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Accueil du site > Actualités > Environnement > Non à l’apocalyptisme écologique d’Aurélien Barrau

Non à l’apocalyptisme écologique d’Aurélien Barrau

Aurélien Barrau distille la peur quand il parle écologie. Il est beaucoup moins loquace sur les solutions. En tant que yogi sensible à cette cause, je lui recommande quelques postures et respirations pour qu’il se détende, qu’il y voit plus clair et qu’il sorte de l’éco-sidération.

Soyons sérieux.

Non à l’écologie de la culpabilité. Oui à la vie en bonne intelligence avec la nature. Il en va du sort des futures générations.

Ces temps-ci, l’écologie surfe ce plus en plus sur la peur de l’extinction plutôt que sur l’amour de la nature. Je me préoccupe de l’environnement et de la souffrance animale, je suis végétarien, mais j’ai de moins en moins d’accointances avec les stars du domaine qui semblent tous promouvoir l’écologie punitive, voire sacrificielle. L’écoanxiété est devenue un “truc”, des jeunes se stérilisent ! C’est dramatique.

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Dans une des dernières vidéos de sa chaîne YouTube, Aurélien Barrau, astrophysicien quantique (il travaille sur la gravitation quantique à boucle), philosophe, poète (le top du top en somme) participe à un exercice hallucinant ou chacun y va de sa surenchère dans le catastrophisme et l’autodénigrement : ça n’avance pas, ça empire, on ne fait rien, on est nul. Chacun tente de se donner la plus mauvaise note en matière écologique, comme une sorte de concours inversé ou il faudrait être le perdant.

Ça ne rigole pas.

Pourtant, quand j’ai découvert Aurélien Barrau, il y a quelques années, j’avais plutôt un bon a priori, étant sympathisant de la cause écologiste : « ha, enfin quelqu’un qui ne mâche pas ses mots et qui nous prévient qu’il faut agir sans tarder pour préserver la nature ». Mais au fil des écoutes et des années, j’ai commencé à trouver qu’il exagérait un peu parfois, et même beaucoup et souvent.

Je suis sérieux.

Dans un premier temps, je vais critiquer, sans ordre particulier, les arguments qui ont été avancés dans cette vidéo et qui sont une synthèse de ce qu’on peut trouver ailleurs. Je ne vais pas non plus prétendre que tout va bien et que c’est un problème imaginaire. J’esquisserais pour finir quelques pistes pour une autre écologie qui n’oppose pas technologie et nature.

La colonisation a été un massacre

Aucun chiffre n’est donné, l’affaire semble entendue, la colonisation a tué beaucoup de monde. Admettons. Restons dans le non chiffré. D’abord, porter un jugement rétrospectif depuis la perspective moraliste de notre époque est plus que hasardeux. Ensuite, combien de naissances en plus ont été permises par les progrès technologiques (je reviens sur leur nature un peu plus bas) que la colonisation a apporté ? Il n’y a qu’à regarder la démographie avant et après colonisation pour vérifier : elle a explosé partout. Le bilan n’est pas que négatif (il n’est pas que positif non plus). Même s’il l’était, est-ce que cela voudrait dire que les fils sont coupables des péchés de leurs pères ? Si oui, jusqu’où faudrait-il remonter ? Tous les peuples ont fait la guerre ou tenté de mettre en esclavages d’autres peuples à un moment ou un autre. Au moins la colonisation a permis de mettre fin à l’esclavage de manière planétaire. Je ne suis pas colonialiste, mais la posture anti-coloniale est une mode qui sert à gagner des points de vertus.

Nous tuons le vivant

Ce que nous tuons, ce sont les animaux sauvages, c’est vrai. Mais le bilan global n’est pas si déséquilibré, car nous les remplaçons par des animaux domestiques. Les vaches, les poules et les cochons, ça compte aussi dans le vivant et la biosphère. On peut en revanche déplorer le mauvais traitement de certains animaux d’élevage industriels et les massacres inutiles d’animaux sauvages (plus lié à la destruction de leur habitat en fait) ainsi que la perte de biodiversité. Mais le « vivant » pour ce qu’on en sait, ne se porte pas si mal que cela. Dire que nous tuons le vivant est une grosse exagération. Nous le transformons.

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Nature

La question climatique serait secondaire

Barrau déplore la place prise par le CO2 qui ne serait, somme toute, qu’un épiphénomène selon lui. Eh bien non.

Soyons un peu sérieux.

Si nous perdons les dernières baleines, je serai le premier à le regretter, mais ce sera toujours moins grave que l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère qui peut nous mener, à terme, à l’extinction de la civilisation, voire de l’humanité ou de la vie sur terre dans des scénarios extrême. La perte de bio-diversité et la pollution (autre que le CO2) ne sont pas des risques existentiels, contrairement au climat s’il s’emballe.

Pour relativiser la question des pollutions, je rappelle que les émissions de CO2 viennent des ressources fossiles piégées dans le sol. Ces ressources viennent en partie d’une ancienne « pollution » : la lignine. À l’époque, la lignine des arbres n’était pas digérée par aucun organisme et s’est accumulée dans le sol. C’était une pollution, jusqu’au jour où des champignons ont « appris » à la digérer. La nature pollue aussi. Il en ira sûrement de même pour nos plastiques, il semble qu’ils apprennent à les digérer eux aussi. En plus, nous pourrons leur donner un coup de pouce grâce au génie génétique pour accélérer les choses.

Quant au CO2, la meilleure solution est très probablement le nucléaire. L’écologie médiatique est anti-nucléaire, mais ce n’est pas pour protéger la nature, c’est par anti-militarisme. Il n’y a aucune raison objective du point de vue climatique de s’en passer : le nucléaire est une énergie abondante, peu chère au kWh et sûre (si si).

Ce qui répond en même temps à l’argument du « peak oil » et de la décroissance subie / obligatoire : non, nous ne manquerons pas d’énergie, sauf si nous renonçons à la produire pour devenir poète, bonimenteur ou branleur comme le préconisent certains. Le CO2, qui reste des milliers d’années à nous réchauffer dans l’atmosphère une fois qu’il est émis va devenir un problème s’il continue de s’accumuler, et il faut s’en préoccuper. Mais, contrairement à ce que disent les écologistes punitifs, la technologie peut nous aider, que ce soit par les techniques de capture du carbone ou bien plus tard, par la géo-ingénierie. Bien sûr, cette dernière est extrêmement dangereuse, le GIEC en parle, je ne minimise pas ses risques, mais je minimise pas non plus notre inventivité et notre détermination une fois aux pieds du mur. On en a vu d’autres.

Produire plus c’est un suicide collectif

Mr Barrau devrait revoir ses chiffres.

Il faut être un peu sérieux.

Pourquoi au juste est-ce que tout le monde veut « produire plus » ? C’est pourtant simple : il y a 200 ans à peine (songez à quel point tout ça est récent) un enfant sur deux mourait avant l’âge adulte. Si ce n’est plus le cas aujourd’hui, c’est parce que nous, occidentaux, « produisons » comme des forcenés. Le reste du monde veut faire de même pour cette raison. Est-ce que ce miracle (c’en est un, un vrai) est dû à la médecine ? Non. Elle ne joue qu’un rôle mineur et c’est important de comprendre pourquoi. Ce qui nous a fait gagner des années d’espérance de vie, ce sont les progrès sanitaires et une meilleure nourriture en premier lieu, ainsi qu’une vie moins éprouvante.

La médecine joue un rôle secondaire. Les vaccins sont souvent mis en avant, mais en réalité, ils n’ont joué qu’un rôle modeste et tardif à partir du moment où nous avons eu une chaîne logistique qui permettait leur transport et conservation en masse. C’est pareil pour la nourriture : c’est la chaîne du froid qui nous permet de mécaniser la production de nourriture et de ne plus connaître les famines, en plus des progrès dans les rendements agricoles bien sûr. Sans la logistique, vous pouvez oublier les vaccins et les steaks surgelés. Or, pour le moment, la logistique, c’est du pétrole. Sans pétrole, c’est le retour au Moyen Âge et on aura beau avoir des usines qui produisent des vaccins, on ne pourra pas les distribuer. Charles Ingalls pourra produire tant qu’il veut en permaculture, on ne pourra pas livrer les villes à temps en charrette. Produire localement ne permettrait de nourrir qu’un tiers de l’humanité.

Concernant le climat, il fait beaucoup moins de morts aujourd’hui que par le passé. Pourquoi ? Parce que nous sommes mieux protégés de lui grâce à la technologie. Bien sûr, je ne suis pas en train de dire que c’est tant mieux s’il se réchauffe et qu’on va pouvoir moins se chauffer l’hiver. Non. Les sécheresses et les canicules vont être un vrai problème, de même que l’artificialisation excessive du sol. Il ne s’agit pas de dire que tout va bien. Il s’agit de ne pas paniquer et d’y voir clair. L’écologie est en train de devenir un phénomène d’hystérie collective qui saccage la jeunesse. Nos ados, je le vois à mon niveau, mais ça se reflète aussi dans les statistiques, ne vont pas bien. Ils se suicident, se médicamentent ou décident de ne pas faire d’enfants. C’est dramatique et l’écologie du désespoir n’y est pas pour rien, j’en suis sûr.

Il faut que la nature reprenne ses droits

Je trouve cette affirmation très hypocrite. La nature, c’est très cruel.

Soyons sérieux deux minutes.

La mante religieuse dévore son partenaire sexuel après l’accouplement. Quand un ours massacre un troupeau de moutons, c’est la nature ? Et quand des loups venaient dévorer des enfants dans un village, il n’y a pas si longtemps, c’était la nature ? Et pourquoi une sécheresse ce ne serait pas la nature ? La météorite qui a éliminé les dinosaures, c’est la nature ! Vous avez déjà vu ce que font les parasites de manière tout à fait “naturelle” ? Je crois que ces écologistes de plateau, à force de livre, ne savent simplement pas de quoi ils parlent.

Au contraire de la tendance à sacraliser la nature, qui n’est que le symétrique de son exploitation excessive, il faut trouver des voies diplomatiques pour cohabiter avec les autres organismes vivants. Nous devons préserver la biodiversité, non pas parce que la nature sauvage serait sacrée, mais parce que nous en avons besoin, parce que ces animaux sont beaux. Le loup, par exemple, qui a été ré-introduit au parc de Yellowstone apporte un service eco-systémique. La “nature” ce sont des équilibres subtils dont nous dépendons.

La décroissance est faisable sans douleur si on partage, si on redistribue, si on s’entraide

C’est l’argument de la « justice sociale ». Vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux. Cet argument a fait son chemin jusqu’à la dernière COP qui a consacré la notion de « dette climatique ». J’estime que c’est un argument pour le moins fallacieux. Je ne vais rentrer dans les débats sur la justice climatique, on s’y perdrait vite. Mais je voudrais répondre deux ou trois petites choses.

Moins de richesses globale, mais plus pour chacun d’entre nous, pourvu que les riches se serrent la ceinture. Le kumbaya décroissantiste c’est vraiment magique.

Ce n’est pas très sérieux.

D’abord, nous sommes déjà dans des sociétés qui redistribuent énormément, il ne faudrait pas l’oublier. Le fait qu’il y ait des inégalités ne veut pas dire grand-chose tant qu’on ne précise pas de quelles inégalités on parle. Elon Musk est sûrement très « inégal » comparé au reste du monde. Et alors ? Qu’est-ce que ça peut faire au juste ? Sa richesse, ce sont des actions. Il ne peut pas manger plus de calories par jour que nous sans en subir les conséquences sur sa santé. Sa richesse, ce sont des titres de propriétés sur des ordinateurs, des usines, des fusées. Vous voulez contrôler ses ordinateurs ? Vous avez besoin de ses fusées ? Pour en faire quoi ? La fameuse « répartition » ou « redistribution » ne veut rien dire en soi.

Si on parle d’accès aux soins médicaux, ok, pourquoi pas. Mais ce n’est pas parce qu’Elon Musk est riche que vous n’avez pas accès au dernier scanner : c’est parce qu’il coûte cher et qu’il n’y en pas pour tout le monde. En vrai, pour redistribuer, il faut produire, et pour produire, pas cher, eh bien… on n’a rien trouvé de mieux que le capitalisme libéral (le communisme est un capitalisme étatique, on a vu ce que ça donne). En fait, le capitalisme libéral est un système d’entraide, de coopération, de partage et d’entraide pour les gens entreprenants.

Je ne suis pas un libéral pour des raisons philosophiques, car je n’adhère pas à la fiction humaniste de l’individu rationnel, mais il n’empêche que le libéralisme fonctionne pour nous sortir de la misère. Il a des défauts, c’est vrai, liés au fait qu’il découle d’une vision obsolète de l’humain (j’y reviens plus loin). Il n’en reste pas moins que la solution « décroissante » sera largement pire. J’aimerais bien voir ce que font ces idéologues : à quelle baisse de salaire, ils ont consenti ? Est-ce qu’ils se chauffent moins l’hiver ? Ils empêchent leurs enfants de faire des études pour préserver la planète ? Ils ont renoncé à avoir des toilettes dans leur maison, pour rejoindre la moitié de la planète qui n’en a pas encore ?

Quelle écologie je propose ?

Pour moi, la source du problème, c’est la conception mécaniste héritée de Newton et Descartes, de l’époque chrétienne. L’homme était considéré comme séparé de la nature parce qu’il disposerait d’une « âme » dont les animaux et les plantes seraient privés et que Dieu lui avait commandé de dominer et assujettir tout ça. Pourquoi ? Parce que c’est écrit dans le livre sacré. L’homme serait différent, supérieur, et donc séparé et en guerre contre une nature agressive qui le prive du paradis auquel il aurait droit. L’animal n’a pas d’âme et ne souffre pas. Ce sont des dogmes religieux.

L’homme n’est pas séparé de la nature et c’est pour cela qu’il doit en prendre soin, car lui et la nature sont une seule et même chose. C’est le paradigme qui « monte » chez les scientifiques actuellement. Nous sommes interdépendants et pour l’illustrer il y a 1000 et une façons. Je prends l’angle d’attaque des microbes. Nous savons que nous, vous et moi, nous sommes constitués de microbes autant que des cellules humaines. En fait, en nombre (mais pas en masse) les microbes de notre microbiote sont 10X plus nombreux. Ils s’étendent au-delà de notre corps. Nous mélangeons en permanence nos microbes avec notre environnement et ceux des autres, humains ou non. Les microbes volent, et il existe des autoroutes célestes pour les microbes qui relient différents points de la planète. Nous faisons partie d’un tout.

Mais je rejoins Barrau quand il parle de cosmopoétique et d’aimer la vie, la beauté, la nature. Je crois en effet que la solution consiste à comprendre que l’intelligence et la beauté sont partout autour de nous, que nous en faisons partie, nous ne sommes pas exclus. Renouer avec cet émerveillement est ce qui nous permettra de ne pas nous perdre dans une fuite en avant technologique mortifère qui finirait par nous aliéner totalement et nous couper définitivement de la nature en nous enfermant dans des villes bunker stériles. Surtout maintenant que commence l’ère des IA et que nous ne sommes plus « l’espèce dominante » pour très longtemps.

La solution n’est pas l’anticapitalisme / l’antitechnologisme

La solution au problème écologique sera technologique (cela se nomme l’écomodernisme ou sa version plus optimiste, le technogaïanisme) autant que pro-nature. Le retour à la nature sous forme de renoncement à la technologie, non, le retour de la nature dans nos vies régulé par la technologie, oui. Je parle d’écologie de la réconciliation. Il s’agit d’aménager nos habitats et nos territoires de sorte à favoriser la nature au lieu de l’entraver. Ce n’est pas une question de moyens, mais de mentalité.

Sans un changement d’esprit radical, la technologie peut nous détruire, à l’heure du génie génétique, climatique, du nucléaire, des IA. En apprenant à nous relier à l’intelligence distribuée du vivant, “la nature” peut être notre meilleur enseignant. Après tout, c’est bel et bien l’amour et l’observation de la nature qui nous a permis d’aller sur la Lune, mais cette fois-ci, il ne s’agit pas de simplement décrypter les lois de la matière, mais aussi celles de l’intelligence ou de la cognition qui existe autour de nous, si vous préférez. C’est l’intelligence qui nous sortira d’affaire. Il faut donc la cultiver. Nous aurons besoin de technologie. Pour ça, il nous faut des ingénieurs, des chercheurs avec une nouvelle mentalité plus « holistique », ou, osons le mot, un regard plus « poétique » ou « mystique » sur la nature, mais aussi des IA et des systèmes d’observation de la nature pour la comprendre. Marions, le courage, le cœur et l’intelligence.

À titre personnel et professionnel, je promeus l’utilisation du Yoga (une version adaptée à notre époque) pour me connecter à la nature, pour prendre de la hauteur concernant les peurs (légitimes) que suscite la technologie et son hubris, pour changer de perspective et voir le monde à travers le regard d’un animal sauvage ou d’une forêt comme Jakob von Uexküll ou Aldo Leopold, pour rester autonome vis-à-vis des tentations du monde capitaliste, pour développer de l’empathie envers les êtres humains ou non.

Source : mon blog sur le yoga, la science et l'écologie


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31 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 19 septembre 14:02

    Dis-moi qui tu sers je te dirais qui je hais...

    Faut-il qu’on soit à la ramasse pour suivre ce genre de cuistre diplômé qui affole le bétail...

    Ajoutez un Jancovici, et à l’arrivée, vous aurez un troupeau constitué de tous ceux qui ne se seront pas jeté dans les précipices, par désespoir, manque d’opportunités, soit, de la chair à dominants...


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 14:16

      il y a deux questions de société qu’il vaut mieux bannir de notre pensée : la dégradation climatique (dûe en réalité à la sur-population). et l’immigration massive dûe aux mêmes causes. Vivez normalement. Et ce qui doit arriver, arrivera.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 14:19

        Quoi que l’on fasse, sur le plan éthique, n’est pas gérable. Alors laissons faire le destin. 


        • Clocel Clocel 19 septembre 14:34

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.

          Le destin ?!?

          Une merveilleuse façon de ne pas assumer l’énorme saloperie énoncée dans le commentaire précédent.

          La surpopulation, ça peut se concevoir chez les riches qui vivent de rapines, ils n’ont pas envie de partager la gâteau, chez les nanars, j’ai du mal à comprendre qu’on puisse propager ces merdes malthusiennes.

           Est-ce que vous pouvez imaginer une seconde où ce genre de connerie peut conduire ?


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 14:48

          @Clocel peut-être n’ai-je pas été assez claire. Je dis simplement que sur le plan psychique, ce n’est pas gérable. Si on continue à penser au monde actuel tel qu’il est on est dans un processus mortifère (ou délétère). D’autres que nous certes seront dans un réflexe de survie (d’où montée des extrême-droite). C’est simplement HUMAIN sans être pour autant empathique. Chacun sa place sur terre. et certains comme toujours seront chargés de faire le « sale boulot ». Le mieux, à titre personnel est de ne SURTOUT pas culpalbiliser (ce n’est pas de notre faute si des personnes font des enfants n’importe comment). En plus, il est assez prétentieux de croire que nous petits humains banals avons le seul pouvoir de changer les choses... Chacun sa place dans le grand théâtre qu’est le monde ;


        • Gollum Gollum 19 septembre 14:38

          je suis végétarien, mais j’ai de moins en moins d’accointances avec les stars du domaine qui semblent tous promouvoir l’écologie punitive, voire sacrificielle.


          C’est pas un peu contradictoire de dire d’un côté je suis végétarien et de l’autre être contre l’écologie punitive ?


          Car il n’y a rien de plus punitif que de s’abstenir de nourriture carnée.


          Sinon j’ai été scandalisé par ça :


          Ce que nous tuons, ce sont les animaux sauvages, c’est vrai. Mais le bilan global n’est pas si déséquilibré, car nous les remplaçons par des animaux domestiques. Les vaches, les poules et les cochons, ça compte aussi dans le vivant et la biosphère.


          Pardon ? C’est du délire un truc pareil. smiley 


          Il y a des pans entiers de la vie sauvage qui s’effondrent et vous ne trouvez pas mieux que de balancer cette connerie énorme que les poules et les cochons ça rééquilibre ?? De surcroît fortement maltraités au passage en général... 


          Ce qui compte dans le biosphère ce n’est pas le nombre d’animaux mais sa richesse génétique, ce qu’on appelle la biodiversité. Or avec vos poules et cochons la biodiversité est au plus bas..


          Consternant de voir que ça vous échappe totalement.


          J’ai survolé la suite, il y a pas mal de niaiseries dans le tas, j’ai pas le courage de tout relever..


          • Gollum Gollum 19 septembre 14:39

            La première phrase est de l’auteur, la mise en gras n’a pas fonctionné..


          • Clocel Clocel 19 septembre 15:31

            @Gollum

            « je suis végétarien, mais j’ai de moins en moins d’accointances avec les stars du domaine qui semblent tous promouvoir l’écologie punitive, voire sacrificielle. »

            D’où l’importance de bien se déterminer...

            Les défenseurs des LGBTQ+ sont en train de faire le lit des pédomanes.

            Combien en sont conscients ?


          • gnozd gnozd 19 septembre 19:30

            @Gollum

            Se priver de nourriture carnée est extrême, mais en manger tous les jours l’est aussi.
            Si ne serait-ce que l’Inde se mettait à consommer de la bidoche comme le monde occidental en consomme depuis 70 ans, je vous dis pas le nombre d’élevages industriels de bestioles qu’il faudrait mettre en place, et comme il faut les nourrir, ça demanderait d’autant plus de surfaces agricoles, lesquelles ont tendances à diminuer...
            Pas simple.


          • Clocel Clocel 19 septembre 20:10

            @gnozd

            Les adultes font ce qu’ils veulent, en revanche, les toubibs reçoivent de plus en plus de gamins carencés en fer et ça ce n’est pas sans conséquences graves sur leur métabolisme et leur développement.


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 septembre 07:29

            @Clocel sur sur le cerveau... De la viande un ou deux fois par semaine est conseillé..
            De nombreuses études ont démontré que les écologistes sont généralment plus dépressifs que les autres.


          • Gollum Gollum 20 septembre 09:02

            @gnozd

            Je n’en prend qu’une fois par semaine et du poisson idem...

            Sinon rien n’empêche de se fournir auprès de petits éleveurs en dehors donc des circuits industriels..

            Mais c’est vrai que c’est pas simple.


          • gnozd gnozd 20 septembre 11:45

            @Gollum

            "Sinon rien n’empêche de se fournir auprès de petits éleveurs en dehors donc des circuits industriels..

            « 

            C’est clair. Seulement voilà, les lobbies de la bidoche industrielle, ça représente non seulement un »pognon de dingue", mais c’est toute une filière d’emplois...et de profits. Ils ne lâcheront pas l’affaire.

            Quant aux petits éleveurs locaux, à part ceux qui fonctionnent sur un système genre amap (pour lesquels c’est déjà pas un boulot facile...), ben les autres finiront par se faire bouffer, parce que trop petits.
            Le pote maraicher qui tient une amap pas loin de chez moi se faisait entendre dire ça à chaque réunion mensuelle de la chambre d’agriculture des Pyrénées Orientales.
            Du coup il y fout plus les pieds. Mais il se fait pas d’illusions.


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 septembre 11:51

             Je vous assure que les GARCONS BOUCHERS AU DIEWEG à UCCLE, ne risquent pas de devoir mettre la clé sous la porte... Des files sur le trottoir. on a rarement vu cela,... mais ils ont eu l’intelligence de faire aussi un peu dans la verdure (TABOULES) et la poiscaille (Maatjes ou harengs).


          • gnozd gnozd 20 septembre 18:36

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.

            Toujours à côté de la plaque : je vous parle pas de bouchers, je vous parle de paysans.


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 14:55

            Comment ont fait nos ancêtres pour survivre parfois jusqu’à 80 ans. Alors qu’ils n’avaient ni frigos, ni dentistes. Et les appendicites. ??. Chaque époque ses maladies...


            • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon ... Wind Pilgrimer 19 septembre 15:14

              Aurélien Barrau il a les cheveux longs comme RAOULT et comme lui il dit tout et son contraire

              Bon faites du yoga descendez à UN hertz et vous atteindrez le samadhi et toutes vos masturbations intellectuelles vous paraitront ridicules

              AOUMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM

              Ps : la tere a déjà connu 6 extinctions de masse alors pourquoi pas une 7ème vite ça urge


              • Seth 19 septembre 17:07

                @Bendidon ... Wind Pilgrimer

                Barrau est collapso et puis voilà. Pourquoi se fatiguer à discuter les vaticination de ce genre de mec ?

                Quant à sa binette, c’est la vivante image d’un halluciné. Ce que certains appellent les khmers verts.


              • Samy Levrai samy Levrai 19 septembre 17:09

                @Bendidon ... Wind Pilgrimer
                Malgré les terribles pandémies, malgré les terribles dérèglements ( que j’aime ce terme !) planétaires, malgré tous ces morts de chaleur, nous avons dépassé dernièrement les 8 milliards, l’extinction de l’espèce par le climat semble s’éloigner de jour en jour
                L’Homme est bien sûr responsable des extinctions et des glaciations qui se succèdent, tu veux finir sur un bucher ?  


              • @Bendidon ... Wind Pilgrimer
                Rault a dis deux tris conneries ce qui est logique car personne dans de telles conduitions ne pouvais pas se planter, mais si tu suivais son boulot comme le faisais, c’est lui comme Peronne etc longue liste que ne puis citer ils etaient 2000 chercheurs de diverses parties en France à en causer, malgré cette chappe de plomb, alors pour ton information il n’y avais pas que Raoult et au passage Raoult , c’est pas un gus en roue libre, c’est toute une equipe !!)
                Enfin bref tu ne sembles pas tres familer au millieu scientifique mais ceci n’est pas de ta faute
                Ce qui l’es en revanche c’est cet aveuglement ou en principe tu n’a pas besoin d’avoir un grand niveau pour le comprendre, et dans les conneries , et surtout mensonges absolus, le gct a fait bien pire et surtout de maniere volontaire que l’équipe de Raoul et lorsdqu’elle s’est gourée l’a tres souvent reconnue a travers Raoult son prorte parole
                Alors des exemples
                Au debut le gvt savais parfaitement qu’il avais plus que merdé pour les masques..
                Quelle à été sa réaction, de sanctionner les gens qui voulaient en acheter, en expliquaient (le gvt) qu’il ne servais à rien !!!
                3 mois apres une fois des masques recus, la le gvt disais que si t’en portais pas c’etais la 1ere fois une amende de 135 € la seconde 3750€ et la 3eme 6 mois de tole, non mais allo ??
                Tu peut pas dire que meme en non scientifique tu ne le voyais pas
                C’est pas Raoult la ?
                Je passe les palanquées d’autres conneries ^ppour aller aux couvres feux à 18 heures !!!! ou le soleil etaisd plus que présent à cette heure la , un couvre feu en plein jour mdr
                Le pretexte fallacieux et surtout archi erronné etais qu’il fallais faire rentrer les gens chez eux ...
                Chez eux = millieu fermé et confiné .. non ?
                Et concentration enfin dans les grandes villes de tout le monde au meme moment donc forcément une quantité de virus bien plus importante en densité que dans un etalement normal temporel..
                Et que disais le rapport du MIT que j’ai lu et meme placé ici en acces à l’époque cad ce que savais déja le gvt forcémentn,, vu que je le savais !!!
                Qu’il ne fallais absoilument pas faire ceci mais bien l’inversecad etaler au poussible dans du millueu fermé (lorsque c’est inévitable) et que dehors les taux de concentration sont insignifiants contrairement en millieu fermé
                et qu’a fais leb GVT le sachant...
                On se le demande, bref comme si il avais tout fait pour que ceci se développe
                As tu une autre explication ? je suis preneur
                Ou penses tu que ce gvt soit idiot au point de prendre une « modele » avec 4 han au km² et en faire projection possible avec une densité de 20.000 hab / Km² ?
                Alors taper sur D Raoult qui a lu comme ton serviteur ce rapport du MIT qui comme moi l’expliquais est tout de meme tres « gonflé »


              • Claude Courty Claude Courty 19 septembre 21:47

                « Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre considération un consommateur » Gaston Bouthoul (1896-1980), in Traité de sociologie, éditions Payot 1968, tome II, p.180. Et parce qu’il doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire. Il se double ensuite d’un producteur, dès qu’il est en âge de travailler, devenant ainsi un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement.

                Plus le nombre de ces agents a augmenté au cours des millénaires, plus leurs besoins se sont accrus, outre ceux qu’ils se sont inventés toujours plus nombreux, plus ils ont produit, consommé ; ont échangé et se sont enrichis, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de gestion de ressources non renouvelables comme de déchets, ou de pollution, les atteintes à l’environnement ont ainsi toujours augmenté avec la population humaine, ses besoins et leur industrie telle que nécessaire à leur satisfaction, ajoutant de la sorte aux effets des caprices d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

                Tous les malheurs du monde que l’homme a la capacité de maîtriser en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de sa société, selon lequel :

                1° – Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement.

                2°– Les hasards de sa naissance et l’héritage génétique, social et culturel qui en résulte, assignent à chacun sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient : les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite ; les effets de la compassion la plus sincère éprouvée pour les plus déshérités ; les corrections et compensations que puisse offrir la société à ces derniers

                3° – Pour des raisons purement structurelles, toujours liées au caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité, les pauvres s’y multiplient à une cadence qui est moyennement 6 fois celle des riches.

                C’est dans ces conditions, que sous la pression des centaines de milliers d’êtres humains qui viennent de nos jours s’ajouter quotidiennement à leur population mondiale, leur pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

                Or les êtres humains, en dépit de la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes – à moins que ce soit précisément pour cette raison – prêtent peu attention à ces réalités. Sous l’emprise croissante de sentiments et d’émotions que leur dictent d’obscures peurs ataviques et une angoisse existentielle augmentant avec le nombre et les difficultés de gouvernance qui en découlent, ils préfèrent, à l’observation de faits et chiffres incontestables, les dogmes lénifiants de croyances religieuses fondées sur le mystère et les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs. Ceci d’autant que depuis qu’ils existent, certains d’entre eux ont compris les avantages qu’ils pouvaient tirer, de cette spiritualité – faculté par laquelle chacun tente de s’expliquer ce qui lui est inaccessible et que seule une patiente démarche rationnelle semble en mesure de révéler.

                Des pouvoirs se sont ainsi établis, dans une concurrence privilégiant le nombre de leurs adeptes sur leur bien-être ici et maintenant. Et ces pouvoirs ne cessent eux-mêmes de croître et de se multiplier pour faire face à des désordres naturels aggravés par les exigences d’une espèce humaine dont la prolifération, proportionnelle à ses progrès matériels, se retourne contre elle ; d’où la naissance du dernier en date dont l’humanité s’est dotée sous le nom d’écologie.

                https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 septembre 07:34

                  @Claude Courty très bonne réflexion. 


                • Claude Courty Claude Courty 20 septembre 18:46

                  @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                  Merci.
                  Considérations liminaires qui devraient vous intéresser, ici :

                  https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

                  Cordialement


                • lephénix lephénix 19 septembre 22:24

                  l’enfer vert ou vert de gris programmé par les uns, survendu et claironné par les autres est pavé de très mauvaises intentions....


                  • Tzecoatl Tzecoatl 20 septembre 08:55

                    Le problème de Barrau en physique est qu’il est trop consensuel avec les théories physiques établies, ce qui l’amène à des absurdités.

                    Ainsi, n’hésite t’il pas à écrire que, dans un trou noir, à partir d’équations, temps et espace s’inversent, ou, en cours (https://www.youtube.com/watch?v=_pWo3DokQ1c), le temps disparait et il ne reste que l’espace.

                    L’induction en erreur sur la seule base d’équations a, par exemple été le cas dans le cadre de la supersymétrie une bévue à hauteur 10 milliards au LHC pour rien.

                    Or, la photographie d’un trou noir ne correspond pas à la théorie relativiste ; seulement en partie. La dynamique de Higgs, notoirement par la présence d’un champ de Higgs, et sa désintégration en photons (corolle) est plus à même de décrire ce que l’on voit.

                    La formation des trous noir est le même processus que celui des ondes gravitationnelles, suivis par une onde lumineuse.
                    Dans le cas d’ondes gravitationnelles concentriques rebondissantes (effondrement d’une étoile), l’onde lumineuse se trouve piégé : https://www.youtube.com/watch?v=30mRF1ctMWw

                    C’est tout l’esprit des théories Mond et Aqual de Milgrom, où gradient est élevé au carré.

                    Il est dès lors plus pertinent de considérer un trou noir tel un autre espace-temps, oscillant sur son filament galactique, produisant d’énormes quantités de bosons de Higgs, image de sa géométrie, justifiant sa masse surélevée, expliquant sa couleur noire (particule de Dieu non visible et à durée de vie extrêmement courte) se désintégrant en lumière (d’où sa corolle). Cela expliquerait également le champ de Higgs important entre le trou noir et le bulbe galactique.

                    Je vous épargne les détails quand aux rayonnements synchrotons et jets, qui, eux aussi, sont de la même source.

                    Pour finir ce raisonnement, l’univers ne finira pas froid, et très peu dense. Les trous noirs fécondent en permanence.

                    Bref, Barrau serait là aussi, coupable de propager une astrophysique de la peur, de l’angoisse métaphysique, où seul le boson de Higgs a été émis au tout début du Big Bang, conjecture qui n’a jamais été démontré.


                    • titi titi 20 septembre 12:09

                      @L’auteur

                      L’humanité devait disaparaitre le 31 décembre de l’an 999.

                      Puis la Grande Peste devait avoir raison d’elle.

                      Dans les années 60 c’était le risque d’apocalypse nucléaire.

                      Puis dans les années 80 la couche d’ozone.
                      En 2000 il y a eu le calendrier incas et la fin du monde annoncée.

                      Et maintenant le réchauffement climatique.

                      Nous sommes issus d’une culture chrétienne annonciatrice du jugement dernier et qui peut donc être considérée comme une secte millénariste.
                      Nous sommes tous coupables par nos mauvais comportements de la fin du monde annoncée.

                      Nous devons nous repentir.

                      Jadis en priant.

                      Maintenant en triant.

                      Mais le principe reste le même : nous sommes coupables.


                      • aglagla 20 septembre 20:49

                        "... est-ce que cela voudrait dire que les fils sont coupables des péchés de leurs pères ?"

                         :

                        Concernant la colonisation.

                        Là n’est pas la question. Et la question n’est même pas celle de savoir si la colonisation a été bénéfique ou pas pour ceux qui ont eu à la subir. Ce sont des tergiversations et des faux-fuyants qui masquent le véritable sujet d’importance et le seul concernant la colonisation : ses conséquences. On a beau ne pas être responsable de la colonisation, ne pas en être coupable, et qui plus est parce qu’elle a été le fait de nos ancêtres (on n’était pas né quand elle a eu lieu, on n’y a pas participé de près ou de loin, …), on ne peut en revanche s’affranchir des conséquences de la colonisation. Que cela nous plaise ou non, il est hors de question de s’assoir sur ces conséquences, combien même nous n’en serions aucunement responsables. Nous devons en hériter en quelque sorte, tout comme nous héritons de tout ce que nos ancêtres ont découvert, on fait, ont crée, nous ont légué, en bon ou en mauvais, que cela nous plaise ou pas. Et si on trouve cela injuste ou trop lourd à porter, alors on ne peut que s’en prendre à ceux qui l’on fait et permis, c’est-à-dire, nos ancêtres, mais certainement pas à ceux qui en sont la conséquence.

                         

                         

                        "Ce que nous tuons, ce sont les animaux sauvages, c’est vrai. Mais le bilan global n’est pas si déséquilibré …" 

                         :

                        Que vous soyez indifférent au fait que les animaux sauvages aient été remplacé par des animaux domestiques est bien triste. Ce sont des espèces entières qui ont disparues ou sur le point de disparaître à jamais. C’est une richesse et une beauté immense que nous sommes en train d’effacer du vivant. Et c’est bien dans ce raisonnement que se situe le ressort des agissements nocifs de l’humanité : l’espèce dominante qu’est l’homme ne saurait tolérer que qui que ce soit ou quoi que ce soit ne nuise à sa toute puissance. Tout ce qui se met en travers de son chemin doit être éliminé.

                        Cela me rappelle un passage dans le livre de J.R.R. Tolkien, le Seigneur des anneaux (et oui) : Saroumane, passé sous les ordres de Sauron, ravage la forêt de Fangorn pour en faire du combustible. Sylvebarbe dit alors à son propos : "Je crois comprendre à présent ses desseins. Il complote pour devenir une Puissance. Il a un esprit de métal et de rouages ; et il ne se soucie pas des choses qui poussent, sauf dans la mesure où elles lui servent sur le moment. Et il est clair maintenant que c’est un traître noir".

                         

                         

                        "Barrau déplore la place prise par le CO2 qui ne serait, somme toute, qu’un épiphénomène selon lui."

                         :

                        Non, Barrau ne considère pas le CO2 comme un épiphénomène, mais, considère que de se focaliser sur le CO2 masque le sujet essentiel auquel l’humanité devrait se questionner et définir son projet de vie sur la planète Terre.

                        Si l’humanité disposait d’une énergie exempt de rejet de produits indésirables et polluant (ce qui est le cas du CO2 inévitablement rejeté par les énergies fossiles), à quel moment la destruction de la planète par l’homme va-t-elle s’arrêter ? L’homme n’aurait-il alors pas trouvé là l’énergie lui permettant de consommer la planète de tout son soûl et de la consumer jusqu’à son dépérissement ? Et donc, pour Barrau, s’exciter sur la question du CO2 c’est éluder la vraie question qui vaille, à savoir, quelles sont les projets de l’humanité concernant la planète Terre et de son habitabilité pour tout le vivant.

                        Si l’humanité dit oui à la vie, alors, elle ne peut vouloir d’une énergie illimité (et donc propre) qui lui permettrait de détruire sans limite la planète et tout ce qu’elle abrite de vie.

                         

                         

                        "En plus, nous pourrons leur donner un coup de pouce grâce au génie génétique pour accélérer les choses."

                         :

                        Les apprenti-sorciers.

                        Après, on ne s’étonnera pas qu’on ne maîtrise plus rien. Aller, un petit coup de morceaux de gène par-ci, un petit peu par-là, et hop, hocus pocus, é que s’appelerio au choix : covidio++, OGMio++, monstrosio++, just name it. Et puis, ouin-ouin, y veulent nous piquouser, ouin-ouin ouin-ouin, pass sanitaire, ouin-ouin, pouquoi j’ai un trou d’balle qui pousse au milieu du frond, …

                         

                         

                        "non, nous ne manquerons pas d’énergie, sauf si nous renonçons à la produire ..."

                         :

                        Nous consommons 100 millions de baril de pétrole par … jour ! L’équivalent de 5000 piscines olympiques, ou encore, 80000 kilomètres de barils de pétrole mis bout à bout. Pas sûr qu’on remplacera ça par d’autres énergies de remplacement. Pas sûr du tout, du tout.

                        Même en accumulant toutes les énergies possibles (nucléaire, panneaux solaires, éoliennes, barrages, bioénergies, biomasses, …), impossible de remplacer ne serait-ce que le pétrole sans parler du gaz et du charbon.

                         

                         

                        "Mais, contrairement à ce que disent les écologistes punitifs, la technologie peut nous aider, que ce soit par les techniques de capture du carbone ou bien plus tard, par la géo-ingénierie."

                         :

                        Les techniques de capture du carbone consomme énormément d’énergie. D’autre part, aux échelles dont on parle vu les quantités astronomiques rejetées, ces solutions sont insignifiantes. Concernant la géo-ingénierie, voir les apprenti-sorciers.


                        • aglagla 20 septembre 20:50

                          "Il ne s’agit pas de dire que tout va bien. Il s’agit de ne pas paniquer et d’y voir clair. L’écologie est en train de devenir un phénomène d’hystérie collective qui saccage la jeunesse. Nos ados, je le vois à mon niveau, mais ça se reflète aussi dans les statistiques, ne vont pas bien. Ils se suicident, se médicamentent ou décident de ne pas faire d’enfants. C’est dramatique et l’écologie du désespoir n’y est pas pour rien, j’en suis sûr."

                           :

                          Vous êtes hors-sol.

                          Malheureusement, nous n’avons plus le luxe de nier ou d’atténuer l’évidence combien même celle-ci est désagréable à entendre. Tout est déjà en route et se déroule sous nos yeux. Des feux partout sur terre qu’on arrive de moins en moins à maîtriser, en Australie, au Canada, en Sibérie, Californie, …, l’équivalent du tiers de la France qui a brulé en Australie, des températures positives en plein hiver en antarctique, les glaciers qui fondent partout sur terre (80% des glaciers auront disparus d’ici 2100). La crise climatique va mettre en péril l’habitat de population très (très) nombreuse (les gens qui habitent dans les pays situés sur la bande équatoriale, ça fait beaucoup de gens ! 1 milliard, car, à 2 degrés de hausse de température, les conditions de vie seront létales la moitié de l’année, et toute l’année à 4 degrés, car la température sera de +35°C, température de la peau, et le taux d’humidité à 100%, donc, impossible de refroidir le corps par échange thermique et sudation, c’est comme de vivre dans un sauna, on meurt d’hyperthermie : https://medium.com/revolutions-de-la-transition/le-seuil-mortel-de-t-humide-81847043fdb6) et ils ne vont pas rester là les bras ballants. Bien sûr, ils n’auront (probablement) pas l’idée de tous venir en France (ouf), mais de proche en proche, ça diffusera partout et en très grand nombre.

                          Les choses s’accélèrent et vont plus vite que prévues. Non seulement il y a le climat, mais aussi la déplétion des énergies fossiles pour ne citer que ces 2 cas. Nous nous dirigeons vers un monde avec plus d’emmerdes (dérive climatique et tout son lot de catastrophes : environnementales, sociétales, …) et de moins en moins de moyen pour y faire face (déplétion des énergies fossiles).

                          D’ici 2050, la production de pétrole sur terre sera divisée par 2. Pour les pays non producteurs (et donc tous les pays de l’UE), la quantité de pétrole disponible sera divisée entre 2 et 10 car les pays producteurs privilégieront d’abord leur population et éventuellement, en vendront aux autres (https://fr.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_construction-production-volume-index-overview-activity-7082299262813757440-nq_O# : :text=D%27ici%20%C3%A0%202050%2C%20la%20production%20de%20p%C3%A9trole%20des%2016%20premiers%20fournisseurs) (approvisionnement pétrolier futur de l’Union Européenne : https://t.ly/jYPb).

                          Déjà, quand la production décline de quelques pourcents, on est à la limite du chao et les tensions dues aux approvisionnements augmentent, alors avec une production divisée par 2, on peut aisément imaginer ce que ça va donner.

                          Croyez-le bien que ça me désole au plus haut point que la jeunesse soit désespérée, mais, il y a de quoi, et ce n’est pas en niant ou en relativisant la situation qu’elle s’en portera mieux. Si on vous annonce que vous avez un cancer, je ne pense pas que d’en nier ou d’en atténuer sa réalité et ses potentiels méfaits à venir vous aideraient à y faire face. Et c’est bien de cela dont on parle concernant la dérive climatique.

                           

                           

                          "Il faut que la nature reprenne ses droits

                          Je trouve cette affirmation très hypocrite. La nature, c’est très cruel.

                          […]

                          Je crois que ces écologistes de plateau, à force de livre, ne savent simplement pas de quoi ils parlent.

                          […]

                          " :

                          Il ne faut pas vous offusquer de cette petite sentence qui n’a d’autre prétention que de signifier que nous-autres les humains devrions être plus attentif et à l’écoute de la nature, à vivre plus en harmonie avec elle, sans être naïf pour autant et savoir aussi se prémunir et anticiper ses dangers et ses courroux.

                          Et c’est comme cela d’ailleurs que la permaculture se pense et tente une approche plus respectueuse de la nature en essayant de développer des pratiques les plus harmonieuses possible avec elle.

                          Si, il faut lire ! C’est plutôt l’absence de lecture qui abêtit non ?

                           

                           

                          "La mante religieuse dévore son partenaire sexuel après l’accouplement. Quand un ours massacre un troupeau de moutons, c’est la nature ? Et quand des loups venaient dévorer des enfants dans un village, il n’y a pas si longtemps, c’était la nature ? Et pourquoi une sécheresse ce ne serait pas la nature ? La météorite qui a éliminé les dinosaures, c’est la nature ! Vous avez déjà vu ce que font les parasites de manière tout à fait “naturelle” ? "

                           :

                          Que doit-on conclure de cette litanie ?

                          Bien sûr que d’un certain point de vu nous pourrions dire que la nature est cruelle, évidemment que la nature elle aussi détruit, et pas qu’un peu, nous n’avons pas le monopole de la cruauté et de la destruction, et nous sommes d’ailleurs à ce titre aussi partie intégrante de la nature, par conséquent, lorsque nous détruisons, c’est in fine là aussi et là encore la nature qui détruit. Mais que devons-nous en déduire ? Que, puisque la nature est destructrice aussi, et bien où est le problème si les humains détruisent la planète ? Après-tout, ils font la même chose que ce que fait la nature, et, étant nous-mêmes partie intégrante de la nature, finalement, nous ne faisons que ce qui se fait de manière standard et naturelle par pléthore d’espèces animales et même de caillou. Alors, pourquoi devrions-nous nous sentir coupable de faire ce que l’on fait ? Est-ce que le virus se sent coupable lorsqu’il tue son hôte et par la même contribue à sa propre extinction ? Non.

                          Si on suit ce cheminement de pensée, on en conclu nécessairement que rien ne saurait être accompli qui puisse venir s’opposer à la marche du monde régie par la nature/dieu. Et donc, il n’y a plus lieu de discussion puisque tout est prévu ainsi, puisque tout est ‘naturellement’ ainsi.

                          Rien ne s’oppose au fait de ne rien faire. In fine, c’est un choix parmi d’autres et qui n’a ni plus ni moins de valeur en soi qu’un autre choix. Mais il faudra tout de même assumer ce choix et ce sont surtout les jeunes et les futures générations qui devront en assumer les conséquences (à l’instar des conséquences de la colonisation, pour laquelle, la plupart d’entre nous n’en sommes pas responsables mais dont nous devons collectivement en porter la responsabilité/en hériter).

                          Mais oui, cela reste une question de choix et de décision sur ce qui fait sens. Soit on décide de ne rien faire pour x raison : on y peut rien, c’est la nature, c’est l’affaire de dieu, je n’ai pas envie de me restreindre et je veux continuer à faire la fête tant que ça passe, par contre après, ça va swinguer mais je m’en fout, …, ou bien, on souhaite essayer de faire face aux tempêtes qui s’annoncent et qui sont déjà là pour tenter d’en minimiser les conséquences et de faire en sorte qu’on les subisse le moins possible en essayant d’en anticiper les méfaits qu’elles vont engendrer sur les humains et la vie en générale.


                        • aglagla 20 septembre 20:50

                          "C’est l’argument de la « justice sociale ». Vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux"

                           :

                          Vous faites des raccourcis qui n’existent que dans votre tête. D’où sortez-vous que la justice sociale est de ne rien posséder ? Vous tenez cet argumentaire sorti du WEF ou équivalent. Vous prenez cette assertion pour argent comptant ? Pourtant, rien n’oblige à adhérer à ce projet ou d’y voir une quelconque vérité, combien même ce projet est celui de gens qui ont les moyens de le voir concrétiser.

                          En revanche, ce qui me semble une évidence est que, dans un monde où tout deviendra de moins en moins accessible, que certains (une petite minorité) en aient beaucoup plus que d’autres sera de plus en plus problématique quand dans le même temps on demandera au reste de la population de se serrer la ceinture.

                          Voyez ce qui s’est passé avec l’évènement des jets privés lors que l’on demandait aux communs de mettre un col roulé pour économiser de l’énergie ou bien lorsque ces messieurs-dames pleins aux as venaient en jet privé au WEF ou équivalent, expliquer aux gueux qu’ils vont devoir diminuer leurs déplacements en avion. Ou bien lorsqu’on fait des lois d’exception pour que certains puissent continuer à rouler au pétrole avec leurs super-cars pendant que les autres devront se passer de leur voiture à pétrole.

                          La solution sera dans le partage des richesses et du travail, de l’échange, ou ne sera pas, tel est le nœud gordien. C’est précisément la pierre d’achoppement qui fait nombre de climato-sceptiques car, ils ont bien conscience que les seules solutions qui pourraient avoir une chance de réussir face à ces monstrueux problèmes qui s’imposent et s’imposeront à nous de plus en plus, remettent nécessairement en cause leurs petites ou grosses rentes. Ils préfèreront la guerre et la barbarie plutôt que d’accepter un système qu’ils exècrent par-dessus tout.

                          Le rêve des grands argentiers : libéralisme pour eux-mêmes (pas d’entrave et possédant tout), communisme pour les autres (flicage et contrôle social permanent). Mais à la fin, ce sera la guerre, la misère et la destruction pour tous.

                           

                           

                           

                          "La solution au problème écologique sera technologique (cela se nomme l’écomodernisme ou sa version plus optimiste, le technogaïanisme) autant que pro-nature. Le retour à la nature sous forme de renoncement à la technologie, non, le retour de la nature dans nos vies régulé par la technologie, oui."

                           :

                          Qui vous parle de renoncer à la technologie ? Les écologistes ? Je ne pense pas. Je ne crois pas avoir jamais entendu un tel discours. Peut-être préconisent-ils de remplacer la technologie actuelle qui utilisent des métaux complètement dilués et non-récupérables, par une technologie qui permettrait de pouvoir réutiliser les matériaux contenus dans les machines (un ordi ou smartphone contient plus de 40 métaux différents. Or, comme toutes les ressources sur terre, ceux-ci vont aussi connaître des pénuries, encore une limite contraignante ! Pour ne prendre que le cuivre, après la seconde guerre mondiale, le taux du cuivre à l’extraction était de 15%, aujourd’hui, il est de 0.5% !).

                           

                           

                          "Il n’en reste pas moins que la solution « décroissante » sera largement pire"

                           :

                          Ceux qui parlent de décroissance contrairement à ce que vous pensez et contrairement à ce que cela laisse à penser ne la souhaitent pas, pas plus qu’ils ne souhaitent leur vieillesse. Lorsqu’ils préconisent la décroissance, en réalité, ils veulent signifier qu’ils souhaitent l’accompagner du mieux possible tout comme vous devez accompagner votre vieillesse du mieux possible si vous voulez qu’elle se passe le mieux du monde. Mais, personne ne se demande si on souhaite vieillir ou pas car ce processus n’est pas négociable, il arrivera. Il en va de même pour la décroissance.

                          Car la décroissance est inéluctable. On parle bien entendu de la décroissance du PIB. C’est bien de celle-là dont il est question.

                          Or, ce qui a fait, et fait la croissance de l’humanité (pendant une très très courte période finalement au regard des centaines de milliers d’année de l’humanité), c’est l’énergie et surtout, les énergies fossiles et en particulier, le pétrole. L’énergie est ce qui permet de transformer le monde grâce aux machines dont c’est la nourriture. Ces machines représentent 200 fois la force humaine de travail (500 à 600 fois pour un français moyen).

                          La quantité d’énergie par personne a été multipliée par 20 depuis l’ère préindustrielle quand dans le même temps, la population mondiale a été multipliée par plus de 6 !

                          Le PIB est fortement corrélé à la quantité d’énergie dont dispose un pays. Moins d’énergie c’est moins de PIB. Et c’est déjà ce qui est en train de se passer en Europe. Depuis 2007, le PIB de l’Europe est en légère décru, en corrélation avec la baisse du pétrole et du gaz qui tous les 2 ont passé leurs pics de production (2008 pour le pétrole conventionnel dans le monde, et environ même date pour le gaz de la mer du nord qui approvisionnait l’essentiel du gaz en Europe).

                          Donc, la diminution de la quantité des énergies fossiles dans le monde s’accompagnera de la diminution mondiale du PIB (et c’est déjà le cas pour l’Europe) ainsi que des échanges mondialisés d’ailleurs. Et donc, la décroissance est inexorable.

                          Par conséquent, la question n’est pas de savoir si l’on souhaite la décroissance ou pas, mais la manière dont on souhaite l’accompagner ou pas.


                        • LeMerou 26 septembre 06:53

                          @Johannoriel

                          Bonjour,

                          J’ai lu votre texte et suis surpris, il est vrai que M. BARREAU n’est pas « tendre » dans ses discours ou propos concernant l’impact du mode de vie d’une portion de l’humanité sur la planète.

                          C’est cette portion « évoluée industriellement et technologiquement » qui pose problème en fait. Peu impactent beaucoup. Il est vrai que le message de « vie en harmonie avec la nature » parait doucereux, presque infantile, pour cette portion dont la majorité vit dans des centres urbains, loin très loin des conséquences de son mode de vie sur planète, ne s’exerçant en fait que très loin d’eux.

                          Cette portion en décroissance natale, s’émeut, à peur des autres qui croissent plus vite, voyant en eux un potentiel danger, pouvant porter atteinte à leur mode de vie.

                          « Nous sommes trop nombreux ou allons être trop nombreux ! » SI l’on ne prend en compte que l’impact environnemental individuel, la bonne question c’est : Qui eux ou nous ?

                          Les « impacts » de cette portion, commencent à se voir, à prendre forme, Une sorte de « peur » de l’inconnu devant ces derniers, émerge doucement, insidieusement, Elle se rassure se disant que grâce à son évolution, son intelligence, sa technologie, ses savoirs, elle résoudra le problème, empli de certitudes dû à des siècles de « progrès ».

                          Nous pensons aux générations futures tout en continuant de vivre comme si de rien était. Voilà ce qui se passe en réalité. Toutes les prises de consciences depuis l’avènement de grandes réunions dédiées à l’environnement n’ont jusque là, rien donné, ou si peu eu égard à ce qu’il aurait dû être fait.

                          Mais cela ne fait rien, la technologie nous sauvera ! Le savoir et le génie humain est sans bornes, sans limites. Peut être, mais quant nous voyons la fragilité humaine et toute sa technologie, son savoir immense devant un simple « caprice » de la nature, je doute.

                          Alors oui, il y a des trublions, venant contrarier la pensée globale, venant contrarier aussi une somme d’actes insignifiants « écolo-responsables » dont on se glorifie, ces trublions classés comme propagateur d’un certain « catastrophisme » gênent, à force de déclamer le même message, dont une partie se révèle vrai au fur et à mesure.

                          Eveillant parfois des conscience, ou alors « Mais qu’est ce qu’il vient nous faire chier celui là avec son apocalypse ».. N’est ce pas la peur qui à principalement fait « bouger » le monde ?

                          Aparté :

                          L’homme à marché sur la Lune ! C’est une des plus belle démonstration du progrès de l’inutile, qui n’a absolument rien apporté à l’humanité, eu égard aux sommes d’énergie et d’argent qui y ont été consacrées. Nul doute que beaucoup y trouverons des avantages collatéraux ayant apportés un progrès, vaste débat.


                          • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 26 septembre 08:05

                            Salut, Barreau ? , petit soldat Sorosien...

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