            Mais que se passe t’il dans la tête de nos élites libérales ?

            Ne rêvons pas aussi, nos amis agriculteurs fut un temps ont vus, le bon coté des choses avec l’arrivée de la PAC, la manne financière, beaucoup ont rêvé tout debout, les exportations monstrueuses, exacerbés par le sentiment que nos produits sont tellement supérieurs aux autres,
            Arrête de faire des pommes, ton « frère » Italiens n’arrive pas à vendre les siennes, ont te donnera des sous à la place. 
            Tout comme beaucoup de « producteurs » de foie gras, achetant des oisillons, à demi-engraissés, venant d’on ne sais ou, gavés dans nos terres avec du maïs Hollandais, produisant du bon foie gras Français traditionnel, Bien de chez nous, Les exemples sont monstrueux, auxquels nos « agriculteurs », je ne dis pas tous, ont largement concourus, la révolte est bien trop tardive.

            La liste serait bien trop longue pour décrire les hérésies agricole Européenne. L’agriculture traitée comme un modèle industriel, peu importe ce qu’il en sort, ce qui compte c’est uniquement le produit, échangeables, monnayables, etc. sur les marchés financiers. Assez rapidement les lendemains chantants, n’existaient plus que pour les « grosses » exploitations, les « gros » éleveurs, etc.. Pour être poli, rien à faire du producteur de « Cabecou » avec ses quatre ou cinq chèvres dans le fin fond de sa garrigue.

            Tous y ont trouvé à un moment ou un autre leur compte, ne râlant qu’à la baisse des subventions, ne voyant pas, ou refusant de voir l’impasse dans laquelle ils sont conduit, un peu comme à l’abattoir.

            Transigeant le principe de bon sens (Paysan) qui veut que d’abord le Pays soit auto-suffisant et n’exporte que ses excédents, il fallait produire, produire, produire plus que nos besoins, quitte à en faire chuter le coût, par l’excès (sans compter les dégâts sur les terres).
            Coût devenu excessif par rapport aux importations en plus.. Notons au passage, que pour le consommateur, le dernier maillon de la chaîne, qui rend aussi possible la chose, lui, malgré les promesses n’a vu les prix qu’augmenter. 

            Un coup de froid au Brésil et le prix du blé Ukrainien augmente sur les marchés....Ben voyons...

            Bon, là, nos « frères » Teutons et leur inféodés , sont prêt à sacrifier n’en doutons pas un instant quelques exploitations agricoles Françaises pour exporter quelques voitures et produits industriels, qu’il ont parfaitement sut nous faire abandonner, la magie du couple Franco-Allemand...
            Chose aisée, nos élites sont toujours aveuglée par leur réussite, faite à leur dépend... Faut être idiot non ?

            Malgré que je conçoive que certains vont avoir de graves problèmes, ma solidarité reste assez limitée tout de même. Le rôle du consommateur sera important aussi, acheter Français plutôt que... A condition bien sûr que l’infâme monde Agro-Industriel ne triche pas..
            Du bon Cabecou, fait avec du lait de chèvres Hollandaises, dévorant du maïs OGM brésilien et de la présure Indonésienne.....Emballés au Maroc et revendus sur nos étals.... smiley


          • Eric F Eric F 1er décembre 2024 11:52

            @LeMerou
            On est d’accord.
            Notons que les ’’pères du libéralisme’’ n’imaginaient pas que le commerce international deviendrait prépondérant sur l’ensemble des produits, ils imaginaient plutôt une certaine spécialisation d’un pays donné sur un secteur où il serait plus performant comparativement.
            Un ’’marché unique’’ en Europe occidentale entre des pays de niveaux assez comparables, et relativement protégé de l’extérieur, cela avait du sens. Mais s’élargir considérablement et ouvrir ses portes aux autres blocs économiques a faussé le jeu.
            De manière générale la mondialisation amène des disparités de concurrence, entrainant en plus un gaspillage par des transports de denrées dans tous les sens avant d’aboutir au produit fini puis dans le panier du consommateur, avec des profits à chaque étage de la chaîne impactant le coût final.


          • Ffgismo 30 novembre 2024 18:30

            Il y a deux voir trois type d’agriculteurs ceux qui se font régulièrement enculer depuis le schisme d’avec la conf, par la FNSEA eux sont des moyennes structures. Les immenses structures qui bénéficient des exportations en gros l’agriculture industrielle, sont devenus des financiers, des tacherons ex Arnaud Rousseau président de la FNSEA 

            Et il reste tous les autres proches de la Confédération paysanne avec des structures de tailles moyennes et petites souvent pluri-actifs vente directe etc…

            Ce qu’il faut inclure dans le revenu c’est une forte capitalisation immobilière contrairement aux ouvriers, employés pour ceux qui accèdent à la propriété de leur moyen de production, le plus souvent, c’est la banque qui est propriétaire du foncier et du matériel de production. 

            Sur cette question du Mercosur François Lenglet est parfaitement juste.

            Un petit mot pour les attardés mentaux et sa va avec, hyper individualistes qui pensent que les ploucs doivent se débrouiller, oublient que lorsque l’effondrement systémique produira tous ses effets il vous restera à crever la gueule ouverte pour ne pas avoir pris le parti de défendre cette corporation, ils ont été Versaillais mais ne le sont plus François Chambon.


            • titi titi 1er décembre 2024 14:18

              @Ffgismo

              Si les agriculteurs francais en s’en sortent pas, c’est qu’ils ne sont pas « au prix ».
              Le prix que fixe le client final : le consommateur français.

              On peut discuter du pourquoi : la faute aux normes, à ceci à cela, il n’empêche... ils ne sont pas au prix.

              Eux mêmes n’ont pas hésité à privilégier la production étrangère de matériel agricole : les Labourier, les Latil, etc, tous ces fabricants français ont disparu.

              Les agriculteurs francais ont choisi.
              Pourquoi le consommateur francais ne le pourrait il pas ?


            • sylvain sylvain 1er décembre 2024 21:02

              @Ffgismo
              exactement !


            • sylvain sylvain 1er décembre 2024 21:03

              @titi
              eh be ducon, c’est parce que pour etre « au prix » il faut employer des esclaves, comme pour tout le reste.


            • titi titi 1er décembre 2024 22:43

              @sylvain

              Des esclaves ? Peut être. Mais nos agriculteurs ont déjà recours à l’utilisation de personnel venu du sud.

              Alors ? Comment être au prix ?

              Et pour nos automobiles ?
              Pourquoi les allemands achètent-ils des voitures allemandes ? les italiens des voitures italiennes ?
              Mais les francais des Dacia ? Les mêmes voitures qu’achètent les classes moyennes africaines avec un SMIC à 300$ ?


            • La grande explication arrive

              Par James Howard Kunstler – Le 15 Novembre 2024 – Source Clusterfuck Nation


              Le 27 juillet 1794, les membres non fous de la Convention, ou organe législatif national à Paris, se sont soudainement retournés contre le leader jacobin enragé Maximilien Robespierre et ont renversé son groupe tyrannique au pouvoir, qui avait tué 40 000 de leurs concitoyens dans l’orgie paranoïaque connue sous le nom de « règne de la terreur ».

              Le lendemain, Robespierre s’est rendu à son propre rendez-vous avec le « rasoir national » et la réaction thermidorienne a commencé !

              À propos, dans l’une de leurs nombreuses actions visant à désorganiser la société française, les Jacobins avaient changé le calendrier, rebaptisé tous les mois et fait passer les semaines de sept à dix jours (pour éliminer le dimanche comme jour de repos sacré dans leur croisade contre l’Église). C’est ainsi qu’est né Thermidor, le mois du milieu de l’été. Ce n’était qu’une petite partie de leur programme proto-communiste, mais on peut y voir la saveur de leur extrémisme radical.

              Les Wokes Démocrates de notre temps sont nos Jacobins, et l’élection du 5 novembre 2024 marque le coup d’envoi de la réaction thermidorienne de l’Amérique. Les fous ont été renversés et notre pays attend le rétablissement des normes culturelles et juridiques. Finie la sexualisation des enfants, finie l’inondation de criminels mutants à la frontière américaine, finie la censure furtive de la parole publique, finie la guerre juridique créative, finies les femmes sur le champ de bataille, fini le racisme « antiraciste » sur le lieu de travail, finie la prise de contrôle de la vie privée de chacun par les services de renseignement. Vous voyez le tableau.

              https://lesakerfrancophone.fr/la-grande-explication-arrive


              • LA COMMISSION FÉDÉRALE DU PARTI AfD VEUT INSCRIRE LE 𝗗𝗘𝗫𝗜𝗧 DANS SON PROGRAMME
                L’AfD (2e parti en voix en 2024) promettait une « autre Europe ».
                Il pourrait bientôt laisser tomber ce mythe impossible et proposer la sortie pure et simple de l’UE.
                TOUT DONNE RAISON À L’UPR.
                twitter.com/frederic_RTfr/status/1862561091399946617


                • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                  LA COMMISSION FÉDÉRALE DU PARTI AfD VEUT INSCRIRE LE Drexit DANS SON PROGRAMME
                  L’AfD (2e parti en voix en 2024) promettait une « autre Europe ».
                  Il pourrait bientôt laisser tomber ce mythe impossible et proposer la sortie pure et simple de l’UE.
                  TOUT DONNE RAISON À L’UPR.
                  twitter.com/frederic_RTfr/status/1862561091399946617


                • Nucléaire : quand l’Allemagne comptait sur les réacteurs français.

                  Les medias Cicero et Bild publient une lettre datée de 2022 dans laquelle Robert Habeck demande à Agnès Pannier-Runacher si l’Allemagne pourra bien compter sur la production nucléaire française pendant l’hiver.

                  On comprend l’agacement côté français de voir l’Allemagne s’opposer quand même au nucléaire au niveau européen.

                  Source (https://www.lexpress.fr/environnement/nucleaire-quand-lallemagne-comptait-sur-les-reacteurs-francais-5XJPGU3KQVAV7CGNOHSRYP6GAQ/)


                  • Eric F Eric F 1er décembre 2024 12:02

                    @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                    En effet, à l’approche de l’hiver 2022-23, on craignait en Europe une pénurie d’électricité vu l’étranglement sur le gaz, et le nombre important de centrales nucléaires à l’arrêt en France (ralentissement du programme de maintenance en attente de démantèlement prévu par Macron en début de mandat).
                    Revirement alors de nos gouvernants pour faire remettre en fonction les centrales, et bravo aux techniciens d’EDF d’avoir réussi l’exploit de remise en service permettant non seulement d’éviter des délestages en France, mais même de réexporter.


                  • mmbbb 1er décembre 2024 11:01

                    il y a une volonté de vouloir tromper les esprits . Sous le vocable « agriculteurs » , nous voulons englober les Producteurs industriels défendus par la FNSEA et les paysans agriculteurs .

                    Quant a Renaud Dély , ce type ne manque pas d air , ces arguments sont faux et si il veut manger de la merde encore plus merde que celle produite en France , c est son droit , il peut bouffer du poulet Ukrainien .

                    Le Bresil , autorise des pesticides interdit en Europe , et la production de Soja se fait au détriment des forêts et du respect des indiens

                    Ces derniers ont « leurs réserves » pollués , ils ont des maladies de peau .

                    Et ce type parle de concurrence , ce petit con oublie que la presse francaise est subventionnée elle coulerait et ce journaleux traine ses guêtres dans les médias publics France Inter et ARTE. Je je ne regarde pas le 28 minutes et sa troche me fait fuir .

                    Les acces de violence, ceux des « gentils sauvageons » ont une légitimité pour cette presse de gauche .

                    Et la violence de la gauche dure et des ecolos

                    Celle du soulevement de la terre , légitimée par le Conseil D etat qui a refuse sa dissolution .

                    Ces journalistes sont des têtes a claque et il nous faudrait un Musk pour écrémer France Television et virer ce Dely , lui qui prône la concurrence .


                    • rogal 1er décembre 2024 13:15

                      « Il y a une volonté de vouloir tromper les esprits . Sous le vocable « agriculteurs » , nous voulons englober les Producteurs industriels défendus par la FNSEA et les paysans agriculteurs . »

                      Il y a aussi un manque de vie raisonnée du français.

                      Quelle est la proportion, parmi nos « agriculteurs », de ceux qui cultivent un champ ?

                      (Nimium fortunatos illos !)


                      • rogal 1er décembre 2024 13:16

                        @rogal
                        En écho à mmbb.


                      • mmbbb 1er décembre 2024 14:37

                        @rogal J ai vécu à la campagne et j ai connu les fermes traditionnelles .

                        Une culture rurale disparue et depuis la modernisation forcée a grand pas depuis les années 1960 notamment avec l utilisation de masse des implants cette agriculture cela va de soit s est transfigurée .

                        In fine cette agriculture a ete rationalisée a outrance en calquant sur un process industriel .

                        Et cette agriculture a voulu aussi etre exportatrice .

                        Et nous avons eu quelques scandales sanitaires ; veaux aux hormones , vache folle , resultat de cette agriculture novatrice .

                        Et les consequences des pesticides sont mal evalués .

                        La chute des populations d insectes en France .

                        L artificialisation des terres qui entraine des catastrophes.

                        Les inondations meutrieres dans les pays sont dues aussi a ce phénomène .

                        Mais entre temps les pays du sud ou d autres la Chine , ont adopté les mêmes méthodes

                        Le Bresil produit des tonnes de poulets , le soja est a côté .

                        La Chine construit des immeubles a cochons , des immenses fermes laitières

                        Arasement des fortes dans ces pays d Asie du sud pour la production de l huile de palme

                        nos exploitations paraissent désormais des exploitations « familiales » .

                        Michel Serres forcait a peine le trait en affirmant que nous etions passés d une agriculture de type néolithique a une agriculture moderne en à peine 3 generations .

                        Une relation à l alimentation radicalement changée et une population d obeses , en surpoids dont le sucre la graisse font des ravages .

                        Le daibete est devenu un fleau mondial .

                        Et il vrai que sous la pression des écolos , nous voulons être vertueux .

                        Il va de soit que nous avons detruit l industrie a cause des normes aussi et nous le ferons de même pour l agriculture .

                        Le seul economiste jamais lu est Maurice Allais , il ecrivit un essai sur les coûts compares .

                        Voir le cout du poulet ukrainiens

                        Et dans ce pays il ne restera que des fonctionnaires et des chômeurs et des migrants qui par la volonté politique devraient repeuplées les campagnes désertifiées !


                      • titi titi 1er décembre 2024 14:10

                        @L’auteur

                        Il y a un grand absent dans votre article : le consommateur.

                        Or c’est bien lui qui est l’acteur principal de cet énième époside de colère agricole.


                        • Eric F Eric F 1er décembre 2024 18:54

                          @titi
                          Les autorités ont incité nos agriculteurs à se spécialiser dans la haute qualité en édictant des normes sévères. Mais qui dit haut de gamme dit prix élevé, et donc marché de niche. Il n’y a donc pas suffisamment de débouchés (notamment le bio s’essouffle), et pour écouler il leur faut vendre à prix insuffisant par rapport au coût.
                          Surtout que le pouvoir d’achat des consommateurs stagne.
                          Les experts fumeux de plateau télé déplorent que le pourcentage des revenus affectés à la nourriture a baissé, mais c’est parce que celui lié au logement et à l’énergie a gonflé, un arbitrage est nécessaire.

                          Le problème diététique de manger gras et sucré vient surtout des produits transformés industriels, il y a un problème d’éducation car à prix égal les produits frais ont dans certaines catégories moins de succès que le prêt à consommer.


                        • titi titi 1er décembre 2024 19:26

                          @Eric F

                          " il y a un problème d’éducation

                          "

                          réaction typique de l’homme de gauche : s’ils ne pensent pas comme moi, il va falloir les rééduquer !


                        • Eric F Eric F 2 décembre 2024 13:56

                          @titi
                          Quel rapport avec la gauche ? On parle ici d’éduquer sur les questions alimentaires, du reste R Kennedy jr nouveau secrétaire à la santé US en fait justement -à juste titre sur ce point- une priorité, il ne passe pas pour gauchiste.
                          En France on a depuis des années des préconisations de manger des fruits et légumes, ou d’éviter de manger trop salé ou sucré.


                        • Voici les heureux bénéficiaires de la gabegie de l’Etat, qui ne voudront jamais réduire la dépense publique :

                          577 députés

                          348 sénateurs

                          175 membres du CESE

                          2040 conseillers régionaux

                          4042 conseillers généraux

                          34945 maires

                          519417 conseillers municipaux

                          38000 élus intercommunaux

                          19000 élus en tous genres,

                          Plus de 2000 comités et commissions théodules

                          Des centaines de faux conseils d’administration comme le conseil d’administration du tunnel sous le Mont Blanc... Total : 1 élu pour 100 habitants environ qui gèrent les 20 % de fonctionnaires dans la population active.


                          • Eric F Eric F 1er décembre 2024 18:57

                            @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                            les plus nombreux sont les conseillers municipaux de petites agglomérations, dont l’indemnité est faible


                          • sylvain sylvain 1er décembre 2024 20:56

                            Bien des agris ne vivent pas de leur metier, mais la comme ailleurs, il y a d’enormes inegalites. Il y en a aussi un certain nombre qui la gagnent tres bien, et qui sont assis sur des millions en capital.

                            Les dernieres PAC, en donnant des aides en fonction de la surface travaillee, ont largement amplifiees le phenomene. De plus, ces aides donnent un effet deletere autour de chez moi : elles sont les memes quoique vous fassiez sur vos terres, meme si vous ne produisez rien, suffit que ca reste suffisamment propre pour que le satellite voit ca comme un champs. Du coup certains ne produisent plus, et gagnent mieux leur vie comme ca. Les vieux ne veulent plus vendre ni louer car ils touchent bien plus avec la PAC qu’avec leur retraite.


                            • La Bête du Gévaudan 1er décembre 2024 21:57

                              Radio France est tenu par des bobolchéviques qui ne jurent que par Pol-Pot et Khomeiny... c’est pas bien compliqué à comprendre. La gauche est devenue le carrefour de la francophobie.

                              Il est grand temps de privatiser ces médias pour commencer.


                              • Eric F Eric F 2 décembre 2024 14:02

                                @La Bête du Gévaudan
                                Les chaines publiques ne sont pas bolcheviks, polopotistes ou Khomeinistes, elles sont ’’terranovistes’’ multiculturalistes et minoritaritses.
                                Concernant la France, elles exaltent ses ’’valeurs universelles’’ (les idées), mais stigmatisent l’intérêt national (celui du peuple).


                              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 4 décembre 2024 08:51

                                C’est une grande blague le « Mercosur ».

                                Les agriculteurs ont largement plus a craindre de l’étatisme, les regleùents les ecolos et les technocrates que d’un marché de 295 milions de clients qui s’ouvrent a eux.

                                Ce combat débile sois disant pôur les agriculteurs est une farce.

                                C’est comme le combat des marchands de bougies sontre l’électricité.

                                Les « petits » agriculteurs sont morts. POINT. *

                                La vérité et le courrage est de leur dire. Pas de retarder le marché, le pouvoir d’achat de tous pour acheter leur vote et les faux « bons sentiments ».

                                Vous voulez aider les agrivculteurs ?

                                Faites l’inverse ! Arretez ce cinéma liberticide anti-concurence au non de vouloir les aider.

                                Au contraire arretez de les faire chier.

                                Virez 98% du staf des ministères de l’agriculture et de l’écologie et que les bobos ne s’en occupent plus ni imposent du bio invendable ou des reglements anti produits de traitement pour détruire leur portrefeuille de productions invendables.

                                Ils pourront avec les economies et la liberté combattre les produits du Mercosur et voire y exporter a profusion.

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