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Accueil du site > Actualités > Santé > Ce ne sont pas des smoothies de légumes frais que l’on donne aux (...)

Ce ne sont pas des smoothies de légumes frais que l’on donne aux malades lorsqu’ils arrivent à l’hôpital...

Suite à une première étude portant sur le personnel de santé de six pays et documentant l'importance d'une alimentation végétale peu transformée pour éviter les formes graves de COVID-19, une nouvelle étude parue début septembre dans le journal "Gut" indiquait que les aliments végétaux sont importants dans la lutte contre la pandémie. Une fois de plus, de telles recherches sont ignorées par les instances de décision médicales et les gouvernements, qui ne considèrent aucunement l'alimentation comme un facteur important de santé publique. Le Haut Conseil de la Santé Publique estimait même qu'entre 2019 et 2023, un seul fruit ou un seul légume par jour est suffisant pour les personnes vulnérables économiquement, et ce alors que le lien entre alimentation, comorbidités, COVID-19 (Merino et al, 2021) et vulnérabilité économique est établi dans de nombreuses études, tandis que les effets préventifs d'une alimentation végétalisée sur la mortalité toute-cause confondue ainsi que la COVID-19 sont documentés (Kim et al, 2018, 2021).

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Dans les faits, les hôpitaux sont saturés, non pas à cause des formes graves de COVID-19, mais bien à cause de l'épidémie de maladies cardio-vasculaires et de cancers qui affecte depuis des décennies les populations, particulièrement occidentales, sans qu'aucun état d'urgence sanitaire ne soit déclaré, malgré les millions de morts occasionnés. 

La première cause de mortalité au monde, les maladies cardio-vasculaires, pourrait cependant être complètement éradiquée par une alimentation saine et végétale, comme l'indiquent de nombreuses études interventionnelles alimentaires, dont celle qu'a notamment utilisée l'ancien président américain Bill Clinton pour soigner ses propres problèmes cardiaques (Esselstyn et al, 2014).

"La maladie coronarienne est un tigre de papier sans dent et sans griffe qui ne devrait même pas exister, et qui, si elle existe, ne devrait jamais progresser. C'est une maladie bégnine de l'alimentation."

Dr C. Esselstyn Jr, spécialiste du renversement des maladies cardio-vasculaires et coronariennes par l'alimentation végétale saine

Ce ne sont pas des smoothies de légumes frais que l’on donne aux malades de la COVID-19 quand ils arrivent à l’hôpital... Pourtant, dans certains cas, cela pourrait suffire à leur éviter la réanimation, du fait que les légumes riches en nitrates favorisent la production endogène d’oxyde nitrique, qui améliore l’oxygénation des tissus tout en étant un anti-viral naturel de l’organisme.

Une alimentation végétale favorise naturellement la production d'oxyde nitrique endothélial (Bondonno et al, 2016), une molécule importante pour une bonne santé cardio-vasculaire et montrée être réduite dans le cadre de la COVID-19 (Green, 2020). La défaillance de l'organisme à produire de l'oxyde nitrique est documentée chez les non survivants de la COVID-19, présentant des taux sérologiques supérieurs de nitrates et de nitrites. L'oxyde nitrique est de plus connu depuis plus de vingt-cinq ans comme un élément important dans le cadre de la protection contre les infections, notamment pulmonaires (Green, 1995).

C'est donc une course contre la montre que l'organisme infecté doit faire pour restaurer ses fonctions endothéliales, mais qui est perdue d'avance lorsque le malade se nourrit ou est nourri avec des aliments qui réduisent la fonction endothéliale -comme les graisses et les protéines animales - qui est parfois déjà sévèrement limitée du fait de comorbidités préexistantes.

De ce fait, la nourriture par sonde gastrique que l’on donne aux malades en réanimation apparaît comme une aberration sanitaire, faite de concentrés artificiels de protéines animales, de graisses et de suppléments alimentaires vitaminés... sans aucune fibre végétale, alors que l’on sait pertinemment que les graisses encouragent les infections virales et leurs conséquences délétères, et ce, expérimentalement depuis au moins 1981 (Levy et al , 1981), tandis que les bénéfices des fibres pour la santé, notamment pour contrer l’inflammation, sont ignorés par les autorités de santé, tout comme l'alimentation saine l'est en cette période de pandémie.

Ce n'est pas non plus un hasard si la seule intervention alimentaire cliniquement documentée être capable de rallonger les télomères, protections des bouts des chromosomes qui sont raccourcies chez les personnes avec des formes graves de COVID-19 (Sanchez-Vasquez et al, 2021), est également une alimentation purement végétale peu transformée et faible en graisses (Ornish et al, 2013).

Que l'on ne se demande donc pas pourquoi les pays occidentaux ont la plus forte mortalité COVID à l'hôpital et pourquoi la France, lors de la première vague, était championne du monde toute catégorie de mortalité COVID-19 à l'hôpital.

 

Cas de COVID-19 |

 Morts de COVID-19 | 

 Nombre de morts/ nombre de cas

France

152444

29065

19.07

Belgique

58907

9566

16.24

Italie

234013

33689

14.4

U.K.

281661

39904

14.17

Pays-Bas

47152

6005

12.74

Mexique

105680

12545

11.87

Espagne

240660

27133

11.27

Suède

41883

4562

10.89

Equateur

40966

3486

8.51

Canada

93726

7637

8.15

Irlande

25142

1664

6.62

Roumanie

20103

1308

6.51

Indonésie

29521

1770

6

Etats-Unis

1883033

108194

5.75

Brésil

614941

34021

5.53

Suisse

30936

1660

5.37

Chine

89629

4634

5.17

Japon

17760

914

5.15

Danemark

11875

586

4.93

France : le plus haut ratio de mortalité COVID-19 par cas confirmé, à l'hôpital, lors de la première vague (d'après le New-York Times, 5 Juin, 2020).

L'exportation de l'alimentation occidentale riche en produits animaux et produits transformés et raffinés a également exporté les maladies chroniques de l'occident, maladies qui sont aujourd'hui les première causes de mortalité dans le monde et facteurs d'aggravation de la COVID-19.

La négation du rôle d'une alimentation végétale peu transformée sur la santé dans les sociétés occidentales, et particulièrement en France, est aujourd'hui la vraie raison de la saturation des hôpitaux, et derrière les principales causes de morbidité et de mortalité depuis des décennies, alors qu'aujourd'hui la moitié de la population est en surpoids.

"Les maladies chroniques sont quelque chose que nous avons inventé. Ce n'est pas naturel pour le corps humain. Nous mangeons des choses qui créent de l'inflammation toute la journée et nous handicapons notre système immunitaire en réponse."

Dr Brooke Goldner, spécialiste du renversement des maladies chroniques et auto-immunes via une alimentation végétale saine.

 

Références :

Bondonno CP, Croft KD, Hodgson JM. Dietary Nitrate, Nitric Oxide, and Cardiovascular Health. Crit Rev Food Sci Nutr. 2016 Sep 9 ;56(12):2036-52. doi : 10.1080/10408398.2013.811212. PMID : 25976309.

Green SJ. Covid-19 accelerates endothelial dysfunction and nitric oxide deficiency. Microbes Infect. 2020 ;22(4-5):149-150. doi:10.1016/j.micinf.2020.05.006

Green SJ. Nitric oxide in mucosal immunity. Nat Med. 1995 Jun ;1(6):515-7. doi : 10.1038/nm0695-515. Erratum in : Nat Med 1995 Jul ;1(7):717. PMID : 7585111.

Merino, J., et al. (2021) Diet quality and risk and severity of COVID-19 : a prospective cohort studyGutdoi.org/10.1136/gutjnl-2021-325353.

Ornish D, Lin J, Chan JM, Epel E, Kemp C, Weidner G, Marlin R, Frenda SJ, Magbanua MJM, Daubenmier J, Estay I, Hills NK, Chainani-Wu N, Carroll PR, Blackburn EH. Effect of comprehensive lifestyle changes on telomerase activity and telomere length in men with biopsy-proven low-risk prostate cancer : 5-year follow-up of a descriptive pilot study. Lancet Oncol. 2013 Oct ;14(11):1112-1120. doi : 10.1016/S1470-2045(13)70366-8. Epub 2013 Sep 17. PMID : 24051140.

Sanchez-Vazquez R, Guío-Carrión A, Zapatero-Gaviria A, Martínez P, Blasco MA. Shorter telomere lengths in patients with severe COVID-19 disease. Aging (Albany NY). 2021 Jan 11 ;13(1):1-15. doi : 10.18632/aging.202463. Epub 2021 Jan 11. PMID : 33428591 ; PMCID : PMC7835063.

Image : Dr Brooke Goldner


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24 réactions à cet article    


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno - Non vacciné 27 décembre 2021 12:38

    On peut aussi augmenter le taux d’oxyde nitrique (NO) par une supplémentation en arginine, ornithine ou citrulline. Et même avec une substance de Pfizer : le viagra...

    Offrons donc du viagra aux vieux !


    • Abolab 27 décembre 2021 12:55

      @Giordano Bruno - Non vacciné

      Sauf que les végétaux ont bien d’autres effets positifs pour la santé, qui fonctionnent en synergie, contrairement aux médicaments ou aux molécules extraites de leur contexte.

      Une molécule dans son contexte naturel peut être bénéfique, mais extraite, isolée et concentrée, comme le font les médicaments, peut vite s’avérer très toxique.

      EN parlant de viagra, les dysfonctions érectiles peuvent également être traitées avec une alimentation végétalisée.

      Un seul repas peut faire la différence sur la fréquence et la qualité érectile, comme l’indique cette expérience chez de jeunes athlètes mangeant végétal ou non...issue du documentaire Game Changers.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 27 décembre 2021 13:16

      @Giordano Bruno - Non vacciné
       
       l’arginine contrairement à la lysine qui est un acide aminé essentiel, est un acide aminé qui peut être synyhétisé par l’organisme. La lysine doit obligatoirement être apportée par des aliments qui en contiennent une supplémentation.
       
      Mais il faut se méfier des « analogues ».
       


    • Pauline pas Bismutée 27 décembre 2021 13:21

      A The White Rabbit

      L’effet rassurant du Sildenafil (Viagra) pour ces messieurs était un effet secondaire du même médicament alors utilisé pour traiter l’hypertension pulmonaire....

      Moralité : ne jamais se moquer de l’utilisation d’un médicament pour ses propriétés découvertes « par hasard », certains de vous messieurs pourraient même en être reconnaissants.....

       smiley


      • Sergio Sergio 27 décembre 2021 13:33

        @Pauline pas Bismutée

        Bonjour Pauline, comme le gaz moutarde devenu un traitement anticancéreux

        https://www.letemps.ch/sciences/methotrexate-gaz-moutarde-chimiotherapie


      • Pauline pas Bismutée 27 décembre 2021 13:45

        @Sergio

        Merci, intéressant, je ne savais pas


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 27 décembre 2021 13:21

        abolab, merci pour cet article.

         

         Je ne crois pas qu’on puisse tirer des conclusions depuis le ratio nombre de décès / nombre de cas, vu que le nombre de cas est une variable sujette à trop de paramètres non significatifs de la maladie, de l’état de santé globale ou des traitements.

         

         La deuxième chose à dire c’est que l’industrie agroalimentaire ne nous aide pas beaucoup au plan nutritionnel, loin s’en faut.


        • Abolab 27 décembre 2021 15:28

          @Francis, agnotologue

          Il est peut-être hâtif de tirer des conclusions sur ce tableau de données officielles, mais le fait que la France soit en tête du ratio de mortalité lors de la première vague pose quand même question. Ce n’est pas anodin du tout.


        • Sergio Sergio 27 décembre 2021 13:30

          L’alimentation à base de végétaux, les protéines par exemple, sont très intéressantes car elles sont pauvres en graisses saturées. Il faut tout de même faire attention que dans certaines affections rénales, l’excès de protéines quelles soient d’origine animale ou végétale peut poser de sérieux problèmes. Sur un autre point, je me dis que comme pour le réchauffement climatique et lorsque nous serons dans la réelle rupture, les investisseurs voyant que la question de l’alimentation passera par une réponse alternative quelle qu’elle soit, ceux-ci montreront leur inventivité, en espérant que ce soit dans le bon sens, il faudra en douter et se méfier

          « Les maladies chroniques sont quelque chose que nous avons inventé. Ce n’est pas naturel pour le corps humain. Nous mangeons des choses qui créent de l’inflammation toute la journée et nous handicapons notre système immunitaire en réponse. »

          Tout à fait d’accord avec vous, j’ajouterai également la pollution mentale incessante qui nous ’enflamme’ les neurones et tend à ce que nous nous ’entredévorions’ et là on revient sur la question alimentaire. J’ai pas encore trollé aujourd’hui, mais ça va pas tarder. Cordialement


          • Abolab 27 décembre 2021 15:25

            @Sergio
            Pour les maladies rénales, c’est justement l’alimentation végétale peu transformée qui est aujourd’hui recommandée dans la littérature scientifique. Elle a l’avantage de procurer tous les éléments nutritifs à la santé avec une proportion de protéines suffisante à l’organisme mais pas aussi élevée que l’alimentation omnivore, qui pose de sérieux problèmes d’excès de protéines pour ces personnes sensibles. L’être humain a besoin de 5% de protéines par apport calorique et l’alimentation végétale à base d’aliments entiers en procure autour de 8-10%, contre 15-30% pour l’alimentation omnivore traditionnelle.


          • Legestr glaz Legestr glaz 28 décembre 2021 16:03

            @Abolab

            C’est l’organisme lui même qui produit 2/3 de l’acide urique. L’acide urique exogène est controlé par la plus ou moins grande production endogène.

            Par ailleurs, l’acide urique est un formidable antioxydant en conditions physiologiques !

            https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7278835/

            C’est le déclin de la fonction rénale, son dysfonctionnement en lien avec une consommation exagérée de sucre, qui nuit à l’élimination fonctionnelle de l’acide urique.

            https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2234536/

            " Comme l’obésité et le diabète de type 2 ont atteint des proportions épidémiques (28), le rôle causal des composants alimentaires doit être pris en compte. Les 25 dernières années ont été témoins d’une augmentation marquée de l’apport total de fructose par habitant, principalement sous forme de saccharose (un disaccharide composé de 50 % de fructose) et de sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS ; teneur en fructose de 55 %) (3).
            L’apport de fructose est lié à l’épidémie d’obésité et de diabète (22, 35). La consommation de boissons gazeuses (forte en HFCS) est associée à un risque accru d’obésité chez les adolescents (22) et de diabète de type 2 chez les femmes jeunes et d’âge moyen (35). L’excès de jus de fruits (également riche en fructose) est associé au développement de l’obésité chez les enfants (8). Les rats nourris au fructose développent également des caractéristiques du syndrome métabolique (15).
            Une distinction entre le fructose et le glucose est que le fructose augmente l’acide urique sérique (38). Un taux élevé d’acide urique sérique prédit le développement de l’obésité et de l’hypertension (23). Cela a soulevé la possibilité que l’acide urique puisse avoir un rôle pathogénique dans le syndrome métabolique. Dans la présente étude, nous montrons que le syndrome métabolique induit par le fructose est partiellement évité en abaissant l’acide urique sérique chez le rat. La réduction de la biodisponibilité de l’oxyde nitrique endothélial (NO) par l’acide urique peut être un mécanisme de résistance à l’insuline et d’hypertension.

            https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/ajprenal.00140.2005?rfr_dat=cr_pub++0pubmed&url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori%3Arid%3Acrossref.org

            « Il serait sage que les gens avec une histoire de goutte remplacent les boissons sucrées par de l’eau pour réduire la fréquence de crise de goutte, alors que ceux en danger de goutte feraient également bien    d’éviter d’absorber de telles boissons plus d’une fois ou deux fois par mois. »


          • Abolab 28 décembre 2021 17:19

            @Abolab

            C’est d’ailleurs l’excès de protéines qui est associé au développement des cancers dans les expérimentations animales... Au-dessus de 10% de protéines animales, on peut déclencher artificiellement les cancers chez des souris exposés à une toxine. En-dessous, on peut stopper le développement de ces même cancers. Des chercheurs ont montré qu’ils pouvaient utiliser les protéines animales comme un véritable interrupteur du développement des cancers. Mais chose plus qu’intéressante, cela n’est vrai que pour les protéines avec un profil en acides aminés complets (protéines animales) seulement, tandis que les protéines végétales n’ont pas cet effet cancérigène. La nature est bien faite pour les anthropoïdes mangeurs de végétaux que nous sommes...


          • Legestr glaz Legestr glaz 28 décembre 2021 19:19

            @Abolab
             En réalité, c’est l’excès de glucides qui est associé au développement des cancers par différents processus métaboliques dérégulés par l’excès de consommation de glucides :
             Comme le stress oxydatif avec production d’espèces réactives à l’oxygène qui vont endommager l’ADN et provoquer des cancers (mais aussi oxyder les LDL qui vont être à l’origine de l’athérosclérose par exemple)
            https://www.em-consulte.com/article/87978/stress-oxydant-et-pathologies-humaines

             Comme la glycation non enzymatique des protéines en présence d’un taux de glucose sanguin trop élevé. Ceci produit des produits terminaux de la glycation -AGEs- qui altèrent l’ADN et provoquent des cancers, au petit bonheur la malchance, quelque part dans l’organisme. 
            https://www.em-consulte.com/article/277759/les-produits-de-fin-de-glycation-des-proteines-lag


          • leypanou 27 décembre 2021 14:08

            Que l’on ne se demande donc pas pourquoi les pays occidentaux ont la plus forte mortalité COVID à l’hôpital et pourquoi la France, lors de la première vague, était championne du monde toute catégorie de mortalité COVID-19 à l’hôpital  : parce que ces pays ont été parmi les plus motivés concernant l’interdiction des soins précoces.


            • Lynwec 27 décembre 2021 14:33

              @leypanou
              Précis médical correction LAREM 2021 : si vous rencontrez le cas d’un patient souffrant d’hémorragie suite à une blessure non suturée, vérifiez en priorité que les volets sont baissés,car il est communément admis par les scientifiques homologués que c’est l’exposition aux rayons du soleil qui provoquera le décès du patient. Si malgré la fermeture, le patient décède, ce sera à cause d’une décision trop tardive de baisser les volets.


            • I.A. 28 décembre 2021 08:52

              Ça fait plaisir de vous revoir, abolab.

              Vos articles sont toujours aussi pertinents, pour ne pas dire nécessaires. Merci.

              Vous vous attaquez ici au plus gros « gibier » de toute la déontologie moderne. Loin devant le lobby de la cigarette, surpassant le lobby automobile tout comme celui des armes, et devançant jusqu’à il y a peu le lobby pharmaceutique : j’ai nommé le lobby agroalimentaire...

              Dans tous les pays riches, l’alimentation de nécessité a été remplacée par l’alimentation de plaisir - un plaisir qui devient vite régressif pour de trop nombreuses personnes.

              Solitude, pauvreté, mimétisme et/ou mal-être, sont souvent les causes de l’alcoolo-tabagisme et des addictions, de la boulimie et de la dépression.

              Comme vous, je suis certain que nombre de maladies sont conjurées, et même réversibles si on s’y prend à temps, grâce à une alimentation saine, peu ou pas transformée.

              Mais comme expliqué plus haut, les maux engendrent d’autres maux. Et si la principale étiologie des formes graves de la Covid est une alimentation trop riche, je pense que cette suralimentation n’est souvent que le symptôme d’un mal plus profond.

              Rien que pour vous taquiner : attention quand même à l’hypocholestérolémie... !



              • Abolab 28 décembre 2021 17:03

                @I.A.

                C’est un point très juste que vous mentionnez. L’alimentation de nécessité, mais aussi l’alimentation naturelle, de santé pour notre organisme, a été remplacée par une alimentation de plaisir, notamment avec des produits industriels et transformés qui « hijackent » les circuits naturels de notre cerveau, avec des nourritures concentrées et en surabondance. Aujourd’hui, des étals de viandes et de paquets alimentaires gras et sucrés s’étendent sur des dizaines de milliers de kilomètres dans les supermarchés, chose peu commune pour un animal vivant dans la nature.

                Etant donné que le cholestérol est un produit endogène de notre organisme, qui est créé par tous les animaux dont l’être humain, je vois mal comment l’on pourrait être en hypocholestérolémie... à moins d’avoir un problème métabolique particulier.


              • Garibaldi2 28 décembre 2021 09:13

                tie

                @ l’auteur


                ’’De ce fait, la nourriture par sonde gastrique que l’on donne aux malades en réanimation apparaît comme une aberration sanitaire, faite de concentrés artificiels de protéines animales, de graisses et de suppléments alimentaires vitaminés... sans aucune fibre végétale, alors que l’on sait pertinemment que les graisses encouragent les infections virales et leurs conséquences délétères, et ce, expérimentalement depuis au moins 1981 (Levy et al , 1981), tandis que les bénéfices des fibres pour la santé, notamment pour contrer l’inflammation, sont ignorés par les autorités de santé, tout comme l’alimentation saine l’est en cette période de pandémie.’’.


                Avant d’écrire de telles bêtises, vous feriez bien de vous pencher sur les étiquettes des aliments utilisés pour alimenter les patients par sonde gastrique (traitement long). Sauf contre-indication, ils contiennent toujours des fibres végétale : fibre de pois, gomme d’acacia, fructo-oligosaccharides, inuline, ... Un exemple : https://www.nestlehealthscience.fr/nos-marques/sondalis/sondalis-energy-fibre


                • Abolab 28 décembre 2021 17:06

                  @Garibaldi2

                  Je doute que ce soit ces produits nestlé particuliers que l’on donne en réanimation.... J’avais regardé les recommandations européennes et américaines pour la COVID-19 et c’était soit beaucoup de protéines (animales) soit beaucoup de graisses, mais aucune mention de fibres végétales. Sans compter que les fibres végétales extraites hors de leur aliments n’ont rien à voir avec les fibres en provenance d’un aliment entier dans lequel tous les nutriments fonctionnent en synergie. Je peux vous assurer que vous n’en mangeriez pas dans votre assiette... à moins d’aimer les produits ultra-transformés artificiels. Rien à voir avec de vrais aliments entiers et encore moins végétaux.


                • Abolab 28 décembre 2021 17:11

                  @Garibaldi2

                  Vous aurez beau mélanger du son de blé, des compléments alimentaires vitaminés, de la caséine en poudre, du glucose et de l’huile végétale, ça restera un aliment totalement malsain pour l’organisme. Une bouillie artificielle infâme que même vos bactéries intestinales passeront un sale temps à digérer, comparativement à un smoothie de vrais légumes, d’un peu de fruits et de graines de lin par exemple, qui contiennent des milliers d’autres phytonutriments que votre flore intestinale apprécient également.


                • Garibaldi2 29 décembre 2021 07:20

                  @Abolab

                  Faisant mon potager depuis 25 ans, Je doute fort que vos smoothies à base de légumes ’’bio’’ achetés dans le commerce contiennent autant de vitamines que mes tomates andines cornues !

                  Il semble que vous soyez parti en guerre contre la médecine allopathique. et pourtant, jamais les Français n’ont eu une une espérance de vie aussi longue grâce à cette médecine.


                • Abolab 29 décembre 2021 11:55

                  @Garibaldi2

                  Une espérance de vie longue n’est pas un gage de bonne santé. De nombreux patients atteints de maladies auto-immunes jugées incurables par l’intelligentsia médicale ont pourtant réussi à normaliser leur bilan sanguin et à grandement réduire voire à supprimer leurs symptômes en suivant le programme nutritionnel du Dr Goldner, qui repose sur des smoothies de légumes que l’on trouve dans les hypermarchés aux Etats-Unis (légumes à feuilles vertes comme les pousses de chou Kale, etc), des légumes crucifères crus, des graines de lin et beaucoup d’eau. Je connais une personne âgée qui a suivi ce protocole pendant deux mois et qui a éradiqué tous ses anticorps de maladie lupique, qui pendant plus de 30 ans n’ont jamais été négatifs. Sans compter qu’une alimentation végétale peu transformée (composée d’aliments crus et cuits) est également montrée depuis des décennies être capable de renverser les maladies cardio-vasculaires, la première cause de mortalité dans le monde, et qui emporte des centaines de milliers de personnes en France tous les ans. L’hypertension, l’hypercholestérolémie, le diabète de type 2 et bien d’autres sont également traitables par une telle alimentation. C’est juste de la science documentée par de nombreuse études scientifiques que les instances de santé apparemment sciemment ignorent parce qu’ils ont choisi de promouvoir uniquement la voie allopathique et chirurgicale qui rapporte énormément d’argent au complexe médico-pharmaceutique.


                • Legestr glaz Legestr glaz 28 décembre 2021 12:48

                  Encore un article qui « oublie » que c’est la dérégulation de la glycémie la cause principale des cas graves et des décès covid19, devant tout le reste, et de très loin.

                  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7361926/

                  Le« triumvirat » de la maladie : diabète, obésité, hypertension. C’est une consommation inappropriée de glucose, sur du temps long, qui détruit le système immunitaire. Parce que le liquide de surface des voies aériennes, qui se sature en glucose, devient un véritable nid à virus et à bactéries, le mucus devient épais et la clairance mucociliaire se fait très imparfaitement. Les agents pathogènes parviennent à investir les voies respiratoires inférieures où les macrophages en résidence sont vite débordés devant l’afflux de ces agents pathogènes qui parviennent à franchir la barrière épithéliale. 

                  " En plus des interventions pharmacologiques, une thérapie diététique peut être envisagée pour les patients atteints de COVID-19, comme un régime cétogène eucalorique (EKD). Il existe un intérêt croissant pour l’utilisation clinique des régimes cétogènes, en particulier dans le contexte de l’obésité sévère avec complications métaboliques associées (89), compte tenu de leur rôle dans la réduction efficace des sujets à risque d’infection par le SRAS-COV-2 et les pires issues de la maladie. Une diète cétogène peut servir de traitement métabolique pour le syndrome de tempête de cytokines en réduisant la glycolyse aérobie dans les macrophages M1 activés, limitant ainsi leurs fonctions pro-inflammatoires (90). Pendant ce temps, étant donné que les macrophages M2 expriment principalement les enzymes OXPHOS, l’apport d’acides gras libres d’une diète cétogène facilite le métabolisme des macrophages M2 anti-inflammatoires et contrecarre les cytokines pro-inflammatoires dans l’espace alvéolaire en produisant des cytokines anti-inflammatoires (IL-10 et IL-1 ) (91, 92).

                  De plus, la découverte qu’un excès de lactate inhibe la production d’IFN-I a indiqué que les effets inhibiteurs d’une diète cétogène sur le métabolisme du glucose et la production de lactate peuvent favoriser la production d’IFN-I, réduisant ainsi la probabilité d’infection virale (93). Récemment, une étude in vitro a montré que le ciblage de la glycolyse avec un inhibiteur de la glycolyse désoxy-D-glucose inhibait la réplication du SARS-CoV-2 dans les cellules (94). L’effet anti-glycolytique similaire obtenu au moyen des cétones peut faire d’une diète cétogène une stratégie thérapeutique pour COVID-19. Un régime riche en graisses et pauvre en glucides est également bénéfique pour les patients souffrant d’insuffisance respiratoire ou d’un syndrome respiratoire aigu.

                  Des études ont montré qu’un régime riche en graisses et pauvre en glucides réduisait la durée d’utilisation du ventilateur chez les patients souffrant d’insuffisance respiratoire et de SDRA (95, 96). Par conséquent, une diète cétogène associée à une supplémentation modérée à haute teneur en graisses peut atténuer la tempête de cytokines induite par COVID-19. Une étude clinique est justifiée pour observer les résultats chez les patients COVID-19 nourris avec un régime EKD riche en graisses.


                  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7992974/


                  • beo111 beo111 2 janvier 2022 19:24

                    Un article pas très bien noté je trouve. Mais ça me rassure pourquoi le mien non plus. Ça doit être parce qu’il y a du contenu.

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