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Les commentaires de armand



  • armand armand 5 juin 2012 11:56

    Euhhh... je parlais de la Charte de 1814 avec les actes additionnels des années suivantes. Si je me souviens bien, l’édition sous forme de livre date de 1817. En fait, ses concepteurs se sont inspirés du système britannique, et celui-ci, en remplaçant le roi par le président, n’est autre sur le système américain...



  • armand armand 5 juin 2012 11:49

    Guy Belloy,
    Effectivement, il faudrait bien trouver une formule permettant de concilier la relation privilégiée d’un député avec sa circonscription, et une représentation proportionnelle.

    Pour revenir aux origines, De Gaulle pouvait, à la rigueur, se situer au-dessus des partis, d’autant qu’il n’est venu au pouvoir que par la force des circonstances politiques, son propre rôle émérité pendant la guerre, et les circonstances particulières du conflit algérien. Aucun de ses prédécesseurs n’a été dans ce cas.
    En réalité, si on regarde bien (c’est pourquoi je parle d’une forme de discrédit amnésique qu’on jette volontiers en France sur les régimes caducs) De Gaulle qu’on a hâtivement qualifié de royaliste, n’a pas fait autre chose que de remettre en place un système profondément bonapartiste.
    Et c’est fascinant de découvrir que les arguments des bonapartistes historiques sont bien plus plébiscitaires que dynastiques quand on consulte leur propagande électorale des années 1860-1870. En conséquence de quoi, en 2012, on a tous les travers de la monarchie absolue (concentration des pouvoirs, courtisanerie, côteries, rôles exagérés accordés aux « proches », à commencer par la compagne/épouse) sans ses avantages (durée, identification avec l’histoire de la nation, indépendance par rapport à la politique, corrélation avec le temps du siècle et non de l’immédiat, etc.). Pour ceux qui connaissent l’histoire de France, je trouve que le roi constitutionnel selon la constitution de 1817 donne une idée d’exécutif relativement fort, tout en laissant les pleins pouvoirs au Parlement pour « faire » la politique.
    Sinon, un premier pas serait de contraindre l’exécutif à faire passer ses choix ministériels devant le PArlement, qui pourrait leur faire subir le même genre d’interrogatoire qu’aux USA. Je doute que les chouchous à peine postpubères qu’on nomme surtout pour ce qu’ils (elles) sont, et non pour leur compétence, survivent à pareil examen de passage !



  • armand armand 5 juin 2012 10:54

    Il serait justement temps de ce guérir de cette lobotomisation que la Vème Rép’, toute auréolée du prestige de son fondateur, a pratiqué sur les Français. Ainsi, devoir discuter pas à pas, former des coalitions, transiger, chercher des compromis, se remettre à la besogne, toutes ces taches ingrates qui constituent la démocratie parlementaire, seraient autant de blocages néfastes devant le droit du Leader plébiscité à imposer ses vues (sans la moindre obligation contractuelle à appliquer son programme), ses ministres, durant tout son mandat, secondé par une majorité parlementaire docile et disciplinée.
    La France a l’habitude de ces reniements - chacun, ou presque, de ses régimes successifs, nés le plus souvent d’un coup d’Etat, a tenté de dialboliser son prédécesseur, à rejeter dans la Jahiliya obscurantiste la forme de gouvernement quil a renversée. On a ainsi gommé tous les points positifs du Second Empire qous Rép la Troisième, puis le régime gaulliste (auquel s’est rallié, sans état d’âme, la gauche, ravie de disposer de tels pouvoirs) a voué aux gémonies le parementarisme des Réps Troisième et Quatrième. Sans jamais que cet opprobre ne soit sérieusement mis en cause.

    Pour faire une analogie qui vaut ce qu’elle vaut, on devrait enfin réserver la présidence à un véritable rôle de représentation de l’ensemble de la nation, au-dessus des partis, et laisser au Parlement, et à des ministres responsables devant icelui, la tache de mettre les mains dans le cambouis. Mais cela passerait inévitablement par une réduction des pouvoirs présidentiels (pour mémoire, Hollande a plus de pouvoirs qu’Obama). C’est à cela que pourrait conduire une cohabitation - et c’est pour cela que j’y suis favorable.



  • armand armand 3 juin 2012 10:18

    En nous relisant, je te donne le bénéfice du doute, mon pauvre Sisyphe...
    J’aurais dû écrire non que l’« important » fût la concentration des pouvoirs, mais plutôt que « ce qui pose problème, c’est la concentration des pouvoirs ».

    Mais je réitère, les pleins pouvoirs à un individu simplement parce qu’une poignée de voix de plus que 50% l’a fait gagner, c’est l’imbécile tyrannie du nombre. Comme j’appliquerais ce terme à l’obsession arithmétique de la parité.

    Si tu es en manque de lectures spirituelles, lis Le règne de la quantité et les signes des temps de René Guénon....



  • armand armand 3 juin 2012 10:13

    Voilà Sisyphe le féministe (ai-je bien compris ?) qui trouve normal que ce triste sire de FH lache sa compagne de 25 ans, au plus mauvais moment possible, car ses hormones sur le déclin se sont fixés sur une journaliste, et qu’il ne saurait attendre un moment plus opportun pour lui lécher les orteils à son aise. Normalement un homme sait se discipliner en pareille affaire, mais il est vrai que le démon de midi est insatiable. En tout cas cela présage mal du « self control » du nouveau maître de la France.
    Je te rappelle aussi que derrière toute famille recomposée il y a une famille décomposée, et que tu fais l’apologie ici de l’hédonisme absolu, faire passer ses prurits avant la moindre responsabilité. Le triste FH aurait pu mener son affaire avec un peu plus d’élégance, pour le même résultat. S’il l’avait fait, SR serait peut-être arrivée à l’Elysée en 2007 et tu aurais connu cinq ans déjà de nirvana socialiste...
    Sur le volet politique, résumer la démocratie à la simple loi du plus grand nombre c’est se f...tre du monde. De plus, tu te rallies sans le moindre esprit critique à la constitution de la Vème république, obtenue à la suite d’un coup d’Etat, et formatée pour un homme en particulier, que je n’ai pas besoin de te nommer.
    Car en véirté, gauche comme droite en France se pourlèchent les babines à la pensée des pleins pouvoirs qu’une majorité, obtenue sous de telles règles, peut leur donner. Et te voilà lobotomisé, mon pauvre Sisyphe, comme le dernier des militants gaullistes.
    Pour ta gouverne, j’estime que tout système politique sans contrepouvoirs est dangereux ; que la concentration des pleins pouvoirs que ce soit par hérédité, par la force des armes, ou par le bulletin de vote, et néfaste. La politique doit se négocier, jour après jour, au Parlement, par le biais des alliances, des coalitions, des négociations, et ne doit pas se résumer à un projet que l’on impose au pays entier parce qu’une simple majorité de votants a approuvé celui qui en était le porteur. J’ai tenu exactement le même langage il y a cinq ans.



  • armand armand 3 juin 2012 09:53

    sisyphe,

    Lis un peu sa bio - c’est largement la plus méritante des deux.
    Si t’as la moindre conscience sociale. Il se trouve que LR est ma seconde patrie, et je connais bien le quartier de Mireuil où a grandi Sally - et je trouve qu’elle a été bien plus utile à l’humanité en s’occupant de social qu’en trainant ses escarpins à l’ENA...
    Mais je m’arrête là car, au fond, j’aime bien Ségolène Royal - et la plains comme victime de ce triste sire de FH, véritable catalogue de prétentions et de lâchetés bien masculines...



  • armand armand 3 juin 2012 09:48

    Pour mettre les pendules à l’heure....

    Rappelons tout de même que l’esclavage était pratiqué dans toutes les civilisations antiques. Toutefois le christianisme, devenant religion d’Etat de l’Empire romain apporta des adoucissements et, point ultime, à la disparition de l’esclavage dans l’Empire byzantin. Les empires isamiques, ommayade et abbaside, n’ont pas répugné à pratiquer l’esclavage.
    Serpico n’a pas tort de rappeler l’origine militaire dans bien des cas - l’institution des Mamelouks (le terme signifiant « propriété de l’Etat ») qui pouvaient même être des guerriers professionnels, souvent turcs, qui louaient leurs services par tribus entières et finissaient bien souvent par prendre le pouvoir.

    Il y eut, hélas, une certaine spécialisation dans l’esclavage - c’étaient effectivement les Turcs qui étaient recherchés comme guerriers, les « Abyssins » (noirs africains) étaient bien souvent vendus omme eunuques, avec bien souvent une petite fraction qui survivait à la cruelle opération. Certains atteignirent néanmoins un rang élevé - dans le sultanat indien de Jaunpur un eunuque noir devint sultan e fut succédé par son... neveu. Même chose en Egypte tulunide.

    Sur le fond idéologique, l’Islam ne connaît pas de distinction entre races, couleurs, nationalités, alors lui faire un procés sur cette base-là c’est se tromper de route. Cela n’empêche pas l’existence de préjugés locaux en faveurs de teints plus clairs. Nul racisme « scientifique » comme celui qui s’est développé, en même temps que des sciences plus légitimes, en Occident. Il y eut même des noirs islamiques qui se sont retrouvés esclaves en Amérique - l’un d’eux a laissé ses mémoires en arabe.

    Par contre, pour monstrueuse que fut la traite négrière, une fois parvenus en Amérique les esclaves étaient des denrées de prix, et cela leur valu malgré tout un traitement moins inhumain, sur le plan de la santé, que celui des ouvriers d’usine dans le Nord. On a des statistiques qui montrent que dans les Etats où les esclaves étaient les plus chers, au Texas par exemple, leur longévité et leur état de santé étaient identiques à leurs maîtres.
    Ce qui distingue et marque du sceau de l’infamie l’esclavage dans le Sud c’est qu’il était devenu indissociable d’une couleur de peau. Même si on pouvait libérer ses esclaves (et certains maîtres ne s’en privaient pas) c’était mal vu, et aucun esclave noir devenu homme libre ne pouvait continuer de vivre dans le même Etat.
    A titre de comparaison, les esclaves blancs (littéralement les indentured servants) qui payaient leur passage vers le Nouveau Monde en se vendant comme esclaves pendant tant d’années, une fois leur temps de service échu, retrouvaient leur entière liberté.



  • armand armand 2 juin 2012 19:16

    En tout cas, si j’étais rochelais, je voterais sans hésitation pour Sally Chajaa : jeune, certes, mais née dans un des quartiers les plus pauvres de La Rochelle, travaillant dans les services sociaux, passant par l’université locale (et non par les usines à snobs, genre science po)...



  • armand armand 2 juin 2012 19:11

    Pauvre con, va !

    J’adressais ces même critiques à Sarkozy il y a cinq ans - élu à une bien plus large majorité, et non en raison du rejet viscéral qu’inspirait son concurrent.

    Quant aux femmes, je parie que de nous deux tu est le plus ignare. Il est vraie qu’une frange de la gent féminine trouve la trahison palpitante - mais beaucoup ont voté sans se faire d’illussion sur les qualités humaines de ton nouveau Phébus.
    C’est pitoyable de voir comment le contempteur virulent de Sarkozy en est à chier de plaisir devant ce pauvre type, que tu n’as sans doute jamais rencontré de la vie, au demeurant.

    Pour le reste, au lieu d’échanger des quolibets lassants, tu pourrais avoir le stricte minimum d’intelligence d’admettre qu’il y a là un point philosophique sur lequel ton point de vue et le mien relèvent de l’intime conviction : je pars du principe qu’un salaud dans la sphère privée l’est bien souvent dans la sphère publique. Sans parler de l’effet d’exemplarité que j’attends de ceux qui me gouvernement.
    Mais peut-être te sens-tu grandi d’avoir pour chefs des minus...



  • armand armand 2 juin 2012 19:05

    La tyrannie imbécile du nombre est toujours une tyrannie.
    L’important est non la manière d’acquérir le pouvoir, mais la concentration de pouvoirs.



  • armand armand 2 juin 2012 19:04

    Un sophisme ? Que diable !
    Quand le potentat nomme ses ministres comme bon lui semble, choisissant une binationale à peine sortie de l’adolescence et récemment appointée par le roi du Maroc, ou une petite intrigante dont le parti a franchi à peine les 2% lors de la présidentielle, d’autres encore dont les seules qualités sont l’âge, le sexe, et la couleur de la peau, n’est-ce pas le fait du prince ?

    Il y a cinq ans, avec plus de virulence encore (je parlais du syndrome de Caligula, qui nomma son cheval consul)) j’attaquais cette prérogative chez Sarkozy.
    Trouvez-moi un seul candidat qui promet de faire passer à tous les candidats ministres une audition devant le parlement, tant la France est-elle lobotomisée par la constitution de 1958.



  • armand armand 2 juin 2012 13:28

    « L’ex-concubine du potentat » .. « La mère des rejetons du potentat » .

    Le bons sens veut que l’on transporte ses qualités et ses défauts de la sphère privée à la sphère publique. Chez Hollande, en tout cas, la vie privée témoigne d’une forte réticence à s’engager matinée d’une réelle aptitude à la trahison.
    J’aurais ajouté que du point de vue de la moralité formelle, celle qui compte encore pour la plupart des gens, qu’on le veuille ou non, le spectacle de la concubine du potentat recevant la fille bâtarde de l’ancien potentat lors de la passation des pouvoirs était assez parlant...



  • armand armand 2 juin 2012 13:24

    Fergus,

    Il faudrait, dans ce cas, relever que le doux Hollande a quasiment saboté son ex-compagne, psychologiquement parlant, en la larguant sans détours au début de la campagne de 2007.Je sais bien qu’on couvre ce médiocre et triste bureaucrate de toutes les qualités depuis qu’une petite majorité de Français l’ont élu par dépit, mais il a commis une des pires trahisons qui soient - et de plus, déstabilisant son propre camp rien que pour avoir le droit de faire droit à son prurit sexuel.
    Je n’ai jamais compris comment une seule femme ait pu voter pour ce type...



  • armand armand 31 mai 2012 14:53

    Surtout quand le gouvernement donne une preuve manifeste de discrimination assumée : voyez Fleur Pellerin (une des moins pires de l’équipe) qui explique qu’elle avait automatiquement priorité face à un homme blanc de soixante ans.



  • armand armand 31 mai 2012 14:50

    Ce n’est pas parce que des crétins de magistrats, issus le plus souvent des beaux quartiers sécurisés, entendent condamner tout ce qui dérange leur vision angéliste de la société qu’il faut les citer comme s’ils étaient de grandes autorités morales.
    Ce que je vois de ma fenêtre, dans mon quartier, donne raison à cent pourcent à Zemmour quand il parle des trafiquants. Et je n’en ai rien à cirer de ce que peut en penser un fils de p...te de syndiqué de la Magistrature.
    Le politiquement correct c’est refuser de voir la réalité lorsqu’elle contrevient à l’idéologie.



  • armand armand 31 mai 2012 10:23

    C’est bien parce que la liberté d’expression n’est pas un amendement fondamental de la Constitution, comme aux USA, par exemple. Aujourd’hui pour un oui ou un nom on dégaine l’arme procédurière, alors avantage à ceux qui adorent ça et vivent entourés d’avocats de haut vol. Comme en d’autres temps les adeptes acharnés des salles d’armes craignaient moins les duels. Même si, au combat, il y a toujours un facteur d’imprévu.



  • armand armand 31 mai 2012 10:06

    Malheureusement la grande somnolence qui afflige la France en vue des législatives, dont les résultats sont établis d’avance par les Pythies des Instituts de Sondage, ne permet pas de replacer les débats de société dans l’arène politique. Or Zemmour, avec sa verve (ou excès, selon que vous êtes ou non de son avis) cadre bien l’angle d’attaque qui s’impose. Il aurait pu, en restant sobre, se contenter de dire que Madame Taubira n’a eu de geste que pour les criminels et les délinquants juvéniles. Pas une parole pour les victimes lors de ses deux déplacements médiatiques. Normalement, si la droite n’était pas démobilisée par cette satanée impuissance cinquièmerépublique, qui veut que tout soit plié lorsqu’un des deux candidats l’emporte, ne serait-ce que d’une infime majorité, elle aurait dû attaquer bille en tête. Comme elle aurait pu s’en prendre la la binationalité et, surtout, le double emploi (jusqu’en décembre) de la môme Belkacem, mangeant à tous les rateliers, et singulièrement, à celui du roi du Maroc.
    Le tout pour dire que Zemmour s’en prend tout simplement à la stratégie et aux valeurs préconisées par l’Opus Dei des socialistes, cette Terra Nova qui entend recentrer la France sur les minorités « visibles », les femmes, les jeunes. Et qui, surtout, fait de ces critères des jugements de valeur. Comme la mère Duflot, qui affirme que la France est une république fédérale et multiculturelle.
    Voici les véritables lignes de partage, et si l’on s’obstine à vouloir baillonner les défenseurs d’une France éternelle, à la culture chrétienne, héritière de Rome, ou tout simplement les défenseurs du droit d’une population majoritaire, instalée sur ses terres depuis longtemps, à ne pas subir les déprédations et les arrivages massifs d’une minorité inassimilable, alors nous courons à un climat de guerre civile.



  • armand armand 30 mai 2012 12:56

    appolline,

    Quelle chance que de pouvoir arpenter le marché de La Rochelle ce matin... ou tout autre jour, d’ailleurs... Il devait y avoir foule à la terrasse des cafés !



  • armand armand 23 mai 2012 13:47

    schweiz,

    C’est pourquoi on peut relativiser l’essor de la Chine actuellement - elle ne fait que se rapprocher de sa puissance commerciale au XVIIe siècle, notamment, où quasiment toute la porcelaine dans le monde était importée de Chine. Pour l’Inde, l’empire moghol était un des états les plus riches et les plus puissants du monde - mais il s’est disloqué au XVIIIe siècle et les Anglais ont ramassé les morceaux. Là aussi, il y a un potentiel qui ne fait que retrouver le niveau d’antan.
    Ceci dit, on a des explications contrastées pour l’essor européen à partir du XVIe siècle : des études récentes soulignent l’énorme enrichissement bar le biais des métaux précieux que les Espagnols ont déterrés en Amérique du Sud - et que les Hollandais et Britanniques ont confisqués en partie grâce à leurs corsaires ! En somme, les qualités marchandes, l’esprit industrieux et l’innovation doivent beaucoup à une vaste opération de conquête et de pillage....



  • armand armand 23 mai 2012 09:19

    schweiz,

    Il y a un débat intéressant entre Jinnah et Nehru sur ce point. Pour Jinnah, une démocratie fondée sur le vote majoritaire conduit nécessairement à ce que les vues des communautés majoritaires soient imposées aux minorités. De plus, dans le cas de l’Inde, la minorité musulmane avait dominé pendant des siècles et les Hindous allaient forcément être tentés par la revanche.Pour Jinnah seul un Empire peut faire coexister des peuples différents et il pose la question rhétorique à Nehru : envisage-t-il un Empire le le mode du Raj britannique ou des Moghols ?

    Gandhi n’a réussi à tourner l’argument de Jinnah qu’en consentant à la minorité musulmane des droits particuliers, dont celui du régime personnel inspiré de la chari’a, allant bien au-delà de ce que le Pakistan, laïque à ses débuts (on croit rêver, mais c’était le cas) ne proposait.Ceci dit, reconnaissons que l’Inde s’en sort bien mieux que le Pakistan, mais le Pakistan a été coulé par le Wahhabisme apporté à coup de pétrodollars et de stupidité yankee...