La politique américaine et la guerre à venir
Il est difficile de comprendre le récent comportement stratégique de l’Occident envers Pékin comme une provocation délibérée du dragon chinois. Je ne fais pas référence à l’objet du prétendu ballon espion chinois. Il est probable que, quelle que soit la vérité, il sera utilisé comme une nouvelle excuse pour créer un prétexte et mobiliser les alliés occidentaux contre la Chine.
Les États-Unis sont bien conscients que la Chine est maintenant en alerte et sensible au sujet de Taïwan. Néanmoins, il y a des rapports continus selon lesquels des officiels américains prévoient de visiter Taïwan. Parmi eux, Michael Chase, le haut fonctionnaire en charge du dossier Chine au Pentagone.
Une autre visite à venir est celle de Kevin McCarthy, le président de la Chambre des représentants des États-Unis. Le Pentagone s’est refusé à tout commentaire, limitant ainsi les attentes et les spéculations sur la visite de Chase, mais a plutôt fait preuve d’équivoque, affirmant que le soutien américain à la défense de Taïwan contre les menaces chinoises existantes reste inchangé.
Les tensions vont au-delà de l’annulation de la visite du secrétaire d’État américain Anthony Blinken en Chine. C’est un signe de l’escalade récente des tensions entre les deux pays. Mais ce sont aussi les rapports des médias qui pourraient provoquer la Chine.
Il y a notamment une déclaration publiée par des médias américains attribuée à un général supérieur de l’US Air Force qui dit croire que les États-Unis et la Chine se rencontreront dans une confrontation militaire au sujet de Taïwan en 2025. Le Pentagone a commenté cette déclaration en précisant qu’il ne s’agissait pas du point de vue officiel.
Mais tout le monde sait que ce balayage d’impulsion n’est pas fait sans une mission et un but précis. Un aspect de l’intérêt croissant des Américains pour le dossier taïwanais va au-delà du fait qu’il s’agit d’un domaine de ping-pong partisan entre démocrates et républicains.
Mais il y a des cercles américains qui pensent que la Chine observe sérieusement la guerre en Ukraine, dont les résultats affecteront inévitablement le sort de Taïwan.
On constate donc que les États-Unis travaillent sérieusement à tirer les leçons de cette guerre afin d’en tirer profit dans un éventuel conflit avec la Chine au sujet d’une île dont beaucoup pensent que Washington pourrait être directement impliqué dans la défense, contrairement au cas de l’Ukraine, où les États-Unis se limitent à fournir un soutien financier et militaire.
Des estimations américaines récentes suggèrent une possible invasion chinoise de Taïwan entre 2025 et 27, et la politique officielle américaine à l’égard de Taïwan étant pour le moins ambiguë, on estime que la « bataille pour Taïwan » pourrait être une bataille décisive pour le commandement et le contrôle dans l’ordre mondial à venir.
Ces évaluations expliquent en partie l’attention accrue que les États-Unis portent à Taïwan. La chute de l’île est différente de celle de l’Ukraine. Le scénario de soutien à l’Ukraine ne peut pas se répéter car la Chine est capable d’isoler Taïwan et de l’encercler de toutes parts aussi longtemps qu’elle le souhaite.
Certains s’attendent à ce que l’imposition d’un blocus naval et aérien soit un prélude nécessaire à la reconstruction militaire de l’île. Cela signifie que les États-Unis chercheront à fournir à Taïwan les armes et les équipements dont elle a besoin pour se défendre en cas de conflit avec la Chine.
On peut s’attendre à ce que Taïwan entre dans ce conflit potentiel avec seulement ses propres armes et sans attendre de soutien extérieur pour le conflit.
La question est maintenant de savoir si l’arsenal américain est soumis à une forte pression en raison de son soutien à l’Ukraine, d’autant plus que la prolongation de la guerre était un scénario inattendu. La volonté accrue de l’Occident de vaincre la Russie et de briser sa puissance militaire le pousse à augmenter les renforts militaires et le soutien financier à l’Ukraine.
Tout cela rend difficile d’envisager un soutien militaire à Taïwan, soit en raison de la rareté des ressources militaires, soit par crainte de provoquer la Chine dans une guerre préventive qui mettrait l’Occident dans une position très difficile face à deux alliés puissants (la Russie et la Chine) en même temps.
La situation de Taïwan est différente de celle de l’Ukraine, notamment en ce qui concerne la nature de ses besoins militaires.
Les besoins de Taïwan se concentrent sur les équipements navals en raison de sa situation géographique, ce qui inclut tout plan militaire pour une éventuelle invasion, ce qui n’est pas fourni à l’Ukraine, et les équipements de défense aérienne. L’ouverture d’un nouveau front de conflit par la poursuite de la guerre en Ukraine et la difficulté de prévoir sa fin imminente placent l’Occident, dirigé par les États-Unis, dans une position stratégique très critique qui pourrait conduire à une victoire russe et à la perte définitive de l’Ukraine.
Cela pourrait conduire à la perte des deux batailles (Taïwan et Ukraine), ce qui nécessiterait de traiter avec soin au moins la question de Taïwan. Mais ce qui se passe, c’est que le ton américain envers la Chine est clairement en train de monter en puissance.
Washington fait le pari que Pékin évitera le conflit ou sera entraîné dans une guerre d’usure qui pourrait mettre fin ou retarder ses ambitions futures.
D’autre part, il faut se méfier de l’impatience de la Chine, qui craint de miner sa crédibilité et d’exposer son prestige national à des insultes et des provocations constantes qui pourraient la mettre dans une position où elle opterait rapidement pour une reconquête militaire de Taïwan.
Il est frappant de constater que Washington est conscient que son comportement envers la Chine lui attire déjà les foudres.
Cela se reflète déjà dans les remarques de la secrétaire d’État américaine Wendy Sherman, qui a exprimé son espoir que la Chine n’utilise pas les visites de législateurs américains à Taïwan comme prétexte à une action militaire et a souligné que les États-Unis veulent soutenir Taïwan et renforcer ses capacités de défense face à la politique d’une seule Chine.
Il est difficile de comprendre comment les États-Unis peuvent soutenir les capacités de défense de Taïwan tout en reconnaissant leur engagement envers la politique d’une seule Chine.
Selon un responsable américain, l’invasion de l’Ukraine par la Russie est une leçon pour la Chine quant à l’impact de toute action dans le détroit de Taïwan sur la sécurité énergétique et alimentaire et les pressions inflationnistes. C’est exact. Mais la leçon n’est pas seulement pour la Chine.
L’Occident a plus souffert que la Chine de la guerre en Ukraine. Il doit donc apprendre cette leçon en premier. Il ne s’agit pas de défendre la position de la Chine sur Taïwan ou d’accuser les États-Unis de pousser la situation vers la guerre.
Il s’agit de la sécurité et de la stabilité mondiales. Tout le monde a vu comment la plupart des économies du monde ont souffert de la guerre en Ukraine, et comment cette guerre a mis l’Occident lui-même sur la sellette avant toute autre partie internationale.
Alors comment imaginer le déclenchement d’un nouveau conflit à Taïwan, et ce qui peut arriver au monde si deux guerres majeures sont menées en même temps ?
29 réactions à cet article
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Méfiance, Mr Alketbi, qui souffle le vent récolte la tempête. Méfiance, méFFFFiance, extrême vigilance.
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La politique chinoise et la paix à venir :Arabie Saoudite - Iran : Les enjeux d’un rétablissement diplomatique-
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Les États-Unis veulent déclencher une nouvelle guerre, cette fois entre la Russie et la Géorgie
par Peter Yermelin
Le parti « Rêve géorgien » a retiré le projet de loi sur les agents étrangers sous l’assaut de l’Occident « tolérant » et de ses propres activistes orientés vers Soros. La Géorgie a-t-elle pris la bonne décision en retirant ce projet de loi ?
Un appel téléphonique de Washington décide du sort du projet de loi sur les agents étrangersDes foules de « partisans de l’intégration européenne » géorgiens, brandissant des drapeaux géorgiens, ukrainiens et européens, ont exigé l’abolition du projet de loi « sur la transparence de l’influence étrangère ». Les troubles dans la capitale géorgienne, Tbilissi, ont duré trois jours.
Les manifestants ont tenté de pénétrer dans le bâtiment du parlement, ont exigé la destitution du gouvernement et la libération de tous les manifestants arrêtés. Les autorités géorgiennes ont suivi l’exemple de la foule et ont répondu à toutes les demandes, à l’exception de la dissolution du parlement (pas encore, du moins).
Quelques heures avant le retrait du projet de loi, le Premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili, a reçu un appel téléphonique du conseiller du Département d’État américain, Derek Chollet. Il en a parlé sur les médias sociaux. Il convient de noter que le Département d’État américain, sous la menace de sanctions, a interdit aux autorités géorgiennes de recourir à la force contre les manifestants.
La Géorgie n’a pas échappé au sort de tous les pays post-soviétiques. Le pays a été transféré dans la zone d’influence américaine en finançant des « mangeurs de subventions », qui accèdent ensuite au pouvoir à la suite d’émeutes de rue.
Lorsqu’ils travaillent à la préparation de ces forces, ils déclarent généralement des objectifs positifs, tels que des objectifs environnementaux, la nécessité de protéger les droits des femmes et ainsi de suite, mais ce sont uniquement les chiens obéissants américains qui obtiennent les subventions.
À Tbilissi, les nationalistes du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, ont décidé de réduire l’influence extérieure sur les processus internes, tels que les élections et autres. C’est la raison d’être de la loi sur les agents étrangers ou « transparence de l’influence extérieure ».
Les électeurs géorgiens doivent savoir qui poursuit les intérêts nationaux et qui poursuit les intérêts de Washington. Tel était l’objectif de cette loi. Bien entendu, l’Occident n’a pas apprécié.
Tous les projets menés par Washington dans l’espace post-soviétique visent à dresser les anciens États soviétiques contre la Russie. En outre, les États-Unis veulent déclencher des guerres partout où cela est possible. Ce n’est donc pas un hasard si des slogans sur le retour de l’Abkhazie à la Géorgie ont été lancés lors des manifestations à Tbilissi. Le Parlement géorgien a abandonné le projet de loi, mais les États-Unis continueront à faire passer la « révolution colorée » dans le pays.
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Il s’agit de la sécurité et de la stabilité mondiales.
il s’agit surtout de l’intérêt des EAU, dont le bon docteur est une sorte d’ambassadeur, et qui a un partenariat « premium » avec la chine
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Merci pour ce texte
« Des estimations américaines récentes suggèrent une possible invasion chinoise de Taïwan entre 2025 et 27 »
Surtout que les USA font tout pour l’activer. Pas seulement avec leurs « visites ». Ah quoi servent les interdictions de livraison d’une part des composants à gravure fine, d’autre par aux machines permettant de les réaliser. On est tellement sorti ici du saint « marché libre et non faussé », de la doctrine de base américaine, qu’on est plus dans une concurrence commerciale, puisque c’est ce qu’ont toujours soutenu les dirigeants US. Il y a une volonté ferme d’obliger Pékin à attaquer Taiwan comme ils ont obligé les Russes à attaquer l’Ukraine.
« Il est difficile de comprendre comment les États-Unis peuvent soutenir les capacités de défense de Taïwan tout en reconnaissant leur engagement envers la politique d’une seule Chine. »
Les paradoxes, double langage et double standard des États-Unis sont constants. Qu’est-ce ça leur importe ? De toute façon les vassaux, leur population et les médias occidentaux (les seuls qui comptent pour eux) ne diront rien. C’est le jour où ça s’arrêtera qu’on devra s’interroger. Pour l’instant c’est « as usual ».
« Alors comment imaginer le déclenchement d’un nouveau conflit à Taïwan, et ce qui peut arriver au monde si deux guerres majeures sont menées en même temps ? »
L’hubris US est infini. Ils peuvent donc tout imaginer. Après, ça peut se passer moins bien qu’ils croient.
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@Doume65
On est tellement sorti ici du saint « marché libre et non faussé », de la doctrine de base américaine, qu’on est plus dans une concurrence commerciale, puisque c’est ce qu’ont toujours soutenu les dirigeants US.Les dirigeants américains n’ont pas toujours été pour le « libre échange » et l’abolition des frontières. Ils ont été protectionniste bien plus souvent. Le néo libéralisme est une politique impérialiste qui permet a celui qui a l’industrie et la finance la plus puissante de conquérir le monde .La concurrence « libre et non faussée » entre l’amérique et , par exemple, le togo, c’est comme de mettre myke thyson et un paraplégique sur un ring en disant « allez y les gars, y’a pas de règles, que le meilleur gagne ».
Maintenant que la chine dépasse l’amérique sur le plan industriel et commercial (pour la finance, ça devrait suivre), c’est la chine qui prone le libre échange
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@Doume65
Tu ne peux pas obliger un pays à en attaquer un autre. En inventant cela tu déresponsabilise le pays aggresseur, qui agit selon les intérêts d’un dictateur ou d’une oligarchie, et non pas parce qu’il y est obligé. -
@sylvain
"Les dirigeants américains n’ont pas toujours été pour le « libre échange » et l’abolition des frontières. Ils ont été protectionniste bien plus souvent."Je sais tout cela, mais ils se trouve que c’est ce qu’ils imposent au monde entier à travers leur doctrine, leur justice extraterritoriale, le FMI, la BM, etc.
Je ne faisais que souligner le côté orwellien de leur double discours.
Cordialement.
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@logan
Pour te dessiller, je te propose cette vidéo d’un exposé tenu à l’Académie de Géopolitique de Paris (top 10 des grandes écoles françaises).
Bon visionnage.P.S. Tu peux aussi t’intéresser aux discours de intelligentsia US itself.
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@Doume65
Je ne faisais que souligner le côté orwellien de leur double discours.vous avez bien raison. A ce stade, c’est même du discours a tiroir
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@Doume65
J’ai regardé cette vidéo de Caroline Galesteros , qui a très bien défini la situation de l’Europe, et en particulier de la France.
Je suis d’accord avec son analyse ( qui ne le serait pas, à part les crétins ? )
Mais il lui manque une touche finale pour être complète !
Pour se sortir du « piège à cons » savamment concocté par les américains depuis la fin de la guerre, il n’y a qu’une solution, il n’y en a pas deux !
Il faut sortir de l’Union Européenne et de l’OTAN !
La Constitution Européenne le permet ( article 50, et article 13 de la partie défense pour sortir de l’OTAN ), et nul besoin d’unanimité, chaque pays est libre de son choix !
Maintenant, si vous voulez crever la dalle et vous priver de tout, pour aider les nazis ukrainiens, c’est votre choix !
Mais après, il ne faudra pas venir pleurer misère !
www.upr.fr -
@yakafokon
Galacteros sait parfaitement qu’il faut sortir de l’UE et l’OTAN. Mais ce n’était ni le lieu pour le déclarer ni le le sujet. -
La guerre n’est pas seulement le originel des Etats->Unis avec la sécession, elle est aussi la condition sine qua non de la survie du pays qui n’a jamais connu réellement de période de paix, et pour deux raisons :
— une raison externe : conquêtes, consolidation et expansion d’un empire, ce qui permet à la fois d’imposer sa monnaie comme étalon mondial faisant gagner à tous les coups la finance anglo-américaine, de fourguer ses produits (armes entre autres) et d’exploiter la force de travail bon marché des peuples colonisés
— une raison interne : le mythe de la « Patrie » et du sanctuaire territorial est le seul ciment d’une population hétéroclite à tous les points de vue.
Le paradoxe, c’est que la guerre est vitale pour ce pays.
Il n’y a pas de prochaine guerre : c’est toujours la même.
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@paparazzo
« Il n’y a pas de prochaine guerre : c’est toujours la même ».
Oui, c’est ça. G. Kennan et d’autres l’ont bien résumé en disant explicitement que l’unique façon pour nous de nous goberger aux dépends des autres est de les soumettre à notre appétit, y compris par la force.
D’où cette pulsion féroce à vouloir exporter la « démocratie » partout où il y a des ressources minérales, énergétiques ou géopolitiques à se mettre sous la dent et à vouloir satelliser tous les Etats qui peuvent soutenir cette trajectoire, impossible à adopter par la planète entière.
La Chine a une population bien supérieure et à PNB/habitant identique à celui des USA, elle passerait inévitablement en tête. Or les chinois s’enrichissent bien plus vite que les américains s’appauvrissent et le point de croisement se rapproche.
La Chine a une production manufacturière très supérieure déjà à celle des USA et au niveau technologique leur rattrapage est extrêmement rapide.
A l’horizon se profile un monde où en parité de pouvoir d’achat, le budget militaire chinois pourrait équivaloir celui des USA.
L’URSS elle-même produit chaque année plus d’ingénieurs que les USA, alors on imagine la Chine, voire une alliance des deux, favorisée par la pression des USA qui veulent rester l’unique « coq au village planétaire », ce qui relève d’un fantasme fou.
Les USA sont vus partout comme le pompier pyromane, sauf bien sûr quand on veut oublier que ce n’est pas la Chine qui a colonisé le continent Australien ou américain, ni eux qui ont envahis le Japon en 1939, ni eux qui ont occasionné deux guerres mondiales, ni eux qui voulu coloniser l’Inde, le sud est asiatique ou l’Afrique.
Ah, mémoire, quand tu nous fais défaut... -
@jjwaDal
"La Chine a une population bien supérieure et à PNB/habitant identique à celui des USA"
Le problème avec l’économie c’est que c’est du factuel et pas un débat au café du commerce basé sur rien.
Non ces PIB / habitant ne sont pas du tout identique, je me demande bien pourquoi l’inventer du reste.- PIB / habitant USA : 62 606
- PIB / habitant CHINE : 18 110
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@Aaltar
Sauf qu’en Chine, on ne voit pas des clochards coucher sous des cartons, sur les trottoirs des grandes villes !
Mais comme les Etats-Unis sont un exemple de démocratie ( du moins c’est ce qui se dit à Bagdad ), c’est autorisé ! Ah, cette dictature chinoise...que la moitié des pays du monde fréquente ! -
@Aaltar
Le PIB, ce n’est pas forcément un gage de bonne santé d’un pays . Les capacités de production, d’auto-suffisance, les ressources naturelles sont nettement plus importantes . Une riche économie basée sur le tertiaire s’écroulera un jour ou l’autre .
https://les-yeux-du-monde.fr/ressources/idees/notions/eco/17760-le-pib-indicateur-qui-ne-dit-pas/
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/politiques-economiques/theories-economiques/pib/le-pib-un-indicateur-conteste-de-lactivite-economique/ -
@jjwaDal
Pour tous-ceux qui sont allés en Chine dernièrement, le redressement économique du pays est spectaculaire !
Même dans les provinces les plus reculées, il y a des autoroutes, sinon des routes dignes de ce nom, des ponts, des tunnels, des éoliennes géantes et des panneaux photo-voltaïques dans les régions désertiques, comme au Nord. Actuellement, ils en sont à 30.000 km de lignes à grande vitesse et même à des trains pressurisés comme les avions pour atteindre Lhassa au Tibet !
Quant à l’armement chinois, il est très largement au dessus des capacités américaines, et grâce à la Russie, la Chine maitrisera parfaitement l’offensive américaine, avec des missiles hypersoniques que personne ne peut abattre !
Ce n’est pas à un pays qui a construit une station habitée sur la face cachée de la Lune, et une station orbitale, que l’oncle Sam va apprendre lequel, de l’aigle ou du panda est le plus fort !
L’armée de l’air et la marine chinoise pourraient sans problème, détruire « l’Invincible Armada » américaine, trop près de la Chine..et très très loin des côtes de Californie !
Maintenant, le gâteux de la Maison-Blanche peut toujours essayer ! -
@yakafokon
Maintenant, le gâteux de la Maison-Blanche peut toujours essayer !
essaie avec macron,il n’est pas mieux que l’autre gâteuxPS : c’est avec des petite phrases comme celle là, que je me dit qu’on est pas sortit de l’auberge
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@jjwaDal
Dommage que la Chine comme la Russie et l’Inde n’ait comme modèle de progrès que la technologie, la construction, béton goudron, nucléaire air pollué, PIB consommation,,, bref la fin de la Vie programmée par ses espaces rétrécis, puis bientôt anéantis. !
La vie, c’était pas mal quand même. -
@Xenozoid
« .qu’on n’est pas »...
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@alinea
Que veux-tu, si les femmes arrêtaient de refroidir leurs amants ! Si elles ne leur avaient appris le plaisir de simuler !
A Makiïvka, celui qui a lancé les Himars a fait disparaître un peu de vie sur la carte : quelle différence pour lui sur son écran entre les images simulées de son entraînement et celles de la caméra du missile ?
Note que pour « Le Monde », la Russie occupe l’Est de l’Ukraine depuis 2014. Comprenons bien : c’est pas que les garants occidentaux ne voulaient pas faire respecter les accords de Minsk, c’est qu’ils voulaient pas. Tu m’en diras tant !
Il paraît que l’armée française garde dans son organisation les souvenirs des guerres de conquête, Espagne, Maghreb. Il paraît qu’après que Rome ait conquis Athènes, la civilisation grecque a pris pied à Rome. Que nous reviendra-t-il du sacrifice des conscrits russes ?
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Ceux qui pensent que la politique du fait accomplit de la Chine en mer de Chine avec pour réalité de voir des iles transformé en forteresse est une chose sans importance... relisez un peu l’histoire de la région, d’un pays qui fut contraint de devenir impérialiste pour s’approvisionner en ressources devenue vitale.
Si vous pensez que l’émergence d’une Chine impérialiste est sans gravité vous n’avez pas fini de pleurer quand elle décidera de passer à la vitesse supérieure.
Si la Chine s’en prend à Taïwan c’est la fin des super-conducteurs pour des années. Achetez un vélo braves gens...
Au niveau de l’élucubration dans le texte qui vise à dire que l’Amérique ne peut soutenir une confrontation dans le Pacifique au motif qu’elle donne déjà bcp de matos à l’Ukraine. Avec un peu de jugeote vous constaterez vite que le matériel nécessaire pour endiguer une invasion chinoise n’a absolument rien à voir avec ce qui est déversé sur l’Ukraine. Ce serait une confrontation principalement aéro-navale alors l’Ukraine est pour les américains essentiellement terrestre.
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@Aaltar
Pourquoi la Chine s’en prendrait-elle à une île qui lui appartient ( cf résolution n° 2758 de l’O.N.U. du 25 Octobre 1971 ), ça n’a aucun sens !
Par-contre, je ne vois pas pourquoi « l’invincible armada » américaine fourre son nez à côté du littoral de la Chine ! L’amiral n’a pas de G.P.S. pour retrouver les côtes de Californie ?
Ils en vendent, chez Huawei ! -
@Aaltar
Confrontation principalement aéro-navale, à l’ère des missiles hypersoniques, ça veut dire défaite par échec et mat pour l’adversaire dont les bases lointaines l’obligent à s’appuyer sur des flottes à base de porte-avions face à un adversaire proche de la zone disputée (le cas de la Chine).
Longtemps gages de maîtrise des mers, elles ne le sont plus...
Guère besoin d’en dire plus...
https://www.aubedigitale.com/pourquoi-les-armes-hypersoniques-changent-tout/ -
Je voudrais rappeler à « Jojo le tremblant » un petit détail détail qui a son importance.
Contrairement à ce qu’il radote, l’île de Taïwan appartient à la Chine depuis l’époque des Royaumes Combattants, il y a 2.000 ans ( d’ailleurs 84 % des habitants de Taïwan sont des chinois de l’ethnie Han ).
Lors de la seconde guerre mondiale, le Japon s’est emparé d’une partie de la Chine, et de Taïwan, puis s’est fait battre par les chinois et l’Armée Rouge accourue en renfort.
Le Japon a préféré se rendre aux américains qu’aux russes, sachant ce qui les attendaient, vu les atrocités commises en Chine !
Du coup, la guerre entre les troupes de Tchang Kaï-chek et celles de Mao a commencé, et s’est soldée par la défaite de l’armée du Kuomintag, dont les débris se sont réfugiés en 1949 à Taïwan, sous protection américaine.
Mais le 25 Octobre 1974, a eu lieu une session extraordinaire de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, pour statuer sur la reconnaissance de la République Populaire de Chine, et une résolution n° 2758 ( XXVI ) a été adoptée à la majorité.
De mémoire, 76 pays ont voté pour, 35 ont voté contre, et 17 se sont abstenus.
Cette résolution s’appelle : Rétablissement des Droits légitimes de la République Populaire de Chine à l’Organisation des Nations-Unies.
Les représentants de la République de Chine, qui occupaient illégalement un siège à l’O.N.U. ont été expulsés, et sont retournés à Taïwan d’où ils dirigeaient La Chine depuis 1949 !
La République Populaire a retrouvé son intégrité territoriale, y-compris sur ses îles dont Taïwan !
Alors « Jojo », toujours d’accord pour en découdre avec ton armée de branquignols ?
Baisse la tête ! Ils ont des missiles hypersoniques, les salauds !
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Quand est-ce que ce débile mental que les grands électeurs américains ( qui encaissent les pots de vin versés par le complexe militaro-industriel et la N.R.A. ) ont mis inconsidérément à la tête des Etats-Unis, va enfin comprendre qu’il ne fait plus le poids, face à la Russie, la Chine et l’Inde ?
Ce con n’a toujours rien compris à ce qui se passe actuellement !
Excepté la fameuse « Communauté Internationale », c’est-à-dire 15 % de la population mondiale, le reste des pays du monde déteste les Etats-Unis, vu le comportement abject des dirigeants de ce pays, depuis qu’il existe !
S’ils le veulent, les russes et les chinois ont maintenant largement la capacité de ramener ce pays de fous de la gâchette à l’âge de pierre !
Dernier point : le 25 Octobre 1971, l’Assemblée Générale des Nations Unies a procédé au vote de la résolution n° 2758, qui remplace la République de Chine du Kuomintang de Chang Kaï Chek, gérée depuis Taïwan, par la République Populaire de Chine de Beijing.
Et les représentants du Kuomintang, qui occupaient illégalement depuis 1949 un siège à l’O.N.U., ont été priés de le quitter immédiatement.
Comme de bien entendu, les seuls qui ont voté contre sont les anglo-saxons et leurs esclaves, mais le OUI l’a emporté largement et les Etats-Unis se sont pris une veste, comme il fallait s’y attendre !
Ce qui veut dire que tout ce qui était à la République de Chine appartient maintenant à la R.P.C. ( la partie continentale, et les îles...dont Taïwan ).
La Chine détient de nombreux documents datant d’environ 2.000 ans, du temps des Royaumes Combattants ( eh oui, ils savaient déjà écrire, et avaient même inventé l’imprimerie ) qui prouvent que l’île de Taïwan est la 24ème province chinoise !
D’ailleurs, 84 % des habitants de Taïwan sont des chinois de l’ethnie Han qui parlent le mandarin ( dont les rescapés de l’armée de Chang Kaï Chek, qui ont créé un parti qui veut maintenant renouer des relations apaisées et commerciales avec la Chine).
Devinez qui n’est pas content, mais alors là, pas content du tout ?
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@yakafokon
Une flèche qui n’arrive même pas à suivre la flèche quand on lui balise le chemin...et ça vous « dirige » une puissance nucléaire ...
Ubu...
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