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Les commentaires de Daniel Guyot



  • Daniel Guyot 27 juillet 2022 17:16

    @Louis C’est tout à fait exact. J’avais effectivement demandé la fermeture de mon compte. Mais le compte n’a pas été fermé, pour des raisons que j’ignore. Je m’en suis aperçu, et j’ai donc décidé d’imposer de nouveau ma prose à ceux ... qui voudront bien me lire ! A la vérité, Agoravox reste l’un des rares médias où il est possible de s’exprimer librement, même si cela suscite parfois des commentaires déplaisants pour les auteurs. Enfin, bref, cher Louis, c’est vrai, j’ai changé d’avis.



  • Daniel Guyot 27 février 2022 22:54

    @Satanas

    En effet, je connais l’Antipresse, à laquelle j’ai même été abonné un certain temps. J’ai lu les romans de Slobodan Despot, et en particulier « Le miel », qui m’a semblé être un excellent livre, empreint de sensibilité et d’une sorte de sentiment pacifiste, en tous les cas, comportant une description de l’absurdité tragique de la guerre. Je ne lis plus l’Antipresse, parce qu’il m’a semblé que S. Despot, sur la question de la pandémie, allait trop loin. Slobodan Despot m’intéressait également parce qu’il a personnellement connu et travaillé avec Alexandre Zinoviev, pour lequel j’ai toujours eu une grande admiration, et même une grande affection, bien que je ne l’aie jamais personnellement connu. Je ne connais pas les positions de S. Despot sur la situation actuelle. Mais il m’intéresserait de les connaître, et je vais essayer de me renseigner.



  • Daniel Guyot 27 février 2022 22:09

    @eau-pression

    Excellente lecture ! Mais Zinoviev a écrit et dit encore bien des choses. Son analyse de la chute de l’URSS est sans concession, et je dois dire que je la partage. Mais cela nous éloigne de la question de la situation actuelle, encore que cette situation ne soit finalement que la conséquence des conditions dans lesquelles a été liquidée l’Union soviétique en 1991. 



  • Daniel Guyot 27 février 2022 15:28

    @eau-pression

    J’avoue n’avoir jamais rien lu de P. Rabhi.

    En ce qui concerne le terme « d’occidentalisation », il est emprunté à Alexandre Zinoviev qui se définissait lui-même comme sociologue, mais que l’on peut tout aussi bien considérer comme un philosophe, un écrivain, un artiste. La devise ironique et amusante que vous citez « Rien ne peut arrêter la marche du progrès » renvoie à l’idée d’une évolution inexorable de la société vers un modèle idéalisé. Peut-être aurait-t-elle plus à Zinoviev. A moi, elle plait !



  • Daniel Guyot 27 février 2022 15:13

    @Satanas

    En effet, le massacre d’Odessa, du 2 mai 2014, est passé quasiment inaperçu en Occident. Vous parlez à juste titre de guerre de l’information. Vous observerez, sur un plan plus général, que les contrôles se resserrent autour de la presse et des réseaux sociaux. 



  • Daniel Guyot 27 février 2022 14:48

    @Trelawney

    Le « cerveau qui ne cherche qu’à imposer sa vision du bien contre le reste de l’humanité », vous répond :

    Dans le « pays souverain » dont vous parlez circulent des groupes, tels Azov et Pravy sektor, qui arborent des insignes évoquant la svastika, qui défilent la nuit, aux flambeaux, sous les portraits de Bandera, en hurlant des propos haineux à l’égard des Russes, non pas des Russes vivant en Russie, mais des Russes vivant dans leur propre pays. Ces extrémistes sont armés et financés par les USA et leurs alliés, et participent depuis des années aux bombardements et aux crimes commis contre la population du Donbas.

    Il existe sur Internet un site ukrainien publiant la liste de personnes n’ayant pas les bonnes opinions, ni le bon comportement, et qui sont ainsi exposés aux représailles d’exaltés nationalistes. Dans cette liste « d’ennemis du peuple »

    figurent parfois des médecins.

    Un pays qui abritent de telles bandes, et qui permet de tels agissements, n’est ni souverain, ni démocratique.

    La guerre n’a pas commencé cette semaine, elle dure depuis des années.

    Vous écrivez que si autant de gens se soulèvent contre Poutine, c’est parce que Poutine n’a respecté aucune des valeurs de l’humanité. C’est dommage que cette « indignation » soit si sélective, et qu’elle n’ait pas trouvé à s’appliquer lors d’interventions occidentales dans des pays éloignés de milliers de kilomètres des USA ou de l’Europe, interventions qui se sont soldées par des dizaines de milliers de victimes.

    Poutine a cherché pendant des années à trouver un accord avec l’Occident, toutes ses propositions ont été rejetées, ou sont restées sans réponse. Et pendant ce temps, le massacre s’est poursuivi, dans le silence assourdissant des médias occidentaux. L’armée intervient aujourd’hui dans un pays qui n’a longtemps été qu’une province, et où vivent de nombreuses familles  russes ou ukrainiennes  ayant de la famille en Russie. 

    Mais l’objet de mon article n’est nullement de défendre Poutine, ça n’est pas non plus de l’accabler ou de le juger, et je serais d’ailleurs bien incapable de prendre des décisions et de devoir diriger à sa place.

    Mon seul but, c’est de faire comprendre à quel point, dans les « démocraties occidentales », l’opinion est en permanence manipulée. Encore aujourd’hui, nous assistons, sur les chaines françaises, à un déferlement de propagande antirusse, et à un défilé d’experts et de spécialistes divers affirmant, la bouche en coeur, qu’ils n’ont rien remarqué, qu’il n’y a pas de groupes néonazis en Ukraine, ou que leur rôle est mineur !

    Comme l’a écrit quelqu’un sur ce blog, ça doit être vrai, puisque « c’est la télé qui le dit ».



  • Daniel Guyot 27 février 2022 14:00

    @sylvain

    C’est vrai, le terme « d’occidentalisation » prête peut-être à confusion. J’ai repris ce terme qui est celui utilisé par Alexandre Zinoviev, pour lequel j’avais une grande admiration, et qui nous a quittés en 2006.



  • Daniel Guyot 27 février 2022 13:24

    @Satanas

    Pas de problème. Je comprends tout à fait, car je suis à peu près dans la même situation que vous. Nous assistons à une guerre de l’information dans laquelle circulent des mensonges éhontés et révoltants (notamment, dans les grands médias et sur les chaines de télévision), et il n’est pas toujours possible de répondre (en raison de la censure qui s’exerce). Courage !



  • Daniel Guyot 27 février 2022 12:22

    @chantecler

    C’est exactement ce que vous dites. Bonne journée !



  • Daniel Guyot 27 février 2022 10:35

    @samy Levrai C’est peut-être une erreur, en effet. Mais je me sens très fatigué, et isolé. De toute façon, ici ou ailleurs, je continuerai à m’exprimer. En tous les cas, merci pour vos commentaires qui me vont droit au coeur.



  • Daniel Guyot 27 février 2022 10:05

    @I.A.

    Nous sommes bien d’accord. J’ajouterai quand même que l’Amérique elle-même a bien changé, et qu’elle même est bouleversée par « l’occidentalisation » dont je parle, et qui me semble dépasser le cadre des seuls Etats Unis. Mais peut-être est-ce ma perception de l’Amérique qui a changé. Je ne suis plus tout jeune .... !



  • Daniel Guyot 27 février 2022 09:56

    Il est tout à fait normal que vous me posiez cette question.

    J’ai décidé d’écrire sous mon véritable nom, pour ne pas avoir l’air de me cacher sous un pseudonyme. En d’autres termes, j’assume pleinement la responsabilité de ce que j’ai écrit.

    Mar par ailleurs, j’ai pris une autre décision. Eu égard aux insultes de tous bords qui me sont adressées sur ce forum, et qui empêchent tout débat serein, je renonce à m’exprimer sur Agoravox, et j’ai demandé la fermeture de mon compte. 



  • Pchetchkov 26 février 2022 20:32

    @sylvain

    Non, Sylvain !
    C’est peut-être, de ma part, mal vu  j’admets parfaitement la critique et les avis contraires au mien  , mais ça n’est nullement raciste.
    Ca n’a rigoureusement rien à voir avec la race. Lorsque je parle d’occidentalisation, ça ne vise même pas les gens vivant dans un pays occidental.
    Ce qui est visé, est ce qui est dénoncé par différents penseurs (j’en ai cité un parmi d’autres dans mon article), et c’est en fait un mode de pensée qui se prétend universaliste et rationaliste, et qui nie, au nom de grands principes, la réalité des peuples et des nations, et leur attachement à une certaine culture, un certain mode de vie, etc., sans que cela n’implique de tomber dans les excès du nationalisme. L’occidentalisation ainsi définie tend à éliminer ou à remplacer les cultures plus anciennes, et à méconnaître tous les bienfaits de l’héritage du passé. C’est une forme de nihilisme. C’est aussi une illusion qui conduit d’ailleurs à reproduire, sans s’en rendre compte, toutes les erreurs et tous les crimes qui ont été commis dans le passé. Cette tendance est un mouvement d’idées que l’on peut constater dans tous les pays développés.
    Il me semble que dans vos commentaires, vous avez utilisé le terme de « rationalisme ». Bien des gens se croient rationalistes, sans se rendre compte qu’ils pensent ou qu’ils agissent en répondant à des motifs qui ne le sont nullement. C’est une vaste discussion philosophique qui n’a pas sa place ici, mais que j’ai quand même abordé avec vous, car vos commentaires m’ont paru de bonne foi.



  • Pchetchkov 14 août 2017 10:04
    @Pchetchkov

    Précision et rectification : le mot « esclave » (« slave » en anglais) semble avoir pour origine le mot « slave », et s’appliquait initialement aux Slaves pris en captivité. Les « Sclavini », en latin, sont un peuple voisin des Bulgares (les Esclavons). En latin, « esclave » se dit « servus ».


  • Pchetchkov 14 août 2017 09:22
    @Jeussey de Sourcesûre


    « ... En Anglais, Slave et esclave sont un seul et même mot ... »

    Affirmation totalement inexacte ! 

    Il existe en anglais deux mots bien distincts : « Slavs » (qui désigne les Slaves), et « slave » (qui signifie « esclave »).
    Malgré leur consonance voisine, ces mots ont une origine distincte, le mot « slave » (en français) ou « slav » (en anglais) n’ayant pas une origine latine, à la différence du mot « esclave ».


  • Pchetchkov 9 mai 2017 13:44
    Le risque de guerre est malheureusement bien réel, si l’on en juge par le climat de russophobie qui règne en Occident, et tout particulièrement, aux Etats Unis.

    La haine de la Russie, de Poutine et des Russes est omniprésente. Elle ne répond à aucun raisonnement rationnel, elle ne nécessite aucune preuve, aucune démonstration, la Russie est rendue systématiquement responsable de tout ce qui peut se produire de mal ou de négatif dans le monde.

    Contre toute évidence, et en l’absence de toute preuve, les démocrates américains persistent à vouloir rendre à tout prix Poutine responsable de l’échec électoral de Clinton, comme si Clinton n’était pas seule responsable de sa mauvaise campagne, et du vote des électeurs américains.

    Macron ou son équipe - qui ne dissimulent pas leurs sentiments antirusses - ont repris des accusations analogues à l’encontre des Russes.

    Le climat n’est pas plus favorable dans les autres pays occidentaux, en Allemagne ou en Angleterre, par exemple.

    Cette haine de la Russie est hystérique, elle semble irrationnelle, elle repose sur des instincts et des sentiments inavouables. Elle relève de ressorts aussi complexes que ceux de l’antisémitisme. Elle peut conduire à une guerre généralisée. Cette guerre, de façon larvée, a déjà lieu, aujourd’hui, en Ukraine.

    Si les USA ont, à un moment donné, le sentiment de disposer d’une avance technologique leur permettant d’infliger à la Russie une première frappe atomique, sans risquer de riposte efficace, ils le feront sans état d’âme. Car c’est précisément le but de la propagande antirusse et du climat actuel de russophobie que de préparer l’opinion à une guerre éventuelle, et de la justifier.

    C’est pourquoi non seulement M. Gorbatchev, mais la majeure partie de la population russe craint le déclenchement d’une nouvelle guerre contre la Russie.

    Crainte malheureusement justifiée.

    Aujourd’hui, 9 mai, la Russie célèbre la victoire sur le nazisme, au terme d’une guerre qui avait fait, selon certains chiffres, 27 millions de victimes soviétiques, et qui avait détruit la moitié du pays. Non, décidément, les Russes n’ont pas de raison de vouloir la guerre.




  • Pchetchkov 9 mai 2017 12:27
    @Gilles Mérivac

    Vous avez parfaitement raison, cette élection n’était pas démocratique, elle a été faussée par une propagande éhontée, en faveur d’un candidat, dans la quasi totalité des médias.

    J’avoue ne pas comprendre ceux qui nient cette évidence.

    Je devrais plutôt dire que je les comprends trop bien, car si l’on admet que l’élection n’était pas démocratique, et qu’elle n’est intervenue qu’après un matraquage insensé de l’opinion, un véritable viol de l’opinion, celui qui a été élu légalement, n’est pas élu légitimement.

    C’est bien le problème qui se pose aujourd’hui : celui qui a été « élu » n’a pas de véritable légitimité. Il le sait, ceux qui, par défaut, ont voté pour lui le savent, ses « amis », ceux qui se sont associés à sa campagne de propagande ou qui l’ont organisée le savent encore mieux, et bien entendu, ses adversaires le savent aussi !

    Une élection qui, au terme d’une campagne à ce point viciée par la propagande, permet la désignation d’un candidat sans véritable légitimité, perd sa raison d’être.

    Mais après tout, est-ce si important ?

    Les partisans de Macron se complaisent à souligner la « réussite exceptionnelle », le parcours hors norme de leur candidat, un homme de 39 ans, inconnu il y a peu du grand public, et à présent élu président. Au-delà des qualités éventuelles, possibles d’un individu, cela démontrerait plutôt que notre société est orientée, contrôlée par des groupes d’intérêts, par des gens qui n’apparaissent pas, qu’il est difficile d’identifier, mais qui, eux, connaissaient parfaitement le candidat, leur candidat, et que rien n’obligeait à respecter le pluralisme de l’information.

    En fait, c’est une histoire vieille comme le monde. Les sociétés dites « démocratiques », comme les autres, sont toujours dirigées par une minorité, par une « aristocratie ». Des philosophes l’ont écrit, beaucoup mieux et bien avant moi !




  • Pchetchkov 8 mai 2017 18:00
    Culte de la personnalité oblige !

    L’auteur de l’article évoque complaisamment l’âge et la personnalité du nouveau président.

    Ca fait penser à toutes les vieilles peaux qui déclaraient, avant l’élection, qu’elles voteraient pour Macron, « parce qu’il était mignon ».

    On n’arrête pas le progrès de la science politique.



  • Pchetchkov 5 mai 2017 12:53
    @Claire29

    « ...Pouvait-il en être autrement ?

    Pourquoi ce débat devait-il être digne alors que cette élection est une mascarade ? ... »

    Vous avez parfaitement raison, et de mon point de vue, vous touchez le fond du problème : cette élection est véritablement une mascarade.

    Je n’ai pas grand ’chose à ajouter à l’article, et à vos propres commentaires. Je souhaiterais simplement ajouter ce qui suit.

    Au cours des débats ayant précédé le 1er tour, la nécessité d’une moralisation de la vie publique a parfois été évoqué. Il s’agissait en fait d’accabler encore davantage le candidat Fillon, devenu, au terme d’une opération médiatico-judiciaire soigneusement coordonnée, le symbole même de l’immoralité du milieu politique, et livré en tant que tel au lynchage de l’opinion publique.

    Mais la moralisation de la vie publique ne saurait concerner uniquement les élus. Elle concerne bien davantage l’appareil judiciaire, noyauté par des fonctionnaires judiciaires - juges ou procureurs - excessivement politisés, partiaux et prêts à toutes les violations de procédure - violation de la présomption d’innocence, violation du secret de l’instruction - . La séparation des pouvoirs, l’indépendance de l’autorité judiciaire sont des illusions.

    Quant au 4ème pouvoir, celui de la presse, la moralisation de la vie publique nécessiterait tout autant une réforme des médias qui, sous couvert de liberté de la presse, manquent en fait à toutes les obligations d’objectivité des journalistes, qui n’informent pas et qui sont devenus des outils purs et simples de propagande au service d’un candidat, qui n’est lui-même qu’un pion au service d’intérêts plus puissants.

    Le rôle des grands médias, et notamment des chaînes de télévision, reste déterminant dans le choix des électeurs, car la plupart d’entre eux ne lisent pas ou peu, et parfois sont tout simplement incultes. Face au pouvoir des chaînes, il est inutile de s’illusionner sur le contre-pouvoir que constitueraient les réseaux sociaux.

    Il est impossible de parler de liberté de la presse, si on renonce au pluralisme de la presse et si l’on permet à un petit groupe d’oligarques de contrôler les principaux médias. Sans liberté de la presse, il ne peut y avoir de démocratie.

    Oui, cette élection, du début jusqu’à la fin, aura été une mascarade.





  • Pchetchkov 23 novembre 2016 21:27
    @Le421

    En ce qui concerne la création de la Terre et la Vierge Marie, je peux comprendre votre scepticisme.

    Et grâce à vos remarques, je viens de réaliser que le seul candidat « catholique avéré » est également le seul qui, décrivant la triste réalité, invite les Français à faire des efforts. Il a manifestement oublié le miracle de la multiplication des petits pains, miracle auquel d’autres, pourtant athées, semblent croire.

    Encore une contradiction, ou un oxymore, comme vous dîtes !