Dans la série des incurables qui ne se laissent pas emporter par leur émotion, un tout nouvel article :
"La veuve d’un homme tué lors d’une rencontre avec un grizzli défend un ours qui a également blessé un chasseur
septembre 7, 2024
« L’ours n’est pas agressif, les humains le sont. Elle a donné un avertissement, nous avons appelé cela une attaque. Quand saurons-nous ce qu’il en est ? », a écrit Sarah Lertzman, veuve du professeur David Lertzman de l’Université de Calgary. Publié le 05 septembre 2024 "
Une veuve joyeuse ????
En Roumanie, l’armée appelée à la rescousse pour lutter contre les ours
La chasse ne suffit plus pour contrôler la croissance de la population d’ours en Transylvanie. Les plantigrades, qui sont près de 6 000, s’approchent de plus en plus des habitations ... https://www.francetvinfo.fr/decouverte/ours/en-roumanie-l-armee-appelee-a-l-aide-pour-lutter-contre-les-ours_721409.html
Trop d’ours en Roumanie, la cohabitation ne fonctionne pas
https://www.pyrenees-pireneus.com/Faune-Pyrenees/ours/Europe/Roumanie/2014-10-17-Trop-d-ours-en-Roumanie-Cohabitation-ne-fonctionne-pas.php
Ours en Roumanie : deux hommes tués, plusieurs blessés
https://www.pyrenees-pireneus.com/Faune-Pyrenees/ours/Europe/Roumanie/2012-09-16-Un-Homme-Tue-et-un-blesse.php
La Roumanie double son plafond d’abattage des ours (2024)
https://www.lechasseurfrancais.com/a-letranger/la-roumanie-double-son-plafond-dabattage-des-ours-97481.html
@xana
C’est vrai nous n’avons pas du tout la même philosophie.
@Seth
Connaissez-vous l’échelle de Geist ?
Comment le loup perd la peur de l’homme ?
Valerius Geist, un biologiste canadien, a étudié pendant 50 ans le comportement des grands mammifères nord-américains, dont le loup. Fort de ses 50 années d’observations sur le terrain il a établi une échelle dans l’évolution du comportement du loup et de son inter action avec l’homme. On appelle ça « l’échelle de Geist »
Cette échelle s’établit ainsi :
1 Sur le territoire occupé par la meute de loups, les proies se raréfient car elles sont soit dévorées soit parties en fuite. Les loups se mettent à rôder dans les dépôts d’immondices.
2 Dans la nuit, les loups cherchent de la nourriture et s’approchent des poubelles des habitations humaines. Les chiens de ferme aboient constamment.
3 Les loups apparaissent en plein jour, et s’occupent à observer attentivement les êtres humains vaquant à leurs occupations.
4 Les loups se mettent à attaquer des petits animaux d’élevage (chèvres, agneaux) ainsi que des chiens et chats domestiques. Les loups deviennent agressifs avec les chiens domestiques et les suivent jusqu’à la terrasse de leur maison. Les êtres humains en promenade avec leur chien doivent soudainement défendre le chien contre les loups.
5 Les loups commencent à agresser du bétail de grande taille (bœufs, chevaux) dont ils arrachent la queue, sectionnent les oreilles etc. Le bétail terrorisé commence à briser des clôtures en cherchant un abri. Les loups deviennent de plus en plus sans gêne et se mettent à tuer des chevaux ou du bétail proche de maisons et granges. Des loups suivent à la trace des cavaliers en promenade à cheval et les entourent agressivement. Ils se mettent à grimper sur les terrasses des maisons et observent les habitants à travers les fenêtres.
6 Les loups commencent à s’intéresser directement à l’homme et les approchent de plus en plus près., Au début comme s’ils ne voulaient que les examiner de près. Ils font des gestes apparemment hésitants, presque « ludiques », en déchirant des vêtements, en mordillant qui une jambe, qui le torse. Lorsque l’Homme les confronte, ils se retirent. Mais ils défendent les proies qu’ils ont tuées en avançant vers l’Homme et grognant et aboyant à une distance de 10 à 20 pas.
7 Les loups attaquent l’homme. Au début, ils sont malhabiles car ils n’ont pas appris comment tuer un homme de façon efficace ; ainsi les premières attaques sont souvent un « échec » – pour le loup. Un homme adulte, déterminé et courageux peut repousser ou étrangler un loup isolé à l’attaque. Contre une meute de loups il n’y a aucun moyen de se défendre.
@xana
Libre à vous de prendre les fauves (ours) pour des peluches. Il n’en reste pas moins que les grands prédateurs sont dangereux pour l’espèce humaine, que cela vous choque ou non. Et que l’espèce humaine, de 8 milliards d’habitants aujourd’hui, a le droit de vivre. Si ces grands prédateurs perdurent dans les grands espaces (Sibérie, Amérique du Nord...) c’est encore une fois parce que la cohabitation hommes/grands prédateurs dans les espaces anthropisés comme l’Europe occidentale est impossible. Le narratif du nounours ou du louloup bien gentil avec l’humain ne résiste pas à la dictature du réel. A moins que vous ne vouliez réduire la population humaine à 1 milliard d’habitants, à l’instar des malthusiens qui le préconisent mais ne se proposent pas au suicide direct pour faire de la place aux prédateurs...
@Buzzcocks
Il est vrai que la FNSEA et ses dérivés font partie de l’agro-business. Elle est d’ailleurs très molle du genou sur la défense des véritables éleveurs à l’herbe (et non de l’élevage industriel) victimes des grands prédateurs. Mais, et c’est une réalité un peu plus complexe que celle que vous exposez, les paysans des années 50 puis les agris perpétuent leur attachement (de moins en moins fort d’ailleurs) à la FNSEA. Par habitude et fidélité aux anciens (leurs parents), par intérêt et par peur souvent. Car la FNSEA est une véritable pieuvre infiltrée jusque dans les organismes agricoles (chambres d’agriculture, services distribuant les aides de la PAC etc...) qui n’hésite pas à faire du chantage pour se maintenir au pouvoir, conserver son pré carré. Face à une FNSEA hégémonique qui fait la politique agricole en France (à la place du ministère) et en Europe (via la COPA-Cogeca), les agris et les éleveurs se sentent très isolés et sans force. Il faut arriver au désespoir de toute une profession pour voir le soulèvement que nous avons connu il y a quelques mois. Sans lendemain, hélas. Mais on ne peut pas considérer que l’élevage à l’herbe, surtout en montagne où l’altitude entrave les mécanisations à outrance, les agriculteurs et les éleveurs fassent partie de l’agro-business. Ils sont soumis aux aléas des marchés internationaux même si ceux qui s’en sortent le mieux font de la vente directe. Et ils dépendent, comme les gros céréaliers de la Beauce, des subventions de la PAC. Cette dépendance initiée après la guerre pour parvenir à la souveraineté alimentaire (indispensable pour parer aux conflits guerriers) est parvenue à diriger l’agriculture et l’élevage vers la constitution d’oligopoles agro-alimentaires qui dirigent maintenant la politique agricole (avec la FNSEA) et profitent largement du budget européen. Pour faire court, de nombreux agris et éleveurs subissant cette politique ruent dans les brancards souvent via leur FDSEA (section locale de la FNSEA) ou JA (qui font aussi partie de la FNSEA) sans compter les autres syndicats minoritaires (Confédération paysanne, Coordination rurale, Modef...). En bref, la FNSEA masque une grande diversité de situations qui finissent par éclater au grand jour. Et il est clair que ce secteur d’activités, mis à part quelques gros (actuellement remis en cause grâce à l’Ukraine), est continuellement sur la brèche et est obligé de compter...
Dernier point : il n’y a pas de meilleur moyen d’entretenir des sols non arables (voués aux prairies) que l’élevage à l’herbe, transformant la chlorophylle en protéines (lait, viande). Les stations de montagne en savent quelque chose puisqu’elles accueillent des troupeaux l’été pour éviter les avalanches l’hiver. Et malheureusement, cet élevage n’est pas compatible avec des grands prédateurs. Et oui, la beauté des paysages compte (alternance forêts, prairies), pas seulement pour le tourisme. Et si les anciens ont éradiqué le loup dans nos contrées, c’est que la densité de population en Europe occidentale empêche toute cohabitation avec les prédateurs, malgré les fantasmes d’écologistes vivant la plupart du temps en ville.
on se connait via d’autres canaux...
@xana
Ah le doux rêve de la Roumanie ! Selon les données officielles, 26 personnes ont été tuées par des ours ces 20 dernières années en Roumanie et 274 grièvement blessées. En 2023, 7 500 appels d’urgence ont été enregistrés. Et ne parlons pas de la dernière attaque d’ours qui a tué une jeune randonneuse de 19 ans au point que le président lui même, Klaus Iohannis, s’en est ému le 10 juillet dernier ! le président a réclamé une loi « qui respecte les normes européennes mais aussi la vie humaine », car « il y a trop d’ours, trop d’incidents, cela ne peut plus durer » a-t-il ajouté ! Le problème est que la Roumanie ne peut diminuer par une loi « respectant la vie humaine » la protection des ours sans risquer de voir les subventions européennes drastiquement diminuées. Voilà la réalité !
@xana
Eh bien figurez vous que l’Union européenne (UE) avec sa commission et ses commissaires nommés (non élus) et dotés des pleins pouvoirs, son conseil, sa cour de justice et son parlement d’apparat existe bel et bien. Et que c’est cette même UE qui fait le droit dans tous les domaines à une ou deux exceptions, notamment dans le domaine de l’environnement. Et que les pays européens entérinent ensuite les directives de Bruxelles. Et que les directives Habitat nous imposent depuis les années 70 des mesures de protection strictes que ce soit sous forme d’aires protégées (Natura 2000, AMP etc...) ou de protection des espèces. Et que les grands prédateurs, à commencer par le loup, l’ours etc figurent dans ces mesures de protection. Et que si la France ne respecte pas ces directives venues de Bruxelles elle s’expose à de lourdes pénalités financières. Et que c’est toujours Bruxelles (le siège de l’UE...) qui prépare et organise via sa direction de l’environnement les mesures à prendre. Et que cette direction prend les avis de la LCIE dirigé par le biologiste Luigi Boitani, un groupe de « chercheurs » adoubé par l’UICN. Et que les mesures en faveur des grands prédateurs sont en grande partie financées par le fonds européen LIFE... Et que... Inutile d’agiter le chiffon russe et de faire croire que Poutine va intervenir pour nous sauver de la gueule des loups. C’est totalement ridicule.
@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
Comme le loup, le lynx et le chacal doré, le glouton fera partie des espèces protégées bien sûr !
@chantecler
C’est bien le problème : l’enquête est quasiment close, elle n’attend que les résultats des analyses des vêtements. Si elle avait commencé par chercher les traces de loup, l’hypothèse la plus sensée pour ceux qui connaissent la région, on saurait si l’animal était responsable ou non de cette disparition. Mais elle a pris un biais dès le départ en contradiction avec la réalité du terrain.
@John
je l’ai relu mais j’ai dû oublier de le poster...
@saint louis
Nous avons reçu de nombreuses photos et vidéos de loups circulant en plein jour en plein jour dans les villages ou proches des habitations, parfois même des jardins d’enfants ou des écoles. L’une des dernières : https://www.hebdo-ardeche.fr/actualite-14881-la-voulte-sur-rhone-un-loup-traverse-le-pont-de-la-voulte
@berry
Merci. Peut-être parce qu’on n’ose pas penser à cette éventualité
Désolée. J’ai longuement répondu à votre commentaire mais il n’a pas été enregistré ou il a disparu. Je n’ai pas le temps de recommencer.
je rappelle que cet article concerne la mort d’un enfant probablement causée par un loup, et que cet enfant, comme tout être humain, mérite le respect
@alinea
Vous devriez savoir que l’attaque des loups sur des enfants n’est pas une nouveauté. L’Histoire, avec une majuscule, en regorge, et encore les archives ne livrent que 10% de la réalité. Cf les travaux de Jean-Marc Moriceau, de l’université de Caen. La mémoire des anciens et les contes révèlent une réalité que l’idéologie pro-loups veut à tout prix cacher. En vain. En outre, tous les prédateurs sont opportunistes. Ils s’attaquent en priorité aux plus faibles, on le comprend facilement. Ce n’est pas pour rien que les brebis et les agneaux, les veaux, sont des proies privilégiées. Il est tout à fait possible que le petit Emile ait été pris par un loup, car les loups se baladent aussi en ville ou dans les villages et s’ils voient une proie à prendre sans danger, ils ne vont pas se priver.
@eau-mission
vous l’avez certainement vu. J’en ai eu d’autres plus anciens que je dois chercher
https://www.zoom-nature.fr/les-loups-de-yellowstone-une-trop-belle-histoire-naturelle/
@eau-mission
je n’ai pas le temps de répondre maintenant mais oui, il y a eu réintroduction. Pas seulement des lâchers de loups dans les parcs à loups privés. Mais tout est secret car si la réintroduction est reconnue officiellement, elle autorise les tirs sur les loups. C’est la seule raison du narratif « le loup est arrivé tout seul d’Italie ». Il faut se poser une question : pourquoi les loups ont-ils proliféré à partir de 1993 lorsque la convention de Berne qui les protège a été ratifiée par la France ? Les loups italiens ont-ils attendu sagement cette ratification par peur de venir avant 1993 ?
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