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Les commentaires de Alan C.



  • Alan C. Alan C. 1er février 2012 17:39

    « votre article concernant la rupture entre l’ancienne et nouvelle gauche » : de quel article parlez vous ?



  • Alan C. Alan C. 1er février 2012 17:32

    Désolé de vouloir interrompre ce grand moment de chasse aux sorcières, mais Mélenchon a qualifié le FN et Marine Le Pen d’ennemis, pas leurs électeurs. C’est une grosse nuance... Mélenchon veut détruire le FN ça c’est certain, mais il veut surtout démontrer par A+B aux classes populaires que le programme que défend le FN n’a rien à voir avec leurs aspirations et leurs besoins concrets.

    Concernant Bayrou, il était déjà donné à 14 % d’intentions de vote le 29 janvier 2007 par LH2... Il n’y a donc aucune forme de progression sur la période actuelle par rapport à la même période il y a cinq ans. Les enquêtes les plus récentes montrent par ailleurs un tassement autour de 12 %. Nous verrons bien comment les choses évolueront, en attendant ça ne coûte vraiment rien de garder la tête froide.



  • Alan C. Alan C. 1er février 2012 13:08

    Je n’ai jamais parlé d’alliance entre Bayrou et l’UMP... Mais plusieurs analyses très sérieuses semblent indiquer que les discours du candidat Bayrou penchent de plus en plus à droite. Déjà en 2007, son programme était le plus libéral des trois principaux candidats. Aujourd’hui les mesures drastiques qu’il propose en matière de plan de rigueur l’ancrent clairement à la droite de l’échiquier politique au moins en ce qui concerne les questions économiques. Si Sarkozy continue à stagner dans les semaines qui viennent, une partie de son électorat pourrait très bien l’abandonner et se reporter sur Bayrou. Bien sûr ce ne sont que des hypothèses, mais on voit bien que la candidature socialiste est solide, et que Bayrou ne peut espérer capitaliser sur un effondrement de celle-ci comme en 2007.

    Toutefois, comme je l’ai également mentionné, les électeurs de Bayrou sont très peu nombreux à être sûrs de leur choix. Il se pourrait bien qu’en fin de compte sa candidature fasse un flop et retombe à un niveau proche de celui en-dessous duquel il stagnait en début de campagne (soit environ 6%).



  • Alan C. Alan C. 1er février 2012 12:44

    J’ai bien tenu compte du sondage Ifop, en revanche celui de BVA est paru quelques heures après la publication de cet article... Vu qu’il a été rendu public le 1er février, on peut cependant considérer qu’il fait partie des intentions de vote exprimées en février...
    Attention toutefois à ne pas tirer de conclusions hâtives : dans le sondage Ifop, tout le monde stagne sauf Hollande qui monte et Bayrou qui baisse, dans celui de BVA, Hollande, Sarkozy et Mélenchon progressent alors que Le Pen et Bayrou baissent.



  • Alan C. Alan C. 31 janvier 2012 11:52

    Vérifiez les résultats des législatives de 2007 : aucun député communiste n’a été élu avec le soutien du PS... Le PCF n’a jamais eu besoin des socialistes pour faire passer ses candidats au second tour : quand il a des élus, il les doit à ses militants, pas au fric du PS.



  • Alan C. Alan C. 28 janvier 2012 15:23

    LO à part faire du catéchisme marxiste on ne voit pas bien ce qu’ils trafiquent. Réciter par cœur le Manifeste et brandir des marteaux et des faucilles à tous les coins de rue c’est pourtant assez éloigné du marxisme. Arlette et ses potes se contentent de faire du populisme gauchiste d’opérette pendant les élections et déblatèrent du dogmatisme marxiste-léniniste en interne sans jamais chercher à changer de disque (ou au moins à varier quelques mélodies). Ils n’ont absolument aucun esprit critique, aucune faculté d’adaptation aux évolutions de la société, et sont donc condamnés à fonctionner comme une secte de quelques milliers de personnes qui plafonne à 1 % des voix aux élections. Dans le FdG on a les mao du PCOF, qui sont tout aussi old shcool, mais sont très ouverts d’esprit et acceptent volontiers de sortir de leurs propres sentiers battus. Contrairement à eux, LO va finir comme le POI : un groupuscule de vieux croutons déphasés reclus dans leurs cellules pseudo-clandestines qui brassent de l’air dans l’inefficacité et l’inutilité la plus totale.

    Quant au NPA... Ah le NPA, ce parti qui est passé de 9000 à 3000 militants, sans cesse coupé en trois, puis en deux, toujours en proie à des questions existentielles et enfermé dans un débat sans fin sur les orientations stratégiques. Ce parti dirigé par des profs puristes qui passent leur temps à s’écharper les uns les autres et à se regarder le nombril. Pour quel résultats ? Les voila maintenant à soutenir à l’élection présidentielle un candidat qui n’a pour lui que son label rouge prolétarien, quémandant des signatures auprès des maires en faisant valoir un « besoin de diversité démocratique » tout à fait pathétique. Si le NPA avait atteint un seuil critique de développement, il les aurait eu ses signatures. En tous cas leurs militants ne se sont pas laissé aller : pas moins de trois scissions en trois ans : la Gauche unitaire, qui a rallié le Front de gauche, les animateurs de l’Appel et la pioche, qui ont intégré le PG, et Convergences et alternative, qui ont rallié le Front de gauche ! Et je ne parle pas des dissidences locales : dans le Limousin, les antennes locales du NPA n’ont absolument pas envie de s’inscrire dans une stratégie de marginaux voués à plafonner à 0,5 % des voix en accusant tout le monde de traîtrise.

    Au Front de gauche, on a réussi à dépasser les questions existentielles des uns et des autres, et c’est pour ça que ça marche. On a pas besoin de l’expertise de quelques dogmatiques cornerisés pour mettre au point un programme de rupture anticapitaliste et pour l’appliquer sans, voire contre la social-démocratie. Les militants de base n’en pensent pas moins, et Mélenchon est fort peu éloigné de leurs aspirations.



  • Alan C. Alan C. 28 janvier 2012 15:08

    Mélenchon est internationaliste et universaliste, ce qui le distingue fondamentalement de Le Pen et de Dupont-Aignan, qui sont nationalistes et autarcistes.

    Par ailleurs Le Pen est raciste et xénophobe, elle nie le caractère indivisible de la République, ce qui la distingue de manière encore plus fondamentale de Dupont-Aignan, gaulliste pure souche, et de Mélenchon, antiraciste confirmé.

    Bref, avant de dire des conneries, on fait turbinner son cerveau. C’est un truc qui vous ferait du bien au FN.



  • Alan C. Kazame 25 janvier 2012 18:54

    Deux petites choses : en matière économique, le MRP c’était carrément des gauchistes à côté du MoDem et de Bayrou qui sont fondamentalement ancrés à droite. Et le Conseil national de la Résistance je n’en parle même pas !

    Concernant Mélenchon, c’est bien lui qui a lancé l’idée de faire crier le mot « résistance » aux sympathisants du Front de gauche pendant les meetings... C’est en cela que Bayrou peut être accusé de plagiat. Il devrait surtout être accusé d’arnaque selon moi, son programme c’est clairement de la soumission, pas de la résistance, il l’a encore rappelé en s’éffarouchant d’entendre Hollande désigner la finance comme étant son ennemie...



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 23:36

    Ah les fameux 10000€ par mois balancés en place publique par le FN depuis des semaines. Vous gobez encore ces conneries ? Vous êtes au courant, par exemple, qu’il ne perçoit aucune retraite de sénateur ? Qu’il utilise une bonne partie de ses indemnités de député européen pour payer ses assistants et attachés parlementaires ? Que l’intégralité des bénéfices issus de la vente de « Qu’ils s’en aillent tous » vont directement dans les caisses du Parti de gauche ?

    Les faits de grâce, les faits ! Que la fille Le Pen soit née avec une cuillère en argent dans la bouche ça, par exemple, c’en est un...



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 23:32

    J’ai jamais dis que les gens étaient contre la participation de Mélenchon au gouvernement. J’ai dis que lui ne voulait pas y aller, sauf si c’est un gouvernement Front de gauche...

    Evidemment qu’il faut remporter les élections. Mais justement, il faut les remporter, et comme je l’ai dis plus haut, une victoire Hollande n’aura pas du tout les mêmes conséquences qu’une victoire Mélenchon... Si le Front de gauche se fixe pour objectif d’être un supplétif des sociaux-démocrates, il ne sert à rien. Fort heureusement à l’heure actuelle nous sommes loin de cet état de fait.

    Et le MRG ça fait quand-même quelques décennies qu’il s’est rebaptisé PRG.



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 23:28

    Mais en quoi est-ce une trahison ? Au second tour, à gauche, on appelle toujours à voter pour celui qui est le mieux placé pour battre la droite... On dirait que vous découvrez l’histoire du mouvement ouvrier vous ! Un appel à voter n’équivaut pas à une soumission : en 2007 Arlette et Besancenot ont bien appelé à voter pour Ségolène Royal !!



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 23:25

    Ça n’est pas aussi simple, beaucoup de « vrais » militants sont revenus au PCF ces dernières années pour justement porter la stratégie du Front de gauche. Lors du vote des adhérents pour les élections régionales, beaucoup de conférences régionales (réunions de cadres et d’élus) ont été désavouées par leurs adhérents lorsqu’elles proposaient l’alliance avec le PS dès le premier tour...

    Participer à un gouvernement dominé par le PS, c’est autre chose qu’un congrès : on doit répondre par oui ou par non... Et il n’y aura jamais de majorité à la base du PCF pour mettre fin au Front de gauche, qui plus est à cause d’une participation au gouvernement Hollande !



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 19:28

    Comme je viens de le dire, le Front de gauche, contrairement à EELV, n’est lié au PS par aucune forme d’accord sur la répartition des circonscriptions aux élections législatives. La très grande majorité des députés communistes ont toujours dû faire face à la concurrence d’un candidat socialiste au premier tour. Ceux qui ont élus en 2007 n’ont pas été élu grâce au soutien du PS, mais bien parce qu’ils ont battu le PS au premier tour : après les accords de désistement au second tour pour battre la droite engagent tout le monde, quoi que l’idée d’un duel FG vs PS au second tour ne soit plus un tabou depuis les cantonales...

    Le Front de gauche ne dépend donc pas du PS pour avoir des élus : il n’y a aucune espèce d’ambiguïté là-dessus. Les seuls accords qu’on pourrait envisager, c’est dans les circonscriptions dans lesquelles existent un risque de second tour UMP vs FN. Mais le PS refuse d’ouvrir des discussion sur ce point, et de toutes manières ces circonscriptions sont la plupart du temps acquises à la droite.

    Maintenant en ce qui concerne le gouvernement : la stratégie de Mélenchon sur l’histoire du rassemblement de la gauche, c’est fait pour empêcher Hollande de lorgner du côté de Bayrou. C’est aussi fait pour contrer l’argument futur sur les sales sectaires de gauchistes qui refuseront de mettre les mains dans le cambouis. Le PG n’ira pas dans un gouvernement dirigé par le PS, pour la simple et bonne raison que ça le ferait voler en éclats (j’ai la certitude qu’une majorité de militants PG sont contre). Quant au PCF, comme je l’ai dis dans cet article, il doit consulter ses adhérents avant de prendre cette décision, et je doute fortement que les militants communistes soient d’humeur à refaire du Robert Hue...

    Bref, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain comme le fait le NPA depuis sa création : on peut créer un pôle anticapitaliste de gauche indépendant de la social-démocratie, il faut simplement être patient et faire ça sereinement.



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 19:19

    On peut additionner des intentions de vote d’une même enquête mais pas des potentiels, qui concernent les candidat individuellement et pas toute l’élection.

    Quant aux 30 % de MLP ça c’est du délire à la Libé qui pense que les gens qui répondent « probablement pas » sont des électeurs potentiels au même titre que ceux qui répondent « certainement »...



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 19:16

    Vous voyez vous êtes encore de mauvaise foi. Quand vous demandez aux personnes interrogées "pour qui voteriez vous si la présidentielle avait lieu dimanche prochain ?", les gens doivent fournir une réponse catégorique, ou ne pas répondre. Quand on leur demande "pourriez-vous voter pour untel", ils doivent simplement répondre par oui ou par non, et dans l’enquête que j’ai cité ils pouvaient même répondre « certainement », « probablement », « probablement pas », « certainement pas ». C’est ce qui explique ce chiffre de 23 % : 23 % des personnes interrogées ont répondu « oui certainement » ou « oui probablement » à la question « pourriez-vous voter pour JLM ? ». Si on applique la méthode Libération, qui avait carrément inclus les « probablement pas » dans les électeurs potentiels de Le Pen, on arrive même à 56 % de potentiel de vote !

    Maintenant les intentions de vote... Cher papi, figurez-vous que je connais mon boulot, et que par exemple, dans le sondage Ifop-Paris Match de ce jour, Mélenchon est à 7,5% d’intentions de vote, et certainement pas entre 5,5 et 6... La vague 8 du baromètre Ipsos parue il y a quelque jours le crédite de la même proportion d’intentions de vote. Quant au sondage LH2 du 14 janvier, il le situe à 8,5 %. C’est bien d’avancer des chiffres. C’est encore mieux quand ils sont vrais !



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 19:14

    Vous voyez vous êtes encore de mauvaise foi. Quand vous demandez aux personnes interrogées « pour qui voteriez vous si la présidentielle avait lieu dimanche prochain ? », les gens doivent fournir une réponse catégorique, ou ne pas répondre. Quand on leur demande « pourriez-vous voter pour untel », ils doivent simplement répondre par oui ou par non, et dans l’enquête que j’ai cité ils pouvaient même répondre « certainement », « probablement », « probablement pas », « certainement pas ». C’est ce qui explique ce chiffre de 23 % : 23 % des personnes interrogées ont répondu « oui certainement » ou « oui probablement » à la question « pourriez-vous voter pour JLM ? ». Si on applique la méthode Libération, qui avait carrément inclus les « probablement pas » dans les électeurs potentiels de Le Pen, on arrive même à 56 % de potentiel de vote !

    Maintenant les intentions de vote... Cher papi, figurez-vous que je connais mon boulot, et que par exemple, dans le sondage Ifop-Paris Match de ce jour, Mélenchon est à 7,5% d’intentions de vote, et certainement pas entre 5,5 et 6... La vague 8 du baromètre Ipsos parue il y a quelque jours le crédite de la même proportion d’intentions de vote. Quant au sondage LH2 du 14 janvier, il le situe à 8,5 %. C’est bien d’avancer des chiffres. C’est encore mieux quand ils sont vrais !



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 14:49

    Probablement pas, mais très franchement ce scénario de second tour est vraiment l’un des moins probables, sauf percée spectaculaire de Sarkozy ET de Le Pen...

    Dans tous les cas je vois mal le Front de gauche appeler à voter Sarkozy qu’elle qu’en soit la raison.



  • Alan C. Kazame 24 janvier 2012 14:46

    Il faut bien lire ce que j’ai écris : c’est 23 % de potentiel de vote, pas d’intentions de vote, et c’est le résultat d’une enquête (que j’ai par ailleurs mis en lien), pas d’une hypothèse. Y’a des limites à la mauvaise foi tout de même : lisez puis commentez, mais évitez de faire l’inverse !