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L’ivresse du pouvoir des juges et des services sociaux

L’IVRESSE DU POUVOIR DES JUGES ET DES SERVICES SOCIAUX

 

C’était un 29 juillet exactement où je pris une décision, la plus dure, la plus triste qu’il soit de me séparer de mon fils, de le placer plus exactement.

Je l’élevais seule depuis sa naissance, d’un père quasi absent, tourmenté déjà par sa propre maladie, la schizophrénie. Seule, sans les grands parents et avec le peu de nounous qui m’avaient soulagé.

Mon fils Lyam âgé de cinq ans doté d’un tempérament difficile, rejetant toute autorité, en obsession pour obtenir une chose quand il avait décidé, était un enfant exigeant. Mon état de fatigue face à ses exigences prenait une ampleur telle, que jusqu’à ce fameux 29 juillet 2018, j’étais prise d’une forme de tétanie, lessivée d’une fatigue qui m’avait pris tout mon souffle, je n’étais plus là, j’existais à peine. Les gens qui m’entouraient s’apercevaient sûrement de ces signaux de détresse que je leur renvoyais. Mais personne n’avaient bougé, personne n’avaient peut être osé jusqu’à ce que je m’enfonce dans mes plus grandes profondeurs.

Mon fils, hypéractif ne s’arrêtait pas, ne s’arrêtait jamais, me sollicitait sans arrêt pour l’écouter, jouer, le regarder danser, il n’était qu’à lui même le centre de la maison, je n’avais plus aucune place pour moi même de me retrouver ne serait ce qu’un bref instant. Je n’existais plus, je m’effaçais de ce monde pour qui déjà j’étais invisible. J’essayais de tenir bon pour mon fils, pour le peu de moi même qu’il en restait jusqu’à ce fameux jour où tout devint aussi noir que blanc, en me demandant sans cesse si j’avais pris une sage décision, celle de le confier aux services sociaux, ces services pourtant que je refusais en bloc sachant très bien qu’ils ne représentaient pas la solution à ce soulagement, bien au contraire, mais j’étais prise dans une telle détresse et spirale infernale que je les ai sollicité, avec la certitude conviction que je regretterai immédiatement ma décision prise.

Je leur avais confié vivre l’enfer avec mon fils, ce dernier m’écoutant très peu et qu’il ne s’arrêtait jamais m’ayant conduit à un état d’épuisement total.

 

Les membres de l’Aide Sociale à l’Enfance sont donc venus à mon domicile pour récupérer mon fils, pour l’enlever à sa mère, pour m’arracher la chair de ma chair où cet acte de déchirement, le terme déchirement n’étant qu’un doux euphémisme, m’avait complètement anéantie.

Ils essayaient d’expliquer la situation à mon fils mais lui même, pris de panique ne cessa de hurler et pleurer car il comprit, oui à cet instant qu’une nouvelle vie venait à lui, celle de vivre loin de sa mère. Je le regardait avec compassion, les yeux brillants, mais n’eût d’autres manifestations aussi intenses que lui pour le préserver, pour ne pas l’apeurer. On se doit dans ces moments d’être adultes responsables de savoir prendre sur soi y comprit dans ces moments aussi douloureux soient-ils. Il hurlait en disant qu’il souhaitait rester avec sa maman mais les membres de l’ASE lui expliquaient que maman était fatiguée, qu’elle avait besoin de repos. Son dernier regard perdu en descendant de l’escalier je l’ai encore en mémoire, mon pauvre petit qu’on prenait pour l’emmener en foyer d’urgence là où demeurent des enfants maltraités, abandonnés, ce qui n’avait pas été mon cas. Pour rien au monde je n’aurais pu maltraiter mon fils encore moins l’abandonner. Il me fallait juste un peu de repos, reprendre des forces pour regagner le cap du rôle de mère.

Mon fils intégra donc un foyer d’urgence d’enfants placés. Pendant quinze jours j’ai été privée de voir mon fils, quinze longs jours alors que nous sortions avec mon fils d’une fusion la plus totale. La procédure veut cela. Mettre un éloignement entre l’enfant et sa mère afin que l’enfant prenne ses marques ailleurs. Dure acceptation. Que voulaient-ils au fond ? Que l’enfant oublie sa mère ? C’est la question que je me pose encore deux ans et demi après ce placement où je n’ai eu que très peu d’agissements faits de la part de l’ASE et des membres AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) dans l’intérêt de mon enfant et moi même. Jamais je n’aurai cru vivre un tel cauchemar au sein de la justice. Comme si j’étais une criminelle ou considérée comme tel ou inapte, de tels jugements sous entendu par ces services qui pour certains vous regardent avec mépris, avec honte, avec culpabilité.

Lorsque l’on est une mère aimante on culpabilise assez de cette situation en s’insultant déjà de mère indigne.

Ces quinze jours ont été interminables, je n’arrivais pas à me reposer bien au contraire. Tous les sentiments se mêlaient culpabilité, angoisse, honte, un sentiment de vide intérieur le plus total. Le soir, à côté de moi, mon fils n’était plus là. Parce qu’il dormait tous les soirs près de moi, je regardais son absence dans mon lit, j’imaginais sa petite bouille , son sourire, son air mutin, son odeur mais son absence était bien réelle, elle n’était pas fiction.

La juge des enfants ordonna une audience le quinzième jour donc, pour évaluer la situation. Je suggérai un placement de six mois qui me permettrai de me reposer, de reprendre des forces afin d’être plus à même de pouvoir remplir mon rôle de mère. Le juge accepta et mit en place des visites médiatisées et appels téléphoniques sous surveillance du service gardien, l’ASE.

Cette fameuse ASE, entité hautement dangereuse pour les parents, qui pour mon cas n’a jamais agi dans l’intérêt de l’enfant et de la mère, bien au contraire dans le seul but de faire oublier la maman à l’enfant par le biais d’un foyer d’urgence pour enfants.

Ce foyer où demeurait Lyam n’avait ni plus ni moins le fonctionnement d’un système carcéral, un interphone où l’on doit se présenter à l’entrée du portail, un interlocuteur qui vous ouvre pour pénétrer à l’intérieur des lieux. Une salle d’attente minuscule vous attend avec l’interdiction de pénétrer dans la chambre de votre fils ni dans les couloirs du foyer. La violence, la souffrance sont des notions omniprésentes dans ces foyers, les enfants n’attendant que leur libération de ces lieux sous prononciation du juge des enfants pour retourner dans leur propre famille. La souffrance générant donc de la violence entre enfants, des enfants vers les éducateurs, ces enfants qui ne sentent plus aimés ou abandonnés. Certains enfants, du coup reproduisent le calque de la violence étant le seul moyen de se soulager, d’aller mieux, d’exister afin qu’on leur prête attention. L’équipe de plusieurs éducateurs, une directrice que je surnommais Gargamel, car oui cette directrice qui en plus d’être foncièrement méchante lui ressemblait drôlement, une psychologue professionnelle à qui je me confiais parce que je me sentais en confiance. Lyam a eu du mal à s’intégrer au début, réclamant beaucoup maman, il n’était pas habitué non plus à vivre en communauté avec une quinzaine d’enfants de tout âge, ces éducateurs, dans ce foyer qui pouvait être considéré comme une grande famille. Lyam aimait le calme et il remontait souvent ce trop plein d’agitation, les cris, les vols que les enfants pouvaient commettre entre eux, ce vacarme assourdissant qui lui était intenable. Alors oui cela était difficile pour lui et ce du début jusqu’à la fin. Nos retrouvailles en visites étaient euphoriques et il n’attendait que ça , voir et revoir sa maman. Nous nous nourrissions de ce peu de moments, une heure par semaine pour nous donner tout l’amour qu’il nous manquait à l’un comme à l’autre le reste du temps. Une heure seulement, une heure qui s’écoulait aussi vite que l’écoulement du sable dans un sablier. C’était dur , je comparais souvent ce foyer à une forme de détention, les familles pouvant aller rendre visite aux détenus une heure en parloir. Il n’y avait pas grande différence entre le monde carcéral et celui de ces foyers, les conditions étant des plus stricts pour les visites. Comment dans un pays démocrate et de liberté pouvait on vivre cela ?

C’est alors que je compris rapidement l’erreur que j’avais faite de me mettre les mains dans les services de l’ASE, que je regrettais amèrement cette décision, que je compris que la liberté n’était pas , que leur prudence exagérée face à certaines situations n’était que le reflet d’une société anxiogène, malade et que leur moraline n’avait lieu d’être.

Mes rapports avec mon référent ASE était un désastre, il n’écoutait rien, n’agissant qu’à sa guise sans y voir le moindre intérêt pour mon fils et moi même. Il était la bêtise même. Il se rendait difficilement joignable par téléphone ce qui compliquait la relation. C’était un frustré, un pervers narcissique qui se complaisait dans le mal qui pouvait faire aux familles, un homme sans empathie, un homme qui n’avait rien à faire dans ce métier.

L’ASE elle même étant une gabégie la plus totale qui ne voit que son intérêt qui ne fait que le strict minimum de son travail, des fonctionnaires comme on les connaît si bien.

Six mois, six mois d’enfer, de regrets, de souffrances inutiles que j’avais infligé à mon fils et moi même étant responsable de ma triste décision de départ, d’avoir fait sonner ce SOS dont j’aurais pu me passer.

Une nouvelle survint donc le 12 février 2019 soit six mois plus tard, comme convenu de réévaluer la situation. Ma position était claire récupérer mon fils à domicile avec s’il le voulait un éducateur qui aurait fait office de présence. La juge prit note et m’annonça que ma propre mère oui ma mère qui m’a mis au monde avait fait des signalements contre mon gré, en étant domiciliée à mille kilomètres de chez moi. Elle avait remonté que mon fils était en danger avec moi. En danger de quoi ? Je tomba des nues pensant comment une mère pouvait faire cela à son propre enfant. Je compris bien rapidement qu’elle souhaitait m’atteindre, atteindre ce qui comptait le plus pour moi, mon fils, que nos conflits qui duraient depuis ma plus tendre jeunesse entre elle et moi n’était en réalité qu’un règlement de compte. Mon père séparé de ma mère depuis plus de vingt ans ainsi que mon frère n’avaient pas digéré que ma mère ait été capable de faire cela à sa propre fille, au lieu de la soutenir. A travers mon long vécu je peux dire aujourd’hui et avec certitude que ma mère est sans empathie, le terme que l’on utilise vulgairement « pervers narcissique » et qu’à ce titre les médecins considèrent cette maladie comme inguérissable. Que pour s’en protéger il faut simplement fuir. Et qu’à travers ses actes, qu’elle a perdu sa fille de manière définitive. Je ne pourrais pardonner de tels agissements ou qu’en demandant à Dieu de la guérir. Mon entourage, choqué des agissements de ma mère m’avaient donné leurs avis à savoir qu’elle méritait de se prendre une grande gifle ou certains auraient été capables de commettre un meurtre. Il est vrai que l’on y pense à lui arracher les yeux tant ces actes sont violents et pathétiques mais la voie de couper les ponts a été la voie pour laquelle j’ai opté, voie plus sage de me battre avec mon avocate pour démontrer que je suis une mère aimante sachant remplir parfaitement la notion d’autorité parentale faisant tout pour son fils et d’arriver à soulever que le placement initial était parti d’un simple surmenage pour en arriver à une telle ampleur, amenant de surcroît ce jugement à un jugement abusif. Comment la juge a t elle pu prendre en compte des dires venus de l’autre bout de la France sans preuves ? Ces fameux appels émis vers le 119, numéro d’appel d’urgence pour dénoncer des enfants en danger et qui pour beaucoup de familles innocentes se sont vues placées leurs enfants sans motif légitime. La France étant le premier pays européen où existe le taux le plus élevé d’enfants placés.

Le jugement tomba donc sous reconduction du placement pour un an et non plus libre mais devenu judiciaire. Là je ne réalisais pas tout à fait ce que la juge venait de prononcer. Pourtant Lyam avait été entendu à savoir vouloir revenir au domicile de sa mère, que normalement la parole de l’enfant est entendu (les articles de lois le stipulant) mais non la bataille était perdue et c’est là que je compris la puissance de la magistrature, que j’étais juste le pot de terre contre le pot de fer. Lyam revint donc à son foyer où son état psychologique ne cesser de se détériorer, tristesse, pleurs, demandant sa mère. Mais personne ne pût réagir la décision de la juge ayant été prise. Voyant l’état de mon fils durant les visites, le miens était inaltérablement touché. J’ai compris que j’allais entreprendre un combat pour le récupérer, combat qui aujourd’hui n’est toujours pas terminé. Depuis ce fameux 12 février , j’ai écrit je ne sais combien de lettres à la juge, où tout ce que j’ai pu demander m’a été refusé. La juge avait prononcée une expertise psychiatrique à mon encontre, que j’ai refusé sachant qu’un diagnostic m’avait déjà été posé à savoir le TDAH Trouble Déficit d’Attention et d’Hyperactivité en 2015 et que mon diagnostic était bien plus valable que les experts psychiatriques judiciaires avec qui ils collaboraient sachant que les divers tests que j’ai effectué s’étaient déroulés sur plusieurs semaines comparativement aux tests de leurs experts dont la durée est d’une heure et demi. Comment pouvait on poser un diagnostic psychiatrique ou pas sur une durée de une heure et demi ? Question que j’avais remonté à la juge par écrit à laquelle je n’ai jamais eu aucune réponse. Cette non présentation à cette expertise a joué en ma défaveur non pas que je ne voulais pas y être soumise mais que mon argumentation était plus légitime. Du coup la juge est restée dans l’ignorance à savoir si j’étais atteinte ou non d’un trouble pouvant affecter mon rôle de mère. Les mois passèrent où les éducateurs avaient préparé mon fils à intégrer une famille d’accueil. Je vivais très mal cette situation où je criais mon injustice au sein du foyer où mon fils demeurait. J’étais en droit, en libre libre droit de dénoncer une situation que je qualifiais d’injuste et abusive. Mais combien de situations de placement injustes ou abusifs existent-ils en France ? Pour m’être documentée sur forums, je compris très largement que je n’étais pas un cas unique. Malheureusement. des parents ont abandonné leurs propres enfants devant les grands pouvoirs de l’ASE, des parents ont dépensé quelques milliers d’euros en frais d’avocats, de procédures, de déplacements ; des parents ont apporté des preuves irréfutables d’un père ou d’une mère violente, avec pour l’appui la paroles de ces enfants mais que ces derniers n’ont jamais été entendu ou pire encore des parents qui se seraient suicidés tant le système du placement d’enfants est violent. Comment ne pas bondir ou réagir ou ne pas dénoncer de tels abus ? Comment l’État dans tout ça peut il ne rien faire ou plutôt laisser tout faire ? Un documentaire l’avait pourtant souligné « Les oubliés de la République « ou encore « Dans l’enfer des placements » écrit par Lyès Louffok. Parce que les placements représentent encore un tabou, une honte, parce que l’on sait que la majorité des placements sont abusifs à 80 % et que peu de personnes le dénonce.

Mon fils a enfin quitté son foyer et a intégré en mai 2019 une famille d’accueil maghrébine avec quatre enfants où deux d’entre eux étaient recueillis, mon fils en faisant parti. Non pas que je sois foncièrement opposée à la culture maghrébine, ayant moi même des origines marocaines mais que l’ASE ne m’avait pas consulté pour obtenir mon avis, m’imposant cette famille sans mon consentement dont la loi l’interdit, à savoir que pour le choix de la famille d’accueil les parents ont leur mot à dire. Etant bouddhiste de philosophie pensant que de vivre l’instant présent étant le meilleur accès à la plénitude, cette famille de confection musulmane, ce que je ne rejette pas mais que mon fils baignerait dans une autre culture que celle que je lui avais inculqué. Non pas que je prône de manière absolue la philosophie bouddhiste mais me sens loin de la religion musulmane. J’avais le sentiment de plus ne plus exister, que l’autorité parentale qui m’avait été toujours attribuée n’était en réalité que des mots. Des mots qui n’avaient plus de sens. J’en voulais à l’ASE de faire ces choix sans mon consentement, je leur en voulais terriblement. Ce qui parfois me mettait dans des états de rage, comme une lionne défendant ses lionceaux. De plus le domicile de la famille d’accueil se situait à vingt kilomètres de mon ancien domicile, une distance qui ne facilitait pas les choses. La bonne nouvelle étant que Lyam avait pris rapidement ses marques au sein de cette famille de substitution. Une grande maison de deux étages, meublée de manière contemporaine, un immense jardin avec terrain de football, une grande piscine, tout à portée de ce que peuvent rêver les enfants. Lyam avait sa propre chambre ce qui le changeait de mon domicile de l’époque où il dormait avec moi. Plusieurs polémiques ayant été abordées sur ce sujet à savoir si l’enfant dort avec sa mère pouvait l’empêcher ou non de se réaliser dans son plein développement. Les réponses apportées selon plusieurs études cliniques varient mais j’ai préféré retenir celle de Catherine Gringen à savoir qu’un enfant qui dort auprès de sa mère se sent en sécurité, rassuré ce qui est en réalité très bon pour son développement personnel. Elle fait allusion à d’autres cultures plus précisément africaines qui vivent de telle manière et qui n’ont entravé en aucun cas la santé de leurs enfants. Lyam s’est rapproché d’un enfant recueilli comme lui du même âge dont la maman a été jugé défaillante pour élever son fils seule, ayant manifesté des gestes de violence à son égard. Ils sont dans la même classe, soit en CE1 où Lyam a de très bons résultats scolaires ce qui ne signifie pas en soi que ces résultats perdureront, le maître m’ayant remonté que Lyam avait parfois des problèmes pour écouter, qui le sentait en souffrance à des moments du fait d’être loin de sa maman.

Mais un élément nouveau qui vint perturber ma confiance au sein de l’ASE était l’amaigrissement de mon fils depuis qu’il avait intégré sa famille d’accueil. Un amaigrissement important où mon fils me remontait quand je le voyais, qu’il n’aimait pas les plats que lui faisait la famille d’accueil. C’était une période pendant laquelle j’avais le droit de pouvoir le prendre pendant deux heures en extérieur. Les semaines passaient où son état s’empirait le remontant à l’ASE qui devait fixer un rendez vous avec la PMI. (protection maternelle infantile). Elément que j’avais remonté au mois de mai et où rien n’a été fait. Je pris entre temps une décision que je savais risquée sur le mercredi d’après, de ne pas restituer Lyam à l’ASE pour cause cet amaigrissement en démontrant que la santé de Lyam était en danger. Je pris ce risque en expliquant le tout à Lyam tout heureux de cette nouvelle de pouvoir rester chez sa maman. Nous sommes partis faire une main courante aux services de police contre les membres de l’ASE pour dénoncer cet état d’amaigrissement. A notre retour à la maison, il n’a fallu que deux heures à l’ASE pour arriver à mon domicile accompagnée de la police pour venir récupérer mon fils avec comme cerise sur le gâteau une convocation m’attendant le lendemain au poste de police. Mon argumentation fût claire lors de la convocation où j’ai échappé à une mise en garde à vue mais où la juge tapa du poing sur la table en suspendant les visites libres avec mon fils au profit d’un retour en visites médiatisées à hauteur d’une heure tous les quinze jours. J’avais pourtant conscience que je prenais un énorme risque mais pensais être entendue sur le pourquoi qui mettait en danger mon fils. Non recevable. C’est là que tout fût pire, que je m’enfonçais dans ce sable mouvant et que je n’avais d’autres échappatoires que de quitter cette ville d’abrutis, sans interlocuteurs humains et compréhensifs.Il fallait que je m’évade loin, repartir à zéro, loin de cette violence, loin de ces individus qui vous mettent la tête sous l’eau, loin de la bêtise.

Ce combat que je mène seule depuis deux ans et demi qui, pour l’instant n’a mené à rien, où je n’ai vu l’ombre d’un résultat. J’avais évoqué à plusieurs reprises au foyer mon envie de déménager, car en plus de ce combat, je vivais dans une ville violente à tout va où les flics laissaient faire, où l’environnement ne m’aidait pas à être sereine. C’est là que je pris cette sage décision sans regrets de partir et qui m’emmena à Béziers. J’ai écrit au juge pour demander de transférer mon dossier sur la nouvelle ville., elle me répondit qu’un transfert ne peut se faire comme ça et n’est pas automatique. Pourtant « l’article 1181 du code pénal stipule qu’en cas de déménagement la mesure doit suivre dans le nouveau département » . Je décidais aussi de prendre un avocat pour me soulager dans les démarches, si j’avais su je l’aurais prise dès le départ d’ailleurs. J’ai le sentiment que depuis l’obtention de mon avocate le ton commence à changer chez les juges, que le ton a baissé mais que le combat est toujours là, que mon fils demeure encore dans le département 38, moi 34 et que cela va faire trois mois que je ne l’ai pas vu , que j’ai pris la décision de ne plus collaborer avec l’ASE de Vienne, fonctionnaires incompétents et malveillants mais de mener ce combat avec l’aide unique de mon avocate. C’est là qu’elle décida de faire une requête auprès de la juge pour demander une nouvelle audience.

Depuis le 29 juillet 2018 je ne vis plus, je survis pour mon fils pour le combat que je mène pour lui, pour moi, pour que l’on se retrouve mieux après cette terrible parenthèse. Tous les jours qui se suivent se ressemblent, sont une pause sur moi même, sur mes réelles aspirations, sur mes réussites mes échecs, sur ma voie du bonheur. J’opte pour la voie de Nietzsche dans « Ainsi parlait Zarathoustra », de m’isoler, de me rencontrer moi même afin de retrouver une cette plénitude, que je n’avais de toute façon jamais atteinte. Je restais planter là à culpabiliser encore et encore de cette erreur que j’avais pu commettre. Constance Debré résume très bien là où j’en étais « Un peu ici beaucoup ailleurs ». Pour ce qui existe de l’amitié, ou encore l’amitié d’aujourd’hui je la refuse en bloc, ces relations superficielles, sous discussions futiles, éphémères et qui ne durent jamais. L’humain aime parler de lui sans rien écouter de vous, il s’en contrefiche de vous son seul but parler de lui, se pavaner égocentriquement. L’amitié je la saisis sur l’instant d’une rencontre en ne donnant jamais suite. De toute façon je vis sans téléphone portable, j’ai uniquement un téléphone fixe ce qui me va très bien. Quand je les vois tous addicts, esclaves de leurs portables je les plains. Je les plains dans leur privation de liberté qu’ils s’infligent et ne peuvent être heureux si déconnectés d’eux mêmes. Avec les notions de « qui aura le plus d’amis sur Facebook » ou de « like » je crois que c’est moi qui suis déconnectée de ce monde nauséabond, sans intérêt. Ils ne savent pas vivre ce moment présent qui vous est offert mais prenne une photo du lieu ou d’une situation pour la poster immédiatement et attendre les retours des « like » comme des idiots. Je me dis que le monde à peu près fréquentable reste celui des livres qui me donne l’ivresse d’exister ne serait ce qu’un instant. Ou d’écrire, la plume étant ma seule alliée. Je refuse le monde d’aujourd’hui tel qu’il est bête, nauséabond, un monde stigmatisé fondu dans un même moule où tout le monde s’est fait prendre dans cette emprise de ce système dit de « communication ». De communication ? L’époque que nous vivions d’antan, du face à face, du déplacement pour aller chez les uns et les autres relevait d’une véritable communication que ces communications virtuelles où l’on pianote derrière son écran. Les individus se sont mis les deux pieds dedans. J’ai envie de leur dire « N’étiez vous pas plus libre avant » ? Ils répondraient sûrement et de manière incontestable que oui mais ils continueraient sans se remettre en question. Etre face à soi même fait bien trop peur, c’est tellement plus facile de s’égarer sur les réseaux sociaux, sur les pistes de danse alcoolisé, se mettre en fuite en perdant son propre centre.

La seule chose qui valait pour moi était de retrouver mon fils dans cet amour intemporel et inconditionnel. Il paraîtrait que Dieu fait vivre les situations les plus dures à ce ceux qui ont la force d’y résister, de combattre, de se relever, d’affronter. Sûrement, et il est vrai que je suis une femme forte dotée d’un fort mental qui affronte, se relève et gagne toujours, ce que je ne pouvais plus supporter c’était cette Injustice devenue le propre de la justice, d’évoquer de gagner contre la justice, gagner quoi mon fils alors que c’est le miens ? Une vraie boutade. Alors oui parlons en de ce pays aux fameux droits de l’homme. Dans cette bataille, j’ai soumis mes éléments à la Cour Européenne qui m’a répondu par la négative à savoir qu’il n’interférait pas sur des situations d’enfants placés. Ma lueur me dit de me tourner vers Brigitte Macron sous quatre mails et aucune réponse à ce jour. Ce que j’ai pu bien remonter à la juge des enfants c’est « Comment est ce possible que pour récupérer son propre fils se soit autant un combat » J’attends aussi toujours la réponse. Lorsque l’on voit aussi les délais de la justice, dans ce pays, cette lenteur la plus effroyable soit elle alors oui on se dit que tout n’est pas gagné. Toutes ces problématiques de manque de matériels et humains manquant, ces derniers éléments expliquant l’extrême lenteur de la justice.

Alors oui se pose le problème de la frustration ce sentiment qui envahit tout votre être, ce mélange de colère et de déception de ne pas arriver à avoir ce que vous désirez, que vos paroles, vos écrits soient du vent, mieux vaut parler à un mur encore là vous êtes sur qu’il ne vous répondra pas. A ce jour cela va faire trois mois que je n’ai pas mon vu fils, depuis que je suis arrivée sur Béziers et que de l’autre côté sur Vienne je n’avais plus d’interlocuteurs ASE, élément supplémentaire que nous avons remonté à la juge. Je me rends compte que cette situation est pire que celle des détenus qui en décomptant les remises de peine savent approximativement le jour de leur sorti, moi je ne sais pas, je vis dans le vague, ce flou qui vous tue, je ne sais rien hormis la date de la prochaine audience à savoir le 20 février 2020, et qu’il me reste quatre mois pour démontrer que je suis en capacité de reprendre Lyam, convaincre la juge de se dessaisir afin de confier le dossier à l’ASE de Béziers, ou mieux encore élément que j’ai demandé à mon avocate la main levée immédiate de la mesure d’assistance éducative ne souhaitant plus jamais être en contact avec ce type d’interlocuteurs malveillants. Il est bien connu que lorsque l’on rentre dans l’ASE on sait quand on y rentre jamais quand on en sort. Même un détenu condamné à perpétuité sait lui au moins qu’il ne sortira jamais.

Cela aura été l’erreur de ma vie, erreur que je paie très cher aujourd’hui car je ne vis plus et ne vis que pour le fait de récupérer mon fils, en idées obsessionnelles. Etant donné que j’ai mon fils que dix minutes par semaine par téléphone, il me reste du temps pour ressasser, écrire, trouver d’autres solutions alternatives, échanger avec mon avocate, et que j’espère surtout que mon fils sache que je me bats et que je ne l’abandonnerai jamais, qu’il est le seul sens à ma vie, mon unique projet. Pleurer, je ne savais plus ce que c’était depuis bien des années déjà, j’aurais tellement pourtant aimé me délivrer de ce mal qui me possèdes. Même ça je ne pouvais pas, je n’y avais droit.

J’essayais d’occuper mes journées tant bien que mal, à lire, à écrire pour exorciser cette plaie qui ne cessait de saigner. Cette plaie ouverte depuis plus de deux ans qui ne pouvait cicatriser tout pendant que je restais dans ce flou sans avoir cette date exacte, cette seule date que j’attends, le retour de mon fils. Plus grand-chose ne me faisait rire étant bonne vivante de nature, mes émotions oscillant entre l’angoisse, la mélancolie, la tristesse, même si Einstein avait osé dire « La mélancolie c’est le bonheur d’être triste ». Oui c’était une manière juste de voir les choses, d’accepter les émotions comme elles viennent et d’en extraire le meilleur. Car nos émotions ne durent jamais passant leur temps à fluctuer, si une émotion négative perdure alors oui ce peut être pathologique et faire en sorte d’obtenir les soins nécessaires.

Certains parents se sont ôtés la vie en étant sous le suivi de l’ASE, ayant perdu toute confiance sur l’éventuelle restitution de leurs enfants. Ils vivaient le désespoir, n’avaient plus d’énergie pour se battre, en se disant à quoi bon puisqu’il ne me remettront jamais mon enfant. Cela démontre bien comment ce système aussi pervers soit il peut amener à tuer des familles et que toutes ces manœuvres sont étouffées. Ce système que l’on devrait tous pointer du doigt, en dénonçant toutes ces pratiques illégales en appauvrissant les droits des parents. Qui sont-ils pour prendre nos enfants ? De quels droits ? A quand l’abolition de ce système répressif ? Ce que j’avais signalé à l’ASE « Auriez vous aimé voir vos enfants placés » « Qu’auriez vous fait pour les sortir » ? Je leur avais dit que pour mon enfant j’étais bien prête à sortir les armes et à faire l’impossible. Alors non vous n’êtes même pas encouragé , jamais vous n’aurez d’empathie de ces gens là. A vous de vous battre seule de tenir bon, de prendre sur vous , de respirer, d’occuper vos journées comme bon vous semble.

C’est là que j’ai décidé d’écrire ce témoignage en trouvant des lecteurs qui partageraient cette douleur, d’arriver à dénoncer les failles et abus de ce système à réformer. Ce ne peut être qu’à travers de témoignages que l’on peut recueillir des éléments qui démontrent clairement que liberté il n’y a pas, en écrivant à la place de ces familles qui n’ont plus la force, en écrivant pour nos enfants.

Et disons que cela sera peut-être la seule manière de me faire entendre à travers ce récit, ce vécu que j’ai longtemps gardé pour moi mais qui, bien trop lourd a porter m’a conduit vers l’écriture. Les médicaments, les psys sous toute leurs formes ne représentaient pas la solution en soi pensant que la seule volonté de l’ASE et de tout ce qui l’entoure c’est d’arriver à vous rendre malade pour justement que ce soit bien inscrit dans votre dossier en rouge pour démontrer votre incapacité, votre inaptitude. C’est pour cela qu’en comprenant ce petit jeu pervers j’ai opté pour une autre méthode, la méthode de dénonciation de cette perversité et de la faire partager massivement.

Tout comme Jaqueline Sauvage qui a réussi à se faire gracier sous François Hollande à travers son parcours chaotique, son vécu empli de violences que son mari lui avait infligé. Heureusement que nos gouvernements comprennent parfois que les jugements rendus par nos tribunaux aussi injustes soient ils les amènent à prendre une autre position celle de la grâce , celle de la remise en liberté et non celle de la punition à tort. Mais cela est bien trop rare malheureusement ces derniers n’agissant qu’en cas d’affaires dite d’exception.

 

Lorsque l’on est mère toute la difficulté réside dans le fait de mener à bien autant ce rôle de mère sans perdre de vue celui de femme. De trouver cet équilibre de manière à être en harmonie. La complication se fait lorsque vos enfants sont très demandeurs où vous n’existez plus, ou très peu, ou que pour lui. C’est sur ce terrain que j’ai dû faillir à savoir trop donner d’attention à mon fils : ne vivre que pour lui. Je ne pouvais pas reprendre ce second souffle pour avancer, je ne faisais que donner et m’épuiser. Retrouver mon centre celui d’être . Respirer ; profiter de ce ciel bleu qui se présente à vous, se faire bercer par une musique, se faire masser, prendre soin de moi. Je me disais souvent que je donnais aux autres, mais qui s’occupait de moi ? Mon fils en me donnant son amour pur et inconditionnel et ce n’était de toute façon pas son rôle de prendre soin de sa maman. Sinon personne, tristement personne. Les individus étant des énergies à part entière et puisque cette énergie varie, change, évolue en chacun d’entre nous, je n’avais personne qui pouvait m’offrir ce regain d’énergie vital à mon propre épanouissement personnel. Même l’argent ne m’aurait pas offert meilleur remède. Ah l’argent cette horreur qui gère le monde et comme l’a si bien souligné François Bégaudeau dans Histoire de ta bêtise, le propre du bourgeois qui ne cherche qu’à posséder, qui est dans la peur permanente de tout perdre, qui s’est perdu lui même en étant esclave de l’argent, de lui même. L’argent n’achète pas l’amour, n’achète rien de ce qui conduit au véritable bonheur. Mais la bêtise est partout pas uniquement chez le bourgeois, chez tout ceux qui soient avides d’argent, de profits. Pensant que le matériel remplit mais il agit en contraire il vide votre être pour vous mettre à néant. C’est encore ce chemin spirituel que très peu ont compris malheureusement. Cette fuite en avant de se fuir soi même.

 

 

Dans chaque situation, même difficile, on peut y extraire le bonheur, tout dépendra de la perception que l’on souhaite lui accorder et la volonté d’en tirer le positif de cette situation. Le tout étant d’accepter que nos émotions fluctuent et de savoir les gérer. Une émotion n’étant que passagère remplacée par une autre, de savoir que l’on ne peut être continuellement dans la joie ou la tristesse.

Etre dans l’Amour toute une vie procure indéniablement la sérénité donc source de bonheur.

L’Homme est un Créateur disposant de nombreux dons à créer, qui amène aussi au bonheur.

Aimer en étant aimer et à cette seule condition réciproque est aussi source de bonheur.

Mais je crois surtout que si vous me demandez « Il est où le bonheur ? » je vous répondrai tout simplement « Il est là ... » Christophe Mae

 

 

J’aimais bien me réconforter en m’imprégnant de ces notions qui me faisaient vivre, avancer dans ce tunnel noir dans lequel je m’étais engagé. Au bout j’y voyais cette lumière ou plutôt voulais y croire. Ou alors je me l’inventais. Mon fils qui m’attendrait juste là, au bout de ce tunnel. Ces rêves me faisaient vivre me donnaient espoir que rien n’était perdu, que l’issue était proche. Avec une règle d’or ne jamais baisser les bras. Ce terrible combat, ce labeur intenable plus épuisant encore lorsque j’élevais mon fils.

Je vivais aussi dans ce semblant devant les gens en montrant que tout allait bien, parler de moi je n’aimais pas ça ou en m’imaginant que mon fils m’observait à distance, observait le moindre de mes gestes, mon visage alors je lui souriais comme toujours lui montrant que tout va bien. Cet imaginaire que je m’étais crée me permettait d’avancer sans fausse note au tempérament de guerrière pour combattre cette tragique réalité. Heureusement que Dieu m’avait donné ce tempérament persévérant, persévérant dans tout ce que je pouvais entreprendre. Car il existe deux catégories de personnes les faibles et les forts. Dans un monde si rude le choix était fait. Alors je continue de me battre, attends, espère...pour enfin que justice soit faite d'autant que aujourd'hui c'est ma mère perverse qui en a la garde.

Je vous ai révélé une part de moi à travers ce témoignage réel de ce combat qui demeure toujours d’actualité. Et l’injustice dans toute sa splendeur. Le pot de terre finira-t-il par gagner ? Ce qui est sûr c’est que je ne serais pas cette terre maléable que l’on peut transformer en boue. Mais bien cette terre cultivable qui me rendra je l’espère cette magnifique fleur que j’ai mis au monde, mon fils.

P : Si certains d'entre vous peuvent m'orienter dans ce combat... Merci à vous


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221 réactions à cet article    


  • Pauline pas Bismutée 26 février 2021 20:54

    Bonjour June

    Votre photo (si c’est vous) me rappelle Anais Nin..

    Votre galère est celle des « sans plan B », de ceux qui n’ont que leurs tripes pour affronter le destin. Ceux auxquels on a volé la roue de secours. C’est bien courageux de votre part de raconter tout ça, je n’aurais pas eu ce courage-là. J’ai essayé une tranche de vie, toute petite, sur ce site il y a quelques années, bien peu ont compris. C’est comme ça. Blindez-vous, la compassion, comme avec l’administration, ne va pas être au rendez-vous, mais au moins sur ce site on a -encore- la parole, si on veut…. et petit mot noir après petit mot noir, ou note de musique après note de musique, ou silence après silence on y arrive… (je sais de quoi je parle)

    Et ce n’est pas forcément l’ivresse du pouvoir, c’est l’inversion des normes, le jonglage des chiffres, les montagnes de paperasse que des fonctionnaires indifférents doivent gérer, les numéros qu’on est tous en train de devenir, pourquoi les enfants y échapperaient-ils…

    Ne vous culpabilisez pas, d’autres vous l’enverront assez en pleine tronche, la culpabilité, surtout ceux qui ne lèvent jamais le petit doigt pour les autres, mais ça vous le savez déjà.

    Il me semble que le nombre pourrait être une force, joindre une association, une qui a pignon sur rue (Facebook et le reste, vous pouvez sans doute encore y échapper vous-même)

    Ne vivez pas pour votre fils, vivez pour vous. Battez-vous pour lui, ne lâchez rien, doucement mais sûrement, pas à pas.

    « This too shall pass » Bon courage.


    • June June 26 février 2021 21:01

      @Pauline pas Bismutée
      Merci Pauline oui je continuerai de me battre sans jamais rien lâcher. J’ai eu le courage ici tout comme ailleurs de livrer mon témoignage. Je prie même pour une diffusion publique télévisée.


    • alinea alinea 26 février 2021 21:13

      @June
      Et ça vous apportera quoi ? Vous comptez sur les autres ? Vous êtes totalement piégée par ce monde du spectacle ! Pour s’en sortir, il faut en sortir.


    • Pauline pas Bismutée 26 février 2021 21:17

      @CYRUS

      Salut le carnivore fait néant
      « te rendre compte des manipulation qui s’ y passent ... »
      Ben justement, suis pas du tout sure de vouloir mettre le nez dans la m..... en ce moment, j’en ai assez dans la vraie vie la, ça demande réflexion...


    • June June 26 février 2021 21:21

      @CYRUS
      Merci CYRUS pour votre message encourageant.


    • Pauline pas Bismutée 26 février 2021 21:30

      @alinea

      Oui et non, les administrations n’aiment pas être sorties de l’ombre et avoir leurs magouilles ou incompétences exposées et quelquefois même cette simple trouille peut suffire...mais faut être prêt, pas facile ...
      PS Même Mélenchon est allé chez Hanouna (>>>)...et, sérieux, Hanouna, c’est peut-être une idée... y’a quand même un petit bonhomme au milieu de tout ça...


    • Captain Marlo Captain Marlo 27 février 2021 10:27

      @June
      Je prie même pour une diffusion publique télévisée.

      Essayez d’envoyer un dossier à FranceSoir.
      Et courage !


    • June June 27 février 2021 11:06

      @Captain Marlo
      Pourquoi pas puis BFM, Cnews, tout ce qui pourra mettre la honte à ce système et à ma mère perverse.


    • Captain Marlo Captain Marlo 27 février 2021 12:27

      @June
      Pourquoi pas puis BFM, Cnews, tout ce qui pourra mettre la honte à ce système et à ma mère perverse.

      C’est à faire, mais deux médias se distinguent des autres, c’est Sud Radio et FranceSoir, qui donnent la parole à des gens « pas bien sous tous rapports », qui critiquent ce qui ne va pas dans le système ! Essayez aussi par l’intermédiaire de votre avocat ?


    • alinea alinea 27 février 2021 21:13

      @Pauline pas Bismutée
      Mais pour avoir quoi au bout ? Les problèmes relationnels familiaux, on sait tous quelle merde c’est, en quoi Hanouna (!) y pourrait quelque chose ?
      Il y a quelque chose qui m’échappe dans ce que je vois comme superficialité dans l’approche des problèmes, et plus encore dans la manière d’espoir qu’ils se résolvent !
      Besoin d’aide, c’est une évidence, mais pas comme ça !
      Mais après tout peut-être les humains ont-ils muté avec les écrans, les réseaux et la pub ! En ce cas, je n’ai rien à dire.


    • June June 27 février 2021 21:15

      @alinea
      Hanouna son émission d’une profonde bassesse


    • June June 27 février 2021 21:30

      @CYRUS
      La je viens de trouver un avocat spécialisé perversion narcissique pour retracer et prouver les manipulations initiales de ma mère. Ce que l’on va faire prochainement en correctionnel. Est ce qu’en correctionnel le juge peut restituer l’enfant ? Ca je n’en sais rien


    • June June 27 février 2021 21:44

      @CYRUS
      Cela me semble logique aussi


    • Iris Iris 27 février 2021 22:00

      @June
      A lire ce message on a l’impression que votre priorité n’est pas votre fils, pas vous même, mais plutôt votre mère.
      Je me trompe ?


    • Iris Iris 27 février 2021 22:03

      @June
      Je parlais de votre message de 21:30


    • June June 27 février 2021 22:08

      @Iris
      Je suis obligée de prouver la perversion de ma mère dans le but de récupérer mon fils.


    • June June 27 février 2021 22:12

      @CYRUS
      Qu’un burn out et qui peut être légitime quand on élève son fils toute seule. Sans vraiment aucune aide. En être à 3 ans de combat avec mon dossier blanc comme neige, c’est le sentiment de l’injustice qui prime et il n’ y rien de pire que ce sentiment.


    • Iris Iris 27 février 2021 22:20

      @June
      Je ne sais pas si c’est nécessaire, mais ca risque fort de ne pas être suffisant.


    • Iris Iris 27 février 2021 22:39

      @June
      Si la garde de votre fils est retirée de votre mère, ne risque t-il pas d’être ballotté de famille en famille avant que vous puissiez vous même le récupérer ? 
      Si le juge est convaincu que vous êtes en situation d’élever votre fils, la préférence vous sera donnée il me semble. C’est pour ces raisons que je m’interroge sur cette stratégie qui consiste à cibler votre mère.


    • June June 27 février 2021 23:08

      @Iris
      J’espère que la perversion sera prouvée (je dispose de beaucoup d’éléments) autant qu’il n’y a aucun danger chez moi à ce titre mon fils me reviendra d’autant que c’est sa demande à chaque audience.


    • Iris Iris 27 février 2021 23:14

      @June
      Ok, même si ça ne dissipe pas mes inquiétudes concernant votre stratégie
      Bon courage et bonne nuit.


    • June June 27 février 2021 23:45

      @CYRUS
      Très juste


    • June June 27 février 2021 23:53

      @CYRUS
      Michel AMAS est pour moi le vrai spécialiste en la matière mais trop onéreux au niveau des honoraires. Les axes que tu soumets ont déjà été établis par mes conseils précédents. Là nous en sommes à prouver cette dénonciation calomnieuse et dispose de toutes les preuves à ce sujet. Si mon fils revient à mon domicile et qu’il souhaite voir sa grand mère je ne pourrais pas m’y opposer. Je me dois de respecter ses choix pour son bien être. Il se rendra compte de lui même en grandissant de son histoire familial.


    • Iris Iris 28 février 2021 00:21

      @CYRUS
      Je me fous de l’ASE et de l’INSEE, et je souhaite que Macron soit remplacé au plus vite. Faites donc un effort, passez à la nuance, mesurez !


    • Iris Iris 28 février 2021 00:57

      @CYRUS
      Mais relisez vous !
      Pour June, son enfant et sa mère, j’ai déjà dit ce que j’en pense et je ne suis pas complètement convaincu par ses priorités.
      Le fait que vous approuviez ce que je dis ne me dérange pas, pourquoi ça me dérangerait ? Je suis pour le rapprochement des points de vue et je n’ai pas de camp.


    • Fergus Fergus 28 février 2021 09:36

      Bonjour, CYRUS

      « c’ est un super article , bien ecrit et qui ne cede pas a la facilité de la haine , mais se contente de raconter les evenement »

      D’accord avec vous, et c’est pourquoi, outre les souffrances évoquées par JUNE, je l’ai approuvé en modération.

      Cela dit, sauf à avoir mal lu ce texte, je ne suis pas totalement d’accord avec l’un de ses aspects : la condamnation globale des ASE qui transparait dans ce témoignage.

      Les manières de gérer les dossiers et les modalités de prise en charge des enfants sont très différents d’un département à l’autre. Ici, la structure est avant tout administrative, là au contraire, elle privilégie l’humain versus les contraintes procédurales.

      Je n’ai pas de témoignage personnel sur la question, mais l’une de mes soeurs et mon-frère ont été « famille d’accueil » durant deux décennies et ont, de ce fait, accueillis des dizaines d’enfants (jusqu’à 5), parfois en grande détresse. Ils ont eu, du fait de cet engagement dans lequel ils se sont énormément investis, des rapports étroits avec l’ASE de leur département et avec avec les juges dans les cas de placements judiciaires.

      Certes, tout n’a pas toujours été sans difficulté, mais globalement ils étaient plutôt satisfaits de leurs rapports avec l’ASE (du Finistère) et de l’a manière dont étaient respectés les droits des parents des enfants placés. D’où leur surprise au contact d’« assistants familiaux » affiliés à d’autres ASE beaucoup plus critiquables dans leur mode de fonctionnement au plan humain.


    • Fergus Fergus 28 février 2021 09:40

      erratum : et mon beau-frère...


    • Aristide Aristide 28 février 2021 10:14

      @eau-pression et Fergus

      Je ne crois pas que l’on puisse juger de cette « institution » aussi simplement sur la base de témoignages aussi réels soient-ils.

      Les ASE sont des structures dont les intervenants doivent faire face à ce que le commun, les gens comme nous, ne pensent jamais pouvoir exister. Ils sont les premiers en face des conséquences de la misère sous toute ses formes. De la misère sociale mais pas seulement, de la violence, des agressions, de la maltraitance, ... et surtout pour ce qui est le bien le plus précieux : l’enfant.

      Alors, oui, face à cette réalité terrible à laquelle ils doivent faire face, tous ne réagissent pas aussi bien que on pourrait le croire. Certains construise un vrai mur pour se mettre à l’abri et ne pas tomber dans la désespérance face à tant de souffrances. D’autres au contraire sont empathiques et essaient de maintenir des relations les plus ... normales dans des circonstances souvent désespérantes.

      Lors de l’adoption de mon fils, j’ai eu l’occasion d’échanger avec tous ces intervenants de l’ASE, et si j’ai un témoignage à apporter, c’est bien sur la vraie humanité, pas cette posture geignarde ni cette suffisance de ceux qui savent, celle de ceux qui essaient de comprendre et surtout d’aider. Tous me faisaient part de cette sorte de délivrance, une sorte de joie même quand ils avaient à suivre une adoption tellement cela leur permettait de voir un coin de ciel bleu. 

      Ce métier est d’une difficulté extrême, pas seulement par ses exigences en terme de compétences, mais surtout en terme d’humanité et surtout de solidité.

      PS : Cette affaire présentée ici est tellement difficile que le seul bon conseil à mon sens est que June choisisse un vrai avocat de confiance et surtout suivre ses conseils. 


    • June June 28 février 2021 10:18

      @Aristide
      C’est là tout l’enjeu pas trouver un avocat de confiance cela va de soi mais un avocat digne de son nom capable de défendre comme il se doit le placement abusif de mon fils, la perversion de sa grand mère qui peut le mettre en danger psychologique.


    • Aristide Aristide 28 février 2021 10:28

      @June

      Si je parle d’un avocat de confiance, ce n’est pas un avocat qui vous dira oui à toutes vos demandes, c’est celui qui saura vous assister et vous aider à régler ce conflit, et peut être donc ne pas vous suivre sur certains points.

      Vous avez surement de bonnes raisons de croire que votre vision de l’affaire est la bonne, je crois qu’il faut prendre conscience que la solution ne peut aboutir que sur la base d’un compromis acceptable par tous les partis en présence, et cela passe obligatoirement par l’écoute, à défaut de l’acceptation, des arguments des autres partis en présence.

      C’est cela le rôle de l’avocat, savoir vous conseiller pour trouver la meilleur solution, peut être à défaut la moins mauvaise ...


    • Iris Iris 28 février 2021 10:44

      @Aristide

       un vrai avocat de confiance et surtout suivre ses conseils

      June dit avoir trouvé un nouvel avocat spécialisé dans la perversion. Ça ne me semble pas judicieux.

    • Aristide Aristide 28 février 2021 12:05

      @Iris

      Il me semble que le but recherché est de permettre à June de renouer des liens avec son fils dans un premier temps, et plus ensuite ...

      A partir de là, rien n’est utile qui ne concourt à atteindre cet objectif. Il me semble que la situation est bloquée, la position de June n’est pas compatible encore avec la recherche d’un compromis qui à mon avis est la seule sortie par le haut. C’est à l’avocat à convaincre sa cliente du bien fondé de cette position de sagesse. 

      Remettre en cause l’ASE, la santé mentale de tel ou tel intervenant, pire la justice elle même, ... ne peut que nuire à la résolution même partielle de tels conflits. Au contraire du but recherché cette démarche mortifère ne peut qu’aboutir à une stagnation de la situation ou pire une radicalisation des positions.


    • June June 28 février 2021 12:05

      @Iris
      Pourquoi pas judicieux ?


    • Iris Iris 28 février 2021 12:24

      @June
      Je comprends que vous en vouliez terriblement à votre mère, mais en mettant l’accent sur ce combat vous ne donnerez pas l’impression d’un équilibre global.

      Je pense que ce n’est pas la bonne stratégie, nous en avons déjà parlé hier :
      Si la garde de votre fils est retirée de votre mère, ne risque t-il pas d’être ballotté de famille en famille avant que vous puissiez vous même le récupérer ? 
      Si le juge est convaincu que vous êtes en situation d’élever votre fils, la préférence vous sera donnée il me semble. 

      Attaquer votre mère ne peut être qu’une composante d’un stratégie globale.
      La vrai question est je crois : Etes-vous vraiment en capacité d’élever votre fils dans de bonnes conditions ? Si le juge en est convaincu, il vous rendra la garde.


    • Iris Iris 28 février 2021 12:29

      @Aristide
      Oui je suis d’accord, je crois juste que se focaliser sur sa mère est une erreur, même si le but est seulement de renouer des liens.


    • June June 28 février 2021 12:30

      @Iris
      Exact sauf que la juge que j’ai actuellement est aussi diabolique que ma mère. Elle est détesteée de tous les conseils et des autres juges du tribunal de Béziers. C’est une ancienne juge d’application des peines qui se retrouve juge des enfants. Les conseils estiment et je suis d’accord que passer du JAP au JE on peut avoir des maladresses d’interprétations sur les situations. Elle a donc pour habitude de prendre les familles pour des criminels.


    • June June 28 février 2021 12:32

      @Iris
      On ne peut renouer avec un PN. La seule solution est l’éloignement pour vous préserver à moins de rentrer dans le jeu d’une contre manipulation ce qui est hautement malsain.


    • Aristide Aristide 28 février 2021 12:51

      @june

      Il me semble que votre lutte contre toutes les injustices dont vous pensez avoir été victime vous prend toute votre énergie.

      Le seul but qui vaille est la résolution de ce conflit et donc de renouer des leins avec votre fils, je ne suis sur que d’une chose, vous devrez faire des concessions, admettre que votre position n’est pas la seule légitime, ... 

      Le compromis, c’est à cela que vous devez vous résoudre. 


    • June June 1er mars 2021 09:46

      @osis
      De la douceur dans ce monde de brut... C’est tout en fait.


    • Iris Iris 1er mars 2021 09:59

      @June
      Bonjour,
      Je pense que vous évitez de répondre à une question très importante : 
      Etes-vous en capacité d’élever votre fils dans de bonnes conditions ?


    • Isabelle 31 juillet 2021 09:21

      @June
      Bonjour June, nous sommes un collectif de parents et souhaitons dénoncer toute cette violence que des milliers de parents subissent au nom de la protection de l’enfance. Nous avons besoin de personnes qui savent écrire pour aider les autres parents à pouvoir faire ce que vous venez de faire, écrire leur histoire. Si vous pouvez me contacter cela serait top. Mon tél 0669307340
      Isabelle


    • Adèle Coupechoux 26 février 2021 21:09

      Nous avons tous besoin de vivre, June.

      Pardonnez ? Votre mère ? Ne culpabilisez pas surtout...


      • June June 26 février 2021 21:17

        @Adèle Coupechoux
        J’ai culpabilisé d’avoir placé mon fils... ma mère est atteinte d’une pathologie inguérissable elle est dangereuse pour mon fils ce que n’ont pas compris les juges ou font semblant de ne pas comprendre.


      • Adèle Coupechoux 27 février 2021 07:15

        @June

        Quand vous avez placé votre fils, vous aviez besoin de souffler. Non seulement personne sur qui compter mais un entourage instable voire délétère. C’était une alternative que vous ne pouviez imaginer aussi cauchemardesque. 
        Après, les « j’aurais pas dû » ne changent pas ce qui est fait. 

        Cette société nous rend tous malades. La solitude que vous évoquez est déjà un « remède » pour se protéger et se reconstruire. 
        Le monde est devenu fou. Quand vous l’admettez et que vous vous comprenez dans ce monde tout en pouvant vous y extraire, vous obtenez un peu de sérénité. C’est ce que vous faites.
        Ecrire est un bon exutoire.


      • June June 27 février 2021 08:31

        @Adèle Coupechoux
        Oui ma plume reste ma seule alliée


      • Captain Marlo Captain Marlo 27 février 2021 10:46

        @June
        Oui ma plume reste ma seule alliée


        Il ne faut pas dire « Je n’aurais pas dû ».
        Si vous aviez su ce qui vous attendez, vous ne l’auriez pas fait.
        La victime, c’est vous et votre fils.
        Alors il faut dire :« Je ne savais pas, j’ai été piégée ».

        L’écriture, c’est bien à partager. Vous pouvez aussi écrire tout ce qui vous passe par le coeur et la tête, puis déchirer les feuilles et jeter les morceaux dans les toilettes ou les brûler. C’est symbolique, mais ça soulage. On peut tout dire, et cela évite le contrôle de la colère quand on écrit pour être lu.

        Dernier conseil pour la route, le stress et les contrariétés boulottent tout le magnésium indispensable au bon fonctionnement du système nerveux.
        Il faut recharger son organisme en magnésium. Nigari dans tous les magasin bio, (2 ou 3 euros), cure de 20 jours, à recommencer le mois suivant si nécessaire.


      • June June 27 février 2021 11:08

        @Captain Marlo
        Oui j’ai été piégée par ma mère notamment. C’est pour ça que je demanderai le maximum pour le préjudice moral occasionné. Cela dit je pratique beaucoup les huiles essentielles le top :)


      • Captain Marlo Captain Marlo 27 février 2021 12:29

        @June
        Cela dit je pratique beaucoup les huiles essentielles le top :)

        Moi aussi, mais ça ne remplace pas le magnésium, dont tout le monde manque, car la nourriture actuelle en est quasiment dépourvue.


      • June June 27 février 2021 12:48

        @Captain Marlo
        C’est vrai


      • alinea alinea 26 février 2021 21:12

        Si vous comptez vous sortir de problèmes causés par le système, je veux dire la société en place, en vous adressant à ceux qui la font tenir, je ne pense pas que vous y arriverez.

        je vous conseille le retour à soi, ses racines, son inconscient, et pour aider, à ceux qui soignent , les énergéticiens, les hypnothérapeutes, les homéopathes... bref, sortez du moule puisque vous êtes mal dedans !

        C’est tout un chemin de vie, il faut trouver des combines si on n’a pas de fric ; mais ce sont des rencontres et des aides, sans aucune culpabilisation.

        Et cela vous fera comprendre les causes primaires, les effets secondaires sans trop d’importance.

        C’est plus intéressant à mes yeux que la quémande perpétuelle, avec la nette impression que personne ne peut rien, ce qui accentue la démission de soi !

        Le problème n’est pas de correspondre à un modèle, mais de se trouver soi-même !

        C’est pas « courage » que j’ai envie de dire, parce que ce parcours est intéressant, et vital, juste confiance !


        • June June 26 février 2021 21:19

          @alinea
          Ce que je fais déjà de l’acuponcture, massages, un retour à soi effectivement. Vous avez raison


        • sylvain sylvain 26 février 2021 21:33

          C’est courageux de révéler une partie de soi même sur AV . Je ne pourrais pas vous conseiller sur les démarches judiciaires, je ne connais pas ce domaine, mais je sais qu’il n’y a qu’une seule attitude que la justice reconnait : c’est un difficile mélange de responsabilité et de soumission, en gros le bon petit soldat . C’est psychologiquement très difficile, comment garder sa combativité quand on est soumis ?? Or vous avez besoin de cette combativité, autant pour récupérer votre fils que pour l’élever ensuite .

          Une astuce psychologique : vous devez vous soumettre à un processus et a des décision qui vous semblent injustes, quand vous serez face au juge, ne pensez pas au moment présent, ni a cette personne qui vous énerve tant, pensez que vous devez faire ce qu’il faut pour votre fils et que pour ça vous devez admettre cette autorité. Ca vous permettra de garder la tête haute tout en acceptant . Vous n’êtes pas là pour combattre l’injustice mais pour récupérer votre fils 

          Un tribunal n’est pas un lieu ou on doit chercher ce qui nous semble juste, ou l’on vient raconter ce qu’on a sur le coeur, sa vérité et espérer une juste décision . C’est un lieu ou on vient prouver que l’on peut participer à la grande comédie ( tragédie ??) sociale, une sorte de représentation, de casting .


          • June June 26 février 2021 21:58

            @sylvain
            Eh bien justement quand j’ai demandé à ma dernière audience du 15 février 2021 où étaient les éléments de dangers de retour de mon fils...pas de réponse. J’attends lé réponse du jugement demain ou semaine prochaine


          • sylvain sylvain 26 février 2021 21:37

            je ne sais rien hormis la date de la prochaine audience à savoir le 20 février 2020, et qu’il me reste quatre mois


            c’est une erreur ou vous avez écrit ce texte il y a un moment ?? et si oui ou en êtes vous ??


            • velosolex velosolex 26 février 2021 21:37

              L’absence et la frustration visiblement vous ont apporté des certitudes : Vous tenez à votre enfant. Votre capacité d’écrire et d’élaborer, de rendre tangible aux autres cette expérience humaine vous a grandi. Devant ce tableau d’autres auraient ’pété les plombs". C’est dans l’épreuve qu’on apprend à se connaitre. Je dis ça en me rendant compte que ce genre de philosophie est un peu facile, et plombante.

              En tous cas les faits sont là, vous tenez le coup. Soyez toujours attentive à donner la meilleure image de vous, au niveau de l’équilibre et de l’émotion, ça suppose entendre ce que disent les autres qui ont le pouvoir, qui vous jugent en rapport avec ces déterminants. S’il y a un AMP près de chez vous, allez y. Ne bloquez pas devant le mot psychiatrie. Ce sont des consultations libres. Aucune contrainte. Juste des personnes bienveillantes qui vous écouteront et pourront vous proposer un soutien. 

              Sinon, continuez à écrire. Vous avez un talent de conteuse. C’est dingue comment cela fait du bien, et comment on s’aperçoit que les phrases arrivent à s’organiser sous la plume pour nous soulager, et mettre en cohérence ce qui n’en avait pas. 


              • June June 26 février 2021 22:03

                @velosolex
                Merci à vous. Nietzsche a écrit ses chefs d’oeuvre quand il était en période de désespoir c’est bien connu que l’on lorsque l’on est dans les bas fonds que la créativité opère.


              • pemile pemile 26 février 2021 21:39

                Bonsoir

                L’information principale, dont vous ne parlez pas assez, est comment se porte votre fils, comment évolue-t-il ? comment se passe sa scolarité ?


                • June June 26 février 2021 22:06

                  @pemile
                  C’est exact mon fils est surdoué dans les premiers de la classe, il n’a que 8 ans et a un goût prononcé pour le jeu d’échec, il ne sait pas la vérité de son histoire et commence tout juste à comprendre les manipulations de la grand mère. C’est un gamin plein de vie curieux de tout


                • pemile pemile 26 février 2021 23:44

                  @June "il ne sait pas la vérité de son histoire et commence tout juste à comprendre les manipulations de la grand mère. C’est un gamin plein de vie curieux de tout« 

                  Focalisez sur ce point, ces 4 lignes positives balaient un peu votre »lourd« article très négatif smiley

                  La protection de l’enfance est un exercice très difficile, avec des ratés dramatiques, mais n’oubliez pas que le point le plus important est le développement de l’enfant et que sur le temps long, en vous faisant assister (si des »incompétences« ou blocages coté ASE jalonnent votre parcours) cet »intermède", que vous avez vous même demandé, peut tout a fait (et doit) bien finir.

                  L’ASE, dans son but initial (et idéal) est censé vous aider, oubliez les lourdeurs administratives et idéalisez cette aide (même dans ses défaillances déplorables)


                • June June 27 février 2021 00:00

                  @pemile
                  Personnellement les membres de l’ASE ne m’ont rien apporté. Je n’estime pas avoir besoin d’eux qui souvent sont des femmes ou des juges sans enfant qui vous donnent des conseils ?


                • pemile pemile 27 février 2021 00:09

                  @June "Personnellement les membres de l’ASE ne m’ont rien apporté. Je n’estime pas avoir besoin d’eux qui souvent sont des femmes ou des juges sans enfant qui vous donnent des conseils ?"

                  Le point d’interrogation final démontre que vous n’êtes pas vraiment sure de votre constat ?


                • pemile pemile 27 février 2021 00:15

                  @Philippe Huysmans, Complotologue « Non vaut mieux dire que l’ASE est parfaite »

                  Toujours dans le mensonge, hein ?


                • pemile pemile 27 février 2021 00:22

                  @Philippe Huysmans, Complotologue « Tu as bien ordonné (impératif) à June d’idéaliser l’ASE »

                  wiwi, de ne surtout pas vouloir les diaboliser et partir en guerre, ça c’est une condition sine qua none pour avancer ! smiley


                • pemile pemile 27 février 2021 00:25

                  @Philippe Huysmans, Complotologue "Ce qu’il y a de bien avec toi c’est que t’es tellement nul qu’à chaque fois tu parviens à détruire méthodiquement ta propre posture."

                  Connerie, c’est bien ton discours qui maintient June dans un combat foireux et destructif smiley


                • Iris Iris 27 février 2021 00:28

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  @Cyrus

                  P1000 à reconnu les dysfonctionnements de l’ASE dans son message à June. Il a essayé de nuancer ses ressentiments, pendant que vous essayez de les exacerber de manière irresponsable. Vous vous servez de cette difficile histoire pour régler vos comptes, c’est à vomir et ça vous va très bien.


                • pemile pemile 27 février 2021 00:32

                  @Iris « Vous vous servez de cette difficile histoire pour régler vos comptes, c’est à vomir et ça vous va très bien. »

                  Et ces deux pervers prétendent aider ! smiley


                • pemile pemile 27 février 2021 00:43

                  @Philippe Huysmans, Complotologue « autrement dit, l’idée que ce serait elle qui serait une merde. »

                  T’es bien aussi tordu que Cyrus smiley


                • Iris Iris 27 février 2021 00:55

                  @Philippe Huysmans, Complotologue

                  dire à June qu’elle DOIT idéaliser l’ASE,


                  Vous mentez, ou vous êtes aveugle, ou cinglé comme lorsque vous semblez croire que je connais pemile.

                • pemile pemile 27 février 2021 00:58

                  @Philippe Huysmans, Complotologue « Je laisse June en juger »

                  pfff, tout lecteur pourra juger si j’ai osé laisser penser que june « était une merde » (dixit Huysmans) ou « accuser june d’ etre indigne comme mere » (dixit Cyrus)

                  Tout lecteur pourra plutôt juger à quel point vous êtes tous les deux des manipulateurs pourris jusqu’à la moelle smiley


                • pemile pemile 27 février 2021 01:01

                  @Iris « Vous mentez, ou vous êtes aveugle, ou cinglé »

                  Sur les chiffres de l’INSEE ou mon anecdote de dauphin passe encore, mais sous cet article ! Ce sont vraiment deux pourritures smiley


                • Adèle Coupechoux 27 février 2021 07:57

                  @June

                  En règle générale, toujours éviter d’avoir affaire à la « justice ».

                  Je me souviens alors que j’étais en formation continue, avoir assisté au palais de justice à quelques auditions...Une sorte de tribunal délirant, de personnages déguisées, grotesques.
                  J’entends encore le juge sortir à une des prévenues « Bon ! vous êtes une brave fille ! alors on va vous laisser une deuxième chance ». J’avoue avoir été sidérée par cette familiarité.

                  J’ai aussi le souvenir plutôt drôle d’un homme à la barre qui répond au juge qui lui demandait pourquoi son véhicule n’avait pas de plaque d’immatriculation : " Ben, elle était dans le coffre de ma voiture !
                   smiley


                • June June 27 février 2021 08:24

                  @Adèle Coupechoux
                  Ca c’est sûr que mon regret est bien là avoir les pieds dans ce panier de crabes.


                • June June 27 février 2021 08:27

                  @CYRUS
                  On a déjà exploité cette piste du COVID avec mon conseil d’autant que la grand mère à 65 ans argument non retenu


                • June June 27 février 2021 08:44

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  Michel Amas avocat connu médiatiquement et qui dénonce les placements abusifs a dit une seule phrase ; « Un détenu quand il rentre en prison sait quand il sort, un enfant qui rentre dans l’ASE ne le sait jamais ». La détresse se situe à ce niveau là de n’avoir aucune date butoire.


                • June June 27 février 2021 11:25

                  @pemile
                  Je voulais dire ces juges et ces membres de l’ASE qui n’ont pas d’enfants c’est eux qui vous donnent des conseils ? C’est une blague


                • pemile pemile 27 février 2021 12:37

                  @June "Je voulais dire ces juges et ces membres de l’ASE qui n’ont pas d’enfants c’est eux qui vous donnent des conseils ? C’est une blague"

                  Vous utilisez une caricature, et un professionnel sans enfant peut très bien avoir une expérience de centaines de cas de parcours d’enfants ou de parents en détresse.

                  Vous restez dans vos règlements de comptes personnels et dans votre désir de vengeance smiley


                • Aristide Aristide 27 février 2021 13:48

                  @pemile

                  La prudence n’est pas votre fort. Cette affaire racontée par une seule des parties ne peut être jugée par nous qui ignorons tout : les juges, l’ASE, la mère, les psy, l’enfant, la famille,  .. autant de positions que nous ne connaissons pas, ... 

                  La seule conclusion est d’éviter ces jugements à l’emporte pièce ... J’ajoute simplement que sur ce sujet de l’enfance placée il n’y a pas UNE vérité mais souvent des multiples d’angle de vue très différents ou souvent antagonistes.
                   

                   


                • Passante Passante 27 février 2021 13:56

                  @Aristide

                  bien vu, c’est toute la part d’ombre..
                  quels sont les éléments du dossier sur lesquels se base la juge,
                  et comment retourner ces éléments un par un, de sorte à clore le dossier
                  et ouvrir cette foutue porte


                • Iris Iris 27 février 2021 14:20

                  @Aristide
                  Pas très prudent en effet, June n’a pas besoin que nous le jugions. 
                  Il est cependant vrai que les ressentiments qu’elle éprouve lui sont globalement néfastes.
                  Je suppose que c’est ça qu’a voulu exprimer pemile, dans un style un peu trop pragmatique étant donné la situation ?


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 février 2021 15:43

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  Ta gueule, et la moindre des choses est de la fermer sur un sujet si intimement lourd .


                • June June 27 février 2021 22:15

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  Et vous Philippe qu’avez vous comme piste à me suggérer ?


                • June June 27 février 2021 23:05

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  Avec ça je suis sûre d’avancer :)


                • June June 27 février 2021 23:13

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  Je hais le conflit... on est ici pour élever le débat non ?


                • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 février 2021 23:17

                  @June
                  bonjour à toi
                  je m’immice vite fait

                  ce qu’il veut peut etre te dire avec cette courte phrase...c’est
                  est tu désormais prete à l’entendre (ou l’accepter etc...)
                  et visiblement d’apres tes propos
                  (ce qui st arbitraire de sa part et de son vécu, ce qui n’est pas forcément exact non plus)
                  il estimes lui que non (et la.... peut etre à tord ou à raison)
                   
                  bonne soirée à toi


                • June June 27 février 2021 23:20

                  @Ouam
                  Il estime lui que non... quoi ?
                  Je ne vous saisis pas


                • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 février 2021 23:24

                  @pemile
                  "Vous utilisez une caricature, et un professionnel sans enfant peut très bien avoir une expérience de centaines de cas de parcours d’enfants ou de parents en détresse.« 
                  Ouais ouais ouais....La c’est si la personne est competente ou si elle »accroche« sur la situation...
                  Si ce n’est pas le cas, tu à vu la gueule des dégats ensuite ?
                   
                  T’est un specialiste en tout, pour ma part je préfere me taire  smiley

                   »Vous restez dans vos règlements de comptes personnels et dans votre désir de vengeance"
                   

                  Encore une fois qu’en sais tu ?
                  Tu arrache son gamin à une mere et tu veut que cela se passe bien toi ?


                • Iris Iris 27 février 2021 23:26

                  @June
                  Huysment adore le conflit (de canard), c’est son principal mode de communication. Il a décidé que vous étiez un imposteur et il ne changera pas d’avis. Il est probablement un peu gêné pour vous rentrer dedans car son compère Cyrus vous a montré de l’empathie.


                • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 février 2021 23:30

                  @June
                  Il estime lui que non... quoi ?


                   
                  Il estimes LUI que vous n’etes pas prete VOUS à entendre ce qu’il à LUI à vous dire...
                  Et apres de quel sujet précisément , ici je ne sais pas ?
                  c’est vous qui discutez avec lui pas moi.
                   
                  J’ai juste pris le clavier pour vous éclairer un peu visiblement sur le quiproco en cours (et peut etre pour lui aussi ?)
                   
                  Suis-je plus clair  ?


                • June June 27 février 2021 23:33

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  Je mens ? Je ne sais pas mentir et cela est bien hors de mes valeurs. Vous par contre vous cherchez la merde


                • June June 27 février 2021 23:35

                  @Ouam
                  Je pense surtout qu’il se régale à chercher la merde au lieu d’être concret, il n’y arien c’est vide


                • June June 27 février 2021 23:37

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  Vous êtes en état d’ivresse ou quoi ? Vos humeurs changent au gré des heures. Perso j’ai horreur de l’alcool


                • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 février 2021 23:39

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  "Il n’y a aucun débat, ici, je ne sais pas quel est ton mal-être, peut-être est-il bien réel, au demeurant, et c’est la raison pour laquelle je reste sur mon quant-à-soi. Il y a mille manières d’être mal dans sa peau, je n’ai nulle envie d’ajouter à ta peine si tu en as."

                  Dans le doute tu peut , peut etre y apporter crédit ?
                  Tout le monde n’est pas pipile1er ou ce genre la, certains sonts sinceres et heureusement, c’est ce qui fait quelque part la richesse de l’humanité.
                   
                  Par defaut meme si decu par certains con/nes tu reste en mode bienveillant par defaut et seulement apres avoir constaté et sans ambiguitées possible qu’on te prends pour une quiche ou un cave, la tu file le coup de pelle salvateur, mais pas avant...
                   
                  Ne puis pas me prononcer plus , n’ai pas suivi l’affaire mais elle me semble sincere et tres perdue en ce moment, ce qui est plus que compréhensible,
                  enfin pour celui qui sais ce qu’est une mere,
                  peut etre aussi l’exprime t’elle de maniere un peu maladroite et peut etre aussi qu’elle n’’est pas encore prete à entendre certaines choses (la remise en question)

                  tu ne peut pas balancer un / une débutant/e en ski sur une piste noire, elle se la finis au mieux sur le cul au pire dans le platre et il elle n’a pas appris à skier...
                   
                  enfin je vois ca comme cela...


                • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 février 2021 23:42

                  @June

                  @Ouam
                  Je pense surtout qu’il se régale à chercher la merde au lieu d’être concret, il n’y arien c’est vide

                  Non c’est pas le genre non plus ...
                  c’est pour ca justement que je cause de mutuelles incompréhentions,
                  sinon je ne serai pas intervenu.
                   
                  Mais bon defois il secoue le cocotier un peu violemment ... et n’est pas des plus diplomates lorsqu’il à des doutes.
                   
                  Vous devriez tous les 2 reprendre la discussion plus tard amha


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 février 2021 23:45

                  @June. Certains et certaines n’ont pas la décence de la fermer.


                • June June 27 février 2021 23:55

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  L’alcool fait trop de dégâts. Inutile de continuer à converser


                • June June 28 février 2021 00:03

                  @CYRUS
                  Dans ce débat Hussman n’a rien apporté, rien. A part critiquer les uns les autres et picoler ce qui lui monte drôlement mal au citron.


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 février 2021 00:07

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  Tu veux nous vendre le Bled poussin ?


                • June June 28 février 2021 00:12

                  Vous vous enfoncez. C’est pathétique. On appelle les secours ?


                • Iris Iris 28 février 2021 00:14

                  @Philippe Huysmans, Complotologue
                  Oui, bravo !


                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 février 2021 00:17

                  @Aita Pea Pea

                  cela dit ...le Bled 5e 6e est une merveille. ...et je ferai bien de le réviser.


                • June June 28 février 2021 00:36

                  @CYRUS
                  Je ne comprends pas cet acharnement alors mon récit est authentique


                • Iris Iris 28 février 2021 00:42

                  @CYRUS
                  Lol. Moi, d’accord avec votre canard, vous dormez déjà Cyrus ?


                • June June 28 février 2021 00:56

                  @CYRUS
                  Oui et c’est l’essentiel c’est toi qui m’a indiqué pas mal d’actions à mener que je méditerai et te remercie encore. Bonne nuit à toi


                • Iris Iris 28 février 2021 01:01

                  @CYRUS
                  Lol. Je ne comprends plus rien à ce que vous dites.


                • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 28 février 2021 01:53

                  @CYRUS
                  « Rhouuu RhouuuRhouuu , Rhouuu RhouuuRhouuu
                  vous m’ avez atribuer le role du pigeon ce soir les gars ... »
                   
                  Ben non pas ce soir (lol) ou pas moi alors ...
                   
                  « comme disais colluche , 3 heure de droit , tout le reste de travers »
                  Un grand bonhomme qui me manque souvent (sigh)
                  on en aurai besoin en ce moment avec la bande de tarés embastilleurs qui nous pourissent la vie smiley


                • June June 1er mars 2021 18:36

                  @CYRUS
                   ;)


                • Passante Passante 26 février 2021 21:45

                  salut courageuse June,

                  votre fils vous manque ça fait peu de doutes

                  mais c’est peut-être pas tout ce qui vous manque,

                  c’est ça qu’il ne faut pas oublier, le lien entre ces deux dimensions,

                  vous avez le choix de « pas de portable », mais ça a un sens, socialement,

                  et ce dont votre fils manquait, vous l’avez reconnu, c’était aussi ce contact...

                  votre texte diffère d’une couche à l’autre, certaines parties sont très fusionnelles, comme lorsque vous invoquez cette psy qui encourage l’enfant à dormir etc

                  tout psy qui y connaît couac ce soi vous dira non, attention, important séparation des lits, pas seulement séparation maman-enfant, et c’est dur, mais parce que le lit c’est beaucoup plus que dodo...

                  vers la fin du texte vous voyez plus clair : que tout le problème est de sortir de la fusion, à défaut d’être capable de trouver la bonne distance vous avez dû, pour le sauver, n’oubliez pas ça, jouer la carte de la séparation

                  autrement dit, vous disiez : y’a pas de père, et chui trop crevée pour en plus jouer le père, help !

                  un père est arrivé, bien séparateur, avec des grilles , des juges, etc, 

                  mais la fonction de séparation vous l’aviez maintenant mise hors de vous,

                  vous ne pouviez que vous battre contre... ?

                  c’est là une vraie question, car il faut essayer de vous mettre hors de vous-même pour comprendre, je vais vous en donner l’équation que je suppose :

                  tant que vous harcelez la juge, c’est comme si vous lui disiez « garde-le loin de moi, ne vois-tu pas ma passion me dévorer ? »

                  elle prend peur, elle se dit « patientons »... ?

                  alors d’abord il faut sortir de la culpabilité :

                  vous n’aviez pas d’autre recours valable

                  et votre fils était presque en danger

                  ensuite il faut sortir des tendances à l’isolement, car cela ouvre auprès de vous un espace tranquille pour lui ; autrement c’est l’aimantation, retour à la case départ...

                  vu de loin, et en choisissant les faits sans votre voix ?

                  ce qui se passe n’est pas mauvais pour votre fils mais nécessaire,

                  je sais bien que la séparation est difficile mais elle n’est pas insupportable,

                  vous avez une grande énergie et bien des dons,

                  il faut juste replacer les pièces autrement sur l’échiquier


                  • June June 26 février 2021 22:12

                    @Passante
                    A méditer, merci à vous


                  • Iris Iris 26 février 2021 21:56

                    Merci pour ce récit émouvant June.

                    Surtout prenez soin de vous, vous êtes la priorité, sans vous rien n’est possible.


                    • June June 26 février 2021 22:12

                      @Iris
                      Merci Iris


                    • saint louis 26 février 2021 22:11

                      Perso, je me suis souvent méfié de l’administration et de leurs serviteurs.

                      Votre témoignage confirme les risques de leurs accorder notre confiance.

                      Je vous souhaite de réussir à récupérer votre enfant assez rapidement, aussi bien pour lui que pour vous.


                      • June June 26 février 2021 22:13

                        @saint louis
                        « Leurs accorder notre confiance » est encore un doux euphémisme. Merci pour votre encouragement


                      • jjwaDal jjwaDal 27 février 2021 12:52

                        @saint louis
                        Il faut toujours. On croit toujours avoir affaire à un service au service du public et on se trompe. J’ai dû menacer des tribunaux la CRAM pour avoir quasiment divisé par deux le montant de la pension de réversion que ma mère devait toucher au décès de mon père. Un agent du service contentieux est passé et nous a déclaré que tout allait s’arranger et qu’ils avaient simplement des consignes « venant d’en haut » pour agir ainsi. Parfois le système est quasi institutionnalisé et parfois c’est plus local, mais il faut toujours être sur ses gardes. Pour l’administration on est des « dossiers » avant tout.


                      • bertin 27 février 2021 06:20

                        Certains enfants peuvent être perturbés par les satellites de surveillance du Mind Control.

                        https://ladictatureinvisible.wordpress.com/2020/12/19/repression-secrete-satellitaire-la-base-du-retour-du-fascisme/


                        • Passante Passante 27 février 2021 13:04

                          et donc venons-en à cet échiquier,

                          je vais juste vous dire ce que je vois..

                          mais avant, simple conseil :

                          quand vous tombez entre les mains des autorités,

                          le mieux est d’avoir pour horizon la souplesse du brin d’herbe,

                          surtout pas gigoter, inutile ça joue contre vous,

                          mais dans votre cas c’est difficile

                          j’ai l’idée que si vous pouviez faire face à la juge sans aucune inquiétude

                          mais juste avec votre rationalité vous obtiendriez ce que vous voulez

                          votre simple inquiétude suffit à la séparation... ?

                          mais retour à l’échiquier :

                          -y’a les juges (c’est le roi, la décision finale)

                          -y’a les psys (c’est la dame, la décision qui pèse)

                          déjà vous jouez sans dame, aucune chance d’y arriver,

                          votre évitement des psys est à interroger,

                          et en plus c’est votre mère qui a récupéré la dame,

                          c’est elle qui parle aux psys, c’est vous qui choisissez le silence,

                          mais qui vous fait taire ? et quelle peur éventuellement ?

                          tout commence bien par un problème plus ou moins psy

                          la clef devient : qu’est-ce qui a changé par rapport à ça,

                          mais ce changement ne trouvera ses effets que dans l’échange avec les psys,

                          pas seulement des psys chargés de votre fils, mais des psys en général , des centres médico-psys etc.

                          le jour où le psy dira simplement :

                          le problème de départ, le problème à l’origine, a été repéré, et se trouve désormais dépassé pour telle et telle raisons, alors la juge doit plier devant votre responsabilité de votre enfant

                          tant que vous ne traversez pas le mur des psys,

                          votre responsabilité sera interrogeable...

                          j’ai pas idée du fonctionnement exact de toutes ces institutions, je peux me planter royal, sauf sur un point : c’est votre parole, libérée et tranquille, qui sortira votre enfant.

                          libérée de quoi ? du problème de la répétition dans laquelle on est tous pris, c’est pas votre première séparation difficile, idem dans la génération de vos parents, et je parie encore sur la génération au-dessus, ce qui représente de grandes forces, mais tout cela est susceptible d’être compris et dépassé

                          et attention je dis « parole », c’est des choses privées, c’est d’abord parler à soi, donc ça n’a rien à voir avec « faire du bruit » médiatiquement, car encore une fois en termes de responsabilité la question reviendrait toujours sur la table :

                          qu’est-ce qui a changé par rapport à la situation de départ...

                          si ce changement est la clef qui ouvre la porte,

                          alors prenez en main ce changement, et ne laissez plus un psy dormir.


                          • June June 27 février 2021 13:09

                            @Passante
                            L’expertise psychiatrique judiciaire je l’ai passé l’année dernière. Le psychiate a noté pas de pathologie mentale et préconisait un retour à mon domicile de mon fils et une expertise posée sur la grand mère. Les juges n’en ont pas fait la demande pour ma mère. Mais là elle est dans le viseur et va y être soumise. Enfin !


                          • Iris Iris 27 février 2021 13:19

                            @June
                            Tant mieux !
                            Avez-vous pensez à des échanges réguliers avec un professionnel, cela devrait vous aider, au moins pour faire baisser le stress. Une expertise psychiatrique n’a pas du tout cette fonction.


                          • June June 27 février 2021 13:21

                            @Iris
                            Perso je préfère l’acuponcture et écrire


                          • Iris Iris 27 février 2021 13:21

                            @June
                            Avez-vous pensé, pardon ! 


                          • Iris Iris 27 février 2021 13:23

                            @June
                            L’écriture et l’acuponcture sont surement utiles.


                          • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 13:40

                            @June

                            ’c’est votre parole, libérée et tranquille, qui sortira votre enfant

                            Passante a tout a fait raison.
                            Ce que le système attend de vous aussi : la stabilité, dans autant de domaines que possible.
                            Soyez monotone, neutre, insignifiante, comme tout le monde, plate, sauf émotionnellement, ou il vous faut montrer juste assez d’émotion (l’amour pour votre fils) et votre désir ardent mais calme de le reprendre.... préparez vous, avec quelqu’un si vous pouvez, jeux de rôles, anticipez les questions, les « pièges » etc....


                          • Iris Iris 27 février 2021 13:53

                            @June
                            Les conseils de Pauline me paraissent excellents. C’est un peu triste à dire, mais il faut parfois dire aux gens ce qu’ils veulent entendre. Trouvez un coach pour vous aider dans ce travail.


                          • June June 27 février 2021 14:51

                            @Iris
                            Vous vous rendez compte prendre un coach pour passer bien aux yeux du juge. Pour récupérer mon fils qui est le miens. On dépasserait tout l’entendement


                          • Passante Passante 27 février 2021 15:21

                            @June
                            et puisque j’ai parlé d’échiquier avant même de savoir...
                            le meilleur cours sur la planète est là :
                            https://youtu.be/lYoKwNQ5hTA?t=1
                            la langue n’est pas un obstacle, sinon y’a ça :
                            https://www.youtube.com/c/VideosEchecs/videos


                          • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 15:25

                            @June

                            Ce que l’on essaie de dire, c’est qu’il vous faut être prête.
                            Que ce soit débile (comme beaucoup, beaucoup d’autres trucs) n’est pas la question. Ce n’est pas l’oral du Bac, votre entrevue va être chargée émotionnellement.
                            On va sûrement vous poser des questions dérangeantes, embarrassantes ou carrément dégueulasses, je ne sais pas, mais si ça arrive, il ne faudra pas que vous perdiez pied ; il vous faudra répondre posément, clairement, en gardant votre sang froid.
                            Imaginez les pires questions/accusations ; pensez aux réponses et a votre manière d’y répondre. Entraînez vous, devant un miroir même, ou avec quelqu’un de confiance.
                            C’est le monde a l’envers mais c’est comme ça.
                            Soyez prête. Donnez vous les meilleures chances.


                          • Iris Iris 27 février 2021 15:32

                            @June

                            Vous vous rendez compte prendre un coach pour passer bien aux yeux du juge. Pour récupérer mon fils qui est le miens. On dépasserait tout l’entendement

                            Je comprends, c’est une frustration de plus, mais parfois la fin justifie les moyens.
                            Si le système vous demande d’adopter une certaine posture pour récupérer la garde de votre fils, pourquoi ne pas essayer ? 

                            Faire appel à des compétences extérieures si vous en avez besoin est tout à fait naturel, coach, psy, prof de théâtre, je ne sais ce qui serait le mieux pour vous.

                            Je suppose que votre avocat vous aide déjà dans ce sens, qu’il vous conseille sur ce que vous devriez dire ou ne pas dire devant un tribunal ou une autre instance décisionnaire.


                          • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 15:49

                            @CYRUS

                            Pardon, ne sais pas comment communiquer avec les modérateurs..
                            Titre ? Ben « En réponse à June, tribulations avec la Caisse d’Allocations Familiales » ça va ?
                            En plus, j’en ai un paquet d’histoires comme ça, avec les administrations, je dois les attirer...j’ai tout décroché, heureusement !


                          • Iris Iris 27 février 2021 15:59

                            @CYRUS
                            Votre haine vous aveugle.


                          • June June 27 février 2021 16:53

                            @CYRUS
                            Malheureusement mon fils n’est que français. Pour la plainte supplémentaire je n’y vais pas pensé très bonne idée. Merci. Et oui autant taper fort.


                          • June June 27 février 2021 17:38

                            @CYRUS
                            Mon fils a subi une circoncision pour phimosis donc raison médicale. J’étais pour de toute façon, c’est la suite sur la famille d’accueil qui n’a pas fait les soins post opératoires pour raison d’être musulmans ce qui a généré des croûtes autour de prépuce pendant deux ans. Là il a toujours un reste qui partira à la puberté selon l’urologue.


                          • June June 27 février 2021 18:02

                            @CYRUS
                            Pour la circoncision nous l’avons déjà démontré ce qui n’a pas abouti. Mon dossier est blanc comme neige c’est pour cela que je suis là. Pour les députés bonne idée mais ils n’ont aucun pouvoir sur les juges me semble t il ?


                          • June June 27 février 2021 18:04

                            @CYRUS
                            Oui on me l’avait préconisé déjà. Faire du faux ne me ressemble pas.


                          • June June 27 février 2021 18:19

                            @CYRUS
                            Je vais essayer du côté des députés...


                          • June June 27 février 2021 18:24

                            @CYRUS
                            Merci pour votre investissement pour m’orienter


                          • June June 27 février 2021 18:27

                            @June
                            Robert MENARD qui le maire de Béziers là où je réside donc ne pouvait rien pour moi.


                          • June June 27 février 2021 18:28

                            @CYRUS
                            Merci


                          • Iris Iris 27 février 2021 19:05

                            @June

                            Deuxieme plainte ....autant taper fort


                            Vous êtes sur que ça ne risque pas de nuire à votre but ? Prenez au moins avis auprès de votre avocat.

                          • June June 27 février 2021 19:47

                            @CYRUS
                            Merci CYRUS


                          • June June 27 février 2021 20:00

                            @CYRUS
                            J’ai toujours prôné le bon et le juste même de trop


                          • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 13:08

                            Rebonjour June,

                            Votre histoire m’a vraiment touchée, et j’ai voulu relater une autre histoire (personnelle, et bien plus anodine), mais comme c’était un peu long je l’ai envoyé a la modération (carrément, c’est Cyrus qui va être content)

                            Donc, c’est grâce a vous (si ce n’est pas trop nul), ou a cause de vous (si c’est nul)

                             smiley

                            PS et avec tous les accents ou il faut, enfin j’espere, c’est mon clavier......


                            • June June 27 février 2021 13:10

                              @Pauline pas Bismutée
                              Au plaisir de vous lire dans ce cas.


                            • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 16:26

                              @CYRUS

                              Non, tu m’as mal comprise, je ne veux aucune aide ! Dans l’espace de modération je ne sais pas qui (2) me demandent un titre, c’est pour ça que je le mets la, je ne sais comment répondre aux commentaires dans « l’espace de modération » ?
                              Et je ne veux pas me mettre a écrire (je ne pense pas en avoir le talent) mais la, j’aimerais témoigner, c’est tout...
                              Et j’ai seulement besoin de donner un titre, que ça passe ou pas, franchement....


                            • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 17:14

                              @ZXSpect
                              @ Cyrus

                              OK merci je cherche un titre et re-soumets, ma faute, j’avais raté

                              la première ligne..Et a Cyrus, c’était en France, quand tu es a l’étranger, c’est fini, évidemment.


                            • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 18:12

                              @ZXSpect

                              ’d’ailleurs, avec Cyrus, on fait équipe’
                              S
                              i seulement...
                              Mais pourquoi faire simple et coopératif quand on peut s’étriper ?


                            • Passante Passante 27 février 2021 18:29

                              @Pauline pas Bismutée

                              non mais ça c’est le village gaulois, t’y peux rien Pauline..
                              moi j’ai compris au moment où j’ai traité nabum de fou à lier,
                              arrêt sur image :
                              mais c’est assurancetourix que je ligote !
                              et arthes femme d’ordralphabétix..
                              et agecanonix était un rital
                              je listerai pas les camps retranchés romains,
                              mais idéfix était repérable,
                              et une fois fini le sanglier, vers 22h
                              dès le premier rôt, c’est pugilat
                               smiley


                            • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 18:30

                              @CYRUS

                              Le correcteur a encore quelques corrections à faire... smiley

                              Et toi et Philippe, souvent vous êtes pire que la mouche du coche, c’est plutôt style frelon asiatique speedé sous stéroides, c’est pas parce que vous n’êtes pas cons et que vous avez la tchache que vous devez asticoter vos « têtes de Turc » à

                              ce point là.
                              Quelquefois, vous êtes simplement chiants, et à coté de vos pompes.


                            • Pauline pas Bismutée 27 février 2021 18:51

                              @Passante

                              Ben tu sais quoi ? Ça me manque presque des fois !.....


                            • Passante Passante 27 février 2021 18:58

                              @Pauline pas Bismutée
                              tu m’étonnes smiley


                            • popov 27 février 2021 14:00

                              @June

                              Poignante histoire, qu’on préférerait ne pas lire parce que cela ne devrait pas se produire dans un pays ayant un minimum d’humanité.

                              Je vous souhaite de récupérer votre fils au plus vite.

                              Votre texte m’a rappelé une histoire semblable que j’avais lue en 2019, et qui s’est bien terminée.

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