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La 5ème République est morte mais elle bouge encore

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SITUATION ET CONTEXTE HISTORIQUE

Les mois qui viennent de s’écouler nous enseignent quelque chose d’essentiel : une loi injuste, défavorable au peuple et rejetée activement par une large majorité des Français a pourtant été promulguée en toute légalité, simplement parce que la Constitution actuelle, datant de 1958, le permet. Il se vérifie ainsi que cette Constitution n’est pas celle du peuple puisqu’elle est l’ultime argument brandi pour lui imposer la volonté de l’exécutif sans recours possible. Comment tolérer plus longtemps qu’une réforme inacceptable puisse s’appliquer grâce à une boîte à outils constitutionnelle forgée il y a 65 ans dans les conditions très particulières de la guerre menée en Algérie par les dirigeants de la 4 ème République, sous la menace d’un coup d’Etat militaire mené par quelques généraux d’extrême droite ?

La constitution de 1958 dispose d’un arsenal de dispositions qui ont pour fonction de réduire le pouvoir du législatif et du peuple, en renforçant considérablement les pouvoirs de l’exécutif et du président de la république, avec entre autres le pouvoir de dissoudre l’Assemblée Nationale, la fin de la pré-éminence de la loi sur le règlement… Elle a été faite pour cela à l’époque et au nom de circonstances exceptionnelles. Mais déjà la justification invoquée n’était qu’un prétexte, la volonté profonde de l’élite bourgeoise étant depuis toujours d’ infliger au peuple français un exécutif fort dès qu’elle en a la possibilité, idée bien présente chez elle et depuis très longtemps, en 1848 déjà, puis en 1871, enfin en 1940 avec les pleins pouvoirs données à Pétain. Dès la Révolution, une fois le sytème monarchique défait, les représentants de l’élite bourgeoise de l’époque, ceux qu’on a appelé les Thermidoriens, tous bons possédants, effrayés à l’idée d’être obligés de tenir compte des aspirations du peuple et encore moins d’y obéir, mirent un coup d’arrêt fatal en juillet 1794 à la dynamique révolutionnaire, ce qui conduisit au Directoire et à Napoléon ! Conséquence, et non des moindres : la constitution de 1793, la plus démocratique des constitutions que la France ait connue, ne fut jamais appliquée.

 On peut constater encore aujourd’hui à quel point cet appareillage constitutionnel fonctionne bel et bien en faveur du pouvoir « jupitérien » de Macron, lui-même au service d’intérêts puissants et mondialisés. 
 Déjà en 2008 le rejet par les deux assemblées réunies de la volonté exprimée par le NON au référendum en 2005, avait montré la perversité du système de la 5eme, le président ayant de fait prééminence sur les assemblées et ces dernières prééminence sur le peuple. Quelle valeur alors peut-on encore accorder à la souveraineté du peuple, qui selon l’article 3 de la constitution « s'exerce par ses représentants et par la voie du référendum » ? Le titre premier de la Constitution s’intitule « De la souveraineté ». Son article 2 dit que le principe de la République est « le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ». Le mot peuple est répété pour affirmer que le peuple depuis la Révolution est le souverain. La suite de l’article 3 insiste : « Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ». Or ce beau discours est battu en brèche par tout le reste de la Constitution.

Le souverain c’est celui qui décide en dernier ressort. Dans une République qui se veut démocratique c’est le peuple qui doit avoir le dernier mot. L’expérience montre qu’on ne doit pas laisser à quelques-uns le pouvoir de décider de choses qui par leur importance ont des conséquences directes et profondes dans la vie de tous les jours. Rappelons simplement pour illustrer ce fait que l’espérance de vie en bonne santé est de 59 ans chez les ouvriers ! On est bien loin là des discussions interminables sur la « pénibilité », qui masquent les effets réels de l’exploitation au travail dans nos sociétés « avancées » ! Heureusement que tout ce qui est pénible dans la vie est loin d’être toujours mortel…

ACCEPTER D’ETRE DEPOSSEDE DE SA SOUVERAINETE C’EST PERDRE SA LIBERTE

Quand sa souveraineté est bafouée, sa volonté contournée, le peuple n’a d’autre choix que de s’assembler pour inventer les règles d’un nouveau contrat social, définir une autre orientation, d’autres façons d’organiser l’exercice des différents pouvoirs, ou alors de se soumettre, c’est-à-dire d’accepter l’inacceptable.
Pour arrêter le pouvoir exorbitant donné à l’exécutif il faut changer de constitution, en écrire une autre. Cette nouvelle constitution devra s’attacher à mettre en pratique la souveraineté du peuple. La situation actuelle nous y invite.

En effet à quoi assistons nous sinon à la fin du règne de la 5ème République voulue par De Gaulle ? Le modèle technocratique et vertical de gouvernement qu’a institué la Constitution de 1958 n’a fait qu’accentuer au cours des années le caractère foncièrement autoritaire de ce régime politique. Au nom de la lutte contre l’instabilité du régime parlementaire issu de l’après-guerre, De Gaulle a affaibli durablement le rôle de contrôle de l'exécutif que pouvait constituer l’assemblée nationale. Pour De Gaulle un bon parlement était un parlement soumis. La preuve par l’article 12 qui donne au « chef de l’Etat » le pouvoir de dissoudre l’Assemblée Nationale. Ce faisant la Constitution a rendu impossible toute évolution dans le sens du contrôle démocratique du peuple sur ses mandataires, les élus, contrôle qui est le seul moyen, avec les référendums, de surveiller efficacement l’exécutif et ses prévisibles abus de pouvoir.  

Depuis 1958, les 24 révisions de la constitution ont au contraire amplifié la tendance autoritaire et contribué à la disparition du caractère politique sans laquelle une société n’est rien d'autre qu’une somme d’individus, sans dynamique propre, où l’intérêt général est disqualifié. Une société prête à devenir la proie des intérêts particuliers et des grandes puissances privées.  

Le référendum étant désormais interdit ou presque, les « représentants du peuple » se voyant disqualifiés, que reste-t-il au peuple pour s’opposer à l’arbitraire d’un exécutif désormais asservi aux "lois économiques" d’un néo-capitalisme obsédé par la course aux monopoles privés et à la marchandisation de tout ce qui peut l'être ? On en voit les effets aujourd’hui avec ce personnage sans scrupules qu’est Macron, parfaite incarnation de la dégradation de ce système.  
  
La perte de souveraineté que nous subissons va de pair avec l’affaiblissement du caractère démocratique de nos sociétés. Souveraineté et démocratie sont les deux faces d’une même médaille. Laisser dans les mains de quelques-uns la clef des décisions importantes entraînent la perte de notre indépendance énergétique, la dégringolade de nos industries, de notre agriculture, etc. 

Le parlement et le peuple étant mis de coté, les décisions sont prises par un petit cénacle lié et subordonné à une technocratie européenne qui, par construction, ne tient aucun compte de la volonté des peuples et imprime sa marque sur nos comportements et sur nos vies, comme l’a montré entre autres la commissaire Von der Leyen dans la gestion des contrats pour les vaccins Pfizer, ou encore l’introduction d’un passeport numérique sous couvert de crise sanitaire, la décision en liaison avec l’OTAN de livrer des armes à un pays en guerre sans consulter les populations ni passer par les parlements, …etc. etc.
 

 

VERS UNE ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUANTE D’INITIATIVE POPULAIRE 

Un des enjeux principaux d’une nouvelle constitution est de savoir si elle procède d’une dynamique constituante venant du bas ou au contraire d’un travail fait par quelques-uns, experts supposés de la chose. La Constitution de 1958 a été écrite rapidement et à l’abri des regards par quelques personnes autour du Général De Gaulle.
Le second enjeu, déterminant, est de savoir quelle sera son orientation, car aucune constitution n’est neutre. Sera-t-elle démocratique et populaire ou technocratique et favorable aux couches les plus aisées de la population, c’est-à-dire à une minorité ? On voit bien que l’oligarchie n’a pas intérêt à un mouvement qui s’inscrirait dans la durée et impliquerait le maximum de citoyens dans son élaboration. Elle fera donc tout pour l’empêcher, l’invisibiliser ou le discréditer.

La classe politique et les partis n’y verront leur intérêt que si le processus populaire est déjà amorcé et devient crédible. Ils chercheront alors à faire valoir leurs idées, ce qui peut avoir des effets négatifs mais aussi comporter des aspects positifs, d’autant que la dynamique enclenchée provoquera des évolutions et des renouvellements, au moins pour certains d’entre eux.

Enclencher une dynamique constituante implique une sensibilisation à des questions que les commentateurs autorisés et les politiques vont s’appliquer à rendre plus difficiles qu’elles ne le sont en réalité, de façon à intimider et à décourager le peuple. D’un autre coté il est certain que rien ne sera obtenu sans effort, sans que des français de plus en plus nombreux ne deviennent citoyens actifs et que que les futurs candidats constituants se forment à ces questions, se proposent eux-mêmes ou soient désignés le moment venu par les assemblées locales constituantes.

COMMENT IMPULSER CETTE DYNAMIQUE ?

Le peuple n’est souverain que sur le papier. En théorie il a le pouvoir constituant, encore faut-il qu’il puisse l’exercer ! Or les institutions actuelles ne le permettent pas. Seul le peuple en mouvement peut résoudre la contradiction en se rendant capable d’agir sur le cours des choses de façon permanente. C’est en acte que le pouvoir constituant du peuple réalise la souveraineté.
Reste à mettre cela en œuvre. Qu’est-ce qu’une constitution ? Quelle constitution ? Qu’est-ce qu’une assemblée constituante ? Qu’est-ce que des constituants et comment le devient-on ? Qu’est-ce que le pouvoir constituant ? Voilà entre autres les questions qui se posent et doivent être débattues.

Rien ne pourra donc se faire sans des groupes locaux constituants ouverts à tous ceux qui souhaitent y travailler activement, et une coordination de ces groupes au niveau national. Ces comités s’attacheront à susciter les débats autour de trois thèmes :

- La définition des nouveaux droits opposable à inscrire dans la nouvelle constitution.

- Quel type de régime politique nouveau pour satisfaire le besoin de démocratie tout en répondant aux besoins vitaux du peuple depuis trop longtemps négligés ?

- Comment préparer les travaux d’une Assemblée nationale constituante ?

La 1ère tâche est de rendre effectifs des droits qui sont proclamés mais le plus souvent peu, mal ou pas appliqués. Droit à un revenu décent, au logement, au travail, à la santé, à l’éducation, à une vie notamment familiale en dehors de l’emploi, à la sécurité, à un environnement sain, etc. Tous ces droits doivent être suffisamment détaillés et explicites afin de correspondre aux situations concrète les plus courantes, ce qui suppose de faire appel directement aux citoyens pour établir avec eux des cahiers ou des brouillons constituants.  
C’est à la population elle-même de définir le socle minimal permettant pour chacun une vie digne de ce nom. Par exemple : qu’est-ce qu’un revenu décent, un logement, un travail décent… ? Le rôle des groupes constituants étant de susciter des réunions locales régulières pour avancer dans la définition de ces droits, puis d’en faire des synthèses, des projets constituants et revenir les proposer à des assemblées locales élargies pour les valider. Les mêmes procédures s’appliquent à la définition des nouvelles institutions et de l’organisation des pouvoirs publics pour que l’exigence de démocratie soit mise au premier plan à tous les niveaux.

La classe politique néglige la question de la Constitution, considérant pour certains que la question est réglée par l’actuelle Constitution puisqu’elle si excellente qu’il suffirait de la réviser de temps en temps ! On a vu précédemment ce que ça a donné, c’est la pente vers le pire ! D’autres estiment que la seule question qui vaille la peine est celle des mouvements sociaux et de la traduction politique qu’ils entendent eux-mêmes leur donner. C’est une erreur car en fait constitutions et mouvements sociaux sont intimement liés dans l’histoire, notamment en France, pays qui a connu pas moins de 15 constitutions depuis celle de 1791. Peut-on concevoir un projet de société radicalement neuf sans écrire une constitution ?

Il ne s’agit pas non plus de croire qu’une constitution se résout à des questions juridiques. C’est un domaine éminemment politique. Les connaissances historiques et juridiques en la matière doivent être mises au service d’un choix de société, car une constitution c’est ce qui nous constitue comme peuple politique.
Il n’est pas plus question de mettre en place un contrôle de constitutionnalité, ni à priori, ni à posteriori, comme c’est le cas dans la tradition anglo-saxonne où le souverain, c’est-à-dire le pouvoir constituant, est par principe limité par le droit. Ce serait nier ou affaiblir le processus constituant d’initiative populaire que nous recherchons.
La nouvelle Constitution doit évidemment traiter des institutions, du type de régime politique qu’on veut, de la répartition des pouvoirs et de leurs rapports mutuels, etc. Mais elle doit avant tout sanctuariser les droits fondamentaux qu’une société entend mettre en oeuvre pour un moment historique donné.

PERSPECTIVES POLITIQUES

Enfin on voit bien qu’aucune perspective politique n’emporte l’adhésion d’une majorité. Sur la scène politique s’agite des forces, minoritaires dans l’opinion, qui s’opposent pour le pouvoir sans qu’aucune d’entre elles n’entraîne l’adhésion au-delà de sa sphère d’influence. La décomposition des partis politiques traditionnels au lieu de conduire à un renouvellement des forces politiques favorise au contraire l’exacerbation des ambitions personnelles au sein de groupes autocentrés, transformés en appareils à usage électoral, occupés à résoudre leurs divisions internes et à soigner leur image soit « d’opposant »soit de « serviteur responsable de l’Etat ».

Le peuple n’est pas dupe et se désintéresse majoritairement de ces jeux stériles. Ainsi aux législatives de 2022 le score additionné des 3 principales formations politiques représentait plus de 87% des votants, mais seulement 37% des inscrits, pendant que les abstentionnistes se comptaient au nombre de 53,7%, à quoi il faut ajouter les votes blancs et nuls et une bonne partie des non-inscrits. Le fossé s’agrandit entre le peuple et les « élites » sans que des analyses sérieuses des raisons qui expliquent cela ne soient proposées, ni par les médias, ni par les partis ou les syndicats, ni par les « élus du peuple ». Pourtant la partie très importante de la population aujourd’hui invisibilisée et méprisée par les médias bien-pensants, constitue la force potentielle d’avenir. C’est à partir d’elle que peuvent se construire des forces politiques nouvelles, c’est-à-dire tous ceux qui de fait sont hors du champ politique, hors du système, par dégoût, exaspération et mécontentement vis-à-vis de la classe politique actuelle.

En l’absence aujourd’hui d’un projet politique alternatif, seul un programme constituant autour d’un projet de société issu du peuple peut unir les couches sociales dominées, c’est-à-dire l’écrasante majorité, car les luttes partielles, les mouvements particuliers, légitimes mais éparpillés, s’essoufflent, malgré leurs efforts, dans des tentatives illusoires de convergence.

Intéresser et mobiliser la population aux enjeux d’une nouvelle constitution, c’est faire confiance à sa capacité d’agir et pas seulement en réagissant au cours de périodes électorales courtes et propices aux manœuvres individuelles et partisanes de toutes sortes. C’est créer les conditions pour qu’un nouveau contrat social s’invente, pour que la liberté des citoyens s’exprime régulièrement à travers des référendums, pour que les politiques sociales et économiques fassent l’objet de débats larges et contradictoires dans la société, pour que les innovations sociales et concrètes de la société civile viennent enrichir l’intelligence collective.
Faire naître de nouvelles institutions développant toutes les formes de solidarité et construire les conditions pour que le travail de chacun profite à tous équitablement est une perspective qui devrait emballer, notamment la jeunesse.

16/05/2023
Jean-Louis Brunati


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40 réactions à cet article    


  • Attila Attila 23 mai 2023 18:40

    Comme vous l’écrivez, la Constitution de la cinquième république a subi plus de 20 modifications par la procédure du Congrès, c’est-à-dire dans le dos des français qui n’ont pas été consultés.

    De fait, nous ne sommes plus dans la cinquième république.

    Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. La Constitution de 1958 résolvait le bordel de la quatrième avec ses gouvernements instables et ses coalitions dans le dos des électeurs. Ce système de coalition existe dans des pays comme l’Allemagne où l’on voit bien le Chancelier Scholtz assis le cul entre deux chaises avec sa ministre folle va-t’en-guerre Baerbock. C’est aussi ce système qui a permis à Adolf Hitler d’arriver au pouvoir à la tête d’une coalition malgré qu’il n’avait pas la majorité absolue.

    .


    • Seth 23 mai 2023 18:46

      @Attila

      La Baerbock est forcément binbin, c’est une grüne...


    • Attila Attila 23 mai 2023 18:46

      Ceci dit (Brahim), il y a de nombreuses choses à changer dans cette Constitution comme supprimer la procédure du Congrès pour ne la modifier que par référendum et, surtout, supprimer le très dangereux Article 16 (surtout aux mains du dictateur Macron).

      .


    • Attila Attila 23 mai 2023 18:50

      @Seth
      Oui, et puis elle révèle le visage des écolos qui nous étaient présentés comme des doux agneaux pacifistes, des « anges » en politique.

      .


    • rogal 23 mai 2023 18:57

      @Attila
      La dictature permise par l’article 16 peut relever d’une nécessité vitale pour la Nation. Il faut donc prévoir par quoi la remplacer.
      Quant au référendum permettant le plein exercice de la souveraineté, c’est le RIC sans limitations.


    • rogal 23 mai 2023 19:01

      @rogal
      Sur le premier point, tout tient dans la formule de la Loi des Douze Tables :
      SALVS POPVLI SVPREMA LEX ESTO.


    • Durand Durand 23 mai 2023 20:00

      @rogal

      D’accord sur l’art. 16 et sur le RIC sans limitations. Ceci-dit, avec ce RIC, on peut même se passer d’un processus constituant puisque la Cinquième devient réformable sans limitations.

      À elle seule, la mise en place du RIC mérite (et nécessite) une révolution.

      ..


    • jean-louis Brunati 23 mai 2023 20:11

      @Attila
      Je ne pense pas que la constitution ait joué un grand rôle dans le « bordel » de la 4 ème. Ce qui a été décisif c’est la personne du général De Gaulle, au vu de son aura toujours présente en 1958 aux yeux des générations de l’époque. Et le fait que les fortes personnalités politiques opposées à De Gaulle ( Mendes-France et Mitterand) n’aient pas su s’allier. Il y avait aussi le fait que le PCF, à l’époque très largement le 1er parti de France, n’ait pas su mobiliser suffisamment les « masses » pour faire face à la menace de guerre civile provenant de la guerre coloniale en Algérie. Tout ça explique le fait que De Gaulle ait très intelligemment profité de la situation. Après il a fait une constitution à sa botte, ni plus ni moins. 


    • Attila Attila 24 mai 2023 04:32

      @jean-louis Brunati
      « La crise du 13 mai a suscité diverses interprétations : une partie de la gauche y a vu un coup d’Etat dont le général de Gaulle aurait profité. Les historiens mettent plutôt l’accent sur la lente décomposition du régime. La crise algérienne n’aurait fait que précipiter l’effondrement de la Quatrième République.  »
      L’’effondrement de la Quatrième République
      .
      Les causes de l’échec de la quatrième république

      .


    • chantecler chantecler 24 mai 2023 07:39

      @jean-louis Brunati
      Vous oubliez de préciser que le bordel politique en 58 a été largement provoqué par l’extrême droite en France , qui avait aussi suscité le putsh des généraux en Algérie , ne voulant pas entendre parler ni de paix , ni de défaite , ni de la perte de l’Algérie française , chose qui a duré encore 4 ans après l’arrivée de De Gaulle ....

      La population n’était pas toute en faveur du retour du Général avec une bonne partie de l’ex droite classique ex pétainiste collaboratrice .

      Bref il ne s’agissait pas à l’époque du seul refus de la gauche qui était alors plurielle : communiste , SD, parlementaire .

      Bref De Gaulle devant le chaos a fini par faire consensus , s’imposer .
      Et à prendre le pouvoir selon ses conditions .

      D’où l’idée de « coup d’état » institutionnel de 58 , réaffirmé en 62 , mais avec cette fois la caution et le recours au suffrage universel pour passer en « monarchie républicaine » avec un De Gaulle élu et devenu président de la République avec les pouvoirs que lui conférait la constitution Debré .
      Je dirais que c’est l’intensité des guerres de décolonisation d’après guerre , et le problème algérien qui ont achevé la 4 ème république , celle ci n’étant pas capable de le régler...


    • Parrhesia Parrhesia 27 mai 2023 09:54

      @chantecler

      1. Non seulement la quatrième république n’était pas capable de gérer le problème Algérien mais c’est elle qui en était la cause !
      2.  Bien sûr que de Gaulle n’est revenu au pouvoir que selon ses conditions ! Aurait-il aussi fallu qu’il accepte de reprendre ce pouvoir sur la base des conditions de ceux qui venaient de provoquer la ruine de 1957 ?
      3. Il n’y a pas de « coup d’état » lorsque qu’une saine réaction est non seulement salvatrice, mais encore celle d’un peuple très largement majoritaire comme en 58 !
      4. Passer sous silence la résurrection socio-économique de la France et son incroyable retour sur la scène internationale en dix années seulement (1959-1969) est un outrage à la vérité historique ! Cet outrage, aussi pérenne que sournois, est l’une des causes les plus importantes du retour à l’impensable foutoir actuel ! A l’analyse, un demi-siècle plus tard, les responsables sont finalement les mêmes que ceux des chienlits successives de 1957 et 1968 !!!

    • Samy Levrai samy Levrai 23 mai 2023 20:03

      C’est quand même assez drôle... la 5ème est bafouée alors faisons une 6ème...

      Rien sur le fait que nous ne sommes plus souverains ?

      rien sur le fait que les autres pays de l’UE qui n’ont pas la 5ème Republique fassent la même politique que ceux qui ont la 5ème comme constitution bafouée ?

      Rien sur le fait que les lois de l’UE sont superieurs aux lois française, qu’elles soient de la 5ème ou de la 88ème republique ?

      Rien sur le fait que la justice de l’UE est supérieures à la justice du peuple français ? et que cela est encore une fois la même chose dans tous les pays de l’UE.

      Rien sur le fait que nous ne battons pas monnaie et n’avons pas la main du coup sur l’économie ?

      rien sur le fait que nous soyons dans l’OTAN et que notre diplomatie est donc celle d’un pays étranger ( les USA ).

      ...

      Rien pour rendre la souveraineté au peuple, juste une nouvelle arnaque éculée (à moins qu’il ne s’agisse juste de bêtise, ce qui ne fait pas envie non plus ) .


      • Akerios Akerios 29 mai 2023 21:00

        @samy Levrai

        Je partage ton analyse.
        La situation n’est pas brillante !


      • jean-louis Brunati 23 mai 2023 20:18

        Je suis complètement d’accord avec tous les points que vous soulevez mais ce n’était pas l’objet de l’article que j’ai écrit au départ pour la Dynamique PopulaireConstituante dont je suis un des membres. Il faut évidemment retirer le titre XV sur l’Union européenne de la Constitution. 
        https://la-dynamique.fr/


        • Samy Levrai samy Levrai 23 mai 2023 20:33

          @jean-louis Brunati
          Il faut évidement sortir de l’UE de l’euro et de l’OTAN préalablement à tout puisque c’est ce qui empêche la souveraineté du peuple et donc une possible démocratie. 


        • sylvain sylvain 23 mai 2023 21:22

          @jean-louis Brunati
          merci pour l’article, qui me semble tout a fait sensé. J’allais ajouter quelques observations mais samy les a déja faites


        • jean-louis Brunati 23 mai 2023 23:51

          @samy Levrai
          La sortie de l’UE de l’euro et de l’OTAN est certes absolument nécessaire mais,

          1. les forces politiques pour réaliser ce programme sont très faibles et désunies, et la classe politique qui est actuellement sur le devant de la scène, de gauche, de droite, etc...., est acquise à l’européisme et n’en sort pas même si LFI ou le RN se présentent comme des critiques de lUE, de la Commission etc..
          2. la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, de l’ OMC , n’est cependant pas une condition pour la reconquête des moyens de la souveraineté et la mise en place des conditions minimales d’un pouvoir démocratique. 
          3. Pour que la sortie de l’UE se fasse de façon efficace, active et non subie, il faut reconstruire le contrat social et commencer par débattre d’un projet d’une société profondément nouvelle et démocratique, avec une nouvelle constitution reflétant ces aspirations. C’est le combat que nous menons à la Dynamique Populaire Constituante https://la-dynamique.fr/

        • lecoindubonsens lecoindubonsens 24 mai 2023 06:49

          @jean-louis Brunati
          Sortir de l’OTAN pour aller vers une sécurité/défense européenne, oui, semble logique et sécurisant de créer un bloc européen en équilibre avec 5 ou 6 autres blocs.
          Sortir de l’UE et de l’euro ? Certes l’UE actuelle devient un dictateur inadmissible.
          Mais pourquoi ne pas définir et proposer aux européens un projet qui nous semble bon. Et quitter l’UE seulement s’ils le refusent !
          Quant à l’euro, une monnaie commune est bien pratique en europe, mais à 2 conditions = partager le projet ci dessus, et revoir/établir des taux de change correct avec anciennes monnaies (ce qui n’est manifestement pas le cas)


        • Samy Levrai samy Levrai 25 mai 2023 21:32

          @jean-louis Brunati
          J’ai de suite senti l’arnaque ( pas si difficile ) tu n’avais pas besoin de me la confirmer en fait.
          Il semblerait qu’entre idiot ou escroc, tu choisisses l’escroquerie par bêtise.


        • Samy Levrai samy Levrai 25 mai 2023 21:54

          Juste un travail d’écriture ou plutôt de masturbation intellectuelle inutile puisque le dernier des abrutis peut constater que les autres pays de l’UE qui ont chacun des constitutions différentes font tous la même politique qui n’est pas décidé chez eux et encore moins par eux. J’ai d’énorme doute sur l’honnêteté ( intellectuelle et morale ) de margoulins qui veulent abuser de la crédulité des plus faibles en leur faisant miroiter des alouettes.


        • Samy Levrai samy Levrai 26 mai 2023 18:39

          @jean-louis Brunati
          1- le peuple a voté à 55% contre. Depuis nous sommes dans un parti unique euro atlantiste et comme tu dis personne ne veut en sortir de la NUPES au RN en passant par tout les autres, les partis comme l’UPR étant interdit de médias.
          2-Oser dire que ce qui empêche l’indépendance/ la souveraineté du peuple, n’est pas une condition pour lui rendre son indépendance relève de la psychiatrie pure et simple.
          3-J’ai déjà lu des phrases creuses qui ne voulaient absolument rien dire ( ou plutôt tout en même temps) , donc tu veux faire croire aux colonies libres sous la domination d’un maitre qui lui veut du bien.
          Du point 1 on sent la trouille qui t’habite, elle suinte du point 2 on sent une incapacité à la réflexion propre touchant à la logique élémentaire, ça sent le perroquet et du point 3 on sent toute l’escroquerie qui se cache derrière ce soit disant parti nouveau qui n’a déjà aucun avenir.


        • Samy Levrai samy Levrai 26 mai 2023 18:44

          Tu reviens quand tu veux, je me ferai une joie de t’expliquer la politique, les positionnements politiques, les forces en présence, les alternatives,... tout ce que tu sembles ignorer ou feindre de le faire, attends toi quand même à aucune sympathie, les escrocs démocratiques me ressortent par les trous de nez et me sont désagréables.


        • Parrhesia Parrhesia 27 mai 2023 10:29

          @samy Levrai
          Bonjour Samy Levrai !
          Et c’est-là tout le problème !
          Car s’il est clair qu’il nous faille sortir d’urgence de cette contre-europe et de l’OTAN, il n’est pas moins clair que nous n’avons pas le nécessaire potentiel humain, ni en compétences ni en autorité, pour mener à bien une telle entreprise. Nous serons alors seuls face à la puissance mondialiste globale qui détient aujourd’hui tous les pouvoirs en occident, sans compter quelques-uns en Orient ! ! !
          Et ceci d’autant plus qu’il semble, pour le moment du moins, impossible de réunir l’indispensable soutien populaire, le corps électoral considéré dans son ensemble ne comprenant manifestement plus grand-chose au film !
          On est mal ! On est mal ! On est mal !


        • Samy Levrai samy Levrai 27 mai 2023 14:21

          @Parrhesia
          L’occupation allemande devait rassurante aussi pour la bourgeoisie, elle a été très bien acceptée.
          Vive la résistance, la collaboration n’est pas la voie à suivre, elle ne l’a jamais été !


        • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon ... voila l’Ankou ! 23 mai 2023 21:49

          1916 le capitaine de Gaulle prend le commandement d’une compagnie sur le front

          A peine arrivé, après une petite salve d’artillerie prussienne le capitaine fait hisser le drapeau blanc et se rend aux allemands

          QUEL GLORIEUX SOLDAT

          Prisonnier il demande a recevoir son sabre d’officier comme veut la coutume, l’officier allemand lui répond qu’il ne le mérite pas puisqu’il s’est rendu sans combattre

          Et OUI c’est ça la dure réalité des faits

           smiley


          • bertin 24 mai 2023 07:55

            Il faut instaurer le referendum révocatoire, pour pouvoir se débarrasser des tyrans.


            • lecoindubonsens lecoindubonsens 24 mai 2023 10:49

              @bertin « instaurer le referendum révocatoire »
              encore mieux, un système numérique permanent (naturellement bien sécurisé) permettant à tout citoyen de positionner un drapeau vert ou rouge. Si le rouge persiste un temps suffisant (pour éviter la gestion a la petite semaine sous le coup d’une émotion), exit ... et remplacement par le candidat au poste qui a le plus fort pourcentage de vert. Fini les campagnes électorales. Processus permanent (donc « no evenement »), chacun s’exprime quand il veut, suit les évolutions, et peut changer d’avis comme il le souhaite.


            • jean-louis Brunati 24 mai 2023 11:08

              Certes mais ça ne suffira largement pas @bertin


            • Durand Durand 24 mai 2023 09:53

              Concernant la mise en place du RIC, voici pourquoi une révolution est nécessaire...

              Discutions parlementaire sur le dépôt d’une pétition citoyenne demandant le RIC en matière constitutionnelle :

              https://www.youtube.com/watch?v=TENlyYkomLM&t=830s&pp=2AG-BpACAQ%3D%3D

              Le RIC, il faudra l’arracher avec les dents... La classe politique actuelle ne nous le donnera JAMAIS !

              ..


              • jean-louis Brunati 24 mai 2023 11:15

                Il faudra pour cela que le pouvoir change de mains et revienne au peuple ! Ce qui n’est pas gagné d’avance car cela mérite un travail approfondi sur des questions qui ne sont pas simples, questions qui ne se règleront pas par une recette miracle, mais par une série de mesures articulées entre elles et par la définition de stratégies appropriées @Durand


              • Durand Durand 24 mai 2023 13:08

                @jean-louis Brunati

                Si le peuple français ressent le besoin de disposer d’un outil comme le RIC, ou bien, comme vous le proposez, une nouvelle constitution réellement démocratique, il faudra d’abord renverser le pouvoir et les institutions en place. Et dans la vidéo, tout le monde peut constater que ce pouvoir ne se laissera jamais faire... C’est donc la révolution, qu’il faut préparer et il faut en accepter les risques, y compris ceux qui résulterons de l’impréparation de ”l’après”.

                Votre démarche, comme celle de Chouard (qui lui est lucide sur cette question) ainsi que d’autres, ne doivent pas laisser croire que l’on pourrait s’épargner une révolution simplement en préparant d’avance la succession du pouvoir en place. Il faut d’abord et avant tout une révolution et elle sera nécessairement violente.

                ..


              • Durand Durand 24 mai 2023 13:23

                @jean-louis Brunati

                Un bel exemple du fiasco auquel sont voués les entreprises comme la votre, c’est feu Le Gouv... Et pourtant, il y avait du beau monde autour de ce projet !

                https://www.facebook.com/LeGouvOfficiel/videos/r%C3%A9v%C3%A9lation-le-gouv/273554667103412/

                ..


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 24 mai 2023 11:39

                La Constitution de la 5è république a été écrite par et pour un despote éclairé : la synchronisation des Législative avec la Présidentielle en a aggravé les tares.

                 

                Le despote actuel est ce que l’on pouvait craindre de pire avec cette Constitution : gouvernance par ordonnances et selon un agenda dicté par des amis qui ne nous veulent pas que du bien, ni à la nation ni à son peuple.


                • jean-louis Brunati 24 mai 2023 12:14

                  Complètement d’accord. D’ailleurs c’est bien documenté aujourd’hui , tous les soirs pendant la rédaction de la Constitution De Gaulle recevait chez lui ses compagnons constituants et ces derniers prenaient note de ce qu’il disait et préconisait. Il avait eu le temps d’y réfléchir entre 1946 date de son départ à Colombey à son retour en 1958 comme président du conseil de la 4eme République d’abord, puis comme on sait par l’élection en 1962 du despote, au suffrage universel, tout ça grâce à la constitution qu’il avait lui-même écrite même s’il ne l’a pas rédigée stricto sensu. Tour de passe-passe qui a dupé les Français helas, sur le moment. @Francis, agnotologue


                • I.A. 24 mai 2023 14:41

                  Il nous faut effectivement une nouvelle constitution, c’est bien de le relever.

                  Pour cela, il est cependant plus simple et plus rapide de s’appuyer largement sur la précédente, en conservant les bons articles, en supprimant les articles anti-démocratiques, en amendant ceux qui sont imparfaits.

                  Toutefois une société évoluée est censée fonctionner grâce à des règles universelles autant qu’intemporelles, conditions de leur justesse et de leur objectivité - par grâce à des individus, subjectifs par nature, qu’ils soient peu nombreux ou qu’ils représentent la population toute entière.

                  Il est justement très important de comprendre que ce sont les modifications, même à la marge, de ces règles universelles, qui doivent absolument être validées par le peuple avant que de se voir appliquer. Si le peuple ne valide pas, la ou les modifications sont interdites.

                  D’ailleurs ces propositions de modifications doivent être rares et regardées avec circonspection.

                  Parce qu’il est tout aussi important de comprendre que nombre de personnes n’ont absolument pas envie de passer leur temps à repenser, réécrire, proposer et voter encore les règles constitutionnelles et les lois.

                  Une règle juste est nécessairement intemporelle, et si elle est bien pour la majorité, il y a également toutes les chances qu’elle soit universelle.

                  Or votre texte propose que tout le monde réécrive les règles continuellement. Des groupes se constitueraient, du lobbying se déploierait, beaux parleurs, promesses, mensonges et langue de bois l’emporteraient... La politique demeurerait donc aussi conne et aussi laide qu’aujourd’hui, mais avec la participation de tous...

                  C’est tout, sauf une société évoluée.


                  • jean-louis Brunati 24 mai 2023 18:25

                    Vous pensez sans doute comme beaucoup de neogaullistes que cette constitution etait foncièrement bonne au départ mais qu’elle a été transformée dans un mauvais sens par la suite.... 
                    Il y a certes eu à travers les 24 révisions depuis 58, des « écarts » que sans doute De Gaulle lui-même n’aurait pas acceptés. Ceci dit si la Constitution a empiré, c’est aussi que dès le départ il y avait un loup ! et cela peut se vérifier.
                     En fait comme vous le dites faire de « rares modifications », supprimer les aspects anti-démocratiques, on a à envie de vous demander de préciser lesquels...
                    La bonne question à propos des institutions politiques est à mon avis de savoir si on est pour un régime présidentiel avec un exécutif prépondérant, ou bien si on est pour un régime primo-ministériel et parlementaire sous contrôle étroit du peuple. Presque tous les pays européens fonctionnent selon la 2 ème formule. Personnellement j’ai toujours été pour cette solution politique même si elle n’a jamais été (encore) appliquée nulle part. Mais l’histoire a vu bousculer bien des systèmes politiques... Qui aurait parié sur l’abolition de la monarchie au XVIII ème siècle ?
                    Quant à votre phrase « votre texte propose que tout le monde réécrive les règles continuellement », vous m’avez mal lu, je n’ai nulle part dit cela. Je dis simplement que le processus constituant doit permettre la mobilisation la plus large, pour que justement la nouvelle constitution reflète au maximum les aspirations de la grande majorité. Mais ce processus aura nécessairement une fin, qu’il aboutisse ou non. Je ne suis pas un adepte de la « révolution permanente », idée creuse et infantile à mon avis. 
                     


                  • tashrin 24 mai 2023 16:41

                    Comme spécifié au dessus, la 5eme a été construitte en grande partie pour solutionner le bordel innommable de la 4eme et des ptits arrangements parlementaires nécessaires pr éviter le blocage total

                    Le probleme actuel n’est pas constitutionnel, il est lié aux personnes qui utilisent la constitution et à celles qui sont chargées d’en controler la bonne application

                    Si le conseil constitutionnel avait fait son boulot, le pass machin n’aurait jamais pu avoir de base légale, et la reforme des retraites aurait été retoquée pour utilisaiton de procédures abusives contraires à l’esprit de la consitution

                    Le probleme est à mon sens à rechercher du coté de la collusion entre exécutif au pouvoir et les contre pouvoirs qui pour de sombres raisons (haha) ne font pas leur taff


                    • Lynwec 24 mai 2023 17:51

                      @tashrin

                      Le problème est au contraire entièrement constitutionnel : la cinquième république n’a jamais le moins du monde respecté le principe de base de la séparation des pouvoirs, il n’y a donc pas de constitution mais une tyrannie ...
                      ça se voyait moins autrefois parce que les tyrans en place jouaient dans le registre de la discrétion alors qu’aujourd’hui, c’est totalement assumé et on est passé dans celui de la provocation permanente, avec par exemple un sinistre quelconque qui prétend publiquement « comprendre » les difficultés des Français à nourrir leur famille face à l’inflation galopante (organisée) alors qu’il déclare minimum 10 000 euros de revenus par mois...


                    • jean-louis Brunati 24 mai 2023 18:27

                      Très juste ! @Lynwec


                    • Clocel Clocel 29 mai 2023 21:24

                      Marie-France Garraud, une femme exceptionnelle vous explique ce que c’est que la Souveraineté.

                      Le niveau d’analyse, on n’est pas dans le « en même temps » là...

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