Le dogme climatique radiatif et le nucléaire contre le climat, l’environnement et la souveraineté énergétique
Nous assistons en ce moment à une offensive majeure du lobby nucléaire en Europe, au détriment du climat, de l'environnement et des populations. L'Union Européenne vient tout juste d'attribuer un "label vert" au nucléaire tandis que l'actuel Président en France, également Président du Conseil de l'Union Européenne en ce moment, annonce qu'il compte engager la France dans le tout nucléaire avec la création de 14 nouveaux réacteurs EPR. Il est donc temps de mettre les choses au clair. Le nucléaire est l'énergie la plus polluante qui soit, produisant des déchets à la durée de vie de plusieurs milliers d'années, et a le plus faible rendement énergétique jamais atteint par une source d'énergie anthropique, avec des pertes de chaleur de l'ordre de 70%. Depuis un siècle, l'accroissement considérable des pertes de chaleur dans l'atmosphère, causé par l'industrialisation et la déforestation, occasionne des dérèglements climatiques importants. Les dogmes de la théorie radiative du climat, de la décarbonation et du "dioxyde de carbone polluant" empêchent de voir les vrais problèmes énergétiques et environnementaux. Des pistes existent pourtant déjà pour la production d'électricité, pour des voitures et des industries carbonées sans pollution, qui ne rejettent que de l'eau et du dioxyde de carbone, deux molécules indispensables à la vie sur Terre et piliers d'une écologie rationnelle et scientifique.
Le nucléaire, technologie extrêmement coûteuse, techniquement dangereuse et utilisant des combustibles fossiles rares, n'est pas une énergie d'avenir pour l'humanité et ne profite qu'à certains pays riches, au détriment de tous les autres pays sur la planète, qui sont également moins pollueurs et moins destructeurs de l'environnement.
La pollution de l'air par les polluants organiques persistants (POPs) et autres particules fines, ainsi que de l'environnement par les déchets nucléaires, représente un grave problème de l'industrialisation de l'activité humaine, basée sur la combustion incomplète d'énergies fossiles (charbon, pétrole, uranium, etc).
Pour faire avancer l'acceptation dans la population de leur théorie climatique réductionniste non prouvée, les partisans de la théorie climatique radiative, élaborée par le GIEC (IPCC) depuis plus de 30 ans, confondent allégrement "pollution de l'air" et émission de dioxyde de carbone. Le CO2, loin d'être un polluant, participe en fait au verdissement de la planète, étant, avec l'eau, un nutriment indispensable de la végétation, qui produit l'oxygène que l'on respire.
L'idée même que le CO2 soit polluant est la plus grosse bêtise de l'histoire de l'écologie. Le CO2 est en effet une brique essentielle de l'écosystème terrestre et n'est qu'un gaz trace dans l'atmosphère. Il ne pose ainsi aucun problème environnemental ou sanitaire à l'humanité aux concentrations anthropiques actuelles de quelques centaines de parties par million dans l'atmosphère.
La pièce dans laquelle vous vous trouvez actuellement comporte sans aucun doute entre deux et dix fois plus de CO2 que ne l'aura jamais l'air extérieur du fait de l'activité humaine, à condition que l'on protège la nature et que l'on cesse de détruire les couverts forestiers, premiers régulateurs naturels climatiques contre le réchauffement climatique, qui est un phénomène advectif et convectif de transfert de chaleur dans l'atmosphère, mesuré à la surface de la terre.
La chaleur étant un phénomène cinétique de la matière, c'est la gravité terrestre qui la retient dans l'atmosphère, et toute création de chaleur met beaucoup de temps à se dissiper de manière radiative dans l'espace, du fait des très faibles quantités énergétiques transportées de manière radiative dans l'infrarouge, qui sont inversement proportionnelles à la distance parcourue. La chaleur s'accumule donc dans l'atmosphère du fait de la création de chaleur qui a drastiquement augmenté avec l'industrialisation et l'accroissement démographique planétaire depuis voilà un siècle, et non du fait de l'augmentation infime de la concentration d'un gaz trace dans l'atmosphère.
La disparition des couverts forestiers, particulièrement dans les zones équatoriales, a comme effet direct une augmentation de la température au sol jusqu'à une dizaine de degrés (Li et al, 2015), de par l'évaporation de l'eau du sol et la disparition de la photosynthèse.
Ainsi, pour protéger la planète des dérèglements climatiques, nous devons oeuvrer à préserver les couverts forestiers, détruits principalement pour nourrir les animaux d'élevage et fabriquer des huiles végétales, en modifiant nos comportements alimentaires.
Pour protéger la planète de la pollution industrielle liée aux processus de combustion incomplète des usines, incinérateurs, centrales thermiques et nucléaires, voitures et autres machines disposant de moteurs à combustion, nous devons également oeuvrer à l'amélioration technique de la combustion afin de développer des moteurs à combustion complète, qui n'émettront plus aucune pollution atmosphérique, en ne rejetant que de l'eau et du CO2, à l'image de la respiration biologique, moyen énergétique le plus efficace et le plus durable que la nature, incluant l'humanité, ait jamais achevé.
Pour ce faire, en-dehors de moyens de filtration beaucoup plus efficaces, une piste parmi d'autres découverte par des chercheurs allemands (Braun et al, 2013) consiste à développer des moteurs à combustion au gaz à des températures absolues négatives déjà expérimentalement atteintes, et qui, contre-intuitivement, en étant en-dessous du zéro absolu, sont absolument élevées et permettraient donc une combustion efficace à plus de 100%, et donc une combustion complète et propre de combustible.
Le dogme du CO2 polluant détourne actuellement les décideurs politiques de la nécessité de développer une combustion complète et propre, du fait que l'ensemble des politiques énergétiques soient tournées vers la décarbonation et sa mesure associée : l'empreinte carbone, depuis des décennies.
Au lieu de dépenser des milliards d'euros dans la chasse réductionniste et inutile au CO2 dans l'atmosphère, investir dans la recherche et le développement de moyens de combustion propre et complète en parallèle à la protection de la nature et au renforcement des forêts naturelles et de la biodiversité, est la seule transition énergétique viable à l'heure d'aujourd'hui face à l'énergie nucléaire, énergie la moins rentable, la moins efficace énergétiquement et la plus polluante que l'humanité ait jamais produite, contribuant ainsi au réchauffement climatique mesuré à la surface de la Terre du fait de ses pertes énergétiques importantes, jusqu'à 70% sous forme de chaleur, qui reste piégée sous l'effet de la gravité terrestre dans l'atmosphère.
Références :
Braun S, Ronzheimer JP, Schreiber M, Hodgman SS, Rom T, Bloch I, Schneider U. Negative absolute temperature for motional degrees of freedom. Science. 2013 Jan 4 ;339(6115):52-5. doi : 10.1126/science.1227831. PMID : 23288533.
Li, Y., Zhao, M., Motesharrei, S. et al. Local cooling and warming effects of forests based on satellite observations. Nat Commun 6, 6603 (2015). https://doi.org/10.1038/ncomms7603
Merali, Z. Quantum gas goes below absolute zero. Nature (2013). https://doi.org/10.1038/nature.2013.12146
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