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Accueil du site > Actualités > International > Minsk-2, le parfum de l’hypocrisie : « endosser » ou « odobrjatj » (...)

Minsk-2, le parfum de l’hypocrisie : « endosser » ou « odobrjatj » ?

La presse française fourmille de commentaires sur les accords qui ont été signés hier à Minsk, et qui, selon les termes utilisés par Hollande lors de l'intervention qu'il a faite devant la presse, avec Merkel, à l'issue de la rencontre, constitueraient "un accord sur un cessez-le-feu et sur un règlement politique global de ce conflit ukrainien".

La chancelière allemande a, quant à elle, évoqué son "absence d'illusions" quant aux difficultés à venir. On la croit volontiers, d'autant que quelques heures plus tard, les premières difficultés ont commencé d'apparaître.

 

Quels accords ?

En fait de règlement politique global, la chancelière allemande, les présidents français, ukrainien et russe réunis à Kiev se sont bornés à signer une déclaration commune par laquelle, après avoir réaffirmé leur attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ils déclarent "endosser" un autre document, rédigé lui en anglais, et intitulé "paquet de mesures pour la mise en œuvre des accords de Minsk", adopté et signé le même jour à Minsk, et se référant au protocole signé à Minsk le 5 septembre 2014 et au mémorandum du 19 septembre 2014.

Pour un juriste, le terme "endosser" pose immédiatement un problème d'interprétation. En droit bancaire, l'endos entraîne une garantie, mais en droit international, le terme est inconnu. "Endosser un paquet de mesures" n'a pas grande signification, il suggère l'existence d'un accord. Mais s'il s'agit d'un accord, pourquoi ne pas avoir utilisé un langage plus simple ?

Dans l'intention probable d'apporter une précision, le texte de la déclaration commune signée hier prévoit que "les dirigeants contribueront à ce processus et useront de leur influence sur les parties concernées pour la mise en œuvre de ce paquet de mesures."

Le texte russe de la Déclaration est plus clair et plus prosaïque, puisque le terme utilisé pour "endosser" est celui de "odobrjatj'", ce qui signifie "approuver".

Querelle inutile de traduction, ergotage oiseux, pinaillage de juriste ! D'ailleurs, c'est encore Hollande qui nous le dit, "ce fut une longue nuit, et aussi un long matin". Aussi, la fatigue des négociateurs expliquerait peut-être l'incertitude du terme utilisé.

Qu'il soit pardonné au commentateur d'avoir un autre avis. Approuver un document, c'est s'engager à l'exécuter et à le faire respecter. "Endosser" un accord international, c'est la plongée dans l'inconnu, nul ne sait plus exactement s'il est engagé, ou s'il a seulement de loin approuvé du chef un accord auquel il ne s'oppose pas. C'est toute la différence qui existe entre ce que les juristes appellent une obligation de résultats, et une obligation de moyens. En d'autres termes, à Minsk, Poutine s'est engagé, Hollande et Merkel l'accompagnent de leurs bons vœux.

Il se dégage de la nouvelle déclaration de Minsk le parfum de l'hypocrisie.

Les parties concernées ?

Tous ces responsables politiques vont quand même devoir user de leur influence sur les parties concernées, ce sont les termes mêmes de la déclaration commune. Mais qui sont les parties concernées ?

Il semble que les plus importantes d'entre elles étaient absentes, ou quasi absentes des discussions de Minsk, et qu'elles ne se sentiront pas engagées par les accords qui ont pu être pris.

Il s'agit en tout premier lieu des belligérants eux-mêmes. Certes, les accords de Minsk ont été approuvés par Porochenko, et paraphés par les représentants des républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetzk.

Personne ne peut assurer que Porochenko lui-même puisse, pour autant qu'il le veuille réellement, imposer aux bandes armées et aux milices nazies qui sévissent à l'Est et qui semblent échapper à tout contrôle, de respecter un accord de cessez-le-feu qui était négocié hier, dans le temps même où le ciel de Donetzk était illuminé par les tirs de l'artillerie lourde ukrainienne.

Le mécontentement est grand chez les séparatistes russes qui se battent sur un territoire dont Kiev cherche à les chasser, et auxquels il est à présent demandé d'interrompre une offensive victorieuse. Le "paquet de mesures" adopté à Kiev prévoit du reste curieusement que s'agissant du retrait de l'artillerie lourde de la ligne de front, ce retrait s'opérera à partir de l'actuelle ligne de front pour les troupes de Kiev, mais à partir d'une autre ligne, celle qui avait fait l'objet des accords de septembre 2014, pour les séparatistes.

Les autres grands absents des accords de Kiev sont, à l'exception de la République française et de l'Allemagne, les pays de l'Union européenne qui peuvent ne se sentir nullement liés par les bonnes intentions exprimées à Minsk. Nul ne sait quelles seront les réactions de pays comme le Royaume Uni, allié indéfectible des Etats Unis, ou comme la Pologne qui joue un rôle essentiel, rarement évoqué par la presse.

Mais le plus grand absent, ce sont les Etats Unis d'Amérique qui, en provoquant la chute du régime de Yanukovitch, pensaient prendre le contrôle sans coup férir de l'ensemble de l'Ukraine. Mûrement pensée, élaborée et préparée depuis de nombreuses années, l'opération de déstabilisation entreprise en Ukraine par l'Amérique a certes échoué. La Blitzkrieg américaine s'est brisée en Crimée, mais la stratégie américaine n'a pas changé. L'objectif reste le même, et l'Amérique n'a pas renoncé à obtenir un changement de régime à Moscou, et le départ d'un président russe qui la gêne. L'attaque-surprise lancée par les Etats Unis en Ukraine a certes fait long feu, la place-forte de la Crimée et le donjon de Sébastopol n'ont pas été pris, mais l'Amérique a causé à son ennemi, à l'ours russe, une blessure qui ne se referme pas, et qui affaiblit lentement, mais inexorablement la bête.

L'Amérique qui est encore moins liée par les accords de Minsk que pourraient l'être les pays de l'Union européenne, peut dès lors poursuivre son travail de sape, augmenter son aide militaire à Kiev et faire accorder à la junte ukrainienne les étonnants crédits du Fonds monétaire international qui lui permettront de financer son effort de guerre, pour le plus grand profit de l'industrie américaine de l'armement.

Poutine pouvait difficilement refuser un accord de cessez-le-feu. Mais le président a accepté un accord défavorable aux séparatistes sur le plan militaire, il a également renoncé à une possible fédéralisation de l'Ukraine, les accords de Minsk n'évoquant plus qu'une vague réforme constitutionnelle et un statut particulier pour les régions de Lougansk et de Donetzk. Hollande parle de décentralisation.

Quant à Porochenko dont tous ont noté l'inflexibilité, il ne pouvait tout simplement consentir aucune concession, car toute concession aurait immédiatement été interprétée par les nationalistes ukrainiens comme un signe de faiblesse, voire comme une trahison. De ce point de vue, la ténacité de Porochenko n'est que l'envers des choses, elle révèle l'impasse dans laquelle se trouve le dirigeant ukrainien pour n'avoir promis à son pays qu'un écrasement par la force de la rébellion sécessionniste à l'Est.

Dès aujourd'hui, de retour à Kiev, Porochenko qui n'a pourtant pas cédé devant Poutine, se voit reprocher par les plus extrémistes des siens d'avoir consenti, en termes pourtant bien vagues, au principe d'une réforme constitutionnelle et d'un statut particulier pour Donetzk et Lougansk, et d'avoir en quelque sorte ainsi disposé de la souveraineté nationale ukrainienne. Le statut particulier envisagé pour Donetzk et Lougansk est déjà contesté.

Les frontières ?

"Parties intéressées", "règlement global", nous dit Hollande. Mais la question de la Crimée n'a pas même été évoquée, ce qui n'a pas empêché les uns et les autres de rappeler leur attachement au respect des frontières.

Des frontières ? Oui, des frontières, mais lesquelles. Car les frontières héritées de la disparition de l'Union soviétique n'étaient, comme l'a déclaré Gorbatchev, que des frontières administratives. Il n'existait bien entendu aucune frontière entre la R.S.F.S.R. et la U.S.S.R., l'actuelle Russie et l'actuelle Ukraine, ce qui explique du reste que la décision prise, en 1954, de rattacher la Crimée à l'Ukraine, n'ait rien changé au mode de vie de la population, non consultée. Il en va tout autrement en 1991 lors de la disparition de l'Union soviétique.

Indépendamment même de la Crimée, les frontières séparant aujourd'hui la Russie et l'Ukraine posent problème, car depuis des siècles, l'Ukraine a fait partie de l'espace russe, de l'empire russe, puis de l'Union soviétique. Il ne s'agit pas d'Etats ayant appartenu pour un temps à une union qui se serait déchirée, comme il en irait par exemple du retrait d'un Etat désirant quitter l'Union européenne. Il s'agit de pays organiquement liés, ayant tissé des liens séculaires et familiaux. Séparer ces deux Etats, c'est en réalité procéder à une amputation cruelle et douloureuse.

La chirurgie occidentale est une boucherie, le sang coule, et la presse se tait, car ce qui importe ici, à l'Ouest, c'est de faire apparaître la Russie comme étant l'agresseur. Rien, presque rien n'est dit de l'atrocité des bombardements criminels de la population civile par les forces de Kiev, rien n'est dit sur le sort des familles, des vieillards dont les appartements sont détruits, rien n'est dit des conditions de fortune dans lesquelles les blessés sont soignés ou opérés, rien n'est dit des enfants mutilés, estropiés, handicapés pour la vie, rien n'est dit des centaines de milliers de réfugiés qui, sous les bombardements, ont gagné comme ils ont pu le territoire russe.

Pourquoi l'armée ukrainienne et tous les supplétifs qui l'entourent s'acharnent-ils à bombarder des quartiers ou des villages où il n'y a aucun objectif militaire ?

La réponse tient en quelques mots. A l'image de ce qui s'est passé au Kosovo, une vaste opération d'épuration ethnique est en cours dans l'Est de l'Ukraine. Les Russes qui vivent sur le territoire ukrainien, ne sont pas tous séparatistes, mais ils sont tous considérés par les nationalistes ukrainiens comme des "okkupanty", et ils doivent dès lors être chassés. C'est l'objectif essentiel des bombardements de la population civile. Cet objectif est déjà largement atteint.

Devant ces crimes, l'Occident, complice et menteur, demeure impassible.

Aucune guerre n'aurait jamais dû, aujourd'hui, au XXIème siècle, opposer les Russes et les Ukrainiens. Les vieilles querelles de l'Histoire ne peuvent expliquer un tel bain de sang. Mais à présent, il y a eu trop de mensonges, trop de crimes, trop d'atrocités, trop de malheur, et la réconciliation est pour longtemps impossible.

Voilà la raison véritable pour laquelle les accords de Minsk n'apporteront pas la paix. C'est peut-être ce à quoi pensait la chancelière allemande, hier, lorsqu'elle faisait part à la presse de son absence d'illusions.

Il existe pourtant un espoir, et une faible lumière s'est levée. Sur les pages et les écrans glacés d'une guerre des médias et d'une propagande démoniaque, et sous les faibles rayons d'un soleil d'hiver, des lueurs de vérité finissent par percer, en France, en Europe et même aux Etats Unis. Le corps engourdi de l'opinion publique, longtemps paralysée, se réveille lentement, et de ce réveil naîtront des changements politiques et un mouvement contre la guerre. Qui a dit cela, je ne sais plus, mais la vérité est toujours révolutionnaire.


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48 réactions à cet article    


  • Arthaud Arthaud 13 février 2015 17:09

    Excellent article ..

    Vous écrivez :

    «  Mais le plus grand absent, ce sont les Etats Unis d’Amérique » ....

    Bah ! Le Grand Organisateur sait déléguer


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 13 février 2015 23:28

      Quelqu’un croit-il encore qu’il y a un rapport entre ce que disent les médias et la situation en Ukraine ? Pur bavardage. Avec les péripéties d’un soap brésilien. Quand la Russie et les US aurront atteint leurs objectifs mediatiques , les combats s’arreteront. On aura un « Est-Ukraine » integré de facto a la Rusie... et un « Ouest-Ukraine » comme État "democratique’ mendiant, financé par l’’UE mais guidé par les USA. Un cirque distrayant. Mais on tue vraiment des gens,,,,


      PJCA

    • howahkan Hotah 13 février 2015 17:17
      Ukraine ultranationalist leader rejects Minsk peace deal, reserves right ’to continue war’

      -------------------------------

      le leader ultranationaliste Ukrainien( en clair les fachos pseudo nazi de droite) rejette les accords de paix de Minsk, et se réserve le droit de continuer la guerre....

      ceci sur un message sur son facebook...le second effet BHL ?? ??


      • lsga lsga 13 février 2015 17:30

        lol, comme si c’était eux qui décidaient smiley smiley smiley


      • lsga lsga 13 février 2015 17:40

        et puis tu parle de BHL, le « grand oligarque » ! mais pas de Christophe de Margerie, le plus grand des oligarques français, celui qui était intéressé par le gaz de crimée, le mec que Poutine a buté... Ah mais c’est vrai... je suis bête, Margerie est un chrétien, pas un juif, alors vous ne pouvez pas dire que c’est un oligarque.... Pourtant il est tout en haut en haut en haut de la liste des oligarques français....

         
        Rha ! si seulement Margerie avait été juif et non pas chrétien ! vous auriez peut-être compris le conflit ukrainien. 

      • soi même 13 février 2015 21:40

        Comme toujours c’est le froid stalinien que tu produis !
        Es que c’est un hasard tous cela ?


      • captain beefheart 14 février 2015 02:55

        Soyez sincère,Lsga,vous êtes un logiciel,n’est-ce pas ? Dans tous vos commentaires je n’ai encore jamais constaté le moindre signe d’humanité.

        Mr.Pchetchkov parle ici de épuration ethnique,crimes contre l’humanité.

        Pour avoir suggéré cette probabilité sur un forum néerlandaise ,de piètre niveau d’ailleurs,forum riche en eurotantrollards,on a supprimé le plupart de mes commentaires.L’effet MH17 y joue le rôle de l’effet Charlie en France.

        J’écrivais que si les gens continueraient à soutenir la livraison d’armes par les USA,ils se feraient complice de ça,tenant compte des déclarations de Timoshenko ,« nuke the ruskovs »les bataillons de neonazi,les richesses convoités du Donbass,et le fait que ceux qui poussent derrière ne seraient point gêné si la région était vide de ses habitants.On tue la moitié ,l’autre moitié s’enfuit.Si nous les peuples laissons faire,nos petits-enfants auront de quoi commémorer et de se demander comment ce holocaust a pu se produire...

        Donc mon commentaire a été supprimé,suivi par d’autres fait la même journée.

        J’ai pleuré,un truc qui ne vous arrivera pas ,hein,Lsga ?


      • Ben Schott 14 février 2015 14:15

        Quelle lucidité ! Vos analyses sont toujours d’une extrême profondeur...


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 février 2015 19:44

        Isga
        Sinon, quelles preuves avancez-vous sur les responsabilités russes dans la mort de Margerie ?
        Aucune, c’est comme les chars russes en Ukraine, alors ? Du blabla.


      • Layly Victor Layly Victor 15 février 2015 09:25

        a soi même

        non, ce n’est pas un hasard
        Isga est un agent US peut-être, mais surtout sauvagement anti-français et opposé à toute forme de patriotisme, le tout camouflé sous un verbiage pseudo-marxiste.


      • howahkan Hotah 13 février 2015 17:44

        lu,ceci en dessous dans un torchon Français,enfin Breton quelle honte !!! ...la sainte parole officielle donc...le dégout de la défaite , le mensonge est partout..suffira t’il a sauver ce qui ne peut plus l’être ??
        c’est pourtant si libérateur de ne pas mentir......

        _______________________________

        Après l’annexion de la Crimée, l’an dernier, le dépeçage de l’Ukraine se poursuit. Il ne restera bientôt de ce grand et riche pays qu’un État-croupion, qui n’aura certes pas su se défendre tout seul, mais auquel ses voisins européens sont venus administrer les sacrements des mourants. Habile tacticien, politicien roublard culbutant les frontières sans vergogne, Poutine ne connaît qu’une seule loi : celle du plus fort. Les événements, hélas, lui donnent encore une fois raison.

        © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/debats/une-victoire-pour-vladimir-poutine-13-02-2015-10525065.php
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        -

        Encore un énième point de vue à sens unique, qui refuse de regarder du côté des responsabilités de l’Ukraine dans cette crise. Et bien que vous nous laissiez la possibilité par nos commentaires de modérer ce manichéisme, force est de constater ici un manque d’objectivité. Là où nous autres Bretons avons connu à travers notre histoire une situation d’appauvrissement analogue au cas présent, par le pillage des richesses et la destruction de notre langue, notre point de vue devrait être plus fin que ceux des soldats de l’An II qui siègent et dictent actuellement depuis Paris 8e. Il faut rappeler les évènements du mois de Mars 2014, chose que la presse française prends soin d’éviter. L’interdiction de la langue Russe dans ces régions peuplées à 90% de russophone, l’arrêt du payement des pensions aux personnes âgées à l’Est, l’arrêt des salaires aux professeurs des écoles russophones. En un mot « dégagez ». A suivi le soulèvement dans les « préfectures » de Lugansk et Donetsk. Tout ceci n’est pas neutre et rappelle dans notre Histoire le remplacement des notables et commerçants bretons dans les villes et ports. J’ai eu la chance de travailler avec un Ukrainien des environs d’Odessa, russophone, avec qui j’ai gardé amitiés. Lui me confiait au démarrage de la crise, au printemps 2014, qu’il souhaitait obtenir rapidement un visa Russe afin de protéger sa famille. Pendant ce temps la « Pravda » parisienne nous rediffusait BHL, encore en guerre.

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        • berry 13 février 2015 19:34

          Porochenko lance ses meilleures troupes pour débloquer le chaudron de Debaltsevo avant l’application du cessez-le-feu.
          Pour l’instant l’offensive a échoué...
           
          http://lesakerfrancophone.net/porochenko-jette-trois-bataillons-de-800-soldats-dans-la-bataille-pour-debloquer-le-chaudron-de-debaltsevo-et-sauver-sa-peau/
           
          Il est fort possible que cette offensive fasse des centaines de morts, alors que les médias minimisent comme d’habitude la gravité de la situation.
           
          L’oligarque juif et agent de la CIA Porochenko (comme l’a révélé Wikileaks en publiant les câbles diplomatiques américains) sert ses maitres et continue de mener une politique anti russe contraire aux intérêts de l’ukraine.


          • soi même 13 février 2015 19:50

            @ Pchetchkov, je comprend votre désarroi, surtout si vous êtes natif de ce pays, un pays à qui on a rien épargné comme souffrance indicible, je vous souhaite de reprendre courage, et de vous encouragez à pensé qu’il aura un jour une compensation spirituel à tous cela !


            • Parrhesia Parrhesia 13 février 2015 21:12

              À la lecture de cet article, je me suis d’abord proposé d’y comptabiliser un accord supplémentaire. Ma paresse naturelle m’incite désormais à limiter mes interventions à ce mode d’expression. Pourquoi, en effet, rajouter un grain de sel à des papiers déjà très bien documentés et construits.

              Mais pour une fois, je me suis ravisé. J’ai, certes, ajouté mon accord au compteur, mais je souhaite néanmoins relever ce qui me paraît être une lacune ; et une lacune presque généralisée.

              Remarquons en effet qu’une fois de plus, dans la ronde des personnes généralement citées comme parties prenantes, et dans celle des faits habituellement considérés comme générateurs des événements d’Ukraine, il manque ici et encore, d’une part le gouvernement Israéliens et d’autre part son blocus des eaux territoriales tant syriennes que gazaoui.

              L’offensive occidentale contre la Crimée, qui, ne n’oublions pas non plus, a largement conditionné la nature de la riposte russe, aurait-elle été à ce point déterminée et brutale si l’un des enjeux n’avait été la nécessité pour le gouvernement d’Israël et les U.S.A., donc, partant, pour « l’Europe-gag », de mettre tout en œuvre pour contrer l’éventuel obstacle à ce blocus que constitue la flotte russe de Méditerranée via Sébastopol !!!

              Cela va mieux en le disant !

              Isn’t it ?


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 février 2015 19:51

                Parrhesia,
                Israël, de part les accords signés avec l’ UE et l’ OTAN, fait partie de fait de l’ OTAN.


              • Layly Victor Layly Victor 15 février 2015 09:43

                Fifi,

                Vous faites une petite erreur. Sur le papier, Israël fait partie de l’OTAN, mais en réalité, l’OTAN fait partie d’Israël.


              • Dom66 Dom66 13 février 2015 21:17

                J’ai des petites questions qui trottent dans ma tête Où se trouve l’aide humanitaire Russe ?

                Comment peuvent ils encore faire confiance à Porochenko ? Que va faire Poutine si Oboina livre des armes aux fachos de Kiev ?


                • alinea alinea 13 février 2015 23:12

                  Surtout, comme dit quelqu’un sur un autre fil : qui tiendra ces armes ??


                • alinea alinea 13 février 2015 21:31

                  Que fait le peuple ukrainien de l’ouest ? Il semblerait qu’il ne soit pas d’accord du tout avec cette guerre intérieure qui-ne-dit-pas-son-nom !


                  • Rétif 13 février 2015 23:23

                    Si document anglais il y a, quel vocable anglais est censé traduire le verbe « endosser » ?
                    Il vient bien de quelque part.


                    • Pchetchkov 14 février 2015 09:39

                      Précision

                      En fait, la déclaration de la chancelière allemande et des présidents français, russes et ukrainiens n’a, semble-t-il, pas été signée, et le texte de cette déclaration a simplement été publié sur les sites officiels de ces dirigeants.

                      Il est possible que s’agissant de la version française donnée par la Présidence de la République française, le terme « endosser » soit un anglicisme, provenant d’une mauvaise traduction du verbe anglais « to endorse », qui, comme en français, a le sens d’endosser (une traite, un chèque, un connaissement maritime), mais aussi, à la différence du français, de donner son accord.

                      Le texte allemand utilise le verbe « unterstützen ».

                      Quant au texte concernant le « paquet de mesures » constituant la substance même des accords de Minsk, et si l’on s’en rapporte aux informations figurant sur le site de la Présidence française, le texte a été rédigé en anglais, et a été signé par les représentants des pays concernés (mais non par les présidents).


                    • wesson wesson 14 février 2015 12:55
                      Bonjour l’auteur, 

                      « En fait, la déclaration de la chancelière allemande et des présidents français, russes et ukrainiens n’a, semble-t-il, pas été signée, et le texte de cette déclaration a simplement été publié sur les sites officiels de ces dirigeants. »

                      Pour être clair, le texte de l’accord a été signé en effet par l’OSCE, les rebelles, un ancien président Ukrainien (Leonid Kutchma) sans aucun pouvoir politique réel, et c’est tout.

                      Il est de toute manière évident que la partie Ukrainienne ne compte pas une seule seconde respecter cet accord (CF : cette vidéo sous-titrée en Anglais ou Porochenko explique ce qu’il pense du cessez-le-feu précédent), de la même manière qu’ils n’ont respecté aucun des accords précédents (à commencer par celui lors de Maidan actant le départ de Yanukovitch, signé par Steinmer et Fabius, dont les autorités de Kiev se sont torchés dès le lendemain).

                      Minsk 2 ne sera pas respecté, pour une raison très simple : Tant que les USA feront miroiter à Kiev d’une part les aides économiques et les plans du FMI, et d’autre part la possibilité d’une aide militaire, ceux-ci ne plieront jamais, en tout cas pas avant que des putains de missiles leurs tombent dans le jardin.

                      Et j’en suis triste, mais je constate que le peuple Ukrainien supporte cela. L’atmosphère actuelle est que tout le monde reste à la maison, en se contentant du fait que le conflit ne se passe que dans le Donbas. 

                    • eau-du-robinet eau-du-robinet 14 février 2015 18:11

                      Bonjour Weson,
                      .
                      « Minsk 2 ne sera pas respecté, pour une raison très simple... »
                      .
                      Je partage votre avis.
                      .
                      Hier A. Merkel avait dit dans les informations sur la chaine allemande ZDF que a partir de Lundi prochain des nouvelles sanctions contre la Russie entreront en viguer !
                      .
                      Alors pourquoi appliquer des nouvelles sanctions si le dit « cesse de feux annoncé » rentre en viguer demain (dimanche) ?
                      .
                      Si on décode cette phrase elle en dit long sur le résultat des négociations, c’est à dire que aucun réel accord à été adopté ...
                      .
                      Le cesse de feux ne serra respecté par aucune des deux parties !


                    • Rétif 15 février 2015 14:17

                      Ce qui sonne mal,dans cette traduction, est que le Français a lui aussi un rapport avec un accord,une acceptation, sauf que,contrairement à l’Anglais,(merci pour la précision),il s’agit alors,d’une acceptation en quelque sorte « à l’insu de son plein gré »,selon une formule drôlatique, comme quand on fait « endosser » à quelqu’un une responsabilité dans une affaire où la personne n’y est,au départ,pour rien.
                      On peut aussi accepter une responsabilité nouvelle pour soi,et non découlant logiquement d’une position). Dans un style un peu familier,ça se dit « endosser la charge », de s’occuper d’un problème à résoudre,(« je m’en occupe ! »,je m’en charge !j’ en prend,j’ en endosse, la responsabilité !). Content,d’ailleurs,ou pas content ! (« Se faire coller sur le dos » une responsabilité qui n’était pas la nôtre dans une affaire, ou qu’on aurait préféré éviter,dans un projet,en s’étant laissé forcer la main !)
                      Hollande semble bien ainsi,accepter une responsabilité non souhaitée et imprévue,comme s’étant « fait avoir » !
                      Pour l’ Anglais,pas de problème !


                    • lucidus lucidus 13 février 2015 23:39

                      L’ours russe blessé n’en sera que plus fort, plus uni et plus dangereux ! Les états unis n’ont besoin de personne pour tomber comme un fruit pourri... Ils le savent, on le sait... Ils jouent leurs dernières cartes, les mêmes que d’habitude, mais cette fois-ci, en pure perte et pour la dernière fois... L’UE, créature US, sombrera aussi... Et c’est mieux ainsi.


                      • elpepe elpepe 14 février 2015 01:00

                        integrite territoriale avec ou sans la Crimee ? c’est plie des le depart


                        • Arthaud Arthaud 14 février 2015 04:32

                          Obama va envoyer des « armes defensives » en Ukraine .. c’est le NY Times qui le dit, y’a une heure ..

                          ..
                          des grenades defensives ?

                          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 14 février 2015 08:34

                            Un accord sur quoi et autour de quoi ? Ceux qui ont créé cette crise, c’est-à-dire les Occidentaux qui ont divisé l’Ukraine comme ils ont divisé plusieurs autres pays européens en les attirant vers l’utopie, ne peuvent pas donner la solution : La cause d’un problème ne peut pas être en même temps la solution à ce problème ! D’autre part l’Ukraine est déjà assez déstabilisée pour qu’elle puisse se redresser et rassembler ses population ! Plus le « projet européen » persiste et plus les problèmes insolubles vont fleurir dans cet espace géographique insolite : Nous avons les crises graves comme en Grèce qui remet en cause les fondements de cette utopie et en Ukraine qui risque de faire de la « politique expansionniste » une guerre durable et sans solution !
                            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-projet-europeen-de-la-genese-a-163292


                            • SEPH SEPH 14 février 2015 10:20

                              Des experts militaires russes mettent en garde l’Empire et ses alliés sur les conséquences d’un transfert d’armes américaines à l’Ukraine

                                Si les Etats Unis livraient des armes à l’Ukraine, la Russie soutiendrait l’Iran, face à l’Arabie saoudite. Selon ’Moscou Times’, citant des experts en défense militaire, toute livraison d’armes US à l’Ukraine est considérée par le Kremlin comme une déclaration de guerre.

                               Ce serait le signe d’une implication directe des Etats Unis, dans la guerre contre la Russie. Et cette action sera ripostée, non seulement, dans l’Est de l’Ukraine, et ce, de façon asymétrique, mais aussi, sur d’autres fronts !!

                               L’Ukraine se trouve, selon ces experts, à un carrefour : alors que les miliciens pro-russes intensifient leurs attaques contre les régions stratégiques, et, surtout, la ville portuaire de Mariopol, les Occidentaux, eux, cherchent la meilleure sortie de la crise".

                               Le conseil Atlantic a appelé le mois dernier Washington à débloquer 3 milliards de dollars d’aide militaire, en l’espace de 3 ans, à destination de l’Ukraine.

                               Or, les experts militaires russes qualifient la livraison d’armements US à l’Ukraine de guerre, par procuration, contre la Russie, ce qui donnerait lieu à une exacerbation du conflit. Car, une contre-attaque élargie de la Russie ira bien au-delà de l’Ukraine.

                               Ainsi, la Russie pourrait répondre oui à une demande de longue date des Chinois, qui souhaitent se doter de  technologie défensive sensible, avec, en toile de fond, la possibilité d’élargir leurs arsenaux d’armes ultra sophistiqués.

                               La Chine pourrait donc apporter en Asie et en Océanie de graves préjudices à la marine américaine, . Or, ceci n’est qu’un exemple, car la Russie pourrait soutenir l’Iran contre l’Arabie saoudite, et ce serait là une initiative, qui provoquerait une hausse substantielle des cours du pétrole

                               Ces experts militaires russes soulignent que à ces deux perspectives pourraient s’ajouter à d’autres.

                               Les pro-Russes ont fait de très grandes avancées, dans l’Est de l’Ukraine, provoquant la panique, dans les rangs des États-Unis et des occidentaux.

                               Les occidentaux doivent arrêter leurs provocations et retirer de l’Ukraine de nombreux mercenaires qui sont actuellement encerclés par les révolutionnaires du Dombass. Ceci expliquant la visite précipitée de la Mère-Kel et de Flamby le matador.

                               Seule la victoire militaire des révolutionnaires du Dombass sur les fachos et sionistes de Kiev peut arrêter les massacres causés par l’aventurisme de l’impérialisme de l’occident.

                               Ainsi, la victoire des révolutionnaires du Dombass est déterminante pour la paix et la liberté des peuples.

                              source : The Moscow Times 

                              http://www.themoscowtimes.com/business/article/u-s-military-aid-to-ukraine-would-be-declaration-of-proxy-war-russian-defense-analysts/515654.html


                              • Dom66 Dom66 14 février 2015 10:47

                                Salut SEPH :je viens de lire ton post et je pense comme toi, et j’espère que Poutine ne se laissera pas intimider par Oboina. Il y en a raz le bol des vindictes américaine.

                                Je fais un copié:collé de mon observation dans une autre discussion. qui à sa place ici aussi

                                La voici

                                 "Si c’est ça la trêve alors perso je trouve que les partisans de Donetsk et Lougansk sont légèrement perdants par rapport à leurs succès militaire.

                                http://fr.sputniknews.com/infographies/20150213/1014670271.html"


                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 14 février 2015 19:42

                                Bonjour SEPH,
                                .
                                Les sionistes jouent un « rôle moteur » dans cette guerre en Ukraine.
                                .
                                Le rôle joué par les personnalités juives et l’État d’Israël dans la crise ukrainienne n’est pas passé inaperçu, sachant que cette communauté représente moins d’un pour cent de l’ensemble de la population. Cependant, l’administration Netanyahou a en sa possession un rapport confidentiel confirmant que les juifs ashkénazes ne sont pas originaires du Levant, mais sont les descendants des Khazars, ce peuple mal connu fondateur d’un empire juif au dixième siècle sur les rives de la mer Noire. Ceci explique pourquoi certains sionistes voient en l’Ukraine un possible second Israël.
                                http://globalepresse.com/2014/12/29/le-projet-secret-dun-deuxieme-israel-en-ukraine/
                                .
                                Le Times of Israel, journal israélien indépendant dont le comité de rédaction compte des anciens journalistes du quotidien Ha’aretz, a publié un papier passionnant qui n’a pourtant pas fait grand bruit. L’article en provenance de Jerusalem et Zhitomir, daté du 16 mars 2014 et écrit par Hirsh Ostropoler et I. Z. Grosser-Spass, correspondants russes et ukrainiens du journal, fait mention d’un rapport confidentiel remis au gouvernement israélien [1]. Ce rapport, établi par un comité d’experts en histoire juive et reposant sur des sources universitaires, parvient à la conclusion que les juifs européens descendent en réalité des Khazars, peuple guerrier d’origine mongole et tatare ayant dominé l’Ukraine et la Russie méridionale et s’étant converti en masse au judaïsme au VIIIè siècle.
                                .
                                Les sionistes prétendent depuis longtemps que la terre revendiquée d’Israël revient de droit au peuple juif, que les conquêtes successives de différents empires ont évincé et dispersé, ce que l’on a appelé la diaspora. Apporter la preuve que les ashkénazes, qui forment l’essentiel de la population israélienne, ne sont pas historiquement liés à la Palestine remettrait en question le principe même d’Israël comme étant la patrie millénaire du peuple juif.
                                http://globalepresse.com/2014/12/29/le-projet-secret-dun-deuxieme-israel-en-ukraine/
                                .
                                Ukraine : qui est donc Monsieur Igor Kolomoïsky ?
                                En tant que gouverneur de Dnipropetrovsk, poste qu’il occupe depuis février 2014, Kolomoïsky est devenu une force politique incontournable et virtuellement autonome au sein d’une région au poids économique considérable. Ainsi, il contrôle de facto la première usine d’armement du pays – YuzhMash – basée dans son fief. Il mit également sa fortune à contribution pour financer la constitution des bataillons paramilitaires Dnipro et Donbass ainsi que l’approvisionnement de l’armée régulière en fuel et pièces détachées de blindés. Il est, par ailleurs, de notoriété publique que le gouverneur dispose aujourd’hui d’une armée privée de plusieurs milliers d’hommes, loin d’être tous originaires d’Ukraine.
                                http://www.realpolitik.tv/2014/09/ukraine-qui-est-donc-monsieur-igor-kolomoisky/
                                .
                                Igor Kolomoïsky a été nommé gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk par les autorités putschistes de Kiev. Il a participé à l’organisation du massacre d’Odessa du 2 mai 2014 avec son armée privée, le 1er Bataillon du Dniepr. Il a engagé le fils du vice-président états-unien Joe Biden, R. Hunter Biden, et le président du comité de soutien au secrétaire d’État John Kerry, Devon Archer, comme administrateurs de sa holding gazière.
                                http://fierteseuropeennes.hautetfor...
                                .
                                Igor Kolomoïsky préside la Communauté juive unie d’Ukraine et l’Union juive européenne. Il a créé le Parlement juif européen. Il possède la moitié de la chaîne de télévision Jewish News One (qui émet désormais sous le nom Ukraine News One)
                                http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/tag/igor+kolomo%C3%AFsky
                                .
                                Toutefois, certains sionistes, en Israël comme ailleurs, ne souhaitent pas prendre de risques. Une des raisons principales pour qu’Ihor Kolomoïsky —le richissime magnat juif ukrainien et gouverneur de la province de Dnipropetrovsk, qui est aussi citoyen israélien et chypriote— dépense des dizaines de millions de dollars pour recruter des nationalistes ukrainiens de droite et des néo-nazis venus d’ailleurs en Europe pour combattre la majorité russophone de la région du Donbass en Ukraine orientale, c’est la peur de voir capoter le projet de transformation de l’Ukraine en « Israël-bis ».
                                http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/tag/igor+kolomo%C3%AFsky
                                .
                                Georges Soros reconnait son implication dans le Maïdan ukrainien
                                Vidéo très instructive de Georges Soros, le fondateur de l’Open Society, sur son implication en Ukraine. Le milliardaire reconnaît avoir financé la « révolution du Maïdan » et les groupes pro-occidentaux depuis plusieurs années. Mais lorsque le journaliste de CNN lui pose la question de l’anti-sémitisme et des néo-nazis à l’oeuvre en Ukraine, Soros préfère nier la réalité de Svoboda et Pravyi Sektor et se réfugie dans la propagande anti-russe…
                                http://lesmoutonsenrages.fr/2014/09/16/video-georges-soros-reconnait-son-implication-dans-le-maidan-ukrainien/
                                .
                                La guerre en Ukraine a été lancée par les sionistes du Département d’État et Vanguard Group
                                http://stopmensonges.com/la-guerre-en-ukraine-a-ete-lancee-par-les-sionistes-du-departement-detat-et-vanguard-group-afin-de-creer-de-nouveaux-khazaries-et-commencer-la-troisieme-guerre-mondiale-en-forcant-la-russie-dappor/


                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 14 février 2015 19:55

                                complément d’information :
                                .
                                Le Projet conjoint d’Israël et de l’Ukraine consiste à déplacer les colons de Cisjordanie en République Autonome de Crimée (Russe), et ce après une éventuelle rétrocession de la péninsule à l’Ukraine, comme ils l’espèrent. Pour les sionistes ukrainiens comme Kolomoïsky, ou leurs alliés états-uniens tels que Victoria Nuland (secrétaire d’État adjointe, déléguée aux Affaires européennes et eurasiennes) et Geoffrey Pyatt (ambassadeur US en Ukraine), l’objectif ultime consiste à établir une région juive autonome en Crimée et à redonner à la péninsule son nom khazar d’origine, Chazerai. Comme les Tatars qui vivent aujourd’hui en Crimée, et ailleurs, sont en majorité musulmans, le projet de création d’une nation khazare en Ukraine reposerait aussi probablement sur un fort prosélytisme de la part des Israéliens et des Ukrainiens déterminés à réinstaurer la Khazarie comme alternative à l’État d’Israël.
                                http://globalepresse.com/2014/12/29/le-projet-secret-dun-deuxieme-israel-en-ukraine/


                              • SEPH SEPH 14 février 2015 12:37

                                Voici deux textes qui ne se font pas trop d’illusions sur la conférence dite MINSK 2 :

                                MINSK 2 : VERS UNE ILLUSION DE PAIX :

                                "L’accord de cessez-le-feu signé dans la nuit du mercredi au jeudi 12 février à Minsk rend d’abord optimiste - y aurait-il, en fin des fins, une faible lueur d’espoir ? - autant qu’il rend, après mûre réflexion, perplexe. Pourquoi ?


                                Le sommet des quatre qui s’est tenu dans la capitale du Belarus, même s’il semble avoir conduit à un consensus répondant et aux aspirations de Kiev et à ceux des RPD-RPL puisque les parties belligérantes ont signé l’accord de paix, n’est cependant rien de plus qu’une étape provisoire supposant des négociations poussées entre l’Ukraine et le Donbass sans l’encadrement des puissances occidentales et de la Russie.

                                Dans la mesure où le conflit a dès le début était présenté comme une guerre civile — admettons le — il semblerait normal que ses principaux protagonistes se mettent d’accord entre eux et sur les conditions du retrait définitif de l’artillerie lourde, des unités militaires ukrainiennes ainsi que des bataillons punitifs des frontières du Donbass et sur le statut étatique de la Novorossia. Rien n’est plus logique et en même temps rien n’est plus problématique.


                                Premièrement, il apparaît douteux que Kiev se défasse de ses influences américaines ce qui, à vrai dire, reviendrait à faire preuve d’une plate ingratitude sachant à qui le roi du chocolat doit son trône. Les accolades de M.  Porochenko avec M. Kerry en disent très long de même que cette rencontre de M. Porochenko avec les leaders occidentaux qui fut préalable à la rencontre des quatre à Minsk. Inutile de dire que malgré quelques sages intentions motivées par la peur, ni la France, ni l’Allemagne n’ont de marge de liberté (lire de souveraineté) suffisante à s’opposer à la stratégie US entièrement orientée vers la guerre en Europe. J’en veux pour preuve le projet de livraison d’armes létales à l’Ukraine pour la copieuse somme d’un milliard de dollars toujours de vigueur à en croire le Congrès US. La France, l’Allemagne et la Russie parlent d’armistice, les USA parlent de réarmement. Curieuse contradiction.


                                Deuxièmement, si la création d’une zone démilitarisée représente une condition sine qua non que l’on ne puit qu’applaudir debout, le projet de décentralisation formulé n’est pas le projet de fédéralisation dite «  élargie » dont il fut question la semaine dernière au Kremlin. Il ne faut pas se faire d’illusions. Les blessures sont trop profondes pour que le Donbass consente à obéir à la juridiction de Kiev surtout dans un pays en faillite et divisé comme l’a brillamment démontré l’échec de la dernière mobilisation. La guerre rendant ses victimes autrement plus lucides qu’elles ne le sont en temps de paix, le Donbass comprend parfaitement que ce nouveau Minsk résulte de l’immense déroute de Debaltsevo et non pas d’une prise de conscience subite des souffrances endurées par des civils qui ont eu le tort de rejeter un putsch sponsorisé de l’extérieur. Quel serait le sort de Porochenko si les 8000 soldats ukrainiens pris au piège avaient été exécutés par l’insurrection ? Il est clair que ses jours politiqiues auraient été comptés.


                                Troisièmement, il semble étrange que ce sommet de Minsk qui n’est que du réchauffé — il suffit que l’armée ukrainienne connaisse de mauvais jours pour qu’une trêve soit déclarée — soit perçu comme « un sommet de la dernière chance » sinon, nous dit-on avec une obstination frôlant l’hypnose, c’est la guerre. Entre qui et qui ? Elle a déjà lieu en Ukraine. Voudrait-on insinuer que ses frontières s’élargiraient impliquant de nouveaux territoires ?

                                Laisserait-on entendre qu’il s’agira d’une guerre entre l’OTAN et la Russie la livraison d’armes létales clairement destinées à frapper des civiles ethniquement russes à 60% enfermant Moscou dans un dilemme moral d’une éminente gravité ? Si c’est le cas, l’Europe sera entraînée dans une épopée sanglante dont elle sortira profondément meurtrie.Les promenades de BHL à travers Kramatorsk aux côtés de Porochenko la veille du sommet, n’en seraient-elles pas la sombre préfiguration ?« 

                                Françoise Compoint

                                http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150213/1014658660.html



                                MINSK 2 : MILITAIREMENT INGÉRABLE :

                                 »Sur le papier tout est réglé comme une partition. Horaire de cessez-le-feu, ligne de démarcation, gestion des armes lourdes, échange de prisonniers, contrôle du bon respect de ces points, esquisse d’un processus politique et, notamment, électoral, en vue d’une sortie de crise… dans les grandes lignes tout est prévu. Le souci, puisque nous avons évoqué l’enfer, est que le diable se cache souvent dans les détails. Et que les modalités de l’accord, d’un point de vue militaire, sont si problématiques qu’elles semblent inapplicables en l’état.

                                Certes le retrait des armes lourdes à plusieurs dizaines de kilomètres de part et d’autre de la ligne de front actuelle est un bon point. Les civils seront théoriquement à l’abri des lance-roquettes multiples disposant des portées les plus longues. De même le retrait des belligérants sur les limites d’une zone tampon, démilitarisée, permettra d’éviter que des accrochages menés par des éléments incontrôlés, dotés d’armes légères, ne dégénèrent en batailles.



                                Mais il faut encore que ce retrait des troupes et du matériel, qui doit s’opérer sous le contrôle de l’Organisation pour la Coopération et la Sécurité en Europe (OSCE), soit effectif. Ce n’est pas acquis tant l’OSCE manque de moyens et tant les esprits sont chauffés à blanc dans les deux camps. Par ailleurs il suffit de regarder une carte pour se rendre compte que les modalités de l’accord, si elles devaient être appliquées à la lettre, avantageraient sensiblement les troupes de Kiev, au détriment des séparatistes. Car ces derniers, s’ils sont victorieux sur le terrain, ne disposent pas d’un atout dont les forces « loyalistes  » disposent, celui de la profondeur stratégique. Alors que l’armée ukrainienne peut accepter, dans une certaine mesure, de céder du terrain vers l’ouest, les séparatistes sont dos à la mer et à la frontière russe, arc-boutés dans une zone de taille modeste, représentant, grosso modo, les deux tiers de la Belgique. Tout recul, tout retrait, est de nature à fragiliser leur dispositif. Or s’ils se plient scrupuleusement aux termes du texte signé, ils doivent se retirer sur leurs positions de septembre dernier.


                                Cela signifie que, dans le sud du Donbass, les séparatistes ne conserveront qu’une mince bande de terre entre la frontière russe et les positions des forces ukrainiennes. En cas d’offensive majeure d’une armée ukrainienne, renforcée à la faveur de la trêve et en mesure de traverser rapidement la zone tampon pour venir au contact, ils pourraient se retrouver acculés au littoral ou rejetés en Russie.

                                De même la ville de Lougansk, dont les séparatistes ont réussi à repousser à quelques kilomètres l’armée et la garde nationale ukrainiennes depuis septembre dernier, marquerait à nouveau la ligne de démarcation et pourrait, en cas de rupture du cessez-le-feu, être menacée.

                                Enfin le chaudron de Debaltsevo, à l’intérieur duquel sont encerclés 6 à 8000 soldats ukrainiens, constitue un saillant s’enfonçant profondément au cœur du dispositif séparatiste. Ce saillant, s’il ne fait pas l’objet d’un retrait avéré des forces ukrainiennes, pourrait servir de base à ces dernières pour une offensive en direction du sud et de la frontière russe, attaque susceptible de tronçonner en deux segments le dispositif des séparatistes.

                                Il semble difficilement concevable que ces derniers acceptent un tel risque. La perspective d’une ultime bataille, permettant de fermer la poche de Debaltsevo et de réduire les troupes ukrainiennes à la reddition pour mettre en place un cessez-le-feu sur une ligne de front optimisée ne peut donc être exclue. Les armes doivent se taire samedi soir, à minuit. Il se pourrait qu’elles tonnent plus que jamais d’ici là. Quitte à remettre l’accord lui-même en question"

                                Philippe Migault
                                http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150213/1014657919.html

                                Il est clair qu’il n’y rien à attendre des fachos de Kiev, seule une défaite retentissante les mettra à la raison. Les révolutionnaires du Dombass ont la légitimité pour eux, car ils ont été agressé .


                                • wesson wesson 14 février 2015 13:13

                                  Bonjour Seph, 


                                  Minsk2 ne fait aucune illusion, ce ne sera pas la paix d’autant qu’il me parait impossible que dans le contexte actuel Kiev remplisse ne serait-ce que l’une de ses obligation.

                                  Mais il faut tout de même voir les cotés positifs réels de cet accord : L’Europe est en train de tout doucement se retirer de l’Ukraine.

                                  Le format Normandie (ou pour le dire clairement - sans les USA) a été maintenant retenu. L’Europe a également nettement indiqué qu’il n’était pas question de livrer d’armes (entendre : payer pour). Et la conséquence est immédiate : Sachant qu’elle ne sera pas payé, la Pologne qui s’apprêtait à livrer du matériel militaire fait aujourd’hui machine arrière, allégeant pour cela les termes de Minsk 2.

                                  Nous allons probablement assister à un répit de courte durée - le temps que Kiev réarme et se re-sente capable d’en découdre, suivi d’une nouvelle attaque et d’une défaite supplémentaire. Entre-temps, Moscou espère que les Européens (en fait surtout le milieu industriel) se lasse de l’affaire Ukrainienne, et que le gouvernement de Kiev s’effondre totalement (ce qu’il ne fera pas à mon avis tant que les USA seront décidés à le soutenir et l’armer).

                                  Au pire, les USA armeront officiellement les Ukrainiens qui sont déjà pas très loin de décrocher un statut spécial auprès des Américains, comparable à celui dont jouit Israël. Dans ce cas, je ne voit pas ce qui retiendrait les Russes d’élargir le conflit notamment au moyen orient, par exemple en incitant et aidant les Iraniens à passer à l’offensive contre leur ennemi mortel déclaré : l’Arabie Saoudite. Compte tenu de ce qui se passe aujourd’hui au Yemen, c’est un scénario qui se fait chaque jour un peu plus probable. 

                                • berry 14 février 2015 15:04

                                  En plein milieu des négociations, le FMI, contrôlé par les américains, a proposé un prêt de 17 milliards de dollars sur 4 ans à l’Ukraine.
                                  C’était clairement un encouragement donné à Porochenko pour qu’il reste intransigeant et continue la guerre.
                                   


                                • Dom66 Dom66 14 février 2015 18:04

                                  Re SEPH, très bonne analyse mais je suis un peu comme Wesson, je ne me fais guère  d’illusion comme les autres fois Kiev ne respectera rien, et je pense que les USA n’accepte  

                                  Ce fameux format Normandie. Porochenko va s’asseoir dessus, il compte récupérer ses mercenaires encerclés.  


                                • Zeb_66 14 février 2015 22:10

                                  @ wesson
                                  Bah, les ricains ont déjà fait savoir qu’ils combattront jusqu’au dernier Ukrainien !
                                  Je ne me souviens plus de qui a dit ça, Joe Biden ? J. McCain ? Probablement
                                  lui, ses collègues l’appellent d’ailleurs : Le Cinglé (ancien militaire et vétéran du Vietnam).


                                • wesson wesson 15 février 2015 11:10

                                  bonjour zeb,


                                  « Bah, les ricains ont déjà fait savoir qu’ils combattront jusqu’au dernier Ukrainien !Je ne me souviens plus de qui a dit ça, Joe Biden ? J. McCain ? »

                                  personne chez les Americains n’as dit cela, car c’est bien évidemment politique non endossable, même si c’est le reflet de la stricte réalité.

                                  MC Cain, il est certes parmi les plus visibles et caricaturaux, mais au final, il ne compte pas vraiment, justement parce qu’il est un peu trop voyant.

                                  Toute la dimension du conflit Ukrainien actuel se résume aujourd’hui à une question : Qui va payer pour ? En allant à Minsk et en négociant un accord en trompe l’œil, les Allemands et les Français n’en ont pas moins dit que ce n’est pas eux qui prendront en charge la facture - donc pas l’Europe non plus.

                                  Et si cette ligne tient (et elle a quelques bonnes chances de le faire, car c’est tout de même l’Europe qui souffre le plus des sanctions anti-Russes), alors les USA devront se farcir l’intégralité de la facture.

                                  Et mon espoir, c’est que ça va devenir rapidement intenable comme position. Pour l’instant le congrès ne veut rien d’autre que faire chier Obama et vote donc pour envoyer des armes - mais si on regarde bien dans le détail, ils ne s’y engagent pas réellement. Si un président Républicain se faire à nouveau élire, je fait le pari que le congrès trouvera tout cela finalement bien trop cher, et fera comme à son habitude : il déclareront victoire juste avant d’abandonner totalement le pays à son sort.

                                  Il y a aussi un autre élément dont il faut tenir compte : le régime Ukrainien et son incapacité à mettre en oeuvre les plans que les Américains concoctent pour eux. Même avec tout le financement du FMI, il n’est pas impossible que la situation politique change brutalement en Ukraine.

                                • wesson wesson 14 février 2015 13:44

                                  quand même il faut bien se rendre compte des choses et les dire telles qu’elles sont : 


                                  Ce qui s’est passé en Ukraine depuis Maidan n’est que l’application stricte de la tactique des « révolutions colorées », tirées directement du livre de recettes de la CIA. Et c’est vrai que ça a fonctionné ... jusqu’à la Crimée. Plutôt que récupérer pour l’OTAN une base portuaire de classe internationale, parfaite pour menacer directement la Russie et comme base arrière pour tout le moyen orient, les USA se retrouvent en lieu et place avec un état failli qui n’as rien en dehors d’une armée de zombie fascistes.

                                  Et tant que les USA n’auront pas obtenu la Crimée - ou se sont effondrés économiquement - il ne lâcheront pas l’affaire. De leur coté, je ne sait pas si les Russes iront jusqu’à déclencher eux aussi un conflit dans la sphère d’influence Américaine (genre en Arabie Saoudite). J’ai tendance à penser que non, parce que ce n’est pas et ce n’as jamais été leur genre.


                                  • Zeb_66 15 février 2015 20:05

                                    @wesson
                                    « Et tant que les USA n’auront pas obtenu la Crimée
                                     - ou se sont effondrés économiquement -
                                    ils ne lâcheront pas l’affaire. »
                                    Tout à fait d’accord sur ce point, pour la suite je pense que
                                    les Russes comptent sur l’effet des mesures financières mises
                                    en place : dédollarisation, Banque asiatique, etc.
                                    Avec le concours de la Chine et des autres partenaires des BRICS
                                    + les retombées des mesures prisent en Amérique du Sud cet été
                                    et dernièrement les accords Chine-Argentine qui en avait bien
                                    besoin pour soutenir les attaques financières de Wall Street.
                                    L’Argentine est candidate à l’entrée dans les BRICS mais la Chine
                                    s’y était opposée à la dernière rencontre au motif d’une mauvaise
                                    santé financière la laissant à la merci des financiers américains ;
                                    avec ces accords ça devrait tenir la route.
                                    Joins à cela le renforcement de l’OCS qui tend à devenir un véritable
                                    contrepoids à l’OTAN.
                                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coopération_de_Shanghai
                                    Toutes ces mesures vont réduire notablement les retombées financières
                                    que les ricains obtiennent du dollar monnaie de réserve.
                                    Et associé à leur quasi-faillite, ça devrait le faire...


                                  • wesson wesson 15 février 2015 21:16

                                    « pour la suite je pense que les Russes comptent sur l’effet des mesures financières mises en place : dédollarisation, Banque asiatique, etc. »


                                    Ils misent maintenant clairement sur une désolidarisation de l’Europe avec les USA. Et si ils y arrivent, le reste (OTAN) suivra. En tout cas, dès lors il sera impossible de les isoler.

                                    En fait, c’est vrai qu’ils n’ont pas vraiment d’autres options, et n’ont aucunement voulu de cette crise que on leur impose. 

                                    Pour l’instant, les réactions Russes ont toutes été en réalité très mesurées. Mais si effectivement ceux-ci perdent réellement patience, on peut effectivement craindre un conflit global.

                                  • Jelena XCII 14 février 2015 13:53

                                    Il va de soi que le frenchie et la teutonne se sont rendu en Ukraine, car une fois de plus l’armée kieviste est encerclée... Si les ukrainiens seraient en position dominante, on ne parlerait pas de paix.
                                     
                                    A partir de là ce contrat est-il fiable ? J’ai moi aussi un gros doute... Les séparatistes ne vont pas gentiment laisser partir les 8.0000 hommes qui sont encerclés pour qu’ils reviennent la semaine prochaine... On leur déjà fait le coup une fois.
                                     
                                    D’autre part, Iatseniouk, pion des USA qui a derrière lui 50% de la Rada, ne parle pas de paix lui non plus.


                                    • SEPH SEPH 14 février 2015 16:05

                                       Valeryi Korovine a fournit une analyse « à chaud » des négociations qui se terminaient à Minsk. Voici ce texte qui surprend, par le contrepied total qu’il propose. :

                                      "

                                      TREIZE HEURES DE NÉGOCIATION POUR RIEN

                                      Après treize heures de négociation, on en était encore à rechercher une forme de mécanisme qui garantirait l’observation de n’importe quelle, vraiment n’importe quelle, partie des accords. Le contenu des accords ne sera pas l’essentiel. L’essentiel sera qui va répondre de l’exécution des accords. Personne ! Treize heures furent nécessaires pour comprendre que personne ne garantira le respect de l’accord, et si les dirigeants européens le signent, on en arrivera exactement comme sous Yanoukovich, à un maïdan. Ils ressembleront à de pâles idiots incapables d’accomplir rien de ce qui aura été convenu. C’est pourquoi il s’agit d’un problème systémique, et ici, malgré toutes les adjurations des dirigeants européens clamant que le problème ne peut être résolu par la guerre, je suis convaincu du contraire. Ce problème ne peut être résolu que par la guerre, dans le cadre de laquelle l’Ukraine devra être nettoyée des représentants de la junte et des « bataillons de punisseurs » qui massacrent les populations innocentes.

                                      AUCUNE PARTIE N’EST GARANTE DE L’ACCORD DE MINSK 2  !!!!

                                      Personne ne se portera garant du respect de ces accords, alors que le sens de la rencontre était d’essayer de trouver un moyen d’amener Kiev à les exécuter. Il aura fallu treize heures pour comprendre que ce n’était pas possible. Kiev n’est ni sujet, ni partie avec laquelle il serait possible de s’accorder quant au respect de ces accords. De ce point de vue le précédent format des négociations était plus proche de la réalité. Ne serait-ce que parce qu’y participaient directement des commandants immédiats, capables de transmettre des ordres concrets à des unités spécifiques, de faire reculer ses forces ou d’ordonner un cesser-le-feu. Mais au plus le niveau de représentation est élevé au moins les parties sont en mesure d’agir concrètement.Cela signifie qu’il faudrait aujourd’hui dialoguer avec les commandants du terrain chez les insurgés des républiques de Donetsk et Lougansk, avec les commandants des bataillons punitif, avec les oligarques ukrainiens qui s’entre-déchirent autour des restes refroidis d’un État défunt.Il est nécessaire de baisser le niveau des négociations le plus bas possible pour pouvoir trouver quelqu’un qui accepte la responsabilité de répondre du respect des accords. Au plus le niveau est élevé, au moins les accords seront réellement mis en œuvre.

                                      Les pourparlers de Minsk représentent un effort tout à fait futile. C’est la raison pour laquelle Obama a réagi aussi calmement à la demande de Merkel de lui donner la chance de régler la situation de façon pacifique. Bénéficiant des données de ses services de renseignements, installés au centre de Kiev, dans l’immeuble du SBU, il est en mesure de comprendre qu’il n’y a là aucun État, c’est-à-dire qu’il n’existe personne qui puisse être garant de l’exécution de l’accord, aucun mécanisme qui puisse répondre de l’accomplissement de ce qui est convenu. Tout se déroule selon le plan américain : déstabilisation et dysfonctionnement de l’État, en le privant de toute stabilité, et création d’un mal de tête maximum pour la Russie et l’Europe. Ce qui les tient séparés, les empêchant de construire quelque stratégie que ce soit, ni l’un ou l’autre modèle de coopération. Voilà le plan américain, et il se déroule avec grand succès.


                                      POROCHENKO EST UNE MARIONNETTE DE WASHINGTON

                                      Porochenko est l’esclave de Washington. Il est complètement étranger à lui-même, c’est un pur produit de la politique extérieure de Washington. Il téléphone toutes les dix minutes, (ce qui l’a obligé à quitter régulièrement la table de négociation, et que les correspondants de presse ont répercuté) afin de demander au Département d’État et à la CIA ce qu’il doit dire, ce qu’il ne doit pas dire, ce à quoi il peut s’engager et ce à quoi il ne peut pas. Bien sûr, à Washington, on lui a dit « promets tout ce que tu veux, mais après ils te pendront ».

                                      Les États-Unis comprennent que ces négociations sont une perte de temps. Merkel la naïve et Hollande le romantique s’imaginent qu’avec les négociations, ils ont arrêté l’envoi d’armes américaines en Europe, qui déstabilisent complètement celle-ci. Obama comprend très bien que tout cela c’est un vain effort. C’est pourquoi il n’est pas ici. Pourquoi ? Les agents de la CIA s’y trouvent et règlent tout ce qui se passe."

                                       Valeryi Korovine
                                      (un politologue et journaliste russe. Il est directeur du centre d’expertise géopolitique, directeur adjoint du centre de recherches conservatrices de la faculté de sociologie de l’université de Moscou,)

                                      En résumé, .La question de l’Ukraine ne peut être résolue que si les représentants de la junte et les « bataillons de punisseurs » qui massacrent les populations innocentes sont nettoyés.


                                      • Dom66 Dom66 14 février 2015 18:20

                                        Ça fait froid dans le dos. Hollandouille et  Merkel ne pèsent au juste pas grand chose, surtout Hollande, Merkel quant à elle prends les consignes à Washington.

                                        A mon avis ça ne va pas s’arranger, sauf si enfin l’Europe sorte du giron US et que la Pologne et les pays baltes ferment leurs grandes G….


                                      • berry 14 février 2015 17:14

                                        "La question de l’Ukraine ne peut être résolue que si les représentants de la junte et les « bataillons de punisseurs » qui massacrent les populations innocentes sont nettoyés."
                                         
                                        C’est pratiquement le cas, l’armée ukrainienne a subi défaite sur défaite, elle est KO debout.
                                         
                                        Les américains ont malheureusement toujours un pouvoir de nuisance. Avec leur fric, leurs armes et leurs relais en europe, ils peuvent faire durer cette guerre.
                                        Je ne pense pas qu’ils gagneront sur le terrain, mais ils feront tout pour imposer des sanctions sévères à la Russie et nuire de façon durable à son développement.
                                         


                                        • Dom66 Dom66 15 février 2015 01:17

                                          Sur Les moutons enragés voici un copié/collé pour info

                                          Accords de Minsk : le leader de Secteur Droit Dmitry Yarosh annonce que les bataillons néonazis ne respecteront pas la trêve en Ukraine

                                          Le leader de Secteur Droit, Dmitry Yarosh, a annoncé que son mouvement paramilitaire ultranationaliste ne respecterait pas la trêve signée à Minsk et que ses unités paramilitaires continueraient le « combat actif » selon leurs « propres objectifs ».

                                          Le leader ultranationaliste a publié un statut sur sa page Facebook vendredi disant que le mouvement Secteur Droit ne reconnaissait pas les accords de Minsk signés par le « groupe de contact » jeudi et approuvé par l’Ukraine, la France, la Russie et l’Allemagne après des discussions épiques de 16 heures.

                                          Yarosh a affirmé que tous les accords passés avec les milices de l’est, qu’il qualifie de « terroristes », n’avaient aucune valeur légale.

                                          La trêve est dans le caca.... !!


                                          • Herlock Sholmes Herlock Sholmes 15 février 2015 16:21

                                            Retour sur Flanby et son VRP, agent double ou triple...



                                            « François Hollande fait la bise à Elisaveta

                                            Paris. Un autre tournant de la vie de cette jeune femme qui prend les contours d’un destin peu courant. »On m’avait choisie pour un voyage en France, parce qu’ils ont dit que je représentais une sorte de symbole fort des révolutionnaires de Maïdan. Je suis restée six jours, j’ai rencontré François Hollande et Bernard Henry-Lévy « . Ce qu’elle retient de ce voyage qu’elle semble avoir traversé avec la modestie des justes, c’est la chaleureuse accolade du président français. »En Ukraine, les présidents ne nous embrassent pas ! « , dit-elle, en riant... »


                                            • Laurent 47 15 février 2015 22:59

                                              Si j’ai bien compris le comportement abject de notre bien-aimé président, qui embrasse Porochenko, ce néo-nazi, sur la bouche, il n’y a que Marine le Pen et le Front National qui ne soient pas fascistes !
                                              J’ai honte pour ce que je croyais être mon pays, moi qui ne m’étais pas aperçu qu’il était devenu une serpillière sur laquelle les américains s’essuyaient les pieds sans vergogne !
                                              Au moins, la présidente du Front National n’a pas participé à la curée générale de ces lavettes européennes abreuvées de Coca-Cola, incapables de se rendre compte qu’elles sont en train de foutre en l’air leur économie, uniquement pour complaire à ce pays décadent que sont devenus les Etats-Unis !
                                              C’est « ça » la France ? Beurkk !!!

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Auteur de l'article

Daniel Guyot


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