Je me réjouis qu’Éric Cantona prenne son bâton de pèlerin et demande aux
partis politiques de s’engager concrètement contre le mal-logement.
Bien avant qu’il ne crée les « Restos du Coeur, en 1985,(109 millions de repas équilibrés distribués par l’association -2010/2011), comment Coluche était-il jugé ?
»Un humoriste trublion plein de contradictions« , un »grossier provocateur" ...
Dénigré puis craint, et enfin admiré pour son investissement personnel
dans une cause humanitaire, n’oublions pas que son intention de se
présenter à l’élection présidentielle de 1981 avait plus qu’inquiété les
équipes de campagne des principaux candidats.
Que Cantona, prenant
exemple sur le « clown à salopette », prenne conscience des énormes
défaillances gouvernementales en matière de logements, qu’il interpelle
les responsables et décideurs, que la sphère politique s’en inquiète ...
Cela ne peut que me réjouir !
Après tout, qu’a-t-il à y gagner ?
(Je rappelle qu’il ne s’est pas déclaré candidat : la Fondation
Abbé-Pierre a confirmé mardi la candidature - médiatique et non
politique - d’Eric Cantona qui cherche bien 500 signatures, non pour la
présidentielle, mais pour que le logement soit une priorité", explique
Patrick Doutreligne, délégué général de l’association.)