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Accueil du site > Actualités > Politique > Législatives 2024 (27) : l’émotion de Yaël Braun-Pivet

Législatives 2024 (27) : l’émotion de Yaël Braun-Pivet

« C’est avec une immense émotion que je prends la parole devant vous. Les dernières semaines ont été particulièrement tendues. Notre pays est inquiet et fracturé. Nous avons une immense responsabilité. (…) Ces voix, ces suffrages, cette mobilisation exceptionnelle et inédite nous confèrent une immense responsabilité. Si nos compatriotes ont été aussi nombreux à se rendre aux urnes, c’est qu’ils ont compris que la démocratie était un bien précieux, que certains enjeux étaient majeurs, que les hommes et les femmes politiques que nous sommes pouvaient avoir un effet direct sur leurs vies, nos décisions et nos actions peuvent changer leurs vies. » (Yaël Braun-Pivet, le 18 juillet 2024 dans l'hémicycle).

Veste rouge vs Veste verte. La députée des Yvelines Yaël Braun-Pivet a été réélue Présidente de l'Assemblée Nationale ce jeudi 18 juillet 2024 vers 20 heures 40 à l'issue d'une séance très tendue et d'un scrutin très serré et incertain. C'est avec beaucoup d'émotion qu'elle a accueilli cette nouvelle et dans son bref discours inaugural, sans note, spontané, elle a salué ses concurrents en les faisant ovationner un à un, y compris le candidat du RN mi-amusé.

Reprenons la journée parlementaire. Les candidatures ont été annoncées par les différents groupes quelques jours voire quelques heures avant le scrutin. En lice : Yaël Braun-Pivet, Présidente de l'Assemblée Nationale sortante, dont les qualités pour présider l'Assemblée ont été reconnues de tous, et André Chassaigne, président du groupe communiste et désigné candidat unique de la nouvelle farce populaire (NFP) qui voyait le perchoir comme son bâton de maréchal pour couronner sa carrière politique, étaient les deux concurrents principaux.

Sans surprise, comme en 2022, Sébastien Chenu concourrait pour le groupe RN. S'il ne s'attendait pas à se faire élire, ses décisions de se maintenir à chaque tour étaient importantes car selon son comportement, il pouvait être un faiseur de Président. Son objectif est la reconnaissance des députés RN en tant que députés de la nation et à ce titre, capables de prendre des responsabilités dans les différents postes de l'Assemblée. Entre 2022 et 2024, deux députés RN étaient vice-présidents, Hélène Laporte et Sébastien Chenu.

En revanche, surprise du côté LR puisque la candidature d'Annie Genevard, ancienne vice-présidente de l'Assemblée entre 2017 et 2022, a été éclipsée au profit de Philippe Juvin, le plus Macron-compatible des membres de LR. Attendue mais cela restait quand même étonnant et peu responsable, le groupe Horizons a présenté sa propre candidate Naïma Moutchou, vice-présidente sortante, pour compter ses députés, au prix d'une désunion du bloc présidentiel nécessairement relégué en troisième place. Enfin, représentant du groupe centriste et ultramarin LIOT et absolument opposé à la réélection de Yaël Braun-Pivet, Charles de Courson s'est également présenté, se positionnant comme le candidat qui pourrait réunir une grande partie de l'Assemblée car il ne ferait de l'ombre à personne. Le groupe MoDem (présidé par Marc Fesneau) avait envisagé de présenter un candidat, comme l'a fait le groupe Horizons, puis y a renoncé.

Comme le 28 juin 2022, la séance a été présidée par le doyen d'âge, le député RN José Gonzalez, inaugurant ainsi la XVIIe législature de la Cinquième République. Après une courte allocution, le scrutin a pu commencer pour élire le Président de l'Assemblée Nationale pour cinq ans, de 2024 à 2029 (en principe !).

Les scrutateurs chargés d'organiser le scrutin et de surveiller et porter les deux grosses urnes sont les députés les plus jeunes de l'Assemblée, en particulier deux RN. Lors de cette séance un peu spéciale, les députés sont placés non pas selon leur appartenance à un groupe politique mais par ordre alphabétique, permettant d'étranges proximités politiques, selon le hasard des noms. Pour voter à bulletin secret, sans pression, chaque député se lève et va jusqu'à la tribune pour y placer son bulletin, selon l'ordre alphabétique à partir d'une lettre tirée au sort. Le jeune scrutateur RN tendait la main à tous les députés votants mais les membres insoumis et écologistes, entre autres, au regard fuyant, refusaient obstinément de lui serrer la main en raison de son appartenance au RN (ce qui est absolument stupide et pas très positif pour la propre réputation de ces députés très dogmatiques). Chaque député est député de la nation et représentant du peuple, ils ont les même droits quelles que soient leurs appartenances, et la courtoisie et la politesse sont des questions d'éducation et pas de tendance politique.
 

Chaque scrutin a duré environ deux heures : une heure pour voter, une heure pour dépouiller. Aux deux premiers scrutins, il faut la majorité absolue, au troisième et dernier scrutin, la majorité relative suffit. Vu l'émiettement politique de l'Assemblée, inutile de dire que trois tours ont été nécessaires, et heureusement qu'il était prévu la majorité seulement relative au troisième, sinon, il y aurait eu une vingtaine, trentaine de tours.

Les résultats du premier tour ont été annoncés par José Gonzalez autour de 17 heures 10. 574 députés ont pris part au vote, 4 ont été nuls ou blancs. Il y a donc eu 570 suffrages exprimés, ce qui signifie la majorité absolue à 285. André Chassaigne a fait un très beau score en rassemblant sur son nom 200 voix, soit plus que les seules voix du NFP. Sébastien Chenu a reçu 142 voix, soit l'ensemble des groupes RN et de ses alliés ciottistes. Yaël Braun-Pivet, candidate d'Ensemble, n'a obtenu que 124 voix en raison de la présence, parmi les concurrents, de la députée Horizons Naïma Moutchou 38 voix (ce qui est pas mal). Philippe Juvin a rassemblé 48 voix. Enfin, Charles de Courson a obtenu 18 voix. À ce stade, Naïma Moutchou et Philippe Juvin ont annoncé le retrait de leur candidature pour le deuxième tour, soutenant désormais la candidature de Yaël Braun-Pivet. Quelle faute politique pour Horizons d'avoir présenté une candidate contre Yaël Braun-Pivet, mécaniquement troisième, derrière le RN.

Vers 19 heures 05, les résultats du deuxième tour ont été proclamés : 574 votants, 5 blancs ou nuls, 569 suffrages exprimés (majorité absolue 285). Yaël Braun-Pivet a bondi de la troisième à la première place avec 210 voix, soit exactement le total au premier d'elle et de deux candidats qui se sont retirés. André Chassaigne a recueilli 202 voix, soit encore 2 de plus qu'au premier tour. Sébastien Chenu aussi a amélioré son score avec 143. Charles de Courson, en revanche, a chuté de 18 à 12. Enfin, 2 députés ont voté pour des personnes qui n'étaient pas candidates.

Donc, les 6 voix manquantes de Charles de Courson se sont réparties ainsi : 1 blanc, 2 voix pour un autre candidat non déclaré, 1 pour Sébastien Chenu, 2 pour André Chassaigne. Charles de Courson s'est alors retiré à l'issue du deuxième tour, en sachant qu'au troisième tour, le vote a lieu à la majorité relative.
 

Restaient donc en lice au troisième tour les trois principaux candidats. Trois, car Sébastien Chenu a annoncé se maintenir au troisième tour. Cette configuration, plus dangereuse pour elle, est aussi la plus payante politiquement : Yaël Braun-Pivet n'allait pas dépendre des voix ou de l'abstention du RN pour sa réélection. Tout le monde a cependant dit que ce serait très serré car où iraient les 12 voix de Charles de Courson, alors que l'écart entre André Chassaigne et la Présidente sortante n'était que de 8.

Petit arrêt sur l'hypothèse où André Chassaigne aurait été élu, ce qui n'a pas été le cas, ouf ! D'abord, quel anachronisme cela aurait été : l'Assemblée Nationale de la France, ce pays moderne, présidée par un communiste, un vrai communiste qui se revendique d'un parti communiste sans jamais s'être réformé ! Au-delà du signal terrible d'archaïsme (aurait-on imaginé André Lajoinie présider l'Assemblée dans les années 1980 ?), de paléontologie politique française, comment imaginer qu'un parti qui ne représente que 2% de l'électorat (son score aux élections européennes du 9 juin 2024) puisse présider la Représentation nationale ? Enfin, le signal lourd qu'une majorité à la gauche radicalisée était possible au gouvernement.

Le suspense dramatique a pris fin un peu au-delà de 20 heures 35, quand José Gonzalez a proclamé Yaël Braun-Pivet vainqueure de cette élection avec 220 voix contre 207 à André Chassaigne et 141 à Sébastien Chenu. 1 voix s'est portée sur un autre candidat non présenté. 572 votants, 3 blancs ou nuls, 569 suffrages exprimés. Bien entendu, l'émotion a conquis l'hémicycle, et bien au-delà des rangs macronistes. Elle a même eu droit à une ovation, ce qui est la tradition.

La première satisfaction, c'est qu'une femme continue encore à présider l'Assemblée, et quand on voit les autres candidats, ce n'était pas sûr du tout. La deuxième satisfaction est de démontrer que la gauche radicalisée n'est pas majoritaire, cela remet un peu les points sur les i sur la nature du message des électeurs. Cette Assemblée est en effet confuse, mais la première chose qu'il en sort, après dix jours de confusion totale, c'est Yaël Braun-Pivet réélue au perchoir, et bien réélue, avec 13 voix d'écart, c'était serré mais clair. Et réélue dans les meilleures conditions politiques, meilleures qu'en juin 2022 où le RN s'était retiré dès le second tour. En 2024, on peut affirmer (contrairement à ce qu'a prétendu l'aboyeuse professionnelle Mathilde Panot) qu'aucune voix du RN n'est allée sur Yaël Braun-Pivet. Des 142 voix du premier tour pour Sébastien Chenu, il en a perdu une seule, qui a dû se porter vers un candidat non déclaré. En revanche, le groupe LIOT est bien un OVNI de la vie politique et on aimerait que ce groupe puisse perdurer au fil des législatures tant son identité particulière (liberté de vote) est troublante : certains ont voté pour André Chassaigne, d'autres pour Yaël Braun-Pivet, et même 1 pour Sébastien Chenu au deuxième tour.

Quelques minutes avant l'annonce des résultats, quelques députés insoumis allaient donner le ton de leur réaction après l'annonce. Ils ont remis en doute la légalité des 17 ministres démissionnaires qui ont voté à ce scrutin. Pourquoi le leur reprocher quand les résultats leur seraient défavorables et pas dès le premier tour ? Mystère ! Sur ce point très particulier, la plupart des constitutionnalistes ont expliqué que c'était légal. Du reste, le ministre démissionnaire élu député, pourquoi ne pas prendre en compte les électeurs de leur circonscription ? Il faut rappeler aussi qu'un suppléant ne peut prendre ses fonctions qu'un mois après la nomination d'un député au gouvernement. Dans des scrutins serrés, chaque voix compte et surtout, chaque électeur compte ! Refuser ce droit de vote serait plutôt là comme déni de démocratie. Par ailleurs, il y aurait eu au moins six précédents sous la Cinquième République. J'en connais au moins deux, en mars 1986 (majorité très serrée) et aussi en 1988 (absence de majorité absolue), où les ministres démissionnaires du premier gouvernement de Michel Rocard élus députés ont siégé pour élire le Président de l'Assemblée Nationale (à l'époque, le PS était ultradivisé et chaque voix comptait aussi).

Autre critique stérile relayée tant à l'extrême droite qu'à l'extrême gauche : la réélection de Yaël Braun-Pivet serait un déni de démocratie. Pour les députés NFP, rappelant qu'ils étaient arrivés en tête au premier tour, ils ont dénoncé (comme le RN) les combinaisons et les accords opaques avec le groupe LR. C'est très fort d'hypocrisie ! D'une part, aucune opacité puisque cet accord a été commenté en long et en large pendant près d'une journée. D'autre part, le résultat de la candidature unique d'André Chassaigne a résulté aussi d'un accord, d'une combinaison entre les quatre partis du NFP, pas plus transparente que du côté de LR.

Enfin, si André Chassaigne, Mathilde Panot mais aussi Boris Vallaud et Cyrielle Chatelain, les quatre présidents de groupe du NFP, ont tant hurlé et aboyé contre la réélection de Yaël Braun-Pivet (on leur aurait volé l'élection, quels démagogues vraiment petits !), prouvant qu'ils étaient mauvais joueurs et qu'ils remettaient en cause la sérénité des institutions, de véritables garnements qui nieraient des faits évidents, c'est tout simplement parce qu'avec l'échec de la candidature d'André Chassaigne (qu'ils ont appelée succès parce que c'était un succès d'avoir réussi à trouver un candidat commun au perchoir !), s'est éloignée évidemment (et heureusement) la perspective d'un gouvernement du NFP (toutefois fantôme puisqu'ils étaient incapables d'en nommer un seul membre). Et c'est tant mieux ! Je n'ose pas imaginer le cas où ces fous enragés auraient conquis le perchoir, sur la manière très partisane de diriger les débats parlementaires.

La réaction du RN et de Sébastien Chenu à la réélection de Yaël Braun-Pivet était un peu plus subtile : les députés RN ont fustigé le maintien de Yaël Braun-Pivet alors que les électeurs auraient réclamé du changement, mais cette contestation fait finalement le jeu de la Présidente réélue car au moins, on ne pourra pas dire qu'elle a été réélue grâce au RN. L'autre critique beaucoup plus forte du RN, c'est l'accord en bonne et due forme du groupe LR en faveur des macronistes, l'objectif du RN étant de reprendre la place laissée vacante par LR.

Pourtant, entre André Chassaigne et Yaël Braun-Pivet, il n'y avait pas photo pour le RN : son intérêt était effectivement pour la réélection de Yaël Braun-Pivet qui souhaite la représentation de tous les groupes, y compris extrémistes, dans le bureau (qui sera désigné le lendemain), alors que la gauche veut ostraciser le RN des instances décisionnelles de l'Assemblée (ce qui serait une erreur, et serait illégal, en contradiction avec une loi organique appelée Règlement intérieur de l'Assemblée Nationale).
 

L'émotion énorme et très visible de Yaël Braun-Pivet semble enfin clore une séquence ultrastressante qui va du dimanche 9 juin 2024 à ce jeudi 18 juillet 2024 : un tremblement de terre électoral aux élections européennes, pas assez commenté car tout de suite suivi de la dissolution, d'une campagne difficile et courte, d'une perspective devenue quasi-réalité au premier tour du 30 juin 2024 d'une majorité absolue de députés RN, puis d'un front républicain très efficace contre le RN au second tour du 7 juillet 2024. Le retour de Yaël Braun-Pivet à l'Hôtel de Lassay est aussi une manière de dire que la raison, l'ordre et la stabilité l'ont emporté sur les hurlements ou les aboiements d'une gauche radicalisée qui a soumis la gauche molle (PS), tétanisée de la crainte d'être considérée comme des traîtres à la gauche : il fallait voir la tête dépitée de François Hollande et Olivier Faure à l'annonce des résultats.

Au même moment, à Strasbourg, Ursula von der Leyen était réélue Présidente de la Commission Européenne par les députés européens qui lui ont accordé un second mandat de cinq ans. On a pu voir une grande embrassade entre elle et ...Manon Aubry, séquence vidéo qu'a immédiatement retransmise Marine Le Pen dans les réseaux sociaux en disant : sans commentaire.

Au programme du vendredi 19 juillet 2024, l'élection des autres membres du bureau de l'Assemblée (6 vice-présidents, 3 questeurs, 12 secrétaires). Celui du samedi 20 juillet 2024 : la constitution des différentes commissions permanentes. Et cette difficulté : qui se déclare de la majorité, qui se déclare de l'opposition ?


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (18 juillet 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Législatives 2024 (27) : l'émotion de Yaël Braun-Pivet.
Législatives 2024 (26) : les larmes de Marine Tondelier.
Législatives 2024 (25) : faut-il ostraciser le RN à l'Assemblée Nationale ?
Législatives 2024 (24) : Huguette Bello, mélenchonette en peau de lapin.
Législatives 2024 (23) : grand pays recherche son gouvernement.
Législatives 2024 (22) : qui au perchoir ?
Législatives 2024 (21) : marche sur Matignon ?
Lettre aux Français par Emmanuel Macron le 10 juillet 2024 (texte intégral).
Législatives 2024 (20) : le poison du scrutin proportionnel.
Législatives 2024 (19) : quel possible Premier Ministre pour une impossible majorité ?
Législatives 2024 (18) : la fin du cauchemar Bardella (pour le moment).
Résultats du second tour des élections législatives du 7 juillet 2024.
Fake news : la scandaleuse manipulation politique du RN.
Législatives 2024 (17) : rien n'est joué dimanche prochain !
Législatives 2024 (16) : la question de dimanche prochain.
Législatives 2024 (15) : les promesses n'engagent que ceux qui y croient !
Législatives 2024 (14) : la revanche des gilets jaunes ?
Législatives 2024 (13) : fortes mobilisations au premier tour.
Résultats du premier tour des élections législatives du 30 juin 2024.
Appel aux sociaux-démocrates.
Éric Le Boucher : la France va plutôt bien (27 juin 2024).
Législatives 2024 (12) : un isoloir, ce n'est pas un cabine d'essayage !
Législatives 2024 (11) : front, rassemblement, union nationale, barrage, consignes de vote...
Législatives 2024 (10) : il était une fois Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard.
Législatives 2024 (9) : Emmanuel Macron et son n'ayez-pas-peur !
Interview d'Emmanuel Macron à Génération Do It Yourself le 24 juin 2024 (podcast intégral).
Lettre aux Français d'Emmanuel Macron le 23 juin 2024 (texte intégral).
Législatives 2024 (8) : la bataille de Matignon.
Le programme aux élections législatives du 30 juin 2024 d'Ensemble pour la République (document à télécharger).
Législatives 2024 (7) : Ensemble pour la République.
Législatives 2024 (6) : Nicolas Sarkozy et François Fillon bougent encore !
Législatives 2024 (5) : le trouble de Lionel Jospin.
Législatives 2024 (4) : l'angoisse de Manuel Valls.
Législatives 2024 (3) : François Hollande dans l'irresponsabilité totale !
Législatives 2024 (2) : clarification ou chaos ?
Législatives 2024 (1) : vaudeville chez Les Républicains.
Sidération institutionnelle.
Élections européennes 2024 (4) : la surprise du chef !
Résultats des élections européennes du dimanche 9 juin 2024.

 

 


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31 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 19 juillet 09:39

    Ce matin, j’ai pu voir successivement Manon Aubry féliciter TRES chaleureusement la hyène pour sa réélection, et les députés « insoumis » ne pas répondre à la main tendue (au sens de simple civilité) de leurs confrères du RN !

    No comment smiley


    • Samy Levrai Samy Levrai 19 juillet 09:51

      @Gégène
      Au contraire , la FI, a, comme à chaque élection, appelé à voter Macron ( la finance, les yeux arraches, les enfermements, les QR codes, etc ) et les électeurs se retrouvent une fois de plus cocus... et c’est de plus en plus difficile à cacher.


    • Samy Levrai Samy Levrai 19 juillet 09:52

      @Samy Levrai
      Le « au contraire » s’adressant au « no comment ».


    • Lynwec 19 juillet 10:27

      @Samy Levrai

      Euh, quelques questions (naïves ?) :
      la finance (liée cul et chemise aux gouvernants qu’elle met en place), ce serait pas un peu le fascisme ?
      les yeux arrachés (Pinochet aurait apprécié) ?
      les enfermements ?
      les QR codes etc... ?

      Quand on analyse en enlevant le filtre inutile de la prétendue « démocratie » qui sert d’alibi depuis 200 ans passés... ce serait pas un peu la définition du fascisme, là ?
      Mais le RN (qui n’est pas du tout ma tasse de thé vu son alignement sur l’UE/mondialisme), c’est le danger qu’on vous dit, braves gens...

      Au fait, en « démocratie », on n’est pas censé faire preuve de respect envers ses opposants politiques (en ne refusant pas ostensiblement de leur serrer la main à l’Assemblée par exemple ?)


    • Gégène Gégène 19 juillet 10:40

      @Lynwec

      trouvé sur le profil facebook de Delogu (la Farce est avec lui) :
      https://www.facebook.com/reel/465497146198535


    • Gégène Gégène 19 juillet 10:45

      j’adore la grimace de ce pauvre gars à la fin smiley
      (un air de dire on n’a pas le cul sorti des ronces)


    • Octave Lebel Octave Lebel 19 juillet 15:31

      @Gégène et sa petite troupe du jour

      Pourquoi ici cet empressement de la part des petits soldats du RN. Je laisse le plaisir à chacun de savourer cette fébrilité et de trouver pour ceux qui ne le sauraient pas encore la réponse.

      Nous en sommes arrivés à ne plus demander même un début de preuve de votre énième intox ni de celles des précédentes dont tout le monde a perdu le décompte.

      C’est votre délégué à la dédiabolisation qui va encore se faire des cheveux blancs et tenter de passer la balayette. Vous devriez le ménager smiley


    • @Samy Levrai
      Ben ouais et à chaque fois les memes castors cocus erigent le meme barrage , bref c’est comme les clebs bien dressés , ils font ou on leur dit de faire ^^
       
      Le prbleme à force de faire barrage un jour il cède sous la pression de la quantité et ce jour la.... c’est l’innondation (lol)


    • Eric F Eric F 19 juillet 17:31

      @Octave Lebel
      Le RN a été mis hors du jeu au deuxième tour par la combine électorale entre macronie et NFP, on voit mal l’intérêt de tirer sur l’ambulance.

      Le petit jeu d’hier à l’assemblée s’est déroulé entre la gauche et la macronie.
      Le candidat de gauche a brillamment réussi à réunir au delà du NFP, jusqu’à 207 suffrage (soit 25 de plus que l’alliance). Mais la Macronie a sorti le joker de l’alliance avec LR, obtenant une légère avance de 13 voix. C’est désormais le premier bloc du pays, qui sera chargé de former un gouvernement.

      Eh oui, réveillez-vous, vous êtes désormais hors de la course vous aussi, roulé par votre comparse d’hier à qui vous aviez fait la courte échelle.


    • Eric F Eric F 19 juillet 17:38

      @Samy Levrai
      ’’les électeurs se retrouvent une fois de plus cocus... et c’est de plus en plus difficile à cacher’’
      la macronie a perdu le premier tour de l’élection
      le bloc national a perdu le deuxième tour de l’élection
      la gauche a perdu le troisième tour, celui du perchoir

      Les électeurs du bloc national ont été fait cocus par la gauche et la macronie conjurées, les électeurs de gauche ont été fait cocus par la macronie avec l’aide du petit bataillon de la droite classique. Y’a pas à dire les cabinets de conseils sont fortiches !


    • @Eric F
      https://x.com/i/status/1808510509945065792

      Pourtant ils etaient prevenus les castors cocus qu’ils le seraient
      C’est plus coiffeur le boulot d’avenir c’est bucheron a la tronconneuse ...
      Pour couper/tailler les cornes des cocus ^^


    • @Eric F
      J’oubliais ou ils doivent etre dingues chez les casttors cornus de la nupes 2.0
      c’est que en plus le RN n’a pas voté contre eux mais est resté pour son candidat 142 votes je crois
      Meme cette haine leur sera inaccessible j’en ris encore
       
      Ils se sont fait mettre bien profond (c’est trivial je sais mais comment le dire autrement tant c’est allé au fond ^^) par les gus pour qui ils se sont désistés
       

      J’te jure que celle ci ... elle est plus que savoureuse
      A déguster avec tout le paisir qu’il se dois
      C’est si drole que c’est en à inspirer un taxidermiste pour son salon
      un peu comme ca tiens pour les cornes 
      Et ici pour le reste de l’animal ^^


    • @Octave Lebel
      Tiens j’ai croisé une éléctrice de la Nupes 2.0

      Comme j’le sais ? 
      j’chais pas ....un léger doute ^^


    • Eric F Eric F 19 juillet 18:08

      @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
      La manière dont ils avaient fanfaronné et se déclarant grand vainqueurs (avec 28% des suffrages et 32% des sièges) et exigé le pouvoir (mais sans s’entendre sur un candidat pour Matignon) amène à considérer qu’ils ont n’ont pas volé le retour de bâton d’hier.
      A défaut de majorité relative, ils formaient une minorité absolutiste.


    • @Eric F
      C’est vrai que c’est cinglant ! 
      Assez amusant de lire Tatave ce jour
      Un truc est sur la honte ne tue pas ^^


    • @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
      ou l’absence de honte pour etre encore plus précis


    • Eric F Eric F 19 juillet 19:41

      @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
      Pas sur que la gauche ait pris conscience qu’à force de faire les Tartarins, ils ont été évincés par un don Quichotte.
      Ils restent arcboutés sur leur mépris pour 10 millions d’électeurs et leurs représentants à l’assemblée.


    • Octave Lebel Octave Lebel 19 juillet 19:56

      @Eric F

      Ne cachons pas ce qui se joue dans le pays en réduisant le vote de nos concitoyens à des combinaisons parlementaires sous contraintes. Nous venons simplement d’assister à une saloperie démocratique sans grand avenir.Cela vous arrange et c’est ce que vous retenez sans surprise. C’est bien noté. Regardons de plus près ce qui l’a rendue possible.

      Sinon, bien expliqué, on y croirait si on n’avait pas vu aux législatives de 22, que pour contrer la NUPES, déjà, l’électorat LREM et LR est venu au secours du RN. Et que à nouveau, dans la comédie du front républicain (c’est humain, les élus de la macronie préfèrent rester en place et sauver leur peau), les mêmes (les électeurs voient prioritairement leurs intérêts et s’ils pensent que la macronie ne fait plus l’affaire, va pour le RN et surtout pas la gauche) ont rejoué les mêmes cartes quand cela les arrangeait.

      Rien que de très cohérent et prévisible d’ailleurs. Vous devriez être content. Je constate que comme substitut de la macronie, au service des mêmes intérêts, le RN fait des progrès chez certains électeurs. Pas la peine de chercher à faire croire que la gauche a soutenu la macronie, elle a juste bloqué l’accélération de la collusion ou la coalition, comme vous préférez, entre des politiciens pressés pour leurs carrières ayant en commun de chercher une place au sein de ce système oligarchique déguisé en démocratie représentative. Ne soyez pas rassuré pour autant. Vous pourrez répéter avec tout l’état-major, comme déjà en 2022, autant de fois que vous voudrez, que la gauche a sauvé la macronie pour tenter de cacher la dynamique de la collusion en cours, rares sont ceux qui n’ont pas encore compris.Il va vous falloir beaucoup d’imagination et de supercheries, un bon coup de main des médias, acquis c’est vrai, oligarques obligent, quand les circonstances s’y prêteront. Ce sera cependant de plus en plus difficile de parier sur l’oubli de nos concitoyens de ce qu’ils viennent de voir qui confirme la collusion et d’espérer un retour en naïveté et crédulité. Même si vos amis iront certainement de leurs sondages mettant en circulation vos éléments de langage selon la méthode éprouvée maintenant.

       


    • Octave Lebel Octave Lebel 19 juillet 19:57

      @Octave Lebel@Eric F

      Résultats des législatives 2024 : les désistements pour faire barrage au Rassemblement national ont-ils fonctionné ?

       (Valentine Pasquesoone, Brice Le Borgne ,8/07/24, France Télévisions).

       https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/infographies-resultats-des-legislatives-2024-les-desistements-pour-faire-barrage-au-rassemblement-national-ont-ils-fonctionne_6651813.html

      Une estimation Ipsos-Talan pour France Télévisions, Radio France, France 24, RFI et LCP détaille les reports de voix entre les premier et second tours. Elle révèle que les électeurs du Nouveau Front populaire ont suivi, plus que les autres, ces désistements républicains. Dans le cas d’un duel entre Ensemble et le Rassemblement national au second tour, 72% des électeurs ayant voté pour la gauche au premier tour se sont mobilisés pour le camp présidentiel.

      Constat : les candidats d’extrême droite sont finalement battus dans 173 des 215 circonscriptions concernées par ces désistements. Les désistements ont profité aux macronistes (sans surprise en connaissant le cœur de son électorat) qui ont un peu amorti leur effondrement et la dynamique profonde qui était de mettre en difficulté le pouvoir oligarchique, de bloquer le RN et de déstabiliser la macronie a réussi et se poursuit.

      ● Dans le scénario d’un second tour opposant un candidat d’extrême droite à un candidat socialiste, écologiste ou communiste, un peu plus de la moitié (54%) des électeurs Ensemble ont participé au front républicain. En revanche, ils ne sont que 43% à avoir voté pour le candidat de gauche au second tour lorsque celui-ci était étiqueté La France insoumise.

      ● Pour les électeurs des Républicains ou divers droite, 29% ont choisi un candidat socialiste, écologiste ou communiste face au RN, mais 34% ont préféré voter pour l’extrême droite et 37% se sont abstenus. Seuls 26% des électeurs LR et divers droite ont voté pour un candidat insoumis face au RN dimanche. Quelque 38% d’entre eux ont préféré l’extrême droite et 36% ont boudé les isoloirs, d’après cette même estimation. 

       

       


    • Eric F Eric F 20 juillet 10:03

      @Octave Lebel
      Votre complicité avec la macronie pour bannir le bloc national éclate au grand jour : accord électoral de désistement réciproque, exclusion du bureau de l’assemblée, etc.
      Le comportement sectaire de LFI qui accepte les voix RN pour les postes de vice-président mais leur en barre l’accès ne saura être oublié.

      Mais pour Matignon, le futur ex-Nouveau Front Populaire s’est mis hors course, et nul de sensé ne s’en plaindra.


    • Dudule 20 juillet 11:59

      @Eric F

      Vous vous fiez trop aux « analystes » des médias de grands chemins.

      Ces pourcentages de voix des uns et des autres ne veulent pas dire grand choses, puisqu’il y a eu un report massif de voix de gauche vers le « centre » et la droite contre le Herrhaine au second tour.

      L’inverse n’est pas vrai : très peu d’électeurs de droite et du « centre » ont reporté leur vote sur le NFP. 65% contre 5% dans les circos où il y a eu des désistements d’après les sondages.

      Donc oui, les macronards doivent bien quelque chose à la gauche, ne faites pas semblant de ne pas le voir. Combien de députés macronards (ou même LR) dans les choux sans les reports des voix de gauche ? Alors que l’inverse est quasiment inexistant.

      Quelques menus détails que les « analystes » précédemment mentionnés se gardent bien d’évoquer...

      La droite et le « centre » se foutent vraiment du monde et de la volonté populaire, nous saurons nous en rappeler, et le leur rappeler.


    • Dudule 20 juillet 12:06

      @Eric F

      Barrer la route à l’extrême droite et ses débilos plus ou moins alphabétisés n’est pas un comportement sectaire, c’est un comportement républicain. Il manquerait plus que LFI vote pour des Rhaineux !

      Il faudra nous dire pour quel scrutin le herrhaine a voté pour LFI à l’assemblée, parce que ça m’a échappé. Ça ne risque pas d’arriver, pas plus que l’inverse.

      Faut vous relire avant d’écrire des énormités...


    • Octave Lebel Octave Lebel 22 juillet 18:37

      @Eric F

      Vous avez fait du théâtre ?

      « Votre complicité avec la macronie pour bannir le bloc national éclate au grand jour »

      Je veux bien recommencer à expliquer :

      LFI a choisi devant ses électeurs la cohérence et s’y tient. Pas une voix pour l’ultime roue de secours de l’oligarchie. Tout le monde le sait. Le RN a soutenu deux candidatures RN plus 2 LFI et 4 autres droites diverses en pensant se faufiler ainsi.LFI a suivi son engagement et visiblement le RN n’a pas bénéficié cette fois-ci de l’aide de la droite pour les raisons que j’ai évoquées. Les collusions qu’il pratique à l’occasion avec ces gens, c’est son problème qui lui revient d’assumer devant ses électeurs. Cela ne doit pas être très joli pour devoir systématiquement comme déjà en 22 tenter de charger LFI de ses magouilles que visiblement l’électeur de la maison ne doit ni connaître, ni comprendre. Sinon, pourquoi vous vous donneriez tout ce mal.


      Par ailleurs,vous raisonnez comme si nous avions affaire à une élection proportionnelle alors qu’il s’agit d’un scrutin uninominal à deux tours qui plus est avec un nombre important de désistements et en plus avec un suivi du désistement qui quand le RN affrontait  la gauche , le cœur de l’électorat LREM et LR l’a ménagé parce que ces électorat l’ ont alors très souvent épargné soit en le soutenant soit en ne votant pas pour la gauche en ne suivant pas la consigne dite du cordon sanitaire par la gauche et du front républicain pour la droite.



    • leypanou 19 juillet 10:59

      On a pu voir une grande embrassade entre elle et ...Manon Aubry, séquence vidéo qu’a immédiatement retransmise Marine Le Pen dans les réseaux sociaux en disant : sans commentaire  : ça fait sourire ce genre de chose : ils sont tous des atlantistes honteux en voulant continuer à armer l’Ukraine et parlent de souveraineté française ?

      Quand on pris comme exemple de problème posé par la bi-nationalité être franco-russe ou être franco-chinois, c’est qu’on est trop lâche pour oser prendre le vrai bon exemple.


      • Octave Lebel Octave Lebel 19 juillet 20:06

        @leypanou

        Personne ne vous a dit que nos lecteurs ne sont pas idiots.

        Votre famille politique chercherait-elle un peu désespérément à recruter des idiots ?

        Le même lien qui ne renvoie en rien au même mensonge que vous nous ânonnait d’un article à l’autre ?


      • Seth 19 juillet 13:13

        Je m’attendais à cet écrit ému de rakoko.

        Mais il aurait pu choisir une autre photo que ce gros plan de la meuf hilare qui a bien ici l’air de ce qu’elle est en vérité : une pintade.

        Rappelons que cette dame qui était autrefois totalement inconnue doit sa « gloire » à la manière dont elle a mené, ou plutôt torché, la commission parlementaire sur le cas Benalla aux les ordres du roi, démontrant ainsi sa vaste et plate servilité.

        Une pintade sur un perchoir, quoi de plus naturel au fond ? smiley


        • @Seth
          C’est insultant pour les pintades la .... non ?
          Je dirait plutot une vieille serpillere usagée qui à servi recemment que l’on replace à nouveau sur le meme perchoir qui sert d’etendoir,
          ceci grace a la nupes 2.0 ha ha ha 
          Elle leur dois une fiiere chandelle aux castors pour le barrage on a vu l’efficacité du barrage ha ha ha
          on prend les meme la chaise musicale et c’est reparti pour le meme morceau ..
           
          Tiens lorsque je causais du viol de Marianne en bande organisée vis a vis du peuple Francais et de la démocratie...
          j’pensais pas avoir eu raison à ce point la smiley


        • Eric F Eric F 19 juillet 17:19

          ’’La première satisfaction, c’est qu’une femme continue encore à présider l’Assemblée’’

          Cette phrase est l’exemple même des mantras néo-conformistes. On s’en fiche comme de l’an quarante, ce qui compte pour un poste, ce sont les qualités pour l’exercer.

          Il y a quinze jours, tout le monde était certain qu’elle ne présiderait plus l’assemblée, mais les méandre politiciennes ont conduit à son imprévisible retour.

          La macronie a perdu les élections mais a gagné le pari de l’élargissement. L’élargissement à gauche d’Attal n’a pas eu lieu car le NFP est resté uni (pour combien de temps), l’élargissement à droite de Darmanin a opéré. C’est ça l’intérêt stratégique d’être au centre.


          • @Eric F
            ouais oais c’est cela le pari de l’élargissement ^^
            C’est du king size , apres ca plus de pb de constipation lol


          • Eric F Eric F 20 juillet 10:10

            @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
            Les deux partis perdants de l’élection se mettent ensemble, et constituent alors la plus grosse minorité de l’assemblée, fallait y penser.
            Le bloc national et ses plus de 10 millions d’électeurs ayant été évincés, on a le choix entre la faillite par la gauche, ou la purge par le centre-droit.

            Notons qu’en Italie ils ont eu par trois fois un ’’gouvernement de techniciens’’ qui a fait le sale boulot. alors BFM va suggérer JC Trichet comme administrateur judiciaire, il connait le FMI et la BCE


          • ETTORE ETTORE 20 juillet 13:06
             l’émotion de Yaël Braun-Pivetou....

            L’EMOTICONE , Yaël Braun-Pivet  ?  smiley

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