Pourquoi la grippe est-elle endémique ?
C'est très simple : il n'y a pas assez de personnes infectées acquérant une immunisation naturelle contre les virus de la grippe à chaque épidémie.
L'épidémie de grippe hivernale étant très courte, très limitée, et fragmentée entre différentes souches de virus, l'immunité collective ne peut se réaliser, car un nombre insuffisant de personnes développe une réponse immunitaire naturelle, adéquate et complète face aux virus en circulation.
Pour 2019-2020 en France :
- 9 semaines d’épidémie (semaine 03-2020 à semaine 11-2020)
- 1,25 million de consultations pour syndrome grippal durant l’épidémie
- 2.5 millions de personnes supposées infectées (tous les ans)
Cela fait (2.5/67)*100 = 3.73% de la population qui a été infectée. C'est très insuffisant.
D’après le biophysicien Michael Levitt, il faut 15% de la population immunisée pour atteindre l’immunité collective. C’est pourquoi la grippe est endémique, il n’y a pas assez de personnes naturellement infectées et immunisées à chaque épidémie.
C'est sans compter que beaucoup de personnes se vaccinent et que la vaccination crée une réponse immunitaire partielle à partir d'anciennes souches du virus. La réponse vaccinale n'est donc pas en phase avec la réalité de l'épidémie, elle est déjà caduque.
Ainsi, la folle politique de vaccination massive contre le SARS-CoV-2 n'est pas une bataille contre la maladie, mais une bataille pour perpétuer la maladie et pour empêcher l'immunité collective. La réponse immunitaire des personnes vaccinées est partielle, par le fait même de la vaccination, qui est en plus basée sur d'anciens variants. La stratégie vaccinale est donc vouée à l'échec en ce qui concerne le développement d'une immunité collective.
Le confinement généralisé et la vaccination massive sont ainsi des stratégies qui empêchent l'immunité de groupe puisqu'elles font en sorte d'empêcher l'immunisation naturelle de la population, qui est la seule réponse immunitaire et biologique adéquate face à l'épidémie virale.
Avec le confinement généralisé et la vaccination massive, nous pouvons être très sceptique quant au fait qu'il y ait eu suffisamment d'infections avec une réponse immunitaire complète et naturelle, non vaccinale, pour bloquer la circulation du coronavirus au niveau planétaire.
Les vagues successives de l'épidémie de COVID-19 témoignent du fait que trop peu d'infections naturelles ont eu lieu et que de nouveaux variants ont ainsi pu recontaminer la population, y compris les personnes déjà naturellement immunisées, et relancer de nouvelles épidémies.
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