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Accueil du site > Actualités > International > Les restes de l’URSS, la Russie : le grand frère ou le frère vieilli (...)

Les restes de l’URSS, la Russie : le grand frère ou le frère vieilli ?

A la suite de l’effondrement de l’Union soviétique, la Russie, après une période hésitante, a repris sa politique étrangère agressive dès que de sommes importantes de revenu pétrolier ont commencer à irriguer l’économie du pays. Cette approche agressive visait principalement les anciennes républiques soviétiques, car ces États étaient inclus dans la « sphère d’influence » de la Russie, pour ainsi dire, et ils ne pouvaient pas être « autorisés » à se rapprocher du camp rival.

Se pose la question alors pourquoi ces pays essayent d’intégrer le « camp adverse », c’est-à-dire le bloc de l’OTAN ? Avant tout c’est l’attractivité économique des pays membres de l’Otan qui incite les dirigeants des pays ex-soviétiques de se rapprocher de manière multifactorielle, dont militaire, avec l’Occident. La Russie postsoviétique dépendante de l’économie d’exportation des matières premières, n’était pas comparable à l’intérêt représenté par l’économie occidentale, avancée, diversifiée, plus sûre, stable, prometteuse.

Malgré le fait que la plupart des anciennes républiques soviétiques sont dirigées sous un régime totalitaire par des dirigeants corrompus, ces derniers ont aussi intérêt à faire des investissements personnels et familiaux en Occident, afin de gagner plus et d’avoir plus de marge de manœuvre. Bien entendu, il ne faut pas omettre le fait que ces dirigeants ont des investissements sérieux en Russie aussi (les investissements dans l’industrie minière et dans l’hôtellerie de l’ancien président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, ceux du Président d’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, dans l’hôtellerie en sont 2 exemples). Ce type d’investissements des dirigeants des pays membres de la Communauté des États indépendants (CEI), formée des pays ex-soviétiques à l’initiative de la Russie après la chute de l’URSS, sont considérés comme l’un des indicateurs de la loyauté personnelle envers Vladimir Poutine.

Mais la volonté de rapprochement avec l’Occident vient aussi de la société de chacun de ces pays. Leurs peuples aspirent à la manière exemplaire dont les droits fondamentaux tels que la dignité humaine et les droits de l’homme sont garantis dans le camp occidental. Parfois cette volonté des peuples peut créer un malaise pour leurs dirigeants et systèmes autoritaires, mais les opportunités matérielles du rapprochement avec l'Occident sont trop élévées aux yeux des dirigeants corrompus des pays évoqués.

La Russie elle-même peut être citée comme exemple. Cet immense pays avait besoin d’investissements étrangers pour augmenter la production de ses ressources pétrolières et gazières, considérées comme la première ressource naturelle, et pour participer dignement au marché mondial selon sa taille. Les 70 % des investissements étrangers dans le secteur pétrolier et gazier en Russie appartiennent aux Pays-Bas, au Luxembourg, à la Grande-Bretagne, à la Chine et à d’autres pays. Apparemment, le plus grand pays du monde a ressenti le besoin d’attirer de tels investissements même d’un petit pays comme le Luxembourg.

Une raison importante des tentatives des anciennes républiques soviétiques de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Russie et de chercher un camp pour une politique d’équilibre est liée à la menace qui pèse sur leur indépendance. Cette menace n’a jamais été cachée. De hauts responsables de la Russie, même le président, ont qualifié à plusieurs reprises les anciennes républiques soviétiques de « semi-États », des pays qui ont pu accéder à l’indépendance grâce à la merci de la Russie. Cette rhétorique a toujours suggéré que ces États n’avaient aucune chance de survivre et d’exister si la Russie ne le voulaient pas et un jour cela pourrait être le cas. Cela signifie que la menace d’agression reste pertinente à tout moment. Dans certains cas, ils ont montré que cette agression n’est pas seulement de la rhétorique, mais une réalité. L’attaque contre la Géorgie en 2008, contre l’Ukraine en 2014 et 2022 ne sont que les exemples les plus visibles de cette agression.

Il y a aussi des exemples qui ne sont pas visibles à première vue. Par exemple, les conflits ethniques dans les anciennes républiques soviétiques, le maintien de l’armée russe dans ces pays à tout prix et sous n’importe quel nom, le placement de personnel recommandé par les dirigeants russes dans l’appareil administratif de ces États, la protection du principe "d'un seul homme qui dirige le pays", et l’interdiction effective des habitudes démocratiques…

Pour être juste, la Russie elle-même a réussi à donner l’exemple à ces États satellites en rejetant la démocratie. C’est-à-dire qu’ils ne veulent pas de la démocratie, et les autres n’en voudront pas non plus, car cette habitude insensée encourage les pays et les peuples à s’intégrer à l’Occident.

La démocratisation de la Russie était à l’ordre du jour du tandem Eltsine-Clinton dans les années 90. Puis vint le temps de Poutine et de Bush : Bush ne s’intéressait pas à la démocratisation de la Russie, il se préoccupait surtout de la lutte contre le terrorisme et considérait la Russie comme l’un des alliés importants dans ce domaine.

Les dirigeants russes pensent que la Russie est maintenant un pays qui n’est pas compétitif d’un point de vue militaire et économique, mais elle deviendra plus forte, et jusqu'à ce qu’elle devienne plus forte, les pays dans sa sphère d’influence devraient y rester. Mais il n’y a pas de plans concrets ni de prévisions quant au moment où ce processus de renforcement se réalisera. Les conclusions suivantes peuvent être tirées d’une manière générale : la Russie étendra progressivement ses frontières à mesure qu’elle annexera les pays qui l’entourent par des moyens politiques ou juridiques, à mesure que les frontières s’étendront, elle augmentera le chantage contre l’Occident et le bloc de l’OTAN, les forçant à travailler pour le développement de la Russie dans le modèle politique actuel, et la Russie deviendra enfin la superpuissance mondiale. C’est, bien sûr, une intention aventureuse, mais c’est la vérité.

La Russie avait-elle des options alternatives ?

Bien sûr que oui.

Ces discussions sur l’avenir de la Russie ont toujours été et sont toujours d’actualité. Il y a différents points de vue. Certains d’entre eux estiment que la société russe soutient l’autocratie, et même dans les sondages sociaux, près des ¾ de la population considèrent que les libertés démocratiques sont le jeu du bloc de l’OTAN, hostile à la Russie, il est donc difficile d’imaginer les perspectives de la démocratisation de la Russie. Ce sont, bien sûr, des approches pessimistes, alors mettons-les de côté.

Tout d’abord, la Russie doit adopter une ligne politique qui renonce aux idées impériales. Autrement dit, d’autres États - qu’ils soient adjacents à ses frontières ou éloignés, peu importe - qui ne sont pas à l’intérieur des frontières de la Russie devraient s’intéresser au développement de l’économie russe. La Russie a un énorme potentiel commercial. Un régime juridique strict peut ouvrir ce potentiel commercial à tous : citoyens et étrangers. Parce que les lois ne fonctionnent pas, la Russie est un pays qui souffre du crime organisé et se classe au 38e rang mondial sur ce paramètre. Elle avait l’habitude d’avoir de pires indicateurs.

Depuis le début des années 2000, la mise en place d’un système oligarchie tenace a limité les initiatives économiques intérieures en Russie. Bien sûr, nous ne pouvons pas comparer la Russie avec des pays comme l’Azerbaïdjan dans ces catégories. L’économie libre en tant que système a été détruite en Azerbaïdjan, mais la Russie est un pays avec de grandes préoccupations géopolitiques, par conséquent, la liberté de ces initiatives, même si relative, est nécessaire pour la stabilité et l’avenir à long terme de l’État. Mais les libertés relatives ne suffisent pas. Il faut renoncer aux prétentions impériales et donner à la place un bien-être élevé à la société, et pour cela, de larges libertés économiques. La Russie a étendu le capitalisme oligarchique gouverné au lieu de libertés, et le résultat est le suivant : un pourcentage important de la population, jusqu’à 30 %, vit en dessous du seuil de pauvreté ; plus de 20 000 villages sont inhabités ; plus de 100 villes et établissements de type urbain sont abandonnés et sont appelés des « villes fantômes » ; bien qu’en moyenne de 20 000 à 25 000 affaires pénales de corruption soient renvoyées devant les tribunaux chaque année, le pays est classé 139e sur 180 pays. Et bien sûr, de nombreux autres facteurs peuvent être énumérés. La Russie garantit soit les grandes entreprises, soit les entreprises basées sur « la vie ou la mort ». Cependant, cette deuxième catégorie, comme indiquée dans son nom, n’est pas sous garantie.

Le concept de politique étrangère de la Russie se base sur deux niveaux importants : pays étrangers proches et lointains. Ce n’est pas une division géographique, la Russie considère que les pays qui faisaient autrefois partie de l’Union soviétique sont des pays étrangers proches, et les autres ne sont pas inclus dans cette catégorie. La politique étrangère de la Russie vis-à-vis des pays étrangers proches est comme un prolongement de la politique intérieure. Ils pensent que toutes les républiques soviétiques restantes, à l’exception des États baltes, devraient être sous la domination sans équivoque de la Russie et que le système politique interne de ces pays devrait être une copie du système politique en Russie. Il existe des codes de conduite stricts contre les écarts par rapport à ce principe. Par exemple, comme en Géorgie et en Ukraine. S’il n’y a aucune possibilité d’intervention militaire ouverte (comme en Arménie, par exemple), alors il est nécessaire de renforcer l’opposition pro-russe par tous les moyens et de mettre fin à la pratique de l’évasion. En Russie, il est toujours considéré que les pays étrangers proches ne peuvent rester dans l’orbite de la Russie qu’au prix du maintien d’un régime coercitif et autoritaire. Cependant, il pourrait y avoir une alternative à ces vues. Si la Russie n’entravait pas la transition démocratique dans les anciennes républiques soviétiques, elle pourrait conserver sa fonction de centre très attractive pour ces pays en raison de ses riches ressources et de ses énormes opportunités de marché. La Russie n’a pas pu profiter de cette opportunité. Qu’a-t-elle obtenu à la place ? Par exemple, dans des pays comme l’Azerbaïdjan ou le Kazakhstan, où l’opinion publique signifie quelque chose, un pourcentage important de la haine des dictatures locales retombe sur la Russie. La guerre d’Ukraine a aussi montré que cette haine n’était pas sans fondement.

L’aura politique créée par la Russie autour d’elle a également été renforcée par des initiatives militaires. Il s’agit d’un projet appelé l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Il est vrai que tous les pays de la CEI ne font pas partie de ce bloc militaire. Par exemple, l’Ouzbékistan et l’Azerbaïdjan. Cependant, bien que l’Azerbaïdjan ne soit pas membre de l’OTSC (il a officiellement quitté ce bloc militaire en 1999), il participe à des exercices militaires conjoints et respecte ses obligations telles que l’achat d’équipements et d’armes militaires à la Russie. Ce type de relation profite aux deux parties : au moins la coopération commerciale militaire apporte d’énormes profits de corruption aux élites politiques de la Russie et de l’Azerbaïdjan.

Mais la Russie a créé l’OTSC pour empêcher la coopération militaire des pays de la CEI avec l’OTAN. En fait, l’OTSC n’est pas une machine militaire comparable à l’OTAN en termes de capacités tant défensives qu’offensives. Si l’on exclut l’arsenal nucléaire, en termes d’expérience militaire moderne, l’OTSC est soit un tas de ferraille, soit une barrière de viande inefficace par rapport à l’OTAN. Or, la Russie est très puissante par rapport à ses partenaires de l’OTSC, aussi son comportement politique avec ses pays dits quasi-étrangers, parfois enrichi d’expériences de coups de poing militaires, complète les conditions d’un partenariat désastreux et sans espoir.

La Russie ne pouvait utiliser ni la CEI ni l’OTSC comme une force efficace en concurrence avec le bloc de l’OTAN. Elle avait besoin de ces institutions comme une zone tampon sûre, labourée et cultivée autour d’elle. Il serait donc naïf de ne pas s’attendre à ce que les pays inclus dans cette zone tampon créée par la Russie autour d’elle la refusent ouvertement dans les conditions les plus optimales. Vladimir Poutine a toujours cru que ces « conditions optimales » ne pouvaient pas être créées pendant sa présidence (lorsqu’elle dure). Autrement dit, comme tous les dictateurs, Vladimir Poutine calcule les perspectives de l’État qu’il dirige pour sa vie politique.

Y avait-il une alternative ? Autrement dit, la Russie pourrait-elle considérer son bloc militaire ou politique non pas pour des menaces, mais dans le but de surmonter d’éventuelles menaces, de devenir plus fort en tant qu’État, de s’enrichir en tant que pays et d’atteindre une grande prospérité en tant que société ?

Bien sûr, elle le pouvait, et pour cela elle devait être plus visionnaire. Les pays pourraient être liés non par la loyauté personnelle des dictateurs, mais par les intérêts naturels de ces pays. En reconnaissant la liberté de ces États, le droit des peuples de choisir ; en respectant l’intégrité territoriale et la souveraineté de ces pays ; en renonçant à diriger les États qu’elle appelle des alliés avec des chantages basées sur des conflits ethniques de l’intérieur, des menaces politiques, etc.

Bien entendu, la logique officielle de la Russie repose sur une « mobilisation permanente contre les menaces persistantes » : « La Fédération de Russie est composée de nombreux peuples, des problèmes liés au droit de l’autodétermination de ces peuples peuvent se poser à un moment donné, et par conséquent, la Russie ne peut devenir démocratisée, une Russie démocratisée ne pourra pas restée sous forme d’un État fédéral comme aujourd’hui ». Le Moscou officiel a été effrayé par cette perspective, et il est intéressant de noter que c’est l’un des principaux arguments qui ont poussé au moins les ¾ de la société russe à rejeter la démocratie. Par conséquent, la Russie utilise parfois une rhétorique menaçante comme un retour à l’Union soviétique, parfois même la restauration de la Russie tsariste, et par cette logique la population russe sera encline à soutenir une dictature qui réfléchit à ces intentions impériales. Mais pour plusieurs raisons, il n’est pas pratique de penser de cette façon. La chose la plus importante est que s’il existe une perspective de désintégration de la Russie pour des raisons ethniques ou internes, il ne sera en aucun cas possible de l’empêcher. Deuxièmement, s’il est possible d’empêcher une perspective aussi « effrayante », cela ne peut être possible qu’en assurant la vie libre et heureuse de ces peuples, les sujets de la fédération. Quoi qu’il en soit, l’explosion est accélérée par la pression. L’agression militaire contre l’Ukraine est un échec pratique de la théorie du « presser plus », et ce n’est pas un hasard si la voiture avec la famille de Dugin, qui était engagé dans l’argumentation philosophique de cette idée, a également explosé pendant cette guerre ! Plus de pression signifie une explosion plus rapide.

Les gens intelligents de Russie ont insisté sur le fait que cette « terrible logique » est fausse et ont considéré la démocratisation du pays comme la seule voie vers l’avenir. Par exemple, l’économiste Yevgeny Yasin, qui a été le ministre de l’Économie de la Russie à l’époque d’Eltsine, estime que toutes ces prévisions désastreuses sont une menace de la bureaucratie qui est devenue l’élite des affaires même. « En Russie, le moyen d’empêcher l’arbitraire de la bureaucratie et de l’élite des affaires d’être exposé, et de renforcer les mécanismes de contrôle public et d’autorégulation, ne passe que par la démocratie, et la Russie doit se sauver de la perspective d’éviter la démocratie à tout prix. »

Ce qui menace l’avenir de la Russie n’est pas la démocratie, mais l’absence de celle-ci.

Une Russie différente pourrait-elle être plus attractive pour les pays post-soviétiques ? Par exemple, pour l’Azerbaïdjan, c’était tout à fait possible. La Russie est un immense marché, une société acceptée plus confortablement par toutes les anciennes nations soviétiques, c’est un pays pour de projets de coopération sans passer par des processus d’intégration particuliers.

Il y a des lignes rouges pour tous les états et nations. Il s’agit de l’intégrité territoriale, de la garantie de la souveraineté, du respect des raisons d’être de l’État, d’une approche compréhensive des de la dignité de la société, etc. Des blocs politiques ou militaires sont établis et perdurent à condition que ces conditions soient respectées. Toutes les alliances établies ou rompues sans ces conditions sont fausses, elles s’effondrent à la première occasion, et le pire est que non seulement l’État qui a établi cette fausse alliance, mais aussi les États qui y ont été impliqués de force, perdent leur temps et il doivent recommencer l’histoire.

Dans l’espace post-soviétique, seuls trois États ont pu échapper à cette catastrophe historique du vide : La Lettonie, la Lituanie et l’Estonie. Tous les autres pays ont perdu la période entre l’effondrement de l’URSS et aujourd’hui, et se sont reculés dans le temps.

 

Ganimat Zahid,

Ecrivain, journaliste dissident azerbaidjanais en exil


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38 réactions à cet article    


  • Attila Attila 30 mars 2023 13:52

    « La décision de l’OTAN de démembrer la Russie n’est un secret pour personne . . . »

    « Le deuxième aspect à prendre en compte est que l’Occident, dans son effondrement, recherche la guerre comme moyen d’arrêter le processus de perte d’hégémonie qu’il subit »

    « L’OTAN est à court de munitions, elle a perdu tout son arsenal de l’époque soviétique en Europe de l’Est, mais plus grave encore, elle a démontré que sa capacité de production militaire est inférieure à celle de la seule Russie, qui peut en outre compter sur le soutien de l’Iran, de la Corée du Nord et de la Chine. »

    Poutine gère le timing pour que l’effondrement anglo-saxon n’entraîne pas le monde dans une guerre nucléaire

    .


    • Fergus Fergus 30 mars 2023 14:19

      Bonjour, Attila

      Voilà ce que m’inspire votre conclusion : smiley
      Un sourire jaune en l’occurrence.


    • @Fergus
      Dites moi, si vous commenciez par apprendre à lire un programme de quelques lignes avant de venir nous expliquer aux autres vos etats d’ames ici...
      Etats d’âme qui sonts quazi toujours erronnées, la preuve indiscutable et indéniable que vous ne savez pas lire ni comprendre quoi que ce soit ci dessous
       
      https://www.agoravox.fr/spip.php?page=forum&id_article=247590&id_forum=6548632&idf=6549326
       
      Tout est sourcé et vérifiable.
      Ps Chalot contrairement à vous lui n’a pas collaboré avec la Macronie


    • Attila Attila 30 mars 2023 15:57

      @Fergus
      Ce n’est pas MA conclusion.
      Il est très difficile de connaître la stratégie russe. Quand on est en guerre on ne renseigne pas son ennemi.
      Cet article dont je diffuse des citations est une hypothèse sur la stratégie russe.
      La conclusion est écrite dans le lien, ce qui précède sont des données connues et validées par tous les spécialistes indépendants.

      .


    • Panoramix Panoramix 31 mars 2023 10:03

      @Attila

      ’’La décision de l’OTAN de démembrer la Russie n’est un secret pour personne’’

      Lapsus révélateur, car l’OTAN n’a pas évidemment pas la capacité d’attaquer la Russie, pays disposant de l’arme nucléaire, mais de détacher les pays voisins de la suzeraineté de la Russie -démembrer l’ex-empire soviétique en quelque sorte-. Mais la Russie les considère comme sa propriété, et qu’il ne s’agit que de pseudo états.

      L’alternative pour éviter le conflit actuel aurait été d’établir une ’’zone non-alignée’’ entre les pays de l’UE/OTAN et la Russie, mais l’UE/OTAN a voulu se les incorporer, ce qui a été perçu comme provocation par la Russie, ce qui est compréhensible.


    • Attila Attila 31 mars 2023 12:22

      @Panoramix
      « l’OTAN n’a pas évidemment pas la capacité d’attaquer la Russie »
      Si Monsieur, cela s’appelle une révolution de couleur.
      Cela consiste à utiliser ou a fomenter des troubles dans le pays victime pour renverser le gouvernement, diviser le pays et mettre au pouvoir des dirigeants très conciliants avec les attaquants.
      C’est bien ce qui était prévu par les États-Unis contre la Russie : provoquer une guerre et appliquer des sanctions économiques qui auraient dû soulever le peuple contre son gouvernement et le renverser. C’est la même tactique avec l’embargo contre Cuba ou d’autres pays. Ça marche des fois mais pas toujours. Contre la Russie ça a complètement foiré car la Russie s’y était préparée depuis huit ans.
      Renseignez-vous sérieusement.


    • Samy Levrai samy Levrai 30 mars 2023 13:55

      Article de démonstration « école » de soumission crasse a la plus bête propagande américaine.

      Au fait c’est quoi la democratie ?


      • Fergus Fergus 30 mars 2023 14:21

        Bonjour, samy Levrai

        En quoi une analyse lucide, et non complaisante à l’égard des USA et de l’Otan, est-elle une « soumission crasse a la plus bête propagande américaine » ???


      • @Fergus
        Parce que c’est bien le cas et que S Levrai a indiscutablement raison, la bonne blague !
        Mais comme je disais dans mon post ci dessus avant de vous lancer dans la geopolitique profonde, revisez vos fondamentaux apprennez à lire et comprendre un texte de quelkques pages, ensuite vous pourrez commencer à aborder des choses qui vous dépassent tres largement


      • Samy Levrai samy Levrai 30 mars 2023 14:30

        @Fergus
        Tu ne l’as pas lu ou tu ne te rends même plus compte ?


      • @Fergus
        Sinon vous seriez furieux comme votre serviteur contre les USA et les 2 northsreams, la bonne blague tiens..
         
        Sauf si vous coyez encore que c’est tonton poutine qui à sabordé ses installations (payées en partie avec ses deniers) alors que pour couper le gaz,
        il lui suffisais simplement et sans s’embeter de fermer une ou quelques simples vannes d’arret, vous auriez fait quoi vous ?
         
        Donc si nous n’etions pas soumis, cela aurai crée un sacré inident diplomatique..
        Non ? d’apres vous ? faites chauffer vos neurones
         
        Alors oui nous sommes soumis et de la maniere la plus crasse aux USA et sa propagande
         
        Si vous n’avez tjrs pas compris, lisez le doucement avec votre doigt ou ..
        faites vous aider par un tiers


      • @samy Levrai
        "Tu ne l’as pas lu ou tu ne te rends même plus compte ?

        "

        Un doute m’habite, il est idiot ou fais l’idiot ?


      • @Pangloss
        Oui c’est ca en gros, merde plusieur mois apres , si c’etais la russsie (option idiote expliqué ci dessus mais pour illustrer l’exemple pourquoi pas)
        Ca se saurai su et cette fois déclenché un sacré incident diplomatique envers la Russie
        Ben non malgré ca , ca percute pas, ca tourne en rond en faisant « gluob , gloub, » dans l’aquarium..
        Mes salutations du jour smiley


      • Lynwec 30 mars 2023 15:05

        @Fergus

        Voyons ce qui a bien pu (pas en Indochine, suivez un peu au fond...) entraîner cette inadmissible suspicion ?

        "Par exemple, l’économiste Yevgeny Yasin, qui a été le ministre de l’Économie de la Russie à l’époque d’Eltsine, estime que toutes ces prévisions désastreuses sont une menace de la bureaucratie qui est devenue l’élite des affaires même.« 

        Oh, le temps béni (pour les Zétazuni) du poivrot Eltsine et de sa clique... !

         »Une Russie différente pourrait-elle être plus attractive pour les pays post-soviétiques ?« 

        Oh, que oui ! Une Russie sans le courant »patriote« (vilain mot, je vais bien vite me rincer la bouche...), dirigée par des Young Leaders, ce serait cool, pas vrai ?

         »Se pose la question alors pourquoi ces pays essayent d’intégrer le « camp adverse », c’est-à-dire le bloc de l’OTAN ?« 

        Traditionnelle tarte à la crème à l’usage des benêts incapables de comprendre les mots »changement de régime« , »corruption« , »chantage« et »propagande médiatique« ...

         »Une raison importante des tentatives des anciennes républiques soviétiques de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Russie et de chercher un camp pour une politique d’équilibre est liée à la menace qui pèse sur leur indépendance. Cette menace n’a jamais été cachée.« 

        Alors que chez nous, vu notre indépendance exemplaire dans l’après De Gaulle, hormis l’épisode Villepin-Irak, la menace, bien réelle et réalisée, a été cachée pendant des années et est encore niée...

        Belle indépendance que de se coucher à plat-ventre quand votre »allié" bousille votre principale source d’énergie peu chère et vous entraîne, contre vos intérêts, dans un conflit avec SON rival désigné (pour la forme, faut bien justifier les budgets d’armements)


      • Pie 3,14 30 mars 2023 13:58

        Une bonne analyse de l’évolution de la Russie depuis la chute de l’URSS.


        • Lynwec 30 mars 2023 13:59

          @Pie 3,14

          Hasard ! ^^


        • Fergus Fergus 30 mars 2023 14:18

          Bonjour !

          « la Russie doit adopter une ligne politique qui renonce aux idées impériales »

          Ce n’est pas gagné, tant l’impérialisme est dans l’ADN de la Russie, et plus encore dans celui de sont néo-tsar.


          L’OTSC est une coquille vide !



          • Samy Levrai samy Levrai 30 mars 2023 14:42

            @Fergus
            La Russie serait impériale et les USA démocratiques, c’est malheureusement ta coquille qui est vide.
            Quelles seraient les guerres de conquêtes impériales russes ? quelle serait la ligne politique d’idées impériales de la Russie ? tu fumes la moquette ou tu as quelque chose à proposer ?
            J’aime polyvaxiné quand tu parles d’ADN, ça fait sérieux.


          • leypanou 30 mars 2023 15:06

            @Fergus 14:18
            l’impérialisme est dans l’ADN de la Russie comme la russophobie est dans l’ADN de Fergus.


          • Fergus Fergus 30 mars 2023 16:08

            @ samy Levrai

            « La Russie serait impériale et les USA démocratiques »

            Ai-je dit cela ? Certainement pas car les Etats-Unis sont l’archétype de la nation impérialiste.
            Cela n’enlève rien au fait que la Russie le soit également. D’une manière différente : son ambition : recréer la vassalisation des ex-RSS et autres ex-pays du Pacte de Varsovie !


          • Fergus Fergus 30 mars 2023 16:11

            Bonjour, leypanou

            Je n’ai jamais été « russophobe ». J’ai même une grande admiration pour le peuple russe et sa culture. Mais je reconnais être allergique à la gouvernance de la Russie comme je le suis à celle des Etats-Unis.


          • Samy Levrai samy Levrai 31 mars 2023 11:05

            @Fergus
            C’est marrant la Russie n’a jamais exprimé les ambitions que tu lui prêtes ( elle s’est même retirée... ) et ce sont les USA qui occupent militairement les pays vassalisés dont tu parles.
            Serais tu victime d’un conditionnement qui rendrait idiot ?


          • leypanou 30 mars 2023 15:04

            Il y a des lignes rouges pour tous les états et nations. Il s’agit de l’intégrité territoriale, de la garantie de la souveraineté, du respect des raisons d’être de l’État, d’une approche compréhensive des de la dignité de la société, etc  : respect de l’intégrité territoriale des pays, lisez cet article de la journaliste australienne Caitlin Johnstone (une très grande journaliste) sur une échange entre un journaliste de CGTN et un officiel de l’ONU.

            Bref, notre auteur azéri, soutenu par Reporter Sans Frontières, connaît ses leçons.


            • anaphore anaphore 30 mars 2023 15:13

              Quel tissus de conneries cet article !

              L’auteur : Ecrivain, journaliste dissident azerbaidjanais en exil,

              un dissident prêt à collaborer avec l’OTAN * Je vois pas l’intérêt.


              • Xenozoid Xenozoid 30 mars 2023 15:24

                il pense surement a l’aliance turco azéri, pas forcément aux russes


                • Brutus paparazzo 30 mars 2023 16:17

                  Eh oui, le plan élaboré dieu sait où (comme je ne suis pas dieu, moi je ne sais pas), initié par Gorbatchev et mis en œuvre par Eltsine a fini par capoter. Un pays réel, ce n’est pas Sim City. Les habitants comptent. Pas seulement les dirigeants.

                  Pour ce qui est des pays baltes, leur statut réel au temps de l’URSS était très particulier, une sorte de sas avec l’Europe et l’occident. La majorité des pilotes et commandants de l’Aeroflot et de l’armée de l’air soviétique étaient baltes. Leur emplacement ne s’est pas fait en un jour.


                  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon ... voila l’Ankou ! 30 mars 2023 16:23

                    Ah ben monsieur Zahid (de l’opération Z) pour votre premier article vous faites très FORT à tel point que vous avez réussi à faire sortir presque tout le gratin de l’agora (manque velosolex, mozart, asrogénéco ... qui vont pas tarder à rappiquer)

                    CHAPEAU

                    smiley


                    • sylvain sylvain 30 mars 2023 18:13

                      L’analyse post coloniale de l’article me semble sensée. Il est frappant de voir a quel point les pays de l’ex bloc soviétique se méfient de moscou et cherchent a s’autonomiser de ce tros gros voisin .

                      Ce qui est assez drole, c’est que c’est aussi le cas pour l’occident, notamment vis a vis de l’afrique qui cherche elle aussi a s’autonomiser et pour ça se tourne vers la russie.

                      Ces pays ne sont pas stupides, ils ne rejettent pas pour autant totalement leur ancien colonisateur, mais cherchent des alternatives


                      • sylvain sylvain 30 mars 2023 18:28

                        pour le reste il y a des choses très discutables.

                        L’aspiration a la democratie ne veut pas dire grand chose, la démocratie a l’occidentale n’est pas très démocratique. Ca ne se voit pas trop tant qu’il y a du pognon, puisque la plupart des gens s’occupent de leur petit business et laissent le gros a la clique des oligarques. Mais il est vrai que l’occident vend du rêve, et que bon nombre de personnes dans le monde semblent croire que rejoindre le camp occidental revient a vivre dans une sorte de sitcom perpétuel.

                        Pour ce qui est de l’économie, c’est aussi discutable. Nos économies reposent sur l’exploitation de la misère,comme elles l’ont toujours fait . La misère a certe été délocalisée, mais ça reste le même principe. Cette mise en exploitation repose sur une supériorité militaire, financière et technologique. Mais ces trois composantes se trouvent remises en cause par des pays comme la chine et la russie.

                        Si elle sont suffisamment remise en cause, l’occident s’effondrera. Beaucoup de gens en occident ne veulent pas soutenir ce système basé sur l’exploitation, même si les conséquences d’un effondrement de l’occident seraient désastreuse pour eux

                        Ce qui manque terriblement, c’est une alternative a ce système social, et contrairement a ce que certains pensent, la chine russie n’en offre pas vraiment


                        • Pie 3,14 30 mars 2023 19:10

                          @sylvain
                          Pas d’accord, la démocratie cela veut dire quelque chose. C’est l’état de droit, le respect des libertés individuelles minimales, des élections libres et un pouvoir qui doit rendre des comptes.
                          Après on peut toujours trouver des travers à la démocratie occidentale, on peut aussi déplorer les travers inhérents à la démocratie représentative, on peut trouver nos gouvernants nuls, on peut regretter que nos démocraties s’inscrivent dans une économie capitaliste, etc... la liste peut être longue.
                          Il n’empêche que rien de bon ne se passe durablement dans un pays sans ce minimum démocratique qui limite le pouvoir de celui qui l’exerce, limite la corruption et permet l’expression d’une opinion publique. 
                          La Chine, la Russie, l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela, le Nicaragua et bien d’autres nous prouvent chaque jour cette vérité. Au Brésil c’est la démocratie qui a évité la catastrophe, en Inde c’est la démocratie qui empêche Modi de faire n’importe quoi, aux USA c’est encore la démocratie qui a mis fin aux délires de Trump, en Turquie, le démocratie va peut-être virer Erdogan Elle n’évite pas les populistes et cinglés en tout genre mais elle évite les dictatures durables. C’est déjà beaucoup.


                        • Lynwec 30 mars 2023 19:20

                          @Pie 3,14

                          "Pas d’accord, la démocratie cela veut dire quelque chose. C’est l’état de droit, le respect des libertés individuelles minimales, des élections libres et un pouvoir qui doit rendre des comptes.« 

                          D’accord jusque là, avec un bémol sur l’emploi de »minimales« . La liberté est entière (dans le respect de l’autre) ou elle n’existe pas .
                          Le souci, c’est que tout ce que vous énoncez n’existe tout simplement ...nulle part... Pas plus en démocrature qu’en dictature .
                          Du rêve et des tours de passe-passe, pas autre chose .

                          J’ai encore eu le hoquet en lisant l’oxymore »démocratie représentative" ... La route est encore longue pour éveiller le sens politique...


                        • Pie 3,14 30 mars 2023 19:38

                          @Lynwec
                          Le simple fait que vous puissiez vous exprimer ici prouve les bienfaits de la démocratie. Cela dit en Russie, vous seriez chez vous et personne ne vous reprocherait vos odes à Poutine.
                          La démocratie représentative n’est pas un oxymore. La démocratie directe n’a de sens que pour de petites communautés. L’élection de représentants existe depuis plusieurs siècles. J’arrête là, car parler de démocratie avec vous c’est un peu comme donner un couteau à une poule...


                        • Samy Levrai samy Levrai 30 mars 2023 20:28

                          @Pie 3,14
                          La democratie ,c’est juste le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple et je t’assure qu’un pays qui n’est pas souverain ne peut pas être en democratie.
                          D’ailleurs quand on est apprécié par 80 de son peuple il y a des chance que le système soit par le peuple et pour le peuple et que par contre quand on est détesté par 80% il y a de forte présomption de dictature . 


                        • sylvain sylvain 30 mars 2023 20:54

                          @Pie 3,14
                          Pas d’accord, la démocratie cela veut dire quelque chose. C’est l’état de droit, le respect des libertés individuelles minimales, des élections libres et un pouvoir qui doit rendre des comptes.

                          La chine, la russie ou le venezuela sont des états de droit (bon je ne sais pas trop pour la séparation des pouvoirs en chine), il y a certaines libertés individuelles et un pouvoir qui doit rendre des comptes. Le venezuela a aussi des élections libres, reconnues par toutes les instances qui s’occupent de ça.

                          Ceci dit, nous avons encore plus de liberté que les chinois, pour ce qui est des russes ou des venezueliens, c’est moins évident. Et puis, l’épisode du covid ( et bien d’autres dans l’histoire) devrait vous montrer que tout ça ne tien qu’à un fil. On peut perdre toute ces choses en quelques semaines, selon la volonté de notre oligarchie.

                          Si ils perdent leurs esclaves exotiques, ça sera une autre paire de manche ici


                        • Lynwec 3 avril 2023 12:14

                          @Pie 3,14

                          Toujours cette rengaine visant à transformer le refus d’un camp du Bien représenté en blanche colombe et d’un camp du Mal ayant tous les torts en .... ode à Poutine...

                          La permission qui nous est octroyée de pouvoir nous exprimer ici sans arrestation immédiate réside seulement dans le fait que, contrairement aux pays « autoritaires », nous ne sommes pas infiltrés, recrutés, financés, manipulés par des services étrangers visant à y lancer une révolution colorée, puisqu’elle a déjà eu lieu en 1968 . A l’inverse, pour ces pays qui n’ont pas la chance de vivre en démocrature, la surveillance est plus offensive, par nécessité vitale ...

                          Vu que ce que nous disons sur ces fils est à peu près aussi efficace que « pisser dans un violon pour jouer de la musique... », il n’est absolument pas utile de nous faire la chasse, même si nous sommes probablement fort logiquement surveillés .

                          A propos de poule, vu votre saillie brillantissime, je vous suggère de chercher les documentaires traitant de l’intelligence animale, vous pourriez apprendre des choses ...

                          Vous ne parvenez toujours pas à différencier la représentation, système mis en place pour pallier à la difficulté de gérer un pays en accordant à tous la possibilité d’agir réellement sur son destin (il faut dire que ça n’a jamais été envisagé, lire Sieyès pour s’en convaincre, ce qui a forcément réduit les chances d’aboutir à quelque chose...), système garantissant le pouvoir à l’oligarchie de par le mandat « libre », et la vraie démocratie, qui n’a jamais existé, sauf peut-être à l’échelle du groupe tribal, et encore ...

                          La poule vous surclasserait-elle finalement ? Je vous suggère une grande prudence en cuisine .


                        • Parrhesia Parrhesia 31 mars 2023 16:20

                          >>> Se pose la question alors pourquoi ces pays essayent d’intégrer le « camp adverse », c’est-à-dire le bloc de l’OTAN ? <<<

                          Une question aussi simple et clairement posée appelle une réponse également simple et claire :

                          « Ces pays essayent d’intégrer le camp adverse parce que les capitalistes financiarisés/mondialistes corrompent tout, à commencer par nombre de leurs leaders plus ou moins jeunes. Ils ont désormais tous pouvoirs pour ce faire grâce cash qu’ils (les capitalistes financiarisés) réalisent sur le dos des neuneus européens qui n’ont toujours rien compris au film ! »

                          >>> La Russie avait-elle des options alternatives ? <<<

                          Bien sûr que oui ! Elle avait notamment l’option qu’elle a débord essayé de faire prévaloir après la chute du mur de Berlin, à savoir : le compromis avec le capitalisme exclusivement financiarisé occidental !

                          Malheureusement, le capitalisme exclusivement financiarisé occidental est, sous une forme en apparence plus acceptable, largement aussi « jusqu’au boutiste » que le communisme stalinien.

                          Résultat : Au lieu de s’orienter vers une situation socio-économique de compromis qui eut pu favoriser l’évolution positive de l’humanité toute entière, nos capitaliste financiarisés occidentaux ont favorisé le retour aux tendances impérialistes naturelles de l’ex-Union Soviétique. Ils ont entre-autres repoussé l’actuelle Russie vers la Chine, désormais première puissance mondiale même si les neuneus ne le voient pas.

                          Celle-ci n’en espérait d’ailleurs pas tant et c’est pour son compte que nous aurons tous tiré les marrons du feu !

                          Les capitalistes exclusivement financiarisés vont donc désormais pouvoir nous démontrer à la fois la supériorité de leur morale sociale bien connue et la supériorité de l’ intelligence transcendante dont ils sont si fiers en jugulant une menace qui, grâce à eux, n’est plus celle du communisme contre le capitalisme mais bien celle de l’Asie montante contre l’Occident décadent !!!


                          • adeline 31 mars 2023 17:48

                            Ou êtes vous en exil ?


                            • microf 3 avril 2023 11:29

                              L´auteur pose cette question " Se pose la question alors pourquoi ces pays essayent d’intégrer le « camp adverse », c’est-à-dire le bloc de l’OTAN ?

                              "

                              C´est très simple de répondre á cette question et la voilá la réponse :

                              C´est parceque un cadavre qui sent et pue, attire toujours les mouches.

                              Par contre, si l´Otan veut intégrer un jour le nouveau monde á savoir les BRICS ( Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud ), il ne sera pas accepté, parceque les Brics ne sont pas un cadavre oú les mouches viennent s´y intégrer.

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Ganimat Zahid

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