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Les commentaires de Jason



  • Jason Jason 31 janvier 2022 14:12

    @eddofr

    J’adhère en partie à ce que vous dites car toute peine mérite salaire.

    Cependant il faut considérer les marges souvent exorbitantes du vendeur, marges qui vont bien au-delà de ce qu’il lui faut pour subvenir à ses besoins. Cela se constate tous les jours. Nous sommes dans cette habitude que pour bien « gagner sa vie » il faut détourner à son profit et sans hésiter le bien-être d’autrui. C’est injuste et sommes-nous prêts à ne pas regarder ce qui se passe ?

    Toute société a ses injustices, me direz-vous, mais l’aveuglement, les coutumes, le confort moral et une certaine lâcheté nous font préférer ce qui nous entoure. La question se pose : peu-il y avoir un commerce raisonnable, et en quoi cela consisterait ? Quand je vois comment l’artisanat du bâtiment s’empiffre aux dépens de ses clients, ça me laisse rêveur...

    Il y a trop de pauvres en France et en Europe pour qu’on ne s’intéresse pas au caractère prédateur du commerce actuel.

    Cela dit, je n’ai pas de solution, mais qu’on commence à appliquer les lois existantes (et bien insuffisantes), et ça serait un début. Aucun politique qui veut être réélu ne s’attaquera à la vache sacrée du commerce prédateur.


  • Jason Jason 29 janvier 2022 16:05

    @L’apostilleur

    Vous me faites dire ce que je n’ai pas dit. Je ne veux pas supprimer la TVA qui reste quand même très injuste socialement, mais je voudrais qu’on cesse de nous marteler que X millions de foyers fiscaux ne paient pas d’impôt sur le revenu et de faire croire que ces foyers ne sont pas taxés. Et par conséquent que l’argent prodigué à tel ou tel groupe vient du ciel... En fait personne, absolument personne, ne peut dire combien il (elle) contribue aux rentrées fiscales de l’Etat en un an (par exemple).

    Mais, on s’éloigne du sujet.

    « Vouloir contrôler les marges autrement que par la concurrence est impossible ». Pas dans tous les domaines. Il existe le prix fixe du livre, le contrôle des prix de certains médicaments. Et le contrôle des prix a existé à la sortie de la Guerre de 40. Il existe une Commission de Régulation de l’Energie (CRE), etc. Je ne veux pas contrôler ces marges dont vous parlez, mais je voudrais bien les connaître. Toutefois, là on se heurte au secret des affaires. Crainte réelle d’informer la concurrence ou mauvaise conscience ? Les deux.

    Un exemple concret : quand un artisan (je préfère le mot fournisseur, l’artisanat n’étant qu’une forme juridique) me vend un équipement pour 9.000 € alors que le prix public affiché par le fabricant est inférieur à 4.000 €, il y a là un abus scandaleux. Et les exemples du commerce ici comme ailleurs sont infinis. Quand un terrassier, pratiquement illettré, se constitue en 12 ans un patrimoine d’un Million d’Euros, je sais bien d’où provient l’argent. Et beaucoup le féliciteront pour ce détournement massif de bien-être de ses clients.

    Je ne souhaite pas parler de contrôle (argument massue des « libéraux ») mais de rééquilibrage ou d’équité. Dans la République des notables ce n’est pas un sujet électoral, ni en d’autres temps. On préfère parler du marronnier « pouvoir d’achat » payé finalement par les contribuables et le consommateur lambda.

    Soulever un problème ne signifie pas qu’on ait une réponse.



  • Jason Jason 29 janvier 2022 09:39

    @perlseb

    « L’homme est devenu homme quand il a inventé le feu » et je dirai en plaisantant à moitié, qu’il est devenu un surhomme en inventant le commerce.

    Quant à se laisser dévorer par la nature, c’est plutôt le contraire qui se produit avec la disparition très grave de la faune et de la flore sauvages, sans parler des productions de déchets ou de gaz délétères (méthane, ozone, dérivés azotés, CO2, etc.). Des listes exhaustives existent.


  • Jason Jason 29 janvier 2022 09:29

    @L’apostilleur

    Oui, nous sommes sur la même longueur d’ondes. J’ajouterai que, entre le vendeur d’oignons et le marchand d’esclaves le principe reste le même : obtenir un maximum d’argent dans la transaction.

    Ce qui me frappe aujourd’hui, au moment où le pouvoir d’achat est très pressant, c’est que le discours politique est entièrement tourné vers un financement venant du consommateur au final (fiscalité, effets de rebond sur les prix par l’augmentation des salaires). L’octroi de primes diverses, d’exemptions fiscales pour les entreprises, l’augmentation du SMIC même, excluent la question des marges souvent abusives des entrepreneurs et des commerçants. Ce gouvernement met souvent en avant qu’un grand nombre de foyers ne paient pas d’impôt sur le revenu, mais cache que 60% des revenus du fisc proviennent de la TVA. Le commerce n’est jamais remis en question. Et des abus nombreux, que les lois existantes devraient contrer, continuent à faire leurs effets pervers. Nous sommes dans la République des notables, ne l’oublions pas.

    J’en ai fait un ou deux articles sur ce site il y a longtemps.


  • Jason Jason 28 janvier 2022 19:11

    @perlseb

    Vous dites : « Le vrai dénominateur commun aux biens que l’on échange, c’est le nombre d’heures de travail effectuées ». C’est en partie vrai pour les biens dans lesquels il entre du travail. Mais il existe des biens dont la valeur croît sans travail. Un bien sur la valeur duquel on n’a pas travaillé augmente par un phénomène qu’on appelle spéculation. Et ces biens sont nombreux. Si j’achète une pièce de vin à 10.000 € à la vente des Hospices de Beaune et que je le revends 15.000 € l’année d’après, il n’y entre aucun travail. De même pour l’immobilier. Etc.
    .


  • Jason Jason 28 janvier 2022 17:38

    @tashrin

    Désolé de vous avoir offensé, mais certains commentaires m’ont fait bondir.
    Je ne fréquente plus Avox depuis plusieurs années et n’ai donc pas eu le plaisir ou le loisir de vous lire.

    Vous dites : « Mais prenons le contrepied : le commerce est amoral, et donc on imagine qu’il n’existe pas. » Je me permettrai de vous faire remarquer qu’amoralisme (absence de morale) et immoralisme (contraire à la morale) ne sont pas la même chose. La confusion est fréquente, je le reconnais. Par exemple les mathématiques sont amorales, mais elles existent. La physique est amorale en théorie, mais elle devient immorale quand elle sert à fabriquer des bombes atomiques. Tout dépend de l’usage qu’on en fait. Le commerce, dans son concept serait amoral, sa pratique telle qu’observée au quotidien, est immorale. On en a la preuve tous les jours. Adressez-vous à n’importe quel artisan, vous constaterez qu’il vous roule copieusement dans la farine et qu’il s’assoit sur le Code de la consommation, entre autres. Et notre République de notables protège leur comportement.


  • Jason Jason 28 janvier 2022 17:13

    @Lynwec

    Ce ne sot pas les Amérindiens qui m’intéressent, mais ce qui se passe aujourd’hui. Pensez-y quand vous irez chez le boucher ou le grainetier (si vous êtes vegan). 
    Le pouvoir d’achat, question récurrente, mais toujours payé par le consommateur et jamais par le fournisseur. Les marges, donc le détournement, sont sacrées, c’est en fait le nerf de la guerre.


  • Jason Jason 28 janvier 2022 17:06

    @PascalDemoriane

    Vous ramenez le tout à Marx et l’affaire est close. C’est un choix, surtout celui de ne plus y penser.

    P.S. Reprenez vos bras, vous pourrez en avoir besoin pour porter les filets en revenant su supermarché.



  • Jason Jason 28 janvier 2022 17:00

    @L’apostilleur

    Les Summériens ou Aristote ne changent rien au fait que tout le monde, actuellement, subit ce détournement de ressources dont je parle. Maintenant il reste à savoir si cet accaparement est « normal » ou s’il ressort du jugement moral.



  • Jason Jason 28 janvier 2022 16:55

    @Nicolas_M

    Vous avez le droit d’être un relativiste si ça vous arrange. Mais le détournement de ressources est bien ce qui se produit
    .
    Vous avez parfaitement le droit de vous faire voler si ça vous chante, Mais ne dites pas que le détournement de ressources, la dissimulation, le pouvoir détenu par celui qui offre un bien tout en sachant que l’acheteur n’a pas le choix, pour vous, c’est parfaitement normal. Rien de tel qu’une famine pour s’enrichir.

    Je maintiens que le commerce est basé sur un comportement immoral, quoi qu’en pense le voisin.



  • Jason Jason 28 janvier 2022 16:45

    @tashrin

    « Pas nécessairement non plus, s’il achète c’est bien que le produit ou le service obtenu justifie à ses yeux le sacrifice monétaire ».
     Mais il y a le commerce contraint et le commerce facultatif. Avez-vous le choix de ne pas manger ?
    « Si l’on considère que l’opportunité en question est amorale, alors la loi en encadre l’exercice. » Ben voyons ! Toutes les lois ne sont-elles pas morales ? Dans bien des domaines les lois du commerce sont systématiquement ignorées, et il ne se passe rien. Votre naïveté est consternante.
    Etc...


  • Jason Jason 28 janvier 2022 14:03

    @Clocel

    Excellente réponse, j’en parlerai à mon cheval.



  • Jason Jason 28 janvier 2022 14:02

    @Schrek

    • Vous bottez en touche. Même avec la propriété des moyens de production, le commerce découlant de cette production peut être immoral. Les idées reçues ont du mal à se dissoudre dans la vérité.



  • Jason Jason 27 janvier 2022 09:20
    Bonjour,
    Je ne proposerai rien à partir de cette satire. Prenez l’exemple suivant : Votre voiture est en panne, mais elle roule encore. Vous allez au garage et le mécanicien vous dit « qu’est-ce que vous comptez faire ? », et vous lui répondez « c’est qui le mécanicien, vous ou moi ? ».
    Laissons aux « mécaniciens », et ils sont très nombreux, le soin de répondre.


  • Jason Jason 16 janvier 2022 15:23
    « le singe nu vêtu de fictions ». Mais celles-ci nous semblent nécessaires. L’espérance n’est-elle pas une fiction, un récit que l’on se fait sur le futur ? Dante ne s’y était pas trompé qui décrivait l’enfer comme un monde sans espérance : « Voi ch’entrate, lasciate ogni speranza ».

    Ce qu’il y a d’embêtant dans les fictions, présentes, passées et futures, c’est le tri qu’il faut faire.


  • Jason Jason 15 janvier 2022 15:08

    Pour paraphraser le Descartes du fameux bon sens : la bêtise est la chose du monde la mieux partagée, la preuve c’est que tout le monde en parle. Mais, elle a cet avantage, elle n’affecte que les autres.

    Pour la haine, c’est différent, ça demande un effort. La haine, la colère, sont des forces néfastes. Pour la bêtise, c’est plutôt un état passif et quasi permanent. “Le plus impardonnable des vices, c’est de faire le mal par bêtise” Beaumarchais. La haine est une passion néfaste, limitée à quelques objets. La bêtise est un état d’âme qui touche un nombre infini de situations. Les gouvernements, par exemple.



  • Jason Jason 15 janvier 2022 14:47

    @Francis, agnotologue

    Ah, parce que la France vit dans une démocratie ? C’est nouveau. je dirais plutôt une monarchie républicaine. La démocratie à la française : Vous pouvez dire tout ce que vous voulez pourvu que rien (d’essentiel) ne change. La République des notables, oui.



  • Jason Jason 15 janvier 2022 14:36

    Nuance : “L’homme n’a pas été créé”, il l’est devenu à la suite de la très longue évolution des primates. ... “la véritable liberté morale, qui appartient à un ordre d’idées supérieur ». Quel est cet ordre ? La morale est une création humaine. Dieu ne fait pas de lois, seuls les hommes en font.

    La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent (Spinoza)

    Ah, la misère de l’homme sans dieu, comme disait Pascal. Voulez-vous la preuve que Dieu n’existe pas ? Regardez l’humanité.

    Bonne soirée



  • Jason Jason 15 janvier 2022 13:56
    Cet article est d’une ânerie monumentale. Vous mettez la liberté à toutes les sauces, surtout celles qui vous arrangent. Vous confondez liberté métaphysique et liberté en actes.

    Vous évoquez le Droit naturel ? La nature ne fait pas de droit, ce sont les hommes (on doit dire les humains, restons politiquement corrects). La notion de droit naturel est une notion polémique, un instrument de combat utilisé à tort et à travers. La preuve, on en parle encore.

    A la question : a-t-on le droit de ne pas se faire vacciner ? La réponse est simple. Devant une pandémie mondiale, les gouvernements ont le devoir de réagir, et ils le font. Et les vaccins ont fait leur preuve sur le terrain. La liberté autorise aussi à dire : vous n’êtes pas vacciné ? Eh bien crevez, mon enfant.

    Maintenant, j’ai eu la conversation suivante dans un magasin (j’étais masqué et me suis désinfecté les mains en sortant) :
    — A, dit : les gens devraient avoir le droit de faire ce qu’ils veulent. Par exemple vous avez le droit de boire, de fumer, de vous alimenter comme vous le souhaitez. Aucune loi ne vous interdit cela. Alors, peut-on imposer un vaccin ?
    — B, répond : Oui, c’est vrai. Mais dans tous ces cas il s’agit de la santé d’une personne : vous-même. Si vous refusez les gestes barrière et les vaccins, vous mettez la santé et la vie d’autrui en danger. De plus, aux urgences vous serez traité en priorité vu la dangerosité du virus. Mais, vous allez empêcher les autres patients d’être traités, et les médecins hospitaliers ont très souvent alerté sur ces faits. Encore une fois, mise en danger de la vie d’autrui. La vie des autres ? Bof...

    — Vous êtes moralement, politiquement (où est le citoyen dans ce cas ?) responsable.

    Mais, on s’en fout, c’est pas moi, c’est les autres. Elle est belle la liberté de tuer le voisin  !!! Homme libre, n’oubliez pas d’aller voter, vous savez, le petit bout de papier qu’on met dans une boîte en pleine Saturnale électorale. Vous êtes libre, vous dis-je !!!

    P.S. En 1789 il n’était question que de liberté et égalité, auxquels fut ajoutée le mot de propriété lors de la proposition de la nouvelle constitution le 14 décembre 1800 : « La Constiturion est fondée sur les vrais principes du gouvernement représentatif (sic) sur les droits sacrés de la propriété, de l’égalité, de la liberté ». Le mot Fraternité fut rajouté en 1848.


  • Jason Jason 6 juin 2020 12:47

    @phan

    Pouvez-vous donner des exemples nombreux de mots arabes venus en français ?

    Pour ma part j’ai une liste de 220 mots, tels algèbre, alcali, alambic, abricot,, alchimie, alcôve, algarade, alcool, alidade, alezan, etc. ? Et c’est déjà pas mal.